25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • International

Displaying items by tag: drogue

Efficaces et largement utilisés dans le traitement des douleurs chroniques notamment, les antalgiques opioïdes (codéine, morphine, etc.), prescrits sur ordonnance, sont connus pour leurs risques de dépendance, mais les dangers auxquels ils exposent semblent être largement sous-estimés par la population.

 

Les cas d'indisciplines, de comportements déviants et  même de crimes d'un genre nouveau dus à la consommation des drogues se sont multipliés ces dernières années dans les établissements scolaires du Cameroun, tant en zone rurale qu'urbaine, donnant lieu à des expulsions spectaculaires. Depuis 2010, les médias font écho de la  recrudescence de la drogue dans les écoles. Aucune région du pays n'est épargnée. Quels sont donc les effets secondaires du tramol en tant que drogue et les risques liés à la santé ?

 

Effets secondaires du tramol en tant que drogue

Le tramadol, encore appelé « tramol », est une drogue de synthèse, très consommée dans les établissements scolaires au Cameroun. Mais deux facteurs encouragent les jeunes à s’adonner à cette drogue. D'une part, le tramol est facile à acheter et contrairement aux autres drogues comme la cocaïne, il peut être consommé partout, sans que le consommateur ne soit soupçonné, témoigne un élève de Yaoundé.

Dans un environnement où les jeunes évoluent davantage dans l'informel, ceux-ci disent trouver en la consommation des produits stupéfiants, un antidépresseur efficace. Pour d’autres, c'est tout simplement pour cultiver le courage afin d’affronter avec un sang-froid les épreuves généralement difficiles de la vie. 

Le Tramol, pilule réputée pour son efficacité à donner la force et la puissance, est omniprésent dans les trottoirs, marchés voire enceinte des établissements scolaires et université du pays. Son équivalent en pharmacie serait le Trabar. Le langage est codé pour s’en procurer et les vendeurs maîtrisent bien les clients consommateurs. « Nguei », « Dak », « Ta’a », « Ndjab », « Tra »... Voilà, entre autres, des expressions utilisées pour le nommer. Les spécialistes sont clairs, le Tramol ou Tramadol présente des effets secondaires dans l’organisme du consommateur. Notamment, l’accélération le rythme cardiaque, les nausées, la somnolence, les vertiges, les troubles respiratoires, les hallucinations, les constipations, l’euphorie et les troubles visuels. Outre, la dépendance qu’il génère, le Tramadol peut entraîner diverses complications dont des crises convulsives. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ces convulsions sont souvent liées à un facteur de prédisposition, tel qu’une épilepsie, un syndrome de sevrage alcoolique ou médicamenteux, ou un traitement antidépresseur. Ces effets toxiques peuvent toutefois être directement provoqués par le médicament, le surdosage entraînant, convulsions, dépression respiratoire et coma. À noter que ces risques sont accrus par le mode de consommation. Le Tramadol est en effet dilué dans du café, du thé et parfois associé à d’autres stupéfiants ou à de l’alcool, cette dernière substance étant réputée pour prolonger ses effets.

La forte consommation de Tramadol a aussi des incidences sur l’ordre public du fait de ses effets secondaires : étourdissements, sensation d’euphorie, agitation, anxiété et hallucinations, contribuant notamment à altérer le rapport à la peur et à la douleur. Le Tramadol est d’ailleurs communément associé aux accidents de la route ou à des violences volontaires. Ainsi, on a des jeunes qui agressent ou tuent pour 100 francs CFA et le taux de criminalité ne cesse de grimper dans le pays. De même, des comprimés ont été retrouvés auprès de combattants terroristes de Boko Haram.

 

Les risques liés à la santé

De même, Outre les milliers de décès et d’overdoses qu’elle provoque, la forte consommation de Tramadol génère de nombreux incidents du fait de ses effets secondaires contribuant notamment à altérer le rapport à la peur et à la douleur.

Les premiers dangers que fait courir le Tramadol, sont d’ordre digestif. En effet, cet antidouleur, comme de nombreux autres, est susceptible d’entraîner des troubles digestifs tels que des flatulences, des nausées ou des vomissements, mais également des douleurs abdominales. Par ailleurs, il n’est pas rare qu’il provoque une constipation parfois particulièrement marquée. Ces symptômes ne doivent pas être négligés, notamment chez les personnes qui présentent des problèmes de foie.

Il est également connu pour ses effets secondaires affectant la sphère neuropsychique. En effet, on le sait responsable d’un ensemble de troubles tels que des étourdissements et des vertiges, une certaine forme de nervosité et de confusion (voire de l’épilepsie), mais aussi de la somnolence et de la fatigue. Enfin, comme la plupart des antalgiques de cette catégorie, le Tramadol peut provoquer des céphalées et même des bouffées de chaleur. 

 

Danielle Ngono Efondo

Published in Santé

Cette campagne qui a réunie les jeunes filles et garçons du camp des réfugiés de Minawao, les déplacés internes et communautés hôtes de Koza, Zamia, Gawar et Gadala a permis à ceux-ci par le biais du Médecin chef de Mokolo de connaitre les conséquences néfastes de la consommation de la drogue sur la santé des jeunes.

 

La consommation de la drogue et de l’alcool prend de l’ampleur dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Les jeunes s’adonnent à cette activité néfaste, inconscients des séquelles qu’ils laissent à leur santé. Leurs noms sont devenus populaires au sein des jeunes. Tramol, Cocaïne, Marijuana ou Cannabis, plus connu sous le nom « Banga », de nombreux jeunes y sont désormais familiers. Pour cause, ils les consomment dans les établissements, les rues, l’alcool y compris.

En 2008 au Cameroun, une étude sur la consommation abusive des drogues, notamment du tabac en milieu jeune, a été menée par le Global Youth Tobacco Survey (GYTS). Les statistiques révèlent que 15% d’élèves entre 13 et 15 ans fument régulièrement et 44% des jeunes scolarisés ont déjà fumé leur première cigarette. L’une de ces substances illicites, pourtant proscrites par la loi, en raison des effets néfastes qu’ils causent non seulement sur le moral mais également sur le physique du consommateur.

Anémie, cancer, dépression, hypertension, nervosité, problèmes mentaux, intestinaux et cardiovasculaires, la liste des maux que ces stupéfiants causent au système immunitaire est non exhaustive. Conscient de la situation, Plan International Cameroon a organisé  dans la région de l’Extrême Nord en collaboration avec le Minas, le Minsanté et la Mairie une campagne de sensibilisation de lutte contre la drogue.

Cette campagne qui a réunie les jeunes filles et garçons du camp des réfugiés de Minawao, les déplacés internes et communautés hôtes de Koza, Zamia, Gawar et Gadala a permis à ceux-ci par le biais du Médecin chef de Mokolo de connaitre les conséquences néfastes de la consommation de la drogue sur la santé des jeunes, sur la société et ce que la loi dit par rapport au trafic de drogue.

Cette campagne pilote de sensibilisation et de mobilisation communautaire autour de la prévention des risques et fléaux sociaux  à l’Extrême-Nord par plan Cameroun. Celle-ci vise les milieux scolaires, parascolaires et universitaires. Plan Cameroun espère ainsi, et ce par divers moyens, contribuer à réduire de façon considérable les ravages que cause la drogue et l’alcool en milieu jeune au Cameroun.

 

Félix Swaboka

Published in Santé

La consommation de la drogue semble être le passe temps favori des jeunes dans la capitale politique camerounaise. Les établissements scolaires ne sont pas exempts et, les dealers se recrutent dans les salles de classe, auprès des jeunes sensés se rendre à l’école pour préparer leur avenir.

 

Il ne se passe pas une semaine, sans qu’on ne vive une descente des forces de maintien de l’ordre, venues appréhender les vendeurs de drogue et, on voit, désolés des enfants en tenue, menottes aux poignets qu’on emmène dans les postes de police pour exploitation. Ceux qui sont désœuvrés, ont réussi au cours des années, à créer des réseaux de vente de leurs produits et, ils ont facilement accès aux enfants puisqu’ils se baladent sur les cours de recréation et, parfois, c’est devant les portails qu’ils s’approchent de leurs victimes.

 

Une enquête menée il y’a un an, a donné des statistiques effroyables.  12.000 jeunes scolarisés au Cameroun, dont l’âge varie entre 13 à 15 ans, consomment du cannabis, devant le tramadol. Des chiffres qui ont certainement été revu à la hausse et, qui ont incité le Président de la République, lors de son discours le 10 Février dernier à ses jeunes compatriotes n’a pas manqué de le relever, pour le regretter : « Il vous faudra aussi ne pas céder au désœuvrement qui peut conduire à de mauvais comportements, tels que la délinquance, la consommation abusive d’alcool et de drogues… »

 

Les raisons qui amènent les jeunes, en dehors du manque d’encadrement, de la perte des repères ou, pire encore, la volonté de s’auto détruire sont nombreuses. Dans les colonnes de la presse à capitaux publics, le docteur Laure Justine Mengue, psychiatre et sous directeur de la santé mentale au ministère de la Santé publique, avait affirmé que : « la commercialisation et la consommation des drogues relèvent de la santé mentale, c’est-dire d’un comportement anormal vis-vis d’une substance. Ce n’est pas fondamentalement une question médicale -  lorsqu’un individu consomme de la drogue, c’est soit pour se procurer du plaisir parce qu’il est mal à l’aise, soit pour calmer une angoisse ou une anxiété afin d’être dans un état second et continuer à vivre».

 

Le Président de la République Paul Biya, a promis que des mesures adéquates vont être prises, pour que les jeunes camerounais ne soient plus exposés à la commercialisation et à la consommation de la drogue : « Le gouvernement devra prendre des mesures urgentes pour mener un combat sans merci contre ces fléaux qui minent notre jeunesse et qui, à terme, menacent l’avenir de notre pays… ».

 

Les mesures gouvernementales devraient s’accompagner par celles prises en milieu familial, mais plus encore peut être, par des règles mises en place au sein des établissements scolaires où les responsables donnent l’impression de mettre plus d’accent à exiger pour des raisons aussi fallacieuses les unes que les autres, de l’argent aux parents, au lieu d’apporter à leurs apprenants, ce qui est essentiel pour eux et, pour l’avenir de la nation Cameroun.

 

 

Published in Education
Page 2 sur 2






Sunday, 05 June 2022 11:01