Dans un post fait sur page Facebook, l’artiste indique qu’il peine à prendre soin de lui sans son passeport.
L’artiste Longue Longue revient pour une énième fois au-devant de la scène. Il vient de faire un post qu’il adresse aux autorités. La substance de ce post, est qu’il veut rentrer en possession de son passeport. « Je me suis prosterné devant vous, vous ne voulez pas me donner mon passeport. Vous voulez que je fasse comment que je vienne laver les assiettes chez vous ? N’exagérez pas quand même ! Donnez-moi mon passeport quand même, je m’en vais me débrouiller, je m’en vais travailler. Je vous dis ça hoha ! Donnez-moi mon passeport ! Je ne vous ai rien fait. Quand c’est trop c’est laid», a écrit l’auteur du tube à succès baptisé « Ayo Africa ».
Poursuivant dans le même post, Longue Longue fait remarquer que son style de vie a changé à cause du fait qu’il ne peut plus sortir du pays, pour aller faire des spectacles à l’étranger. A en croire les écrits de l’artiste, on peut être amené à penser qu’à l’heure actuelle, il est dans la survie. « Après vous allez dire qu’il y a la démocratie ? J’ai déjà tout dit, j’ai déjà tout fait, ça fait 5 mois que je ne parle plus. J’en ai marre ! Je n’ai même plus de quoi manger ! Je vivote, je vais chanter de cabaret en cabaret pour manger. Je mendie alors que j’ai un métier. Remettez-moi mon passeport » peut-on lire dans son post.
Longue Longue dans ledit post ne fait pas que réclamer son passeport. Il indexe et pointe du doigt les autorités dans la situation qu’il traverse. Toutefois, il précise que tout ceci se passe à l’insu de Paul Biya le Président de la République. « Ce n’est pas Yaoundé qui a commandité ça. Cela a été organisé ici. Le président de la République n’a jamais dit, allez prendre Longue Longue. Les gens ont organisé le truc ici à Bonanjo. Quand on leur demande les raisons pour lesquelles ils m’ont interpellé, ils répondent qu’ils ont eu des informations selon lesquelles, il est allé prendre de l’argent au Canada pour venir financer les ambazoniens. Si vous voulez, tuez-moi, finissez avec moi, et ne restez pas mourir. Je sais que vous êtes des criminels, des criminels à col blanc ! Remettez-moi mon passeport ! Je ne prends pas mon passeport pour aller vous insulter ! Je ne suis plus dans ces choses-là », a écrit celui qui se faisait appeler « le libérateur ».
Liliane N.