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Le leader du mouvement « Urgence panafricaine » ne se laisse pas emballer par le mouvement d’émotion qui gagne le monde en ce moment au sujet de la cause noire. Kemi SEBA garde la tête froide. Pour lui, le combat est ailleurs.

 

Kemi SEBA déclare : « Le racisme ne disparaîtra pas. Les progressistes blancs qui vous encouragent dans cette lutte antiraciste sans issue sont ceux qui ne veulent pas que vous vous préoccupiez des réelles urgences que sont l’autodétermination et la séparation vis-à-vis du colon. Aucune révolution ne s’est faite en prônant l’intégration à la maison de l’oppresseur. Nos grands parents se sont battus pour la décolonisation de nos pays, pas pour que leurs petits enfants se battent pour être acceptés comme citoyens dans le pays de leurs oppresseurs. Vous n’obtiendrez jamais justice en diluant la colère noire avec les bons sentiments des blancs. On est passé de black power (autodétermination noire) à Black Live Matter (« Hey les blancs, la vie des Noirs compte ») posez-vous des questions. »

Si on peut s’interroger sur l’insinuation que véhicule cette réflexion, suggérant que les progressistes blancs n’ont pour seule volonté, nous distraire et nous éloigner des enjeux véritables autour de lutte de la cause noire, il n’en demeure pas moins que le regard que pose Kemi SEBA ici, nous invite à une introspection profonde qui permettrait de scruter les réelles causes de la situation dans laquelle les Noirs se trouvent aujourd’hui.

L’approche que propose Kemi SEBA est de se rendre compte que le Racisme est la conséquence d’une série d’évènements tout au long de l’histoire des humanités. Une histoire faite de domination et d’assujettissement de certains peuples par les plus forts et les plus organisés. Du fait de ces dominations, les Noirs se trouvent aujourd’hui à faire la manche pour exister et être reconnu par les sociétés dominantes actuelles.

Pour Kemi SEBA ce n’est pas en mendiant une certaine reconnaissante ou en pleurant pour une intégration factice dans les sociétés occidentales que le Noir pourra sortir des griffes de l’oppression et du racisme. Il est question pour les Noirs de manière générale de rester dans la logique qui conduisait les patriarches. La lutte pour l’autodétermination et non une lutte pour une intégration. En effet, si les noirs sont puissants d’un point de vue économique et militaire, le respect sera une conséquence. Il n’y aura plus de racisme, tout au moins dans le sens de l’oppression des noirs. En somme, au lieu de se donner tant de mal à couper les branches de l’arbre, il faut s’attaquer aux racines du racisme.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société
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lundi, 23 décembre 2019 12:11

Kemi Séba expulsé du Burkina Faso

Le leader de l’organisation qui fédère les ardeurs des jeunes africains autour du franc CFA, « Urgence Panafricainiste », a une fois encore été expulsé d’un pays africain.

 

Le président de l’ « Urgences panafricainiste », Kémi Séba a été « expulsé » du Burkina dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 décembre 2019, après sa conférence publique tenue à l’Université de Ouagadougou. Il a été amené à la gendarmerie, dans un premier temps, pour le mettre à l'abri de partisans du parti au pouvoir en colère. Mais dans un second temps, les gendarmes lui ont expliqué qu'il était en garde à vue. Maître Prosper Farama a pu rencontrer son client, samedi en fin d'après-midi. S’exprimant au micro de RFI, il précise que « dès mon arrivée, l'agent enquêteur lui a signifié que sur de nouvelles instructions du procureur, désormais, il devrait considérer qu'il était retenu dans le cadre d'une procédure engagée contre lui pour injure à l'encontre du chef de l'État, M. Roch Christian Kaboré. Au delà des injures, on lui reproche d'avoir incité les populations et notamment la jeunesse à la révolte ; d'avoir aussi, d'avoir tenu certains propos, notamment en disant que sous le régime du président Compaoré, la sécurité était mieux assurée au Burkina que sous le régime du président Kaboré. Il avait, par ce fait là, tenté de démoraliser, selon les termes de l'agent enquêteur, "tous ceux qui se battent au Burkina Faso contre le terrorisme. »

Dans la même nuit, le domicile de son camarade Hervé Ouattara, l’ex-président du Citoyen africain pour la renaissance (CAR), a été « assiégé » par des individus mécontents des propos tenus par Kémi Séba au cours de sa conférence, avant d’être dispersés par la gendarmerie. Pour Hervé Ouattara, le responsable du Front anti-CFA qui avait invité Kémi Seba à participer au débat, son interpellation marque les limites de la liberté d’expression au Burkina Faso.

Le président de l'« Urgence panafricaine », a tenu des propos hostiles au chef de l’État burkinabè Roch Kaboré. En effet pendant son discours à l’université de Ouagadougou 1 ce samedi 21 décembre, au cours d’un débat houleux sur le FCFA, il a traité le président Burkinabè de « passoire politique ». Des propos mal accueillis par le pouvoir en place.

« Pour nous, c'est une entrave à la liberté d'expression, déclare-t-il. Nous nous sommes battus pour cette liberté. Je pense que c'est au prix du sang que nous avons acquis cette liberté. Le président Kaboré est aujourd'hui le prix de cette lutte. Donc pour nous, arrêter Kemi Seba parce qu'il a juste traité le président Kaboré de "passoire politique", c'est revenir en arrière. L'attitude du régime actuel n'est pas pour favoriser le développement, l'expression de cette liberté ».

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01