Dans un post fait sur page Facebook, l’artiste indique qu’il peine à prendre soin de lui sans son passeport.
L’artiste Longue Longue revient pour une énième fois au-devant de la scène. Il vient de faire un post qu’il adresse aux autorités. La substance de ce post, est qu’il veut rentrer en possession de son passeport. « Je me suis prosterné devant vous, vous ne voulez pas me donner mon passeport. Vous voulez que je fasse comment que je vienne laver les assiettes chez vous ? N’exagérez pas quand même ! Donnez-moi mon passeport quand même, je m’en vais me débrouiller, je m’en vais travailler. Je vous dis ça hoha ! Donnez-moi mon passeport ! Je ne vous ai rien fait. Quand c’est trop c’est laid», a écrit l’auteur du tube à succès baptisé « Ayo Africa ».
Poursuivant dans le même post, Longue Longue fait remarquer que son style de vie a changé à cause du fait qu’il ne peut plus sortir du pays, pour aller faire des spectacles à l’étranger. A en croire les écrits de l’artiste, on peut être amené à penser qu’à l’heure actuelle, il est dans la survie. « Après vous allez dire qu’il y a la démocratie ? J’ai déjà tout dit, j’ai déjà tout fait, ça fait 5 mois que je ne parle plus. J’en ai marre ! Je n’ai même plus de quoi manger ! Je vivote, je vais chanter de cabaret en cabaret pour manger. Je mendie alors que j’ai un métier. Remettez-moi mon passeport » peut-on lire dans son post.
Longue Longue dans ledit post ne fait pas que réclamer son passeport. Il indexe et pointe du doigt les autorités dans la situation qu’il traverse. Toutefois, il précise que tout ceci se passe à l’insu de Paul Biya le Président de la République. « Ce n’est pas Yaoundé qui a commandité ça. Cela a été organisé ici. Le président de la République n’a jamais dit, allez prendre Longue Longue. Les gens ont organisé le truc ici à Bonanjo. Quand on leur demande les raisons pour lesquelles ils m’ont interpellé, ils répondent qu’ils ont eu des informations selon lesquelles, il est allé prendre de l’argent au Canada pour venir financer les ambazoniens. Si vous voulez, tuez-moi, finissez avec moi, et ne restez pas mourir. Je sais que vous êtes des criminels, des criminels à col blanc ! Remettez-moi mon passeport ! Je ne prends pas mon passeport pour aller vous insulter ! Je ne suis plus dans ces choses-là », a écrit celui qui se faisait appeler « le libérateur ».
Liliane N.
Dans un communiqué rendu public par le porte parole du MRC et ses alliés Bibou Nissack, Maurice Kamto craindrait pour la suite de la crise anglophone. Le leader du mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et ses partisans pensent que la décision de justice va porter un coup aux efforts de résolution de la crise par le dialogue.
Il deviendra de dialoguer avec des leaders d’une crise qui continuent de subir des injustices devant les tribunaux du Cameroun. Selon Me Christopher Ndong, le juge militaire ne pouvait pas encore rendre un quelconque verdict puisque le recours visant à récuser était encore en instance devant la cour suprême. Selon les usages juridiques, le juge ne pouvait pas se prononcer tant que la cour suprême ne l’avait pas légitimé. Mais le juge a argué de ce qu’il n’a pas été notifié de cette requête. Et malgré les copies de notification qui lui ont été présentés, il est passé outre pour dire ces sanctions records.
Sisiku Ayuk Tabe et neuf de ses concitoyens dont Shufai Blaise Sevidzem, Eyambe Elias, Egbe Ogork, Che Augustie Awasum, Fidelis Che, Cornelius Njikimbi Kwanga, Henry Kimeng, Tassang Wilfried Fombang et Nfor Ngala Nfor, sont tous reconnus coupables de sécession, terrorisme, hostilité contre l’Etat du Cameroun et non possession de cartes d’identité camerounaise.
Voici le communiqué :
Le Président élu Maurice Kamto et ses alliés, notamment MM christian Penda Ekoka, Président de l’association Agir/Act, Albert Dzongang, président du parti « La Dynamique », et Paul Eric Kingue, président du parti MPCN, ont appris la condamnation nocturne de MM AYUK TABE et autres par le tribunal militaire de Yaoundé, ce mardi 20 Août 2019, à des peines d’emprisonnement à vie et à plus de 260 milliards d’amende, et font savoir à l’opinion publique ce qui suit :
1- Peu importe ce était reproché aux intéressés à l’occasion de ce « procès militaire », des civils ne peuvent être jugés en l’état actuel du droit positif camerounais devant un tribunal militaire. Or c’est ce qui est arrivé avec AYUK et autres.
2- Peu importe les raisons pour lesquelles des citoyens camerounais sont poursuivis, leurs droits, doivent être respectés pour une saine administration de la justice. Le déroulement de ce procès militaire n’en a pas donné l’impression.
3- En ces temps où l’idée de dialogue inclusif longtemps mise en avant par l’alliance MRC et Alliés et partagée par nombre d’acteurs nationaux et internationaux depuis lors, est pls que jamais devenu une évidence sur laquelle tout le monde s’accorde, cette condamnation est incompréhensible, dans la mesure où les personnes condamnées apparaissent aujourd’hui comme des interlocuteurs déterminants à ce dialogue inclusif si l’on s’en tient à son succès et au retour à la paix, dialogue dont la nécessité se fait plus urgente chaque jour qui passe.
4- L’alliance MRC et Alliés doute que la condamnation ainsi survenue apporte un terme à la crise que le régime illégitime de Yaoundé a déclenché et exacerbé.
5- L’alliance MRC et Alliés exprime ses doutes quant à la bonne volonté des tenants du régime d’aboutir au plus tôt, et de préférence avant la rentrée scolaire, à la mise en place des prémices partagés d’un retour au calme dans les régions Nord-Ouest et Sud-Ouest.
Stéphane NZESSEU
Les résultats des admissibilités de l’ENAM sont disponibles depuis ce matin. Les candidats peuvent les consulter dans les locaux de l’institution sis au quartier du Lac à Yaoundé. Par ailleurs, les candidats aux différents concours classiques d’entrée à l’Enam au titre de l’année académique 2019/2020 (toutes sections confondues), pourront écouter les résultats des admissibilités desdits concours qui seront lues dès ce jour sur les antennes du poste national au cours d’une tranche spéciale.
Ce seront les tous premiers résultats sous le management du nouveau Directeur général de l’école la plus prestigieuse du Cameroun. C’est l’occasion pour le jeune administrateur de 32 ans de prouver à ses détracteurs et aux observateurs qu’il avait véritablement e profil de l’emploi. Et que par ailleurs il est celui qui pourra redonner ses lettres de noblesse à cette école qui est aujourd’hui étiqueté comme le lieu par excellence d’expérimentation de la corruption et du trafic d’influence.
C’est à la surprise générale que Bertrand Pierre Soumbou Angoula a été nommé par le Chef de l’Etat le vendredi 14 décembre 2018 en remplacement de Linus Toussaint Mendzana. Deux ans seulement après sa sortie de cette école. L’organisation de ses premiers concours et la publication de ces résultats permettra de faire asseoir la notoriété de celui qui est présenté comme un futur ministre de la fonction publique.
Il faut dire que les candidats n’auront pas beaucoup de temps avant les passages à l’oral. Le calendrier de passage des épreuves orales est déjà connu et se présente comme suit :
- Le samedi 24 Août 2019 : Auditeurs de justice (sections Administrative, des comptes et Judiciaire) et Division des Régies Financières Cycle B (Sections Prix, poids et Mesures et Comptabilité Matières) ;
- Le dimanche 25 Août 2019 : Division des Régies Financières Cycle B (Sections Prix, poids et Mesures et Comptabilité Matières) et section Administrateurs des greffes Cycle A ;
- Le lundi 26 Août 2019 : Division Administrative Cycle A (Sections Administration Générale, Administration du travail, Administration des Affaires Sociales) ;
- Le Mardi 27 Août 2019 : Division Administrative Cycle B (Sections Administration Générale, Administration du Travail) et élèves Greffiers Cycle B ;
Comme l’avait recommandé le nouveau directeur général sur les antennes de la CRTV, notamment « de juger le maçon au pied du mur », c’est au terme de la lecture de ces résultats qu’on verra claire sur le travail effectué par le jeune Soumbou Angoula.
Stéphane NZESSEU
La société des Plantations du Haut Penja (PHP), filiale locale de la Compagnie fruitière de Marseille, n’a récolté que 12 tonnes de poivre de Penja, contre 40 tonnes il y a encore quelques années. Une baisse vraiment considérable.
Selon le responsable de la production du poivre à la PHP, Jules Kamdem, Cette baisse de production, est la conséquence de la diminution des surfaces cultivables, du fait des bio-agresseurs. « Il s’agit de champignons qui déciment les plantations. Ils détruisent notamment les racines du poivrier. La situation est telle que si rien n’est fait pour combattre ces champignons, le poivre de Penja n’a pas d’avenir. Pour l’instant, les chercheurs nous ont simplement conseillé de délocaliser nos plantations », explique Jules Kamdem.
En effet, les anciennes plantations de poivre de la PHP, infestées de champignons nocifs aux poivriers, ont été recyclées en bananeraies, souligne nos confrères Investir au Cameroun. En raison de cette réalité, les superficies servant à la production du poivre de Penja au sein de cette unité agro-industrielle ont été réduites de moitié. À en croire Jules Kamdem, elles sont passées de 40 hectares, il y a encore quelques années, à seulement 21 hectares de nos jours.
« Vous avez dû constater que depuis sa labellisation, il y a une ruée vers le poivre de Penja. Mais le volume de la production ne suit pas. C’est à cause de ces champignons qui détruisent les poivriers. Il faut que les chercheurs viennent s’installer sur le site de Penja pour pouvoir trouver une solution à ces bio-agresseurs », affirme le responsable de la production du poivre de Penja à la PHP.
D’après certaines sources, en 2018, l’Agence française de développement (AFD) a financé un programme de recherche, afin d’éviter le péril qui menace le poivre de Penja. L’on se souvient que c’est ce même bailleur de fonds qui avait contribué à la labellisation du poivre de Penja par l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), dans le cadre d’un programme sur les indications géographiques.
À la faveur de sa labélisation, le prix du kilogramme du poivre de Penja, épice prisée par les meilleurs cuisiniers à travers le monde, est passé de 2500 à 14 000 FCFA. Cette aubaine pour les producteurs de Penja et ses environs semble progressivement se muer en cauchemar, à cause de bio-agresseurs qui ont pris possession des terres de la localité de Penja, située dans la région du Littoral du Cameroun.
Notons que, La culture du poivre a été introduite au Cameroun par Antoine Decré, planteur de bananes à Penja, qui a décidé d'implanter dans cette zone, reconnue pour son terroir volcanique, quelques lianes de Piper nigrum provenant d'Inde. La première exportation, un sac de 40 kg de poivre blanc, a eu lieu en mars 1958.
Danielle Ngono Efondo
Les populations de la région du Nord se réjouissent et expriment leur gratitude au Président de la République Son Excellence Paul Biya pour cette marque de confiance placée en ce digne fils de la contrée.
Comme un effet d'entraînement, la nouvelle a fait plonger les populations de la région du Nord dans la joie. Une joie qu’elles n’ont pas tardé de manifester après la nomination de leur fils Amadou Sardaouna à la tête de la direction générale de la Société immobilière du Cameroun (SIC). Un sentiment d’allégresse que ce frère de l’heureux promu a bien voulu partager : « Je tiens à remercier le Président de la République qui a pensé à nommer ce frère. Nous tous ainsi que les entourages exprimons notre gratitude au Chef de l’Etat. Je rends aussi grâce au Seigneur pour avoir permis que tout ceci arrive », déclare-t-il. Maurice Pagoré, journaliste indépendant exerçant dans le Nord, pense que la mesure présidentielle a toute sa raison d’être. « Si le Président a eu à le nommer, c’est avant sur la base de ses qualités et de ses compétences. Le Chef de l’Etat juge certainement que ce monsieur peut apporter un plus pour pallier les problèmes de logements sociaux au Cameroun », précise Maurice Pagoré.
Une fierté qui ravive la flamme militante
Une fierté qu’on qualifie de « générale ». Dans les artères de la ville de Garoua, les militants et sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), ont célébré eux aussi cette autre marque de confiance et de considération que vient de placer le Président de la République en leur camarade du parti qui s’est toujours distingué par ses qualités singulières. « Je remercie le Chef de l’Etat Son Excellence Paul Biya d’avoir une fois de plus réitéré sa confiance en notre section. Cette nomination arrive à point nommé, c’est un jeune qui vient à la tête de la SIC. Je suis sûr qu’il va être à la hauteur de la situation », exprime Saliou Muller, Président de la section Rdpc Bénoué centre 2 à Garoua.
Cette gratitude des populations du Nord se présente comme un indicateur fort et traduit leur reconnaissance au Chef de l’Etat qui accorde une place de choix au secteur immobilier. Les populations savent aussi que la région bénéficie de la construction de 100 logements sociaux à Boklé dans l’arrondissement de Garoua 3 en plus deux camps SIC existants depuis plusieurs décennies.
Innocent D H
Pour les obsèques de la star du coupé-décalé Dj Arafat décédé le 12 août dernier des suites d’un accident de moto survenu à Angré dans l’Est d’Abidjan où il a percuté un automobiliste, des mesures « sécuritaires» sont en cours d'élaboration.
C’est en effet, dans une note d’information que, le préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié, a indiqué lundi : « Les obsèques de DJ Arafat qui draineront un monde important devront être convenablement encadrées afin d’éviter d’autres situations sécuritaires regrettables. D’où la mobilisation du Poste de commandement fixe (PCF) présidé par le préfet d’Abidjan. C’est le sens de la réunion de ce lundi avec toutes les forces de sécurité, les pompiers, l’ONPC, la SODECI, la CIE, la Croix Rouge, le SAMU, le district et les communes d’Abidjan ».
« Les organisateurs des obsèques ont été exceptionnellement invités à cette réunion à l’effet de fournir toutes les informations précises permettant à l’administration de faire son travail régalien de sécurisation, de secours et d’assistance aux populations quelle que soit la nature des événements », a expliqué M. Toh Bi, soulignant qu’il a demandé aux organisateurs « de discipliner tous les rassemblements, manifestations d’hommage dans différents endroits afin que l’occupation de l’espace public ne soit pas anarchique ».
Notons que, l'annonce du décès de Dj Arafat, qui était considéré comme l'un des meilleurs chanteurs d'Afrique, a ainsi plongé la Côte d'Ivoire, l’Afrique et même au-delà dans la consternation. Les hommages pleuvent de partout. De même, le lieu où est survenu l'accident du célèbre chanteur est devenu, un « lieu de pèlerinage », pour ses nombreux fans qu'il avait surnommé « les chinois ».
Lire aussi : Débat : La mort de DJ Arafat divise les opinions des chrétiens
Aucune date officielle n’a encore été communiquée sur les obsèques du chanteur ivoirien.
DJ Arafat, de son vrai nom Ange Didier Houon, parfois appelé Yôrôbô, Commandant Zabra, anciennement Sao Tao, le Dictateur et aussi surnommé Le Roi du Coupé-décalé, est né le 26 janvier 1986 à Yopougon et est mort accidentellement le 12 août 2019 à Abidjan. Il était un chanteur, compositeur, producteur et arrangeur musical ivoirien.
Il est considéré par beaucoup comme l'un des plus grands chanteurs d'Afrique subsaharienne et un ambassadeur du coupé-décalé, ayant eu sur la culture musicale ivoirienne une influence considérable.
RIP l’artiste !
Danielle Ngono Efondo
C’est à l’issue du match de classement à la 3e place qui a opposé le Mali au Mozambique dimanche 19 août, que la capitaine malienne Meiya Tirera a annoncé sa retraite internationale lors de la conférence de presse.
La capitaine de l'équipe nationale du Mali Meiya Tirera a annoncé qu'elle prenait sa retraite internationale avec effet immédiat. En effet, la joueuse de 33 ans, qui a participé à sept éditions du prestigieux FIBA Women's AfroBasket, a pris cette décision après avoir tout récemment conduit son pays sur la 3e marche du podium - pour une seconde fois consécutive - à Dakar (Sénégal).
« Je pense que c’est mon dernier afrobakest. J’arrive au terme de ma carrière en équipe nationale », a-t-elle déclaré à la conférence de presse. Par ailleurs, elle dit qu’elle soutiendra la jeune génération qui va très vite monter en puissance. « J'ai fait ma part du travail au cours des 14 dernières années. Je pense qu’il y a des jeunes joueuses à l’image de Mariam Coulibaly et de Kadidia Maiga qui pourront valablement me remplacer. Je fais confiance à ce groupe qui est très jeune et j’espère qu’il pourra remporter le trophée continental dans 2 ans ». A-t-elle ajouté.
Tirera, qui a fait ses débuts continentaux avec la sélection nationale en 2005, aidant le Mali à prendre un 5e rang, appartient à un club très exclusif de basketteuses africaines ayant participé à sept éditions du FIBA Women's AfroBasket. L’internationale malienne qui aurait aimé décrocher cette fois-ci son premier trophée continental, va devoir se retirer avec quelques regrets mais peut être fière d’avoir porté le Mali durant un peu plus d’une décennie comme étant l’une des joueuses cadre de l’équipe.
Tirera a joué son premier Afrobasket en 2009 donc 6 éditions avec le Mali. Elle a affiché des statistiques moyennes de 14.2pts, 7.2 rebonds et 2.4 assists de moyenne lors de l’Afrobasket 2019. Son engagement tout au long des années et sa capacité à progresser tout en développant les différents compartiments de son jeu sont absolument remarquables.
La carrière de Tirera lui a permis de visiter trois continents différents. Elle joué en tant que joueuse de basket professionnel en Europe, en Afrique et bien sûr en Amérique du Nord. Tirera a joué auparavant professionnellement en Tunisie (CS Sfaxien) et au Mali (Djoliba Athletic Club Bamako). L'ailière de 1.87m a participé aux JO de Beijing en 2008 et à la Coupe du Monde Féminine FIBA 2010 en République tchèque.
Tirera laissera à n'en pas douter un vide dans les vestiaires de sa sélection nationale.
Danielle Ngono Efondo
Après la condamnation de Sisiku Ayuk Tabe au petit matin de mardi dernier, les supputations vont bon train pour ce qui concerne la sentence que pourrait connaître le président Maurice Kamto. Même s’ils sont inculpés pour des charges presque similaires, il convient de rappeler que les contextes d’actions de l’un et l’autre sont complètement différents.
Dans la nuit du lundi au mardi 20 Août 2019, le tribunal militaire de Yaoundé à trancher dans l’affaire Sisiku Ayuk Tabe et compagnie. Le verdict, condamnation à vie pour le président de la république d’Ambazonie et neuf de ses coaccusés. De plus, ils doivent verser une somme de 250 milliards de FCFA au trésor public pour les dommages causés par ces troubles.
Maurice Kamto sera-t-il lui aussi condamné à vie ?
Peu évident. Compte tenu des différences entre les affaires qui interpellent Sisiku Ayuk Tabe et Maurice Kamto. Alors que Ayuk Tabe se reconnait et assume sa qualité de sécessionniste, Maurice Kamto se réclame être un républicain. Il l’a d’ailleurs démontré, non seulement par ses actions citoyennes lors de la contestation du résultat des élections. Contrairement aux ambazoniens, les militants du MRC n’ont jamais pris d’armes contre la patrie, ou contre les institutions de la république. Chaque fois, les revendications sont pacifiques. Même en prison, ses militants et lui n’ont jamais tenu de discours de sécession et de division de la nation. On peut se référer aux multiples courriers et communiqués produits par le président Maurice Kamto.
Par ailleurs, les procédures dans lesquelles sont impliquées le président Kamto et ses alliés sont tellement viciés qu’il devient difficile d’avancer dans le procès sans trahir le droit. En l’état actuel de la procédure, Maurice Kamto et ses alliés doivent tout simplement être relâchés. Pour tout au moins comparaître libre. En effet depuis le 12 Août 2019, le mandat de détention délivré par le tribunal est arrivé à expiration. Difficile de comprendre que près de 10 jours après, ils continuent d’être écroués dans les cellules des prisons de Kondengui.
Un autre argument qui pèse en faveur du président Kamto est le revirement adopté par l’état à travers le ministre de la communication au sujet des casses des ambassades du Cameroun à l’étranger. En effet, au lendemain des casses, le gouvernement avait sans équivoque désigné Maurice Kamto comme le responsable de cette affaire. Seulement, quelques jours après, revirement, le ministre de la communication se rebiffe pour dire qu’ils n’on plus porté plainte contre Maurice Kamto et ses alliés, mais contre « X ». Reste à faire confiance à la justice pour espérer qu’elle dise le droit.
Stéphane NZESSEU
Les 400 candidats frappent à la porte du Cenajes de Garoua pour 125 places disponibles imparties dans 5 grades. Ils viennent d’affronter les épreuves physiques et sportives ce mardi dans un climat de sérénité.
Au complexe sportif du Cenajes de Garoua, les candidats au concours d’entrée dans cette institution, parés de leurs tenues de sport ont effectué les épreuves physiques et sportives. Ils ont concouru sur la course, le saut, le lancer du poids, la gymnastique et le sport professionnel. Après cette étape, les candidats se disent confiant. Selon Ibele Blanchard candidat pour le grade de maître principal de la jeunesse : « j’ai commencé avec une atmosphère sereine et nous ne comptons que sur le bon jugement des encadreurs. Donc dans l’ensemble tout s’est bien passé il n’y a pas eu de bobo. Je pense que, à la fin ça pourra se faire », affirme Blanchard.
Pour la phase suivante, ils espèrent franchir le cap afin de réussir audit concours. D’après Djabdounke Paré Khadija : « la compétition continue jusqu’au jour où on va écrire. On dit souvent c’est le dernier coup de hache qui abat l’arbre. Je vais continuer à bosser, à bosser dur jusqu’à ce que ça puisse se faire. J’ai une certaine détermination de pouvoir réussir à ce concours enfin cette année », dixit Khadija.
Côté encadreur, tout s’est passé sans anicroche. Ils se disent satisfaits du déroulement de cette première phase du concours. Selon Oumaté Mahama, rapporteur et de la commission sportive dudit concours : « ça s’est bien déroulé. Aucun incident n’est observé, aucune absence n’a été déplorée. Nous n’avons pas relevé de difficultés. Les candidats sont vraiment disciplinés cette année. Peut-être que c’est dû à l’effectif parce que dans les années antérieures nous avons géré les candidats 3 à 4 fois plus nombreux que ceux de cette édition », nous confie Oumaté Mahama.
La phase écrite se déroulera samedi et dimanche prochains et les candidats composeront en langue, culture générale et l’anatomie physiologique.
Innocent D H
C’est lui qui, selon les généraux et les leaders de la contestation, va piloter la transition soudanaise pendant trois ans et trois mois
L’annonce a été faite ce mardi soir, dans une allocution télévisée par Chamseddine Kabbachi, un porte-parole du Conseil militaire de transition : Le Conseil souverain sera présidé pendant 21 mois par le général Abdel Fattah al-Burhan, actuel chef du Conseil militaire de transition, qui avait pris les rênes du pays après l'éviction par l’armée en avril du président Omar el-Béchir après trois décennies de pouvoir. Celui-ci est donc de fait dissous.
L’instance est composée de six civils et cinq militaires et dans les rangs de ces derniers, on note la présence des principales figures au pouvoir, depuis la destitution d'Omar el-Béchir, comme par exemple le général Abdel Fattah al-Burhan ou le Chamseddine Kabbachi.
Le porte parole va siéger aux côtés de Mohammed Hamdan Daglo, alias Hemeti, le chef des redoutées Forces de soutien rapide (FSR), accusées d'avoir tiré sur des manifestants à plusieurs repris ces derniers mois. Une situation qui, selon nos confrères de RFI, ne semble pas inquiéter Rachid Saeed Yagoub, porte-parole de l'Association des professionnels soudanais (APS), un mouvement qui a été l'un des fers de lance de la contestation.
Les membres civils du Conseil souverain sont quant à eux bien moins connus des Soudanais. Ce sont des technocrates, des professeurs ou des juristes. Parmi eux, deux femmes, Raja Nicolas Abdel Massih, une copte et Aisha Moussa, une activiste. Elles vont représenter les femmes qui ont participé activement à la contestation : « Ils représentent la société soudanaise dans son ensemble, ils représentent aussi toutes les régions du Soudan. C'est ça qui était le principe du choix… Ce n'est pas la filiation politique mais la représentativité et la compétence », explique Rachid Saeed Yagoub, porte-parole de l'APS.
Le Conseil souverain doit encore confirmer la validation comme Premier ministre le candidat présenté par la contestation, l’économiste Abdalla Hamdok. Celui-ci devra ensuite former un gouvernement dont la composition doit être annoncée le 28 août.
La formation de ce nouvel exécutif pour gouverner le Soudan est une étape déterminante vers une transition démocratique. Pour Murithi Mutiga, directeur de projet Corne de l'Afrique pour l'organisation International Crisis Group (ICG), « ce processus politique est d'abord une réussite exceptionnelle du peuple soudanais et de son pragmatisme… ».
« Le président du Conseil souverain sera investi ce mercredi matin à 11h », a précisé le général Chamseddine Kabbachi.
Nicole Ricci Minyem
A la faveur d’un conseil d’administration extraordinaire tenu ce mardi à Yaoundé, l’équipe dirigeante de la Société Immobilière du Cameroun a été modifiée. Gabriel Bengono a cédé son fauteuil à Ahmadou Sadaouna. Dans la foulée, le Président du Conseil d’Administration, Adji Abdoulaye Hama sera remplacé par l’actuel ministre de ‘habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès.
Une nomination qui représente un nouveau chantier pour madame le ministre. L’ancienne Maire de la ville de Banganté connait plutôt bien les difficultés de la SIC, ainsi que les défis à relever pour remettre à flot cette société parapublique. Elle qui a procédé il y a quelques jours encore à la rétrocession des clés des appartements sociaux construits à Olembe.
La SIC est en chute libre d’un point de vue économique depuis de nombreuses années. Elle ne fait plus aucun bénéfice, la gestion des camps Sic est calamiteux, les comptes sont déficitaire au terme de chaque exercice depuis 2015 (selon les données à notre disposition). C’est un échec total.
Les prévisions des anciens dirigeants de la SIC, année après année, ne sont jamais satisfaites ne serait-ce qu’à 50% de son budget. C’est une évidence que de dire que la SIC a encore du mal à remplir ses missions à l’endroit des camerounais, dont la principale est de mettre à la disposition des citoyens, des logements sociaux. C’est l’inertie totale. Les logements sociaux existants sont en état de délabrement très avancé. Aucune mission d’entretien de ces bâtiments n’est effective. A l’intérieur des appartements, de nombreux services sont défectueux. La Sic ne pouvant plus entretenir son parc immobilier. On garde en mémoire que l’Etat a même dû débloquer à peu près 330 millions Fcfa en 2015 pour lui venir en aide dans ce qui a été appelé contrat-plan. Juste quelques buildings de Yaoundé ont alors subi un lifting. Le programme devrait pourtant s’étendre sur l’ensemble du territoire où sont bâtis les édifices de la Sic. Mais rien n’a été fait dans la suite.
Des défis et d’autres que devront relever les nouveaux dirigeants de la Société Immobilière du Cameroun. Célestine Ketcha Courtès et Ahmadou Sadaouna ont été désignés à l’unanimité par les membres du conseil d’administration. Dans les jours à venir, les deux responsables vont procéder à une ré-inspection de tout le patrimoine mobilier de la SIC, une remise à niveau du personnel pour une utilisation optimale et efficiente des ressources humaines. Peut-être c’est pour bientôt le retour des années de gloire de la SIC.
Stéphane NZESSEU
Une rareté qui intervient suite à l'instauration du repos biologique sur la retenue d'eau de Lagdo depuis le 01er juillet dernier. Les étals sont presque vides, et les commerçantes sont désorientées.
Selon les experts, le repos biologique est instauré chaque année du 01er juillet au 30 septembre depuis 2013. Il a pour objectif de permettre une bonne reproduction des poissons. Durant cette période, toute activité de pêche est interdite sur la retenue d'eau de Lagdo. Une situation qui entraîne inévitablement, la rareté de poissons sur les marchés dans la ville de Garoua. Cas pratique au marché dit "Sous le pont de la Bénoué", les étals de poissons sont quasiment vides, ce qui met en difficulté les vendeuses qui, avouent faire de bonnes affaires pendant le reste de l’année. "Les quelques carpes que nous avons là sortent de Lom Pangar. La retenue d'eau de Lagdo qui nous aidait beaucoup est fermée et c'est difficile pour nous en ce moment. Parfois, nous préférons même rester à la maison", regrette Colette Mingo Kole, vendeuse.
Une réalité dure à surmonter par les clientes qui sont obligées à revoir les menus de leurs plats. Pour Esther Saratou : "La rareté de poissons sur le marché a entraîné la cherté, le tas de 1.000 francs s'achète aujourd'hui à 2.000 francs cfa. On se bat seulement comme ça. On préfère acheter encore de la viande pour nourrir la famille", déclare-t-elle.
Pour l'instant, les fervents consommateurs du poisson doivent garder leur mal en patience, en attendant le 30 septembre pour avoir leur denrée en qualité et en quantité sur les marchés.
A la Délégation régionale des pêches et des industries animales, toutes les dispositions sont prises pour amener les populations au respect de ce repos biologique qui est très important pour assurer la survie et la pérennité des ressources halieutiques.
Innocent D H
C’est à travers une déclaration qui est intervenue quelques heures après le verdict rendu par le tribunal militaire.
- Le document signé par Franck Essi, Secrétaire général au sein de cette formation politique fait dans un premier temps, ce qu’il appelle « Bref rappel des faits »
« Tôt ce mardi 20 aout 2019, autour de 5h30, Mr AyukTabe et neuf co – accusés ont été reconnus coupables de tous les chefs d’accusation retenus contre eux, à savoir : « apologie des actes de terrorisme, sécession, complicité d’actes de terrorisme, financement des actes de terrorisme, révolution, insurrection, hostilité contre la patrie, propagation de fausses nouvelles, atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État, défaut de Carte nationale d’identité ».
Du fait de cette décision de culpabilité, ils ont été condamnés à la prison à vie à laquelle s’ajoute une amende de 250 milliards de francs CFA.
Il convient de rappeler que ces derniers ont été kidnappés au Nigéria, maintenus en détention puis extradés au Cameroun en janvier 2018. Une fois sur le sol camerounais, ils ont été détenus au secret pendant 10 mois sans possibilité pour leurs proches et leurs avocats de les rencontrer.
A partir de Novembre 2018, ils ont été présentés au Tribunal Militaire, en violation des lois et conventions internationales qui n’autorisent pas le jugement de civils devant des juridictions militaires. Leurs droits et libertés en tant qu’accusés ont été, depuis lors, à la face du monde, constamment bafoués au point où, las de plusieurs manquements graves à la procédure judiciaire, leurs avocats ont boycotté plusieurs audiences.
C’est ainsi qu’ils seront condamnés ce mardi 20 aout 2019 à 5h30, après une séance trouble commencée à 13h le lundi 19 aout 2019 ; soit, prêt de 15h d’audience à laquelle les avocats de ces derniers, une fois de plus, en signe de protestation, ont été contraints de boycotter du fait du non-respect de la loi et de la volonté affichée du juge de séance à prononcer coûte que coûte une condamnation.
- Il estime ensuite qu’à travers cette décision de justice, le Cameroun « ne va pas dans la bonne direction »
Le CPP est fortement convaincu qu’avec de la volonté politique et un leadership approprié, les Camerounais / es ont la capacité de faire face à n’importe quelle crise et de traiter en profondeur les causes des graves problèmes qui peuvent surgir dans la vie d’une nation.
- Fort de cette conviction profonde et partagée…
▶ Le CPP s’étonne que l’on puisse, sur une affaire aussi sensible, procéder à une condamnation dans des conditions aussi cavalières que discutables.
▶ Le CPP condamne les multiples violations des lois et procédures qui ont caractérisé aussi bien l’arrestation, la détention que le jugement de ces personnes partisanes de la sécession. *Pour réaffirmer la force de la République, l’unité de la Nation et l’Etat de droit, il est nécessaire de respecter scrupuleusement les lois et procédures nationales ainsi que les conventions internationales que nous avons librement adoptées, ratifiées et promulguées.*
▶ Le CPP regrette qu’à l’heure où, de plus en plus de voix, tant au niveau national qu’au niveau international, appellent à un apaisement de la situation et à l’ouverture d’un dialogue national inclusif, *le Gouvernement multiplie des décisions et des actes qui nous en éloignent.*
▶ Le CPP craint les éventuelles conséquences de ce durcissement des positions* et de cette absence d’actes nous menant vers une résolution pacifique de la crise nationale qui affecte en premier les régions du Nord–Ouest et du Sud–Ouest.
▶ Le CPP appelle ceux et celles qui seraient tentés de mener des actes de violence, face à cette énième preuve de l’autisme et de l’aveuglement du Gouvernement de Paul Biya, à s’en abstenir fortement. Tout en condamnant l’absence de processus de résolution de la crise anglophone de la part de ce Gouvernement, *le CPP réaffirme que les actions non – violentes demeurent la meilleure manière de revendiquer et d’obtenir le respect de nos droits et intérêts en tant que Camerounais/es.
▶ Ainsi qu’il l’a toujours fait, le CPP réaffirme son opposition au projet de sécession et au recours aux armes pour faire valoir une opinion politique.*
▶ Le CPP est chaque jour plus convaincu que le Gouvernement, sous le leadership de Paul Biya, ne pourra pas régler de manière idoine les multiples crises qui affectent gravement le Cameroun.
▶ Le CPP croit fermement qu’aucune solution durable à ces multiples crises ne pourra être obtenue sans *une libération de tous les prisonniers politiques et un processus inclusif de dialogue, de réconciliation et de refondation de la Nation.*
Pour nous en sortir, nous avons plus que jamais besoin d’une transition politique au cours de laquelle le dialogue national pour se réconcilier, bâtir un nouveau consensus et refonder le pays sur de nouvelles bases.
C’est à cette œuvre salutaire que doivent se consacrer tous les modérés et les patriotes qui veulent ardemment la fin des crises graves qui frappent notre pays.
Un autre Cameroun est possible. Seul notre engagement à tous/es permettra qu’il advienne… ».
N.R.M
Maximilienne Ngo Mbe, Directrice Exécutive de cette plate forme a réuni les Hommes des médias à Douala ce mardi, afin de dénoncer la décision prise par le tribunal militaire de condamner le président auto proclamé de l’ambazonie et ses compagnons à la détention à vie.
Elle dénonce la décision de justice qu’elle juge entre autres d’inquiétante et exaspérante qui a violé toutes les clauses ratifiées par le Cameroun dans le cadre du respect des Droits de l’Homme : « Après un procès scandaleux en violation flagrante de toutes les règles et procédures judiciaires, au mépris total des directives et principes sur le droit à un procès équitable et à l'assistance judiciaire en Afrique au terme de la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP) dont le Cameroun est membre signataire, dix des leaders poursuivis dans le cadre de la crise dite Anglophone ont très lourdement été condamnés au petit matin de ce jour après une torture physique et psychologique sans précédent qui aura duré toute une nuit… ».
Selon la Directrice Exécutive du REDHAC, le paiement de 250 milliards de francs CFA de dommages et 12,5 milliards d'amende que les condamnés doivent payer signent, en plus de la condamnation à perpétuité, la fin de leur vie.
Face à tout ce qui précède, Maximilienne Ngo Mbe et ses compagnons « s'insurgent et condamnent sans vergogne et de façon irrévocable, ce simulacre de procès… ».
Dans sa déclaration, elle affirme que « C'est tout simplement inacceptable une telle plaisanterie judiciaire inique et cynique sans précédent dans un pays dit de droit. C'est là, la preuve s'il en était encore besoin que nous sommes dans un environnement où l'état de droit est foulé au pied de manière abjecte, c'est aussi là, la preuve convaincante et irréversible de la non séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire… ».
Va-t-on assister à un pourrissement de la crise dans les régions du Nord et du Sud Ouest ?
Les membres du REDHAC répondent par l’affirmative, en précisant qu’ils tiennent pour principal responsable, le gouvernement Camerounais « d'un éventuel chaos qui pourrait survenir de ce déni de justice… ».
D’autant plus que « ce show judiciaire de très mauvais goût, survient dans un contexte pourtant marqué par une campagne de retour à l'école dans cette partie en crise baptisée Back2School, initiée faut-il le rappeler par les sieurs Sisiku Ayuk Tabe et Mancho Bibixy… mais aussi à la suite rappelez-vous, du Tweet du Président de la République qui prônait le pardon et la mise en place du dialogue ayant conduit à l'amorce d'un prétendu dialogue à Genève en Suisse pour trouver des voies et moyens d'un retour à la paix… ».
La Directrice Exécutive du REDHAC n’a pas manqué de revenir sur le cas des 174 personnes détenues à la prison principale de Kondengui tout en exigeant la « libération immédiate de Ayuk Sisiku Tabe, Mancho Bibixy, leurs coaccusés et toutes les personnes interpellées dans le cadre de cette crise et celle post-électorale… ».
Autre exigence
« Nous demandons également à l'Etat du Cameroun de se soumettre à une mission indépendante et internationale d'établissement des faits concernant des allégations graves des violations et des exactions des Droits Humains au Nord Ouest et Sud Ouest, tout comme à l'extrême Nord du Cameroun. Il urge également la mise en place d'un cadre propice pour un cessez-le-feu immédiat afin de créer les conditions de la mise en place de la Commission Vérité Justice et Réconciliation pour un Cameroun de sécurité pour tous, justice équitable, paix durable, et développement pérenne… ».
Nicole Ricci Minyem