La deuxième phase du remboursement des souscripteurs de la Mission d'intégration et de développement pour l'Afrique a été lancée le 19 août 2019 à Yaoundé.
Depuis le 19 août 2019, 1800 souscripteurs de la Mission d'intégration et de développement pour l'Afrique (Mida) sont attendus au stade militaire de Yaoundé pour recevoir ce qui les revient de droit. Dans un communiqué qu’il a signé, Naséri Paul Bea le gouverneur de la région du Centre, apporte des clarifications sur les personnes concernées par cette deuxième phase de remboursement. Il est donc dit que sont uniquement concernés ceux-là, «dont les requêtes ont été validées par la commission, ceux qui étaient absents pendant la première phase de paiement et ceux détenant les procurations en bonne et due forme». Pour éviter les couacs, une liste de souscripteurs concernés a été affichée à l'extérieur, sur un mur du stade militaire de Yaoundé.
Pour cette deuxième phase de remboursement, les souscripteurs sont payés au prorata de 25% de leurs mises ; et non 31% comme les premiers. Dans les colonnes du quotidien Mutations, le dénommé Herman Tchana Ngana, membre de la commission suscitée fait savoir que, quand « les requêtes aboutissent, il faut qu'on trouve des moyens pour payer ceux-là. Le paiement à 31 % était globalement pour le nombre de personnes qui étaient recensées ».
De plus, un souscripteur de la septième vague précise qu'« il y a des associations qui, jusqu'à présent, n'ont pas de représentant. [...] Si à la fin de l'opération ceux à qui appartiennent ces associations ne se présentent pas pour se faire identifier, dans la perspective de leur remboursement, on devra les écarter, et le montant qui leur revenait servira à payer les 6% restant à tous ceux qui se seront présentés ».
A titre de rappel, la première phase de remboursement des souscripteurs de la Mida a débuté le 08 mai à 2019, toujours dans la ville de Yaoundé et elle s’est déroulée au stade militaire. Elle faisait suite à l'octroi du supplément de 1 milliard Fcfa, du Président de la République.
Liliane N.