25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • International

Dans le rapport rendu public ce mardi, l’ONG indique que « plus d’une centaine de personnes ont été gardé au secret et un grand nombre d’entre elles a subi des tortures dans un centre de détention à Yaoundé, la capitale du Cameroun, entre le 23 juillet et le 4 août 2019… ».

 

Les enquêtes ont été menées, d’après les déclarations faites par Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch qui relève que : « Ces récits crédibles de torture et d’abus au Secrétariat d’État à la défense ne sont malheureusement pas les premiers, mais seulement les plus récents, comme celui d’un jeune homme de 29 ans, originaire de Kumba qui a révélé ceci : « On nous a traités comme des animaux ; on nous battait deux fois par jour avec des matraques en bois et des machettes. Les conditions d’hygiène étaient abominables… ».

A la suite du document, Lewis Mudge indique également que des entretiens ont été menés avec plus d’une dizaine de personnes détenues au SED pendant la période sus indiquée. Les enquêteurs de Human Rights Watch, ont en outre interrogé les membres de quelques familles et les avocats en charge des dossiers des personnes interpellées.

 

Quelques exemples

Un détenu de 41 ans de Ndu, dans la région du Nord-Ouest, a déclaré : « Au SED, personne n’avait accès à sa famille. Ma famille a dû croire que j’étais mort. Des avocats sont venus la veille du jour où on nous a ramenés à Kondengui. Mais pendant 12 jours, on a été détenus au secret, sans accès au monde extérieur. Si vous demandiez à voir quelqu’un, on vous battait sévèrement… ».

L’épouse d’un détenu anglophone arrêté fin 2016 à Bamenda, dans la région du Sud-Ouest, qui avait été détenu à la prison centrale de Yaoundé, a déclaré : « J’étais sans nouvelles de lui depuis le 23 juillet. L’avocat m’a dit qu’il avait fini par le voir au SED, mais je ne lui ai pas parlé. J’étais très inquiète, parce qu’il avait déjà été torturé au SED auparavant. Quand je suis allée à Kondengui [la prison centrale] le jour de l’émeute, on m’a interdit d’entrer. Je suis allée au SED et un gardien m’a dit qu’un grand nombre de ceux qui avaient été transférés depuis la prison centrale étaient détenus au SED. Mais il ne m’a pas laissé entrer… »

Un avocat qui représente huit prisonniers de partis d’opposition faisant partie de ceux qui avaient signalé des cas de torture a commenté : « Je me suis entretenu avec mes clients le 6 août à l’extérieur du tribunal. J’ai vu des horreurs. Ils avaient tous des cicatrices sur le corps, à cause de la torture subie au SED et des blessures à la tête. Ils m’ont dit avoir été sévèrement battu au SED au moins deux fois, dans leurs cellules, par des gendarmes et d’autres gardiens avec des gourdins. Ils m’ont aussi dit avoir été interrogé sous la menace d’une arme… ».

Le directeur Afrique Centrale de cet organisme relève que « Le fait que les forces de sécurité semblent se croire libres de torturer les détenus et de les soumettre à d’autres abus, est la conséquence directe de l’attitude du gouvernement camerounais consistant à fermer les yeux sur les rapports documentant ces abus – mais le monde entier observe la situation de près…».

Dans le même document, Human Rights Watch revient sur quelques notions du respect des Droits de l’Homme, à l’instar de celui de Décembre 2017, lorsque  le Comité contre la torture des Nations Unies a déclaré que le gouvernement camerounais devrait veiller à la réalisation d’enquêtes rapides, efficaces et impartiales sur toutes les allégations de torture, de mauvais traitements et de détention au secret, et poursuivre en justice et punir de manière appropriée les auteurs de ces abus. Le gouvernement n’a pris aucune mesure pour mettre en œuvre cette recommandation…

Un rappel important, selon les avocats des détenus, d’autant plus que le droit camerounais dispose « que les détenus ne peuvent faire l’objet de contraintes physiques ou mentales, ou d’actes de torture et, que leur avocat et leur famille devraient pouvoir leur rendre visite à tout moment… ».

 

Nicole Ricci Minyem 

 
 

Ouaddaï et le Sila sont les contrées visées par cette décision présidentielle, à cause du regain de violence et d’insécurité qui semblent y avoir fait son nid depuis plusieurs mois

 

En plus des provinces sus citées, Idriss Deby Itno a ajouté le Tibesti. Une décision qui démontre que le gouvernement a décidé de monter en puissance au nord, frontalier avec la Libye, où il peine à imposer son autorité malgré de nombreuses mesures coercitives.

Idriss Deby Itno a pris cette décision au cours d’une réunion qu’il présidait dimanche dernier, après un séjour de quarante huit heures à l’Est du pays. Le Chef de l’Etat Tchadien a pu constater de visu, les dégâts causés par les conflits inter communautaires qui sévissent dans ces zones. Le bilan dressé par exemple par la présidence de la République, à l’issue des conflits le 09 Août dernier entre cultivateurs et éleveurs,  parle de plus de 50 morts.

A Goz Beida, chef-lieu de la province de Sila par exemple, le Président de la République a rencontré les leaders religieux, les jeunes leaders des associations de la société civile et les forces de défense et de sécurité. Et après les échanges avec les uns et les autres, il a décidé de la suspension des chefs de Mouro et de Dadjo, les deux cantons qui sont les théâtres d’affrontement. Idriss Deby Itno a en outre interdit la circulation des motos dans ces territoires situées à la frontière Tchad – Soudan et a donné d’autres directives : « Dès maintenant, nous allons déployer des forces militaires qui vont assurer la sécurité de la population dans la zone. Dès que je quitte la province de Sila, il faut désarmer tous les civils de la zone qui ont des armes entre les mains ».

 

Opposition et Société civile inquiètes

De longues semaines de quasi inactivités, cela cause de vives inquiétudes au sein de l’opposition Tchadienne, comme le démontre la sortie de Mahamat Ahmat Alhabo, secrétaire général du Parti pour les libertés et la démocratie, « c’est à un génocide que le pouvoir risque de soumettre les populations. Ça va être le carnage… ».  

Il ajoute que durant les prochaines semaines, on pourrait assister à un règlement de comptes : « On va poursuivre les gens pour un oui ou pour un non, et ils seront abattus comme du gibier ».

Les associations de la société civile, quant à elles craignent que les économies locales ne soient étouffées par la mesure.

 

Des conflits qui datent

Depuis plusieurs dizaines d’années, la province de l’Ouaddaï, zone de transhumance, est en proie à des conflits entre éleveurs nomades arabes et cultivateurs autochtones ouaddaïens.

Il y’a quelques semaines, les violences avaient éclaté après la découverte des corps de deux jeunes éleveurs dans ces villages : « C’est une guerre totale que nous devons engager contre ceux qui portent des armes et sont à l’origine des morts d’hommes », avait déclaré le Président Tchadien  le 9 août lors d’une conférence de presse.

 

Armes en provenance du Soudan

A l’origine de ce regain de violences, c’est le même scénario : un troupeau de dromadaires piétine le champ d’un agriculteur ou un jardin cultivé par une famille, déclenchant immédiatement la confrontation entre les hommes des deux communautés, la plupart du temps avec des armes à feu.

Après le dernier carnage, Le Président Tchadien a dénoncé l’afflux des armes venues des pays frontaliers du Tchad en proie à de graves conflits comme la Libye, la Centrafrique ou le Soudan : « La cause principale de ce conflit intercommunautaire est lié au désordre qui dégénère au Soudan… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le parti politique d'opposition, le Cameroon People Party (CPP), demande au gouvernement d'engager un dialogue sur les réformes éducatives et la réinsertion des abandons scolaires dans la foulée de la campagne pour une année scolaire effective - qui commence dans deux semaines - dans les régions anglophones.

 

Dans un communiqué publié le 19 août 2019, le parti fixe les conditions de la reprise de l'année scolaire dans les régions agitées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il appelle le gouvernement à garantir la qualité de l'éducation des enfants dans ces deux régions, en engageant "un dialogue avec tous les acteurs clés du système éducatif, y compris les organisations religieuses, les propriétaires d'écoles privées et les parents pour déterminer toutes les étapes clés et les éléments concrets pour assurer le retour à l'école".

Tout en insistant sur la sûreté et la sécurité des élèves, des enseignants et de tout le personnel administratif des deux régions, le parti a formulé des recommandations sur la façon dont les enfants non scolarisés depuis trois ans peuvent être pris en charge, ce qui permet aux élèves de se mettre à niveau dans leurs travaux scolaires.

Le CPP demande également au gouvernement de créer des mécanismes pour faire face aux réformes fondamentales que les enseignants avaient mises sur la table lors des discussions en 2016-2017 et qui n'ont pas encore été abordées, et de s'engager dans la reconstruction des écoles endommagées ces dernières années.

Toutefois, le parti conseille que, pour que tous soient prêts à reprendre effectivement les études dans les régions touchées, le gouvernement annonce les mesures à prendre pour résoudre la crise anglophone, faute de quoi il considérerait que le régime ne fait pas preuve de bonne foi pour garantir le droit des enfants à l'éducation.

Rappelons que dans le cadre de cette crise anglophone, le leader du mouvement sécessionniste, Sisiku Ayuk Tabe, et neuf autres dirigeants, ont été condamnés à la peine d’emprisonnement à vie mardi par le Tribunal militaire de Yaoundé, pour actes de terrorisme et de rébellion.

Tabe est le président de la république autoproclamée d'Ambazonie, censé regrouper les deux régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Il a été arrêté avec ses neuf co-accusés en janvier 2018 au Nigeria avant d'être extradé au Cameroun. Dans une récente sortie médiatique dans la presse locale, M. Tabe s'est dit "disposé à initier le dialogue avec le gouvernement camerounais". Un dialogue qui visiblement n’aura pas lieu.

 

Otric N. 

 

Les 47 États membres de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique ont réélu ce mardi au Congo lors de la 69e  session du Comité régional, le Dr Matshidiso Moeti au poste de Directrice régionale pour un deuxième mandat de 5 ans.

 

Les 47 États membres de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans la région africaine, ont tenu ce mardi 20 août 2019 au Congo Brazzaville,  lors  de leur 69e session du comité régional, qui est l’instance de prise de décisions réunissant les Ministres de la santé de tous les États membres. Cette journée a été marquée par la réélection du  Dr Matshidiso Moeti au poste de Directrice régionale de l’Oms Afrique pour un deuxième mandat de 5 ans. Le Cameroun était représenté à cette session par le Ministre de la Santé  publique, le Dr Manaouda Malachie. « Conformément aux très hautes instructions du Chef de l'État, le Cameroun par ma voix vient de contribuer à la reconduction pour les 05 prochaines années, du Dr Moeti au poste de Directeur Régional de l'OMS pour l'Afrique, ce jour à Brazzaville au Congo », a tweeté le ministre.

 En effet, la candidature du Dr Moeti a été approuvée par le Conseil exécutif de l’Union africaine au début de cette année. Sa désignation sera ratifiée par la 146e session du Conseil exécutif de l’OMS, qui se tiendra en 2020. Après cette ratification, son second mandat débutera le 01er  mars 2020. « Je suis très honorée d’avoir été désignée pour un second mandat au poste de Directrice régionale de l’OMS. Ces cinq dernières années, j’ai travaillé à transformer le Secrétariat de l’OMS pour mieux répondre aux besoins sanitaires de millions d’Africains. Cette élection est une reconnaissance des nombreuses réalisations que nous avons accomplies en collaboration avec les ministères de la Santé. Je souhaite qu’ensemble, nous relevions des défis encore plus grands au cours des cinq prochaines années. » a déclaré le Dr Moeti, propos rapportés par Gabonactu.com.

Selon Gabonactu.com, le Dr Moeti est un vétéran de la santé publique, avec plus de 35 années d’expérience aux niveaux national et international. Elle a rejoint le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique en 1999, où elle a travaillé comme Directrice régionale adjointe, Sous-directrice régionale, Directrice des maladies non transmissibles, représentante de l’OMS au Malawi, Coordonnatrice de l’équipe d’appui pour les pays de l’Afrique de l’Est et australe et Conseillère régionale pour le VIH/sida.

 

Marie MGUE 

 

La deuxième phase du remboursement des souscripteurs de la Mission d'intégration et de développement pour l'Afrique a été lancée le 19 août 2019 à Yaoundé.

 

Depuis le 19 août 2019, 1800 souscripteurs de la Mission d'intégration et de développement pour l'Afrique (Mida) sont attendus au stade militaire de Yaoundé pour recevoir ce qui les revient de droit. Dans un communiqué qu’il a signé, Naséri Paul Bea le gouverneur de la région du Centre, apporte des clarifications sur les personnes concernées par cette deuxième phase de remboursement. Il est donc dit que sont uniquement concernés ceux-là, «dont les requêtes ont été validées par la commission, ceux qui étaient absents pendant la première phase de paiement et ceux détenant les procurations en bonne et due forme». Pour éviter les couacs, une liste de souscripteurs concernés a été affichée à l'extérieur, sur un mur du stade militaire de Yaoundé.

Pour cette deuxième phase de remboursement, les souscripteurs sont payés au prorata de 25% de leurs mises ; et non 31% comme les premiers. Dans les colonnes du quotidien Mutations, le dénommé Herman Tchana Ngana, membre de la commission suscitée fait savoir que, quand « les requêtes aboutissent, il faut qu'on trouve des moyens pour payer ceux-là. Le paiement à 31 % était globalement pour le nombre de personnes qui étaient recensées ».

De plus, un souscripteur de la septième vague précise qu'« il y a des associations qui, jusqu'à présent, n'ont pas de représentant. [...] Si à la fin de l'opération ceux à qui appartiennent ces associations ne se présentent pas pour se faire identifier, dans la perspective de leur remboursement, on devra les écarter, et le montant qui leur revenait servira à payer les 6% restant à tous ceux qui se seront présentés ».

 A titre de rappel, la première phase de remboursement des souscripteurs de la Mida a débuté le 08 mai à 2019, toujours dans la ville de Yaoundé et elle s’est déroulée au stade militaire. Elle faisait suite à l'octroi du supplément de 1 milliard Fcfa, du Président de la République.

 

Liliane N.

 

Francis Kimanzi a été porté à la  tête de la sélection nationale kenyane de football pour un mandat de deux ans après le  départ du technicien français,  Sébastien Migne.

 

Francis Kimanzi est de retour à la tête de la  sélection nationale  du Kenya,  pour un mandat de deux ans. L’annonce a été officialisée ce  mardi 20 août 2019 par la Fédération Kenyane de football.  Il succède au  technicien français, Sébastien Migne qui a quitté les Harambee Stars la semaine dernière après leur participation à la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) qui s’est déroulée en Egypte. Le Kenya a été éliminé au premier tour du tournoi.

Le nouvel entraîneur du Kenya était jusqu’ici, le deuxième entraîneur adjoint de Migne. Il est de retour à la tête des Harambee Stars pour un nouveau challenge. « Nous sommes à la hauteur de la mission  et nous avons une équipe expérimentée avec laquelle nous allons travailler. Je suis très heureux et privilégié d'être de retour à ce poste et nous allons continuer le travail que  nous avions entamé  avec Sébastien Migne. Nous allons  renforcer la base que nous avions déjà construite. Je pense que nous avons fait un excellent travail en nous  qualifiant pour la dernière Coupe d'Afrique des Nations et nous allons continuer dans cette logique », a affirmé  Francis Kimanzi a cafoline.

Après la Can 2019, le  nouveau sélectionneur kenyan se donne la mission de conduire son groupe à l’édition 2021, prévue au Cameroun. « Nous sommes à la hauteur de la tâche et je suis arrivé avec une équipe expérimentée qui connaît le travail. Nous promettons aux Kenyans que nous ferons de notre mieux pour conduire l’équipe nationale  à la CAN 2021 », dit-il.

A en croire le  président de la Fédération de football du Kenya, Nick Mwendwa, le nouvelle recrue, tout comme son prédécesseur, bénéficiera de tout le soutien nécessaire pour la réussite de la sélection nationale.   « Nous venons de voir, après la dernière  CAN,  que les entraîneurs locaux peuvent réussir si on leur donne le  soutien nécessaire  et nous avons décidé de suivre cette voie. Nous avons fait confiance à l'équipe entre nos mains et nous sommes confiants qu'ils vont satisfaire à nos attentes. Nous voulions le faire le plus tôt possible afin de leur laisser le temps de préparer l'équipe aux qualifications de la CAN 2021 qui débuteront au mois de  novembre prochain », a déclaré Mwendwa.Le technicien kenyan a mis en place un staff composé essentiellement  des entraîneurs locaux. Il sera assisté par l'ancien entraîneur et défenseur de Gor Mahia, Zedekiah Otieno, qui avait déjà été entraîneur des Harambee Stars en 2011 ; de Lawrence Webo, qui a travaillé avec l’équipe nationale féminine en tant qu’entraîneur des gardiens. Le nouveau staff livrera son match le 8 septembre 2019 à Nairobi contre les Ougandais dans le cadre d’un match amical. Le Kenya affrontera ensuite la Libye le 11 octobre prochain.  

 

Marie MGUE

Les Lionnes indomptables préparent une rencontre, qui s'inscrit dans le cadre du deuxième tour-aller des éliminatoires du tournoi olympique 2020 de football féminin.

 

Le staff technique de l’’équipe féminine nationale de football du Cameroun sait qu’elle doit très bientôt descendre dans l’arène. En fait pour être plus précis, les Lionnes indomptables affrontent le  26 août 2019, la sélection éthiopienne à Bahir Dar. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du deuxième tour-aller des éliminatoires du tournoi olympique 2020 de football féminin. Alain Djeumfa a de ce fait présélectionné 20 joueuses en fin de semaine dernière.

Dans cette liste de joueuses présélectionnées, la majorité vient du championnat local. Amazone Fap est le club le mieux représenté avec six éléments à savoir: Annette Ngo Ndom, Ysis Sonkeng, Henriette Akaba, Brigitte Omboudou, Agnès Nkada, Geneviève Ngo Mbeleck. Louves Minproff (avec Carole Mimboe, Thérèse Ninon Abena, Charlène Meyong et Mpeh Bissong) et Awa Fc (Marthe Ongmahan, Koesso Magoum- kouang, Alice Maffo Fonkeu) disposent respectivement de quatre et trois joueuses. Samedi dernier, l'encadrement technique des Lionnes indomptables et un premier contingent des joueuses convoquées suscitées, se sont retrouvées à Addis Abeba, la capitale éthiopienne en vue du match à livrer contre l’Ethiopie.

Il faut souligner que jusqu’ici, juste une joueuse professionnelle avait rejoint le groupe. Il s’agit de Farida Machia Machia qui évolue au Sporting Braga au Portugal. Des sources sûres font savoir que d’autres professionnelles vont arriver dans les prochains jours. Il s'agit d'Estelle Johnson (Skye Blue), Yvonne Leuko (Strasbourg), Raïssa Feudjio (Tenerife), Gabriel Aboudi Onguene (Cska Moscou) et Michaela Abam (Betis Seville). Celles-ci ont même déjà obtenu de leurs clubs respectifs, un accord de principe en vue de leur libération.

Avec cet effectif, l'encadrement technique de la sélection nationale féminine envisage un résultat positif dans la perspective du match retour prévu en début septembre à Yaoundé. A titre de rappel, les Lionnes ont été vues la dernière fois à la Coupe du monde féminine. Elles ont réussi à braver le deuxième tour. Elles sont sorties de la compétition face à la sélection de l’Angleterre sur un score de 3 buts contre 0.

 

Liliane N.

 

Intervenant sur radio Balafon ce mardi 20 août, Me Alice Nkom, s’est exprimé au sujet de l’évacuation sanitaire d’Yves Michel Fotso au Maroc, doublement condamné à vie. Cette dernière a clairement exprimé sa joie et n’a pas manqué de féliciter le président de la République son Excellence Paul Biya.

 

« Le président de la république que je  loue, est dans son rôle de faire respecter le droit à la vie », a introduit la première femme avocate d'expression française au barreau du Cameroun, expliquant que cette décision du chef de l’Etat est au-dessus de la loi.

« Tout le monde a vu le spectacle honteux et dans quel état Yves Michel Fotso a comparu dans la dernière juridiction du Cameroun. Un malade, visiblement malade, avec des certificats médicaux à l’appui. Cette scène a fait honte à la justice camerounaise », a regretté l’avocate.

Me Alice Nkom encourage par ailleurs qu’une grâce soit accordée à Yves Michel Fotso dont l’intégrité et l’honnêteté sont, selon elle,  établies. « C’est l’occasion de revoir le fonctionnement de notre justice, elle est malade, elle va mal », a ajouté la juriste.

Relevons ici que, Me Alice Nkom est présidente du comité de soutien à Yves Michel Fotso.

Pour rappel, lundi 19 août 2019, Yves Michel Fotso, homme d’affaires camerounais,  âgé de 59 ans, écroué à la  prison centrale de  Yaoundé-Kondengui depuis le 1er décembre 2010, pour détournement de deniers publics en coaction de la somme de près de 17 milliards F CFA, a été évacué au Maroc pour une meilleure prise en charge sanitaire, dans la nuit du dimanche 18 au lundi 19 août 2019.

En effet, Le fils du milliardaire et homme d’affaires camerounais, Fotso Victor, était déjà très souffrant depuis quelques mois. Il a ainsi bénéficié d’une faveur du Chef de l’État Camerounais, Paul Biya qui a donné l’ordre de le faire évacuer selon Radio France Internationale (RFI). Une faveur plutôt bien appréciée par certains.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Au Soudan du Sud, la transition sensée s’organiser en faveur du pouvoir civil peine à se mettre en place. Jusqu’à ce mardi, aucune annonce n’est faite par les militaires, et les leaders de la contestation sur la composition du Conseil souverain portant  initialement prévu être disponible deux jours plus tôt.

 

Le Conseil souverain, point de convergence des attentions au Soudan en ce moment devra compter une majorité de civils. Il devra superviser en outre, assurer la transition sur une période d'environ trois ans devant aboutir en principe à une embellie politique, celle de tourner la page de trois décennies de règne du général Omar El-Béchir, l'ex-président destitué le 11 avril à l'issue des mois de manifestations dans tout le pays.

Le sieur Béchir s’est présenté lundi devant un tribunal où il doit répondre d’une accusation de corruption. Un phénomène  d’un goût inimaginable pour les deux tiers des 40 millions de Soudanais qui n'avaient connu que lui au pouvoir depuis leur naissance.

Ce mardi des journaux en kiosque au Soudan ont consacré à  leur Une, un important espace sur cette comparution d'un homme qui, autrefois était considéré comme un tout puissant, et donc un intouchable.

Si le procès reflète les profonds changements politiques en cours, le transfert du pouvoir au Conseil souverain par les généraux tenant les rênes du pays depuis le départ de M. Béchir a pris du retard.

 

Un profond changement

A titre indicatif, l’accord historique de transition entre les généraux et la contestation sur la composition du Conseil a été retardé à ce mardi. Hélas, un report est intervenu. Ce report a été demandé par les Forces pour la liberté et le changement (FLC). Ces dernières issues de la principale organisation du mouvement de protestation, selon les précisions des militaires au pouvoir, seraient revenues sur leur liste de noms.

Dans sa composition, le Conseil souverain comptera six civils et cinq militaires. Il aura à sa tête, un général durant les 21 premiers mois, un civil pour les 18 mois restants.

Les termes initiaux de l'accord de transition devraient indiquer  s'il valide comme Premier ministre le candidat présenté par la contestation, l'économiste et ancien collaborateur de l'ONU Abdalla Hamdok. Ce dernier devra ensuite former un gouvernement le 28 août qui s'attellera à la tâche, ardue, de redresser une économie exsangue et de pacifier le pays.

 

Innocent D H

 

Le mouvement « Grève du climat » invite les candidats aux élections fédérales à remplir un formulaire en ligne et à proposer leurs solutions pour faire face à la crise climatique.

 

Le mouvement "Grève du climat" invite les candidats aux élections fédérales à prendre position par rapport à ses revendications et proposer leurs solutions pour faire face à la crise climatique. Pour ce faire, il a lancé mardi à 11h55 la Charte Climat. 

La charte est «une sorte de traité non contraignant», explique le mouvement Grève du climat dans un communiqué. Tous les candidats peuvent la remplir par le biais d'un formulaire en ligne et ainsi «faire une déclaration en matière de politique climatique».

Pour ce faire, il ne suffira pas de répondre par «oui» ou par «non». Au contraire,  il est important de proposer des solutions et traiter la question en profondeur, avertit le mouvement. Afin que les candidats aient suffisamment de temps pour réfléchir à la question et proposer des solutions réfléchies, leurs réponses ne seront publiées qu'à la mi-septembre.

 

Trois réclamations relevées

La charte reprend les trois principales revendications du mouvement. Ce dernier demande la déclaration de l'urgence climatique au niveau national et la justice climatique. De plus, la Suisse est invitée à ne plus produire d'émissions nettes de gaz à effet de serre d'ici 2030 et ceci, sans prévoir de technologies de compensation.

Dans le détail, cela signifie que les émissions nettes de gaz à effet de serre devraient baisser d'au moins 13% (par rapport au niveau de 2018) entre début 2020 et le 1er janvier 2024. Ensuite, la baisse devrait atteindre au minimum 8% par année jusqu'au début de 2030.

 

Il est important de lancer le débat

La charte ne s'adresse pas seulement aux politiciens. Tous ceux qui se sentent interpeller par la préservation de l’environnement peuvent remplir et proposer des solutions à la crise climatique. Les réponses des non-candidats seront publiées dès vendredi prochain.

Car le but du site est avant tout de lancer le débat. Il n'est «ni un label ni une recommandation électorale directe», est-il précisé dans le communiqué. L'objectif principal de la charte est «d'offrir une plateforme à une diversité de solutions, car c'est ce qui fait trop souvent défaut dans le débat aujourd'hui».

Une nouvelle grève du climat mondiale se tient vendredi prochain, dans différentes villes de Suisse même si l’on note que l'affluence est en baisse à Lausanne et Genève.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Page 624 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01