L’annonce de leur retour au pays a été faite par le Dr Malachie Manaouda le ministre de la Santé.
C’est par un tweet que le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) a rendu public, le retour au Cameroun des jumelles Eyenga et Bissie. «Pour ceux qui en doutaient, j’ai le plaisir de vous annoncer le retour à Yaoundé, des bébés qui étaient siamois au départ et qui venaient d’être récemment opérés», a tweeté le Minsante.
Il convient de rappeler qu’Eyenga et Bissie qui ont vu le jour le 06 novembre 2018 dans un centre de santé à Ayos, dans la région du Centre, ont quitté le Cameroun, l’année dernière, pour une opération visant leur séparation. Sorties du ventre de leur mère en étant collées par le foie et l’abdomen, les anciennes siamoises ont été transférées à l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé pour une meilleure prise en charge. C’était le 12 novembre 2018. Le Pr Fru Angwafo III, Directeur de cette formation sanitaire maîtrisant leur cas, a déclaré « elles avaient ce qu’on appelle une omphalite. Nous avons soigné cela et au fur et à mesure, d’autres problèmes de santé dont des infections virales ont fait leur apparition. Au cours de cette hospitalisation, nous avons fait ce qui est nécessaire pour leur santé… Nous pensons pour ce cas précis, que la séparation vaut la peine. Le foie étant fusionné partiellement, la séparation est possible ».
Les plateaux techniques de nos hôpitaux ne pouvant pas rassurer d’une opération de séparation réussie, Eyenga Bissie ayant bénéficié d’une évacuation sanitaire ont finalement été suivi à Hospices civils de Lyon en France. Leur dossier d’évacuation avait été conjointement validé par le Ministère de la Santé et le Ministère des Finances. Les jumelles ont été opérées par une équipe composée d’une vingtaine de spécialistes constituée de pédiatres de radiologues d’anesthésistes et d’infirmières. Après l’opération, elles ont passé du temps en famille d’accueil.
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Liliane N.
Le Ministre de la Santé publique reproche aux infirmières, la diffusion sur les réseaux sociaux d’images choquantes d’un patient.
Le Dr Malachie Manaouda a décidé de suspendre les dénommés Mvondo Essomba Antoine Depadoux infirmier principal, surveillant général de l’hôpital de district d’Obala et Ngoumela Fosso Silvère, infirmier principal, Major du service de petite chirurgie. Pour avoir publié sur les réseaux sociaux, des images d’un patient, les infirmiers sus mentionnés ont écopé d’une suspension de solde. Ils retoucheront leur salaire à la fin de leur suspension.
Les faits pour lesquels le Minsante a décidé de sanctionner Mvondo Essomba Antoine Depadoux et et Ngoumela Fosso Silvère remontent au 16 janvier 2020. Les mis en cause ont publié des images montrant un élève avec un doigt coupé. Il s’agit en fait d’un élève du Lycée d’Obala. Il répond au nom de Mbappe Arnold Alexandre. Selon des témoins de la scène ayant handicapée l’enfant, c’est son camarade de classe qui a voulu lui trancher la tête. Par instinct de survie, celui-ci a réussi à sauver sa tête. C’est son doigt qui a été tranché par la machette.
Les deux camarades ont eu une altercation lors d’une partie de football. Mbappe Arnold Alexandre la victime a raconté dans les moindres détails ce qui s’est passé ce jour-là. «On devait faire la propreté au lycée parce que le délégué devait passer. Nous étions dans la cour en train de jouer au football. Au moment où je voulais botter la balle, j’ai piétiné un de mes camarades. Malgré le fait que je me sois excusé il m’a giflé. C’est quand je rends la gifle qu’il m’a donné que la bagarre commence. Les autres élèves ont accouru. Je ne sais pas à quel moment il a réussi à attraper une machette, je l’ai seulement vu la brandir. J’ai réussi à mettre ma main en opposition, c’est à ce moment que j’ai perdu mon doigt. Après m’avoir frappé avec la machette, il a pris la fuite, poursuivi par certains de mes camarades », a-t-il déclaré.
Liliane N.
C’est sur son compte Twitter, que le Dr Malachie Manaouda a fait cette annonce.
La polémique que suscite le décès de Me Sylvain Souop est parvenue aux oreilles du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante). C’est par le biais de son compte Twitter, que le Minsante a fait savoir à l’opinion nationale, qu’il a instruit une enquête suite au décès de Me Sylvain Souop. Dans ce tweet, il est précisé qu’il s’agit d’une enquête administrative. Et son but est de déterminer les circonstances exactes de la mort, de celui qui fut le président du collège des avocats défendant les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), arrêtés dans le cadre des marches dites blanches qui ont été faites l’année dernière. Comme tous ceux qui ont rendu hommage au défunt avocat, le Dr Malachie Manaouda, déclare que ce décès est une importante perte.
Une importante perte qui suscite plusieurs interrogations. Tout comme le Minsante, l’Ordre des médecins du Cameroun a décidé d’ouvrir une enquête. Celle-ci est axée sur les conditions de la prise en charge de Me Sylvain Souop. Les dirigeants de l’Ordre ont conduit une «mission de situation», au Centre des Urgences de Yaoundé (Cury). L’Ordre des médecins du Cameroun promet de rendre public les résultats de son enquête.
Il faut rappeler que c’est au Cury que Me Sylvain Souop a rendu l’âme. Il y a été transféré après avoir été reçu à l’hôpital régional de Bafoussam. Il a été admis dans cette formation sanitaire suite à un accident de circulation dont il a été victime avec Me Temate. C’était dans la nuit du 10 au 11 janvier 2020. Cependant, son pronostic vital n’était pas engagé. La nouvelle de son décès survenu le jeudi 16 janvier dernier, a de ce fait suscité l’émoi et de nombreuses interrogations. Etant donné que le bilan faisait état d’une fracture au bras.
Liliane N.
L’assurance a été donnée par John Nkengasong, un expert de la santé publique de l’Union africaine.
C’est sur le sol camerounais, que l’expert de la santé publique de l’Union africaine (Ua) a apporté des éclaircis sur la situation du pays par rapport à l’épidémie d’Ebola. « Il n’y a aucune nécessité de vacciner la population (au Cameroun) contre Ebola », a-t-il déclaré. John Nkengasong est le Directeur du Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies (Cdc Afrique), une institution technique de l’Ua mandatée à renforcer la capacité de réponse des pays membres aux menaces sanitaires. Il a donc fait cette mise au point lundi dernier. Ce, en réponse d’une folle rumeur circulant sur la toile et indiquant le lancement imminent d’une campagne de vaccination contre Ebola au Cameroun. John Nkengasong a rencontré à ce propos, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre, chef du gouvernement.
A titre de rappel, il faut dire que le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé avait prescrit une surveillance épidémiologique. C’était le mois dernier, lors d’une de ses descentes dans la ville de Kye-Ossi. Portant son attention sur l’épidémie d’Ebola même si aucun cas de cette maladie n’a été déclaré au Cameroun, le Ministre avait trouvé bon d’appeler ses collaborateurs à jouer la carte de la prudence. Etant passé au Centre médical d’arrondissement (Cma) d’Ambam dans la Vallée du Ntem, ensuite au Cma de Kye-Ossi, puis à la formation sanitaire privée dénommée Clinique Yola, le Dr Malachie Manaouda ne s’était pas retenu en sa qualité de patron de la santé au Cameroun, de faire des recommandations.
« Nous sommes venus regarder la situation sur le terrain. Nous sommes dans une situation de surveillance épidémiologique. Et nous sommes aussi dans le cadre d’une urgence de santé publique, c’est un spectre international. Nous verrons avec les autorités administratives localement ce qu’il y a lieu de faire. Notre objectif n’est pas d’ajouter une sorte d’obstacles ou des tracasseries à la libre circulation dans le cadre de la sous-région. Mais c’est de nous rassurer que ceux qui rentrent sur le sol camerounais ont des vaccinations requises », avait-il déclaré.
Liliane N.
Dans la nuit du 03 au 04 novembre 2019, un médecin du service des urgences de garde à l'hôpital de district d'Efoulan, a été violemment tabassé par les gardes malades. Une agression qui a fait réagir le ministre de la santé publique, Dr Manaouda Malachie.
Selon les faits rapportés par plusieurs sources, c’est dans la nuit du 03 au 04 novembre 2019 que, le docteur Koumou Cécile est molesté par quatre personnes. Le drame se produit à l’hôpital d’Efoulan, à Yaoundé. Ses bourreaux des gardes malades, exigent de celle-ci qu’elle accorde priorité à leur patient. Roué de coups, le médecin en question a été hospitalisé dans le même hôpital.
Informé, le ministre de la santé publique le Dr Manaouda Malachie, s'est dit choqué. « J’ai été très choqué ce matin, en apprenant qu’un personnel de la santé a été agressé alors même que celui-ci s’activait à sauver une vie. Je condamne avec fermeté cet acte. Je veux mettre ses auteurs en garde car nous porterons désormais plainte contre ces derniers ». a déclaré le docteur Manaouda Malachie sur son compte Twitter.
De même, l’ordre national des médecins du Cameroun, condamne un tel acte. « De tels débordements, doivent faire l’objet d’une répression implacable », indique le président de l’ordre dans un communiqué publié hier lundi.
Ce malencontreux acte vient de pousser le directeur de l’hôpital central de Yaoundé à prendre des mesures conservatoires. Ce dernier a en effet, sortit une note de service, affichée dans l’enceinte de sa formation hospitalière. Dans cette dernière, il met en garde, sur les dangers que courent les personnes qui agressent le personnel médical. Ces personnes courent des peines de prisons et plusieurs amendes.
A bon entendeur...
Danielle Ngono Efondo
La décision a été prise suite à la visite inopinée du Dr Malachie Manaouda dans quelques centres de santé à proximité de l'arrondissement de Yaoundé 3.
L’ordre de fermeture de ces établissements sanitaires date du 2 août 2019. Les motifs sur lesquels le Dr Malachie Manaouda, Ministre de la Santé publique (Minsante) s’est basé pour prendre cette décision, sont entre autres l’exercice dans la clandestinité, l’absence de personnel qualifié, l’hygiène douteuse, l’intervention au-dessus de leur capacité, l’exercice sans autorisation administrative.
Par exemple, l’un de ces établissements visités par le ministre est le Centre de santé Maturité à Damase «Maison rose». Là-bas le constat fait est tel qu’au-delà des soins primaires, il effectue également des accouchements, des césariennes et bien d'autres interventions au-dessus de sa capacité. Pourtant, il ne dispose pas d'un plateau technique approprié. Pour couronner le tout, l'établissement est dépourvu d'une autorisation d'exercer en clientèle privée.
« Vous allez fermer ce centre et arrêter de fonctionner dans ces conditions. Constituez vite votre dossier et on va faciliter les choses afin que vous ayez l'autorisation le plus rapidement possible. Nous sommes là pour faciliter l'évolution du dossier pour que vous puissiez exercer. Notre souci étant justement de rapprocher les soins des populations. Et pour cela, il faut respecter un certain nombre de règles parce qu'il s'agit de la santé des populations », a déclaré le Minsanté.
Des scellés ont été apposés sur les six centres de santé privés dans lesquels le Dr Malachie Manaouda est passé en compagnie de Nestor Dym le Sous-préfet de l'arrondissement de Yaoundé 3 et de ses plus proches collaborateurs. Le verdict du Minsante qui a été de demander auxdits centres de mettre la clé sous le paillasson, a été sans appel. Car, du point de vue du ministre, ces établissements sanitaires sont un danger pour les populations.
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« Nous sommes en plein dans un processus. Il y a trois mois, j'ai rendu public un communiqué qui donnait trois mois aux formations sanitaires pour se mettre en règle. Et à cet effet, nous avons aussi mis en place un dispositif pour faciliter la régularisation de ces formations sanitaires. Mais nous n'avons pas eu beaucoup d'engouement de la part des promoteurs.
Les trois mois arrivés à échéance aujourd'hui (Ndlr : 02 août dernier), je me suis déporté sur le terrain avec les autorités compétentes. Nous avons une carte sanitaire à assainir. Je dois dire que j'ai eu beaucoup de surprises parce que les sept formations sanitaires visitées peuvent être classées en deuxième ou en troisième catégorie. Parmi, il y en a qui sont très dangereux pour les vies humaines. Nous avons demandé à l'autorité administrative de les fermer en attendant que les concernés puissent se mettre en règle et trouver un cadre adéquat pour exercer leurs activités », a expliqué le ministre.
Liliane N.
Cette interdiction est portée de façon particulière aux trafiquants des médicaments et des produits pharmaceutiques. En effet, le Dr Malachie rappelle dans ledit communiqué, que cette interdiction est contenue dans la loi n°90/035 du 10 août 1990 en son article 53, qui stipule que, « tout délit, étalage ou distribution de médicaments est interdit sur la voie publique, dans les foires et marchés à toute personne même titulaire du diplôme de pharmacien. »
Par conséquent, le Minsanté a attiré l’attention de ceux qui exercent cette activité illégale à travers les étals, les kiosques, des pharmacies ou même des magasins de stockages illégaux, qu’ils sont passibles de poursuites judiciaires, conformément à la législation en vigueur.
Aussi, au regard des dangers encourus par les populations victimes de ce phénomène répréhensible, et surtout conscient des conséquences néfastes des médicaments de la rue sur la santé ainsi que sur l’économie camerounaise, le Dr Malachie Manaouda a annoncé « l’opérationnalisation aussi bien au niveau central que dans chaque que de chaque région, d’une brigade chargée spécialement de sillonner nos villes et localités, en vue de procéder, avec l’appui d’autres administrations concernées, à la saisie et destruction systématique de ces médicaments. »
Par ailleurs, le ministre de la santé continu à sensibiliser et à mettre en garde les populations sur les méfaits qu’entraîne la consommation des médicaments et produits de la rue, sur la santé. Et il appelle « à la collaboration de tous pour le succès de cette opération appelée à durer dans le temps donc l’objectif ultime est la protection de la vie de nos compatriotes. »
Danielle Ngono Efondo
Son objectif est que les malades au Cameroun reçoivent des soins de qualité dans les hôpitaux publics. Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé veut améliorer le rapport patient-personnel soignant qui s’est dégradé au fil des ans du fait de nombreux couacs, scandales et erreurs médicales enregistrés dans nos formations sanitaires. Pour ce faire, il vient d’avoir une concertation avec les personnels de son secteur dans la ville de Yaoundé. Il a appelé ces derniers à se demander chacun les questions suivantes. « Mon attitude et mon discours contribuent-ils à valoriser ma profession ? L’accueil que je réserve aux patients est-il de nature à rassurer ? Quand malheureusement survient un drame, est-il possible que je jure, la main sur le cœur, que j’ai tout fait et tout donné pour éviter cela ? ».
Pour le Ministre de la Santé publique (Minsanté), des soins de qualité peuvent bien être donnés aux patients à l’heure actuelle dans les hôpitaux publics. « En l’état actuel, nous sommes en mesure de donner des soins de qualité. Nous avons d’excellentes ressources humaines. Et d’autre part également, nous sommes en train de faire des efforts pour relever le plateau technique des formations sanitaires du pays. Nous en avons déjà touché 200 à travers le pays. Nous poursuivons dans la durée ce relèvement des plateaux techniques. Il est question pour nous de dire au personnel de santé, voilà ce qui est faisable et voilà que nous n’allons pas tolérer. Ce n’est pas comme une maison qu’on pourrait réhabiliter ou un engin que l’on peut réparer. On ne répare pas la vie. Lorsqu’un patient décède, il n’y a plus rien à faire. Et je voudrais sur ce point qu’avec le personnel de santé, nous soyons sur la même longueur d’onde », déclare le Ministre.
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La concertation avec les personnels de santé ne visaient pas non seulement à toucher et réveiller leur fibre humaine, il aura été question aussi de se pencher sur l’amélioration de leurs conditions de vie. Car il a été clairement indiqué qu’un homme malheureux puisse-t-il être infirmier, médecin ne peut sourire à tout moment à un malade. Le Ministre fait savoir qu’il y a des actions qui seront prises dans ce sens, notamment, l’autonomisation du traitement des Actes de carrière ainsi que la prise en charge de leurs incidences de solde. Des démarches seront également engagées pour qu’à la sortie de l’école, les médecins reçoivent automatiquement tout au moins ou d’une partie de leur traitement salarial avant l’aboutissement de leur dossier d’intégration.
Liliane N.
Le ministre de la Santé publique, Dr Malachie Manaouda, a effectué une descente inopinée dans ces structures de santé des départements de la Mefou-et-Afamba et la Mefou-et-Akono vendredi. Le membre du gouvernement a fait le triste constat : Laboratoires, blocs opératoires, salles de radiologie ou d’accouchements, matériel médical… quasi-inexistants, vétustes ou défectueux.
« Les hôpitaux des districts de Mfou, Mbankomo et Ngoumou dans la Mefouet-Afamba et la Mefou-et-Akono, région du Centre ont plus que jamais besoin d’une cure de jouvence en terme de plateau technique », commente Cameroon Tribune.
Au district de santé de Mbankomo, apprend-on, le Ministre de la Santé publique a trouvé une équipe rompue à la tâche, exerçant dans une structure dépourvue d’un plateau technique adéquat. D’une capacité de 35 lits, cette formation sanitaire dotée de 42 personnels soignants est située sur un axe « accidentogène » (Yaoundé-Douala). Le personnel soignant est donc régulièrement appelé à sauver des vies de nombreux accidentés au même moment. Toute une salle réservée aux accidentés y a été d’ailleurs aménagée, seulement, les équipements ne suivent pas.
« Une des difficultés que le district rencontre est en terme d’urgence. L’hôpital est dépourvu d’ambulances. Malgré les efforts des équipes de santé, il nous arrive parfois de perdre beaucoup de patients qu’il faut évacuer. Le temps d’arriver aux urgences à Yaoundé, on perd le malade à cause des mauvaises conditions liées au transport. Généralement on fait recours un à “opep”», explique le Dr Mohamadou Guemse Emmanuel, directeur de l’Hôpital de district de Mbankomo dans les colonnes du journal.
A Mbankomo, tout comme à Ngoumou et à Mfou, les difficultés sont similaires. Avec en outre, l’absence de kits d’accouchement et de césarienne prescrits par le ministère de la Santé publique.
De plus, rapporte Cameroon Tribune, un problème de rationalisation des ressources humaines se pose dans ces différentes formations visitées par Malachie Manaouda. A l’hôpital de district de Mfou par exemple, l’on dénombre 82 personnels soignants dont neuf spécialistes. Sur les neuf, seuls quatre sont opérationnels en semaine. Le Minsanté a prescrit l’action contre l’absentéisme de ces médecins en villégiature qui partent en clientèle privée alors qu’ils sont payés par l’Etat.
Et d’instruire les préfets de veiller à la présence effective de tous les personnels de santé tous les jours. Le Ministre a en outre répondu favorablement aux sollicitations, promettant de renforcer le plateau technique de ces différents centres hospitaliers. Ceci, pour améliorer l’offre des soins et en vue de la mise en marche de la couverture santé universelle.
Otric N.