En effet, dans une correspondance adressée lundi au comité de normalisation du football, l’association des arbitres du Ghana (AAG) exige le paiement d’arriérés d‘émoluments de la phase aller du Championnat, avant la reprise de la phase retour prévue pour cette semaine.
« Nous vous écrivons pour vous informer que l'Association des Arbitres du Ghana, après avoir, soigneusement, délibéré sur votre incapacité à tenir votre promesse de payer tous les frais d'arbitrage dus à nos membres, avant fin Avril 2019, a décidé de demander à tous ses membres de suspendre leur participation à tout match de football à tous les niveaux et dans tous les centres de ligue à partir du 07 mai 2019 », peut-on lire dans le communiqué.
La déclaration ajoute : « L'AAG est obligée de prendre cette décision difficile, car plusieurs lettres ont été écrites pour attirer votre attention sur les indemnités d'officier impayées et sur d'autres éléments dont on ne s'est jamais occupé. Tous les membres de l'AAG qui ont des dettes ont du mal à se déplacer pour se rendre sur les lieux des matchs, en raison des indemnités impayées ».
Selon la direction de l'Association des Arbitres du Ghana, ils ont lancé plusieurs appels à divers membres de l'exécutif pour leur demander de suspendre tous les matchs, mais rien n'y fait. Ce communiqué va plus loin et fait savoir que l'association a des instructions fermes, pour suspendre tous les matchs, jusqu'à ce que toutes les questions relatives aux frais non payés soient résolues immédiatement.
Notons que, le football ghanéen est depuis un an dans la tourmente avec la dénonciation d’un système de corruption en son sein, qui a entraîné la démission du président de la Fédération ghanéenne (GFA), Kwesi Nyantakyi, principal accusé, et la dissolution du bureau fédéral par la FIFA. L’instance dirigeante du football mondial a ensuite mis en place en août dernier un Comité de normalisation.
A croire que le football ghanéen, un modèle en Afrique de l'ouest, passe par des zones de turbulences qui, si rien n'est fait, continueront par abîmer les brésiliens d'Afrique.
Danielle Ngono Efondo
C’est un homme heureux, qui vit l’un des meilleurs moments de sa carrière de technicien de football. Après avoir qualifié les Lionceaux pour la phase finale la 19e édition de la Coupe monde prévue du 5 au 27 Novembre 2019 au Brésil, Thomas Libiih et son staff ont conduit le Cameroun au sommet du football africain des moins de 17 ans, dimanche, 28 avril 2019 à Dar-es-Salam en Tanzanie. « Bravo aux joueurs d’avoir réussi cette grande performance. C’était un match équilibré et la Guinée n’est pas venue en victime expiatoire. Nous avons gagné aux penaltys mais l’essentiel est fait », s’est réjoui l’entraîneur national des Lionceaux au terme de la finale. Avec son groupe, Libiih a réalisé un parcours exemplaire, avec un bilan honorifique de 5 matchs joués, quatre victoires et un match nul. Un résultat qui traduit l’engagement et la témérité de ce promoteur du centre de formation, dans l’encadrement des débutants.
Ce succès ne comble pas pour autant, les attentes de cet ancien Lion Indomptable de la génération 90. Très enrôlé dans la promotion des jeunes, Thomas Libiih déplore le niveau chaotique du football jeune au pays de Roger Milla. Une situation, qu’il espère, trouvera, un début de solution avec le sacre des Lions U17 en Tanzanie. « Nous espérons que cette victoire donnera l’opportunité aux autorités de notre pays de mettre les moyens pour le football des jeunes qui manque de tout. Au sujet de ces joueurs, c’est une belle génération et avec un bon encadrement, je suis convaincu qu’ils peuvent aller très loin. Mais en attendant, encore une fois, le football des jeunes a besoin de soutien », souhaite cet ancien défenseur international.
Vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations en tant que footballeur en 1988 avec les Lions Indomptables, l’ancien défenseur international qui a joué à deux reprises en 1990 et en 1994, la Coupe du Monde, est en train de marquer d’une pierre blanche sa carrière de technicien avec cette prouesse réalisée en Tanzanie. Il entre ainsi dans le cercle fermé des anciens joueurs ayant réussi leur reconversion en tant que technicien. Après une expérience d’entraîneur senior au Cameroun et au Gabon, ce technicien a décidé définitivement de s’engager auprès des jeunes en créant son académie, qu’il autofinance. « Je devais compter sur moi-même uniquement car on ne peut pas compter sur les parents de ces enfants dont la plupart viennent de la rue. Même en sélection, parfois on doit utiliser ses propres moyens pour acheter les chaussures aux joueurs, les Fédérations n’étant intéressées que par les sélections A », a souligné le technicien dans un entretien relayé sur le site de la Caf. Le rêve de cet entraîneur qui conduira dans sept mois son groupe au Mondial, est de voir le football jeune camerounais bénéficier des mêmes intérêts que chez les seniors.
Marie MGUE
En effet, le club allemand va signer avec la Fédération éthiopienne EFF un contrat qui prévoit des échanges d’entraîneurs de jeunes et de formateurs d’entraîneurs. C'est donc dans cette logique que des liens ont été établis avec le Bayern de Munich.
Selon la Fédération éthiopienne de football, un projet similaire avait été un temps évoqué avec Arsenal, mais sans se concrétiser. Selon Gizateh Alemu, un ancien arbitre international et instructeur FIFA, désormais entraîneur d'arbitres en Éthiopie, c’est une bonne idée, car le football éthiopien a besoin de grandir. « Ce qui nous manque ici en Éthiopie, c’est la discipline tactique. Nos joueurs au niveau national n'ont pas eu d'entraînement du genre dès le plus jeune âge. Ils se sont juste entraînés tous seuls, dans leur région d'origine, sans personne pour leur montrer comment jouer, comment suivre une tactique d'équipe. » A-t-il déclaré au micro de RFI.
Il voit donc d'un bon œil l'arrivée du Bayern sur la scène éthiopienne. « Il y a tellement de supporters du Bayern Munich ici surtout pendant la Ligue des champions. Donc, c'est une très belle idée. »
Le projet du Bayern prévoit la venue régulière de techniciens allemands pour former les entraîneurs et encadrants du ballon rond éthiopien.
Les formateurs du Bayern pourront apprendre les bases tactiques aux jeunes footballeurs éthiopiens. Mais l'école apportera aussi de la technologie, espère le directeur technique de la Fédération éthiopienne de football, Mekonnen Kuru.« Le pays n'est pas si pauvre, il peut acheter des ballons et des maillots. Nos problèmes sont la technologie, les concepts et le savoir footballistiques, tout ça doit être introduit dans le football éthiopien. Par exemple, l'analyse des matches est l'un des meilleurs outils au monde en ce moment et nous ne l'avons pas. Mais nous devrions. »
Les autorités éthiopiennes du ballon rond se gardent bien d'avancer un calendrier pour l'ouverture effective de l'école du Bayern. Pour le club allemand l’objectif affiché est de se « rapprocher de ses fans africains. L'enjeu de développement financier est important.
Source RFI
Près de 4 jours après le Tournoi amical international de Chine en début avril, la sélection nationale camerounaise de football féminin a repris les entraînements au Centre d’excellence de la CAF à Mbankomo à Yaoundé. Les Lionnes ont entamé lundi, 15 avril dernier, le troisième regroupement du stage préparatoire de la Coupe du monde féminine 2019, prévue du 7 juin au 7 juillet prochain en France. Pour cette dernière ligne droite de leur préparation sur le sol camerounais, le sélectionneur national, Alain Djeumfa a convoqué 26 joueuses, locales et professionnelles.
Cependant, le groupe qui est à sa deuxième journée d'entrainement, travaille sans la plupart des professionnelles retournées en clubs après le Tournoi amical international de Chine qui a permis aux pouliches d’Alain Djeumfa de se confronter aux sélections nationales depuis son retour de la Can Ghana 2018. Dans le groupe qui séjourne à Nbankomo, une dizaine de joueuses seulement étaient de l’expédition chinoise, où le Cameroun a battu la Croatie (2-1) avant de tomber en finale contre le pays hôte, la Chine sur un score étriqué d’ 1-0. Cette compétition internationale de chine entrait également dans le cadre de la préparation du Cameroun pour la Coupe du Monde.
Avant de démarrer ce stage, les Lionnes Indomptables et leurs encadreurs ont suivi, un séminaire initié par la FIFA, le samedi 13 Avril dernier au sein de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot). Il était question au cours de cet atelier, de montrer les risques de manipulation des matches auxquels la Team Cameroun pourrait être exposée pendant la compétition. Les joueuses ont ainsi été outillées pour être l'une des équipes les plus respectueuses des règles d'intégrité de la FIFA.
Au terme de ce stage de Yaoundé, prévu le 04 mai prochain, la sélection nationale se rendra en Espagne pour clôturer leur stage préparatoire avant le départ pour la France. Des matchs amicaux d’envergure sont prévus pendant leur séjour, notamment le duel contre l’Espagne. Logé dans le groupe E, le Cameroun affrontera à la phase de groupes de ce Mondial féminin, le Canada, la Nouvelle-Zélande et le Pays-Bas. Le premier match des Lionnes Indomptables aura lieu le 10 juin contre le Canada.
Marie MGUE
L’on n’aurait pas enlevé au Cameroun son droit d’organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019, que le Cameroun que de nombreux pessimistes seraient restés en surface. Croyant leur objectif atteint devant la décision inattendue de la Confédération africaine de football de soustraire ce privilège au Cameroun, certains ont cru leur mission accomplie et ont pris du recul.
Grande sera certainement leur déception de voir le Cameroun bénéficier de certains avantages liés au fait que ses objectifs ont été atteints. Grâce aux infrastructures ainsi construites, le Cameroun sera désormais en même de recevoir de nombreuses compétitions internationales dont la CAN, qui est passées à 24 équipes.
La première compétition d’envergure continentale qu’organisera le Cameroun est le Championnat d’Afrique des nations de football en 2020.
Cette décision de la Coupe d’Afrique des nations vient en récompense au dévouement et à la détermination dont le gouvernement Camerounais a fait preuve afin de respecter l’engagement pris lors du lancement de ces chantiers à savoir la livraison de ces chantiers à temps pour l’organisation de la CAN 2019. Le retrait de l’organisation de ladite compétition en fin 2018 n’a pas empêché de poursuivre les travaux. Les récompenses ne sont donc certainement qu’à leurs débuts et les détracteurs de la Nation ne pourront que se sentir mal à l’aise devant ce retournement de situation.
La décision d’attribuer l’organisation de ce championnat au Cameroun fait suite à l’évolution des travaux de construction des infrastructures préalablement conçues pour accueillir la CAN 2019. Ayant remarqué que tous les chantiers sont à l’étape de finalisation, la CAF a pris la décision d’attribuer l’organisation de cette compétition au Cameroun, avant la Coupe d’Afrique des Nations de 2021.
Le Championnat d'Afrique des nations (CHAN) est une compétition internationale de football en Afrique, organisée par la Confédération africaine de football (CAF) tous les deux ans en alternance avec la CAN. La particularité est que seuls les joueurs évoluant dans un club locaux de leur pays peuvent y participer.
Il s'agit de la sixième édition du Championnat d'Afrique des nations de football (CHAN) qui met en compétition les 16 meilleures équipes africaines locales réparties en quatre poules de quatre équipes.
La première édition du Chan s’est du 22 février au 8 mars 2009 en Côte d’Ivoire. Le Comité exécutif décide, pour la deuxième édition du CHAN et les éditions suivantes, de porter le nombre d'équipes qualifiées de 8 à 16 pour la phase finale.
Depuis 2014 et la 3e édition en Afrique du Sud, ce tournoi bénéficie de la reconnaissance de la FIFA qui l’a intégré parmi les compétitions prises en compte dans l’établissement du classement FIFA.
Ces arbitres composent le trio retenu par la Confédération africaine de football (Caf) pour la CAN 2019 qui se déroulera en Egypte au mois de juin prochain.
Jusqu’ici, selon les informations en notre possession, l’utilisation de la VAR lors de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations n’a pas encore fait l’objet d’une décision officielle de la part de la Caf. Cependant, tout porte à croire que cet instrument sera effectivement utilisé en juin prochain en Egypte.
En effet, afin de se familiariser avec cette nouvelle technologie voir conforter leurs connaissances de son utilisation, une trentaine d’arbitres dont trois camerounais ont participé du 26 au 31 mars dernier en Afrique du Sud, à un stage de formation "exclusivement" axé sur l’utilisation de la Video Assistant Referee (VAR). Ils étaient exactement 12 arbitres centraux et 20 arbitres assistants.
Ce stage de formation s’est déroulé dans le cadre de la préparation de la prochaine fête du football africain. Le trio arbitral camerounais ayant participé à cette formation à Johannesburg était composé d’Alioum Sidi comme arbitre central, Evarist Menkouande et Elvis Noupue comme assistants.
C’est le lieu de rappeler que même si ça sera la première fois que la VAR sera utilisée en phase finale de coupe d’Afrique, ce ne sera pas une grande première pour la CAF qui a eu recours à cette innovation lors des finales de la Ligue des champions et la Coupe de la CAF. Plus encore, cette technologie a été testée lors du Championnat d’Afrique des nations l’an dernier, au Maroc. S’agissant de l’Egypte, cet instrument est utilisé dans son championnat depuis le début de la saison sportive en cours.
En marge de cette formation, Pierre Alain Mounguengui, le président de la Fédération gabonaise de football, a été désigné président de la Task Force mise sur pied à cet effet. Il sera chargé de la sélection et de la préparation des arbitres de la CAN 2019.
L’utilisation de la VAR lors de la CAN prochaine a de nombreux aficionados. Au rang de ceux-ci, de nombreux sélectionneurs des pays qualifiés à l’instar du Belge Paul Put, qui dirige la sélection de Guinée. « La CAN est l’une des plus grosses compétitions de football au monde, il faut utiliser la VAR », a-t-il affirmé ce mercredi sur le site de la Confédération africaine de football.
Le Ministre des Sports et de l’Education physique indique qu’on attend de ce fait que les Lionnes aient une performance qui soit au-dessus de celle du Canada.
Le Cameroun a accueilli en ce début de semaine le trophée de la Coupe du monde féminine de football qui va se jouer en France, cette année. Ledit trophée a été présenté aux autorités locales et sportives par Gaëlle Enganamouit, l’égérie choisi par la Fédération internationale de football association (Fifa). Après le passage de ce trophée chez le Premier ministre Joseph Dion Ngute, le Ministre des Sports et de l’Education physique a rappelé la raison pour laquelle le Président de la République célèbre la sélection nationale du Cameroun, l’une des 24e qualifiée pour cette compétition mondiale.
« Le Chef de l’Etat, Paul Biya célèbre les Lionnes indomptables comme des modèles de foi, d’abnégation et de fighting spirit. Le capital sympathie de notre équipe nationale féminine de football ne cesse de grandir. Il constitue une assurance de soutien déterminant des supporters. En France, l’essentiel n’est pas seulement de participer. Le Cameroun se doit de faire plus qu’il y a quatre ans au Canada. Les pouvoirs publics ne ménageront aucun effort. Que cette Coupe du monde soit un succès avec une participation honorable du Cameroun », a déclaré Narcisse Mouelle Kombi.
Prenant la parole à la suite du Ministre en charge des Sports, Gilles Thibault l’Ambassadeur de France au Cameroun, s’est voulu rassurant quant à la qualité du spectacle qui sera au rendez-vous et l’accueil qui sera réservé aux Lionnes. «Je voudrais exprimer tout le plaisir de la France d’accueillir la sélection nationale du Cameroun. Sans oublier les accompagnateurs et les supporters. Les Lionnes indomptables iront à la conquête de ce trophée et trouveront sur leur route, je l’espère, en finale avec les Bleus. La Coupe du monde en France sera magnifique. Ce sera formidable de participer à cette découverte du football féminin. Le beau sexe qui pratique le beau jeu», a-t-il déclaré.
Le choix de Gaëlle Enganamouit comme égérie du Mondial féminin a été fortement salué par les autorités. «Je voudrais vous dire, Madame Gaëlle Enganamouit, valeureuse Lionne indomptable, que pour la Coupe du monde France 2019, l’essentiel pour vous et vos co-équipières n’est pas seulement de participer», a déclaré le Ministre des Sports le mardi 09 avril 2019, à l’occasion de la présentation du trophée de ladite compétition à Yaoundé.
A titre de rappel, le Mondial féminin de football va se dérouler du 07 juin au 07 juillet 2019.
Liliane N.
Le 1er avril 2019, Joseph Serges Noah a été officiellement installé comme Directeur technique national (Dtn) de football à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Par sa fonction, il a reçu la charge de repenser le football camerounais à la base. Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Joseph Serges Noah affirme que son expérience en tant que joueur, peut lui être d’un apport dans la charge qu’il a.
« Chacun est libre de penser ce qu’il veut mais à partir du moment où j’ai mon idée, ma vision, mon objectif, je reste fixé dessus. Ce qui est sûr, mes objectifs seront atteints. Et je sais qu’on ne peut pas faire une omelette sans casser des œufs et qu’on ne peut pas plaire à tout le monde. J’ai postulé comme d’autres camerounais compétents. Peut-être c’est le bon Dieu qui a fait pencher la balance. J’avais une vision, un projet de 27 pages que j’ai présenté. J’ai une trajectoire qui est bien définie. Je sais exactement où je veux aller. Le fait d’être un ancien joueur peut aussi constituer un plus. J’ai étudié le football, je l’enseigne dans des centres de formation. Je forme des entraîneurs. Je ne demande qu’à montrer de quoi je suis capable », déclare le nouveau Dtn.
Joseph Serges Noah fait savoir qu’à l’heure actuelle, il est à la phase d’observation. Il s’occupe à poser des questions, recevoir les réponses. « Ce qui est certain, c’est qu’il y a du boulot. Il faut juste se concentrer et que les sportifs et les camerounais acceptent les réformes parce que ce n’est que comme cela qu’on pourra s’améliorer. Il y aura forcément des changements », ajoute-t-il.
Joseph Serges Noah souligne que l’équipe fanion ne fait pas partie de son champ de compétence parce qu’il s’agit là des directions diamétralement opposées. « L’équipe nationale A utilise des produits déjà finis. Nous devons à notre niveau former des enfants dès le bas âge et les mettre à la disposition de la sélection nationale A », précise le Dtn.
Liliane N.
Après l’élimination du Gabon en Coupe d’Afrique des nations 2019, le ministère de Sport avait décidé de rebâtir l’équipe nationale. Conforment à cette vision, la Fédération gabonaise de football a lancé le 4 avril, deux appels à candidatures pour le recrutement d’un sélectionneur et d’un directeur technique national (DTN).
La Fédération gabonaise de football Fegafoot vient de lancer deux appels à candidatures pour le recrutement d’un directeur technique et d’un sélectionneur national. Ces appels à candidatures interviennent après la décision prise le 27 mars par le ministre des Sports de dissoudre l’équipe nationale, après la débâcle des Panthères du Gabon, le 23 mars à Bujumbura, à la dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2019.
À travers cette décision, Alain Claude Bilie-By-Nze avait précisé qu’il était « question de rebâtir et refonder le football, mettre un terme au contrat du sélectionneur national, tout en préparant un appel à candidatures ouvert aux techniciens gabonais et étrangers sur la base d’un cahier des charges élaboré par la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) et approuvé par la tutelle».
Concernant l’appel à candidatures pour le recrutement du directeur technique national (DTN), celui-ci est ouvert à tous les techniciens gabonais dont les compétences et les qualifications sont avérées. Le nouveau DTN aura pour missions de définir, élaborer et animer la politique technique nationale en conformité avec les missions du ministère des Sports et les engagements de la Fegafoot, à travers les programmes, séminaires et des interventions sur le terrain.
Le nouveau DTN aura pour priorités le football de base, football junior, la formation des entraîneurs, le football de haut nouveau et la recherche des documentations. Quant à son profil, il doit avoir été joueur et/ou entraîneur. Être titulaire d’un diplôme d’entraîneur, avoir une bonne connaissance du football gabonais et international, avoir une bonne compétence organisationnelle et analytique.
Placé sous l’autorité du ministère des Sports et du président de la Fegafoot, il nommé pour un contrat de quatre ans renouvelables après une évaluation des objectifs au bout de deux ans. Le dossier du postulant doit être adressé au président de la Fegafoot sous plis fermé avec la mention «Confidentiel». Ce dossier doit contenir une lettre de motivation, un curriculum vitae détaillé, les copies des diplômes et attestations de formation certifiées conformes et deux photos d’identité. Au terme de la date limite, précise la Fegafoot, «les dossiers de candidatures seront examinés par un jury chargé du dépouillement, de l’analyse et de la sélection».
L’appel à candidatures pour le recrutement du sélectionneur national masculin A est destiné quant à lui, à tous les techniciens gabonais ou étrangers dotés de compétences avérées. Le nouveau sélectionneur aura pour mission de mettre en place une sélection nationale A de football sur la base des nouveaux fondements. Il doit qualifier le Gabon à la Can 2021, contribuer à la mise en place d’une politique de formation des jeunes joueurs afin d’assurer la relève.
Le sélectionneur doit être titulaire de diplômes fédéraux ou étrangers obtenus à la suite des formations (licence A Caf, licence A UEFA, licence professionnelle ou tout autre diplôme reconnu équivalent). Il devrait également avoir une bonne connaissance de la langue française, être porteur d’un projet sportif et être disposé à résider en permanence au Gabon pendant la durée du contrat.
Ce dernier doit avoir une forte personnalité pour imposer une discipline au sein de l’équipe et dans les vestiaires. À l’exemple du DTN, le nouveau sélectionneur est lié à l’État pour un contrat de quatre ans renouvelables après une évaluation des objectifs au bout de deux ans. Son dossier devrait être adressé au président de la Fegafoot sous un pli fermé avec la mention « Confidentiel ».
Ce dossier doit contenir une lettre de motivation, un curriculum vitae détaillé, les copies des diplômes et attestations de formation certifiés conformes et deux photos d’identité. Au terme de la date limite, les dossiers de candidatures seront examinés par un jury chargé du dépouillement, de l’analyse et de la sélection.
Félix Swaboka