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Il s’agit du sergent de l’armée de terre Ulrich Azambou Tankeu condamné ce lundi à un an de prison ferme par le tribunal militaire de Yaoundé.

 

Motifs de cette condamnation, « outrage au président de la République, publication ou propagation de fausses nouvelles par voie de communication et violation de consigne ». Des actes qui sont punis par le Code pénal camerounais, la loi sur la cyber sécurité et le code de justice militaire.

Indiquons que, cet ancien de la Garde présidentielle avait partagé dans un groupe WhatsApp de l’armée, une image représentant l’ancien président de la République Ahmadou Ahidjo avec le commentaire « 6 novembre 1982, le jour où l’homme-ci a décidé de nous mettre dans les problèmes », apprend-on. Une plaisanterie qui n’a donc pas été du goût de la hiérarchie militaire. Le procès avait débuté en mai dernier après une enquête du service central des recherches judiciaires.

Le verdict tombé ce 13 septembre 2021, le procès était initialement prévu le 09 août 2021. Cette sanction devra servira certainement servir d’exemple pour dissuader tout autre citoyen qui serait tenter de faire outrage au Président de la République surtout dans les rangs des hommes en tenue, censés être des modèles car ayant juré sous le drapeau national de servir avec honneur et fidélité. 

Innocent D H

 

 

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Les personnes reconnues coupables d’outrage au président de la République risquent des peines allant d’1 à 5 ans.

Tout récemment, trois jeunes ont été poursuivis pour outrage au président de la République. Il se trouve que l’un des trois, a tenu des propos injurieux contre le président Paul Biya, les membres de son gouvernement et leurs proches de sexe féminin. Avec ses deux amis qui l’ont aidé à réaliser la vidéo qui était devenue virale sur la toile, le jeune homme a écopé d’une sanction de 12 mois de prison.

D’aucuns ont estimé que ladite sanction est bien trop grave. Seulement Me Claude Assira avocat au barreau du Cameroun dans un entretien accordé au confrère Mutations, indique que l’outrage au Chef de l’Etat est une infraction prévue par le législateur camerounais pour protéger le président de la république et les corps constitués.

«Il s’agit d’une infraction qui vise à imposer le respect dû aux institutions en imposant aux citoyens par la répression, le respect des institutions en place qui ne peuvent pas faire l’objet d’atteintes immatérielles injustifiées. A défaut d’avoir spontanément le respect civique auquel la fonction de président de la République devrait normalement donner droit, le législateur a assorti cette exigence d’une sanction pénale. Ainsi, tout outrage, ie toute allégation d’un fait de nature à porter atteinte à l’honneur et à la considération de la personne du président de la République, par propos, par écrit ou par représentation indécente sur quelque support que ce soit est susceptible de donner lieu à des poursuites et éventuellement à une sanction pénale», explique Me Claude Assira.

Seulement l’avocat au barreau du Cameroun note que l’infraction outrage au président de la République est vague. Et cela peut donner lieu à de l‘arbitraire.

«…Elle n’indique pas ce qu’elle entend par « outrage », expression laissée à la libre appréciation de celui qui initie la poursuite. Ceci est risqué parce que ça laisse la porte ouverte à l’arbitraire. La notion d’outrage est tellement vague que la révélation d’une information même vraie par voie de presse ou autre peut être interprétée comme un « outrage ». La deuxième difficulté vient de ce qu’on n’a pas défini de manière précise celui qui doit déclencher la poursuite. Habituellement en droit pénal, lorsqu’une atteinte est directement attachée à la personne, à l’individu, c’est la victime seule qui a le pouvoir de déclencher la poursuite à l’exclusion de toute autre personne et même du procureur de la République qui ne peut que se joindre à la poursuite éventuellement déclenchée et jamais l’initier. Or, le code pénal camerounais n’apporte pas cette restriction tenant à l’initiateur de la poursuite», ajoute-t-il.

Liliane N.  

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C’est ce qui ressort du verdict que vient de prononcer le tribunal de première instance de Mbanga dans la région du Littoral. La juridiction condamne également les auteurs de la fameuse vidéo enregistrée à la PHP à une amende de 500 000 francs FCFA.

 

Bonda Ytembo Clément, Wameni André Boris et Kameni Wouwe Flavy sont fixés sur leur sort. Chacun vient d’écoper d’un an d’emprisonnement ferme et de 500 mille FCFA d’amende. En effet, la justice camerounaise a décidé de les condamner en évoquant comme motifs, l’outrage au Chef de l’Etat, aux corps constitués et corps de fonctionnaire.

Selon certaines indiscrétions, le cas de ces trois ouvriers que la société des Plantations du Haut Penja (PHP) dit ne pas reconnaître comme faisant partie de ses effectifs fait en ce moment l’objet de plusieurs manifestations des membres de la diaspora camerounaise.

L’on apprend par exemple que ceux-ci viennent de prendre d’assaut des supermarchés qui commercialisent la banane en provenance du Cameroun après avoir fait irruption à l’ambassade du Cameroun en Belgique il y a quelques jours.

Rappelons que tout est parti d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux dans laquelle, un jeune homme dont l’identité n’avait pas été dévoilée, insultait le Président de la République et tout le gouvernement camerounais. A la suite de sa sortie, les services de renseignement se sont mis à sa recherche.

Lire aussi :  Le procès du jeune interpellé pour outrage au chef de l’Etat est prévu le 17 juin 2021

 

Innocent D H

 

    

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Sunday, 05 June 2022 11:01