Denis Emilien Atangana le président du Front des démocrates camerounais, fait partie des hommes politiques qui militent pour la révision de la loi électorale au Cameroun. Il pense déjà que l’âge électoral doit être ramené à 18 ans. A la question qui lui a été posée par le journal, qui est celle de savoir qui a intérêt à ce que les jeunes ne votent pas au Cameroun à partir de 18 ans, il a déclaré ce qui suit dans les colonnes de notre confrère.
«Il faut ramener cet âge à 18 ans pour donner la possibilité aux jeunes de 18 ans pénalement responsables de voter le Député et le Président de la République qui sont à l’origine de l’initiative, de la législation et de la promulgation des lois. Si on peut travailler à la fonction publique à 18 ans, cela signifie qu’on est assez mature pour non seulement choisir les gouvernants mais aussi se faire élire comme Député ou Conseiller municipal. Le Fdc propose que l’âge de vote soit ramené de 20 ans à 18 ans. Aussi que l’âge de pouvoir être candidat aux municipales et législatives de 23 ans à 18 ans».
A la question de savoir ce que le Fdc entend faire pour bouger les choses et parvenir à ramener l’âge électoral à 18 ans, Denis Emilien Atangana indique qu’actuellement, son parti est rendu à la phase du plaidoyer qu’il mène auprès des pouvoirs publics pour la réforme du Code électoral. « Nous invitons les forces progressistes à se mettre ensemble pour la réforme du Code électoral », ajoute-t-il.
Il faut dire qu’Elections cameroon (Elecam), l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun se dit ouvert à cette question des modifications sur le Code électoral. Elecam a également proposé que l’âge de la majorité électorale passe de 20 à 18 ans. Faisant une première évaluation le mardi 12 février 2019 à l’Hôtel Mont Febé de Yaoundé, un mois et demi après le lancement des inscriptions sur les listes électorales, la direction générale des élections a regretté «le peu d’engouement des citoyens à s’inscrire sur les listes électorales», avant d’indiquer qu’il est nécessaire de «revoir l’âge électoral au Cameroun». Selon Elecam, cela aurait l’avantage de permettre l’inscription sur les listes électorales d’un grand nombre de citoyens.
Liliane N.
Dans cette perspective, Elections Cameroon (Elecam), l’organe en charge des élections au Cameroun, propose que l’âge de la majorité électorale passe de 20 à 18 ans.
La direction générale des élections du Cameroun (Elecam) a donné un avis favorable pour que des modifications soient apportées au Code électoral du pays. Faisant une première évaluation le mardi 12 février 2019 à l’Hôtel Mont Febé de Yaoundé, un mois et demi après le lancement des inscriptions sur les listes électorales, la direction générale des élections (DGE) a notamment regretté « le peu d’engouement des citoyens à s’inscrire sur les listes électorales », avant d’indiquer qu’il est nécessaire de « revoir l’âge électoral au Cameroun ».
Dans cette perspective, Elecam propose que l’âge de la majorité électorale passe de 20 à 18 ans. Selon Elecam, cela aurait l’avantage de permettre l’inscription sur les listes électorales d’un grand nombre de citoyens.
En effet, de nombreux analystes politiques estiment qu’il serait manifestement inéquitable, irrationnel et absurde de limiter le droit de vote à une seule catégorie de citoyens et à l’âge de 20 ans. Si les jeunes et les partis politiques se mobilisent de plus en plus sur le thème de l'abaissement de l’âge électoral, c'est parce que c'est « leur avenir qui est en jeu et ils ont l'impression qu'on joue avec leur avenir, qu'on ne prend pas du tout au sérieux les risques qui pèsent sur eux », précise un analyste politique.
Ce qui laisse penser que les jeunes qui constituent la majorité n’ont pas la capacité d'assumer leurs responsabilités car exclus du jeu politique à 18 ans. Ils pensent qu'à l'âge de 18 ans, le citoyen peut assumer toutes ses responsabilités y compris celle de voter si la loi lui en donne la possibilité.
Revenant sur le rapport de la Présidentielle 2018, il présente de nombreux points positifs : L’acheminement des Kits électoraux à temps, le respect de la loi électorale concernant les électeurs, la transparence tout au long du scrutin, l’équité dans le traitement des partis en compétition, le respect de la loi en matière de dépouillement public des voix, le déroulement du scrutin dans la sérénité.
Cependant, l’instance en charge de l’organisation des élections a relevé certaines imperfections liées aux erreurs de bureaux de vote, d’absence de noms sur les listes électorales pour certains citoyens pourtant inscrits à l’avance et qui n’ont pas pu remplir leur droit. Il reste dans ce sens, à relever les défis de la numérisation intégrale du fichier électoral. L’objectif étant d’organiser une élection crédible, dans un climat apaisé.
Les acteurs du processus électoral se disent néanmoins satisfaits des avancées du processus électoral au Cameroun et sont déterminés à mettre en œuvre les recommandations contenues dans le rapport afin de contribuer davantage à la tenue plus conventionnelle des élections au Cameroun.
Otric N.