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Nommé à la tête du ministère de l’Agriculture et de Développement rural depuis l’accession du Président Alassane Ouattara au pouvoir en 2011, Mamadou Sangafowa Coulibaly est désormais remplacé par Kobenan Kouassi Adjoumani qui laisse à son tour sa place à Moussa Dosso.

Selon la nouvelle composition du Gouvernement révélée mercredi après-midi par le secrétaire général de la Présidence de la République, Patrick Achi, cette équipe toujours chapeautée par Amadou Gon Coulibaly est marquée par le retour d’anciens ministres et aussi par l’entrée de nouveaux ainsi que des changements de poste.

Ainsi, Diakité Sidiki, auparavant ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, se voit confier le département nouvellement créé de l’Administration du territoire et de la Décentralisation.

Autre nouveau ministère, celui de la Sécurité et de la Protection civile qui échoit au Général Vagondo Diomandé.

L’ex-ministre des Transports, Gaoussou Touré, revient aux affaires, à la tête du ministère de la Riziculture, également nouvellement mis en place.

Mamadou Sanogo retourne aussi au Gouvernement, au ministère de l’Economie numérique et de la Poste quand le précédent occupant de ce fauteuil, Claude Isaac Dé, se voit confier, auprès du Premier ministre, la Coordination des grands projets.

Autre particularité de ce 3ème Gouvernement de Gon Coulibaly, les précédents secrétaires d’Etat occupent le rang de ministre.

De nouveaux secrétaires d’Etat sont nommés comme Epiphane Zoro Bi Ballo (Bonne gouvernance et Renforcement des capacités), Philippe Légré, en charge des Affaires maritimes, Brice Kouassi, nommé auprès du ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle – Mme Kandia Camara qui rempile.

La député Miss Belmonde Dogbo est nommée secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, tandis que Koffi N’Guessan Lataille l’est au ministère de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme.

Auparavant argentier de l’Etat, Adama Koné est en charge des Affaires économiques et financières auprès du président de la République.

Le Gouvernement compte quarante sept ministres, sept secrétaires d’Etat et un ministre auprès du président de la République, soit cinquante membres y compris le Premier ministre.

Les nouveaux promus sont invités à un conseil ministériel ce Jeudi, qui sera présidé par Alassane Dramane Ouattara et, au-delà des félicitations, de nombreux sujets vont certainement meubler cette  première rencontre, notamment l’organisation et la tenue de la prochaine élection présidentielle, la poursuite du processus de réconciliation…

 

Nicole Ricci Minyem

 

L'Angola, la Côte d'ivoire, le Nigéria, le Sénégal, et  la Tunisie  ont été précocement éliminés de la 18e édition de la Coupe du monde de Basketball masculin  qui se déroule en Chine.

 

L’Afrique sort précocement de la 18e édition de la  Coupe du Monde de Basketball masculin qui a débuté le 31 août dernier en Chine. La Tunisie, la dernière sélection africaine sur laquelle reposait l’espoir d’une qualification au prochain tour de la compétition, a été éliminée ce mercredi 4 septembre 2019. Les Tunisiens sont tombés en toute fin du match, face au Porto-Rico sur le score de 64-67. La sélection tunisienne, tenante du titre africain,  avait besoin d’une victoire pour se hisser à cette étape de la compétition, une place qui a été décroché par leur bourreau du jour. Le Porto-Rico accompagnera donc l'Espagne au deuxième tour de la compétition dans le groupe C.

Pour la première fois en cinq ans, aucune équipe africaine ne disputera le second tour d'une phase finale de la Coupe du monde FIBA. Après l'Angola, la Côte d'ivoire, le Nigéria et le Sénégal, c'était au tour de la Tunisie de quitter la compétition dès le premier tour. Juste avant l’élimination de la Tunisie, la Côte d’Ivoire avait subi le même sort plutôt. La sélection Ivoirienne, constituée en majorité de ses meilleurs joueurs qui évoluent  au championnat français, notamment, Charles Abouo, Souleyman Diabaté, Fréjus Zerbo, Vafessa Fofana et Mohamed Koné ont vu leur parcours s’achevé après leur énième défaite,  80 à 63, contre la Pologne dans le groupe A.

Déjà éliminé après la défaite contre la Serbie et l'Italie lors de leurs deux premiers matchs, l’Angola a réalisé sa première et unique victoire du tournoi contre la Philippine  84 à 81. Les Angolais quittent ainsi la compétition sur un bilan d'une victoire en trois matchs. Tout comme les Angolais, les Nigérians, n'ont pas fait de cadeau à la Corse-du-Sud, en s'imposant sur le score de 108 à 66. Le Nigéria a terminé  le tournoi au stade du premier tour sur un décevant bilan d'une victoire en trois matchs. Avec un effectif impressionnant, l'on s'attendait à voir le Nigéria au moins en quart de finale de ce Mondial chinois, surtout après avoir réalisé une excellente préparation soldée sur un bilan de cinq victoires en six matchs dont deux fois contre la République Dominicaine, le Canada, le Monténégro et la Pologne.  Dans le groupe H,  le Sénégal a subi le même sort dans ce tournoi qui s’achève le 15 septembre 2019, en se faisant battre par le Canada, la  Lituanie et l’Australie.

Pour rappel, La 18e édition du championnat du monde masculin de basket-ball, renommé Coupe du monde FIBA, se déroule en Chine du 31 août au 15 septembre 2019. Huit sites accueillent la compétition, dans les villes de Pékin, Nankin, Shanghai, Wuhan, Canton, Shenzhen, Foshan et Dongguan. La Coupe du Monde FIBA 2019 correspond à 92 matches en 16 jours. La finale aura lieu à Pékin le dimanche 15 septembre 2019. Les champions du monde pourront soulever le tout nouveau trophée récompensant le vainqueur de la Coupe du Monde FIBA.

Coupe du Monde FIBA 2019/Jeux Olympiques de Tokyo 2020

Pour la première fois, la Coupe du Monde FIBA qualifiera 7 équipes directement pour les JO de l'année suivante. Ainsi, la meilleure équipe d'Afrique, d'Asie et d'Océanie et les 2 meilleures équipes des Amériques et d'Europe à l'issue de la Coupe du Monde FIBA 2019 obtiendront automatiquement un billet pour les JO de Tokyo 2020.

Par ailleurs, les 16 meilleures "viennent ensuite" de la Coupe du Monde FIBA 2019 recevront une place dans l'un des quatre Tournois de qualification Olympique FIBA 2020, au cours desquels elles auront une seconde chance de se qualifier pour les JO.

 

Marie MGUE

 

François Louncény Fall, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l'Afrique centrale et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l'Afrique centrale (UNOCA) a appelé à la reprise des écoles dans les régions troublées du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun.

 

Le diplomate a lancé cet appel peu après une audience de 35 minutes le mercredi 04 septembre 2019 avec le Premier ministre camerounais, le chef du gouvernement Joseph Dion Ngute à l'immeuble Etoile.

Le Représentant spécial des Nations Unies pour l'Afrique centrale a lancé un appel aux populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour qu'elles encouragent l'éducation de leurs enfants, qu'il considère comme un droit humain fondamental.

"Je veux saisir cette occasion pour lancer un appel à tous les habitants du Sud-Ouest et du Nord-Ouest afin de permettre aux enfants de retourner à l'école. En fermant l'école, ils condamnent les enfants et leur avenir. Je pense que l'avenir du pays, ce sont les enfants", a dit François Louncény Fall.

Il a déclaré que les Nations Unies considèrent le Cameroun comme un pilier du développement et de la sécurité pour la région de l'Afrique centrale. En tant que tel, le Secrétaire général de l'ONU s'intéresse particulièrement aux efforts déployés pour rétablir la paix dans les régions anglophones en proie à des troubles.

"Comme vous le savez, le Secrétaire général des Nations Unies accorde une grande attention au Cameroun. Pour M. António Guterres, le Cameroun est le pilier de la sécurité et du développement en Afrique centrale. Nous présentons deux fois par an aux membres du Conseil de sécurité un rapport sur la situation dans la région de l'Afrique centrale, dont le dernier rapport a été présenté en juin. Et bien sûr, le Cameroun était à la bonne place dans le rapport. Et j'ai informé les membres du Conseil de sécurité des efforts déployés par le gouvernement pour favoriser le dialogue avec l'ensemble de la population afin de trouver une solution durable à la crise dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest".

Rappelons que François Louncény Fall a présenté un rapport de situation sur le Cameroun au Conseil de sécurité des Nations Unies en juin 2019 et qu'il consulte actuellement les autorités avant la prochaine Assemblée générale des Nations Unies à New York.

 

Otric N.

 

Un groupe de Camerounais, comprenant des partis politiques et des organisations de la société civile, ont déclaré leur solidarité avec l'ordre des avocats du pays et ont ainsi exprimé leur soutien total à la grève des avocats prévue du 16 au 20 septembre 2019.

 

"Nous reconnaissons et saluons le rôle crucial de l'Association nationale du barreau dans le respect des droits des accusés à un procès équitable et dans la garantie de l'application de l'état de droit au profit de tous les Camerounais", a déclaré le cerveau du groupement lors d'une conférence de presse à Douala aujourd'hui ce mercredi, 4 septembre 2019.

Le 31 août 2019, l'Ordre des avocats du barreau du Cameroun a déclaré qu'il allait entamer une grève de cinq jours au cours de laquelle il suspendra toutes ses activités professionnelles sur l'ensemble du territoire national, en raison, entre autres, du non-respect des droits de la défense, des cas de torture ou de brutalité policière, de l'arrogance des juges, essentiellement du déni de justice dans le pays.

"Le Conseil de l'Ordre des Avocats, en signe de protestation, appelle tous les avocats à observer une grève nationale de 5 jours à partir du 16 au 20 septembre 2019", peut-on lire dans une résolution signée par le président du Barreau Tchakouté Patié Charles et 12 autres membres du Conseil.

Ils disent que le Conseil de l'Ordre doit évaluer la situation et prendre toute autre mesure qu'il juge nécessaire. "Le Conseil de l'Ordre des Avocats appelle par la présente tous les représentants du bâtonnier de l'Ordre des Avocats du Cameroun à veiller au strict respect de ces résolutions par les avocats dans leurs juridictions respectives", termine le document.

Les avocats s'étaient réunis le samedi 31 août 2019 pour examiner les questions relatives aux difficultés qu'ils éprouvent dans l'exercice de leur profession.

Au cours de la réunion, ils ont noté que les avocats se sont vu systématiquement refuser l'accès à leurs clients et aux personnes se trouvant dans les différents centres de détention - Secrétariat d'État à la défense, prisons, postes de police et brigades de gendarmerie.

Les avocats du pays sont d'avis que les droits des accusés protégés par les instruments nationaux et internationaux ratifiés par le Cameroun sont constamment violés par les autorités judiciaires comme suit :

"Procès dans une langue qui n'est pas comprise par les plaideurs ; les accusés en violation de leur dignité sont amenés nus devant les tribunaux de première instance ; l'extraction de déclarations confessionnelles des accusés par la torture et des incitations ; la détention prolongée illégale des accusés ;

"Transformation de la détention judiciaire en détention administrative ; refus fréquent par les procureurs de la République de libérer des personnes lorsqu'elles sont libérées sous caution ou ont été libérées par un tribunal ; refus récurrent de reconnaître la signification des demandes présentées par des avocats aux autorités judiciaires et refus de répondre à certaines demandes des avocats ; frais exorbitants de locus et autres frais judiciaires ; maintien et refus de certains responsables judiciaires de rendre une décision.

Les avocats notent avec consternation qu'en dépit des plaintes antérieures, des avocats sont continuellement menacés, arrêtés et détenus dans l'exercice de leurs fonctions.

Ils ont ensuite noté avec regret "la violence barbare récurrente infligée aux avocats par des membres des forces de l'ordre", condamnant avec la plus grande fermeté toutes ces violations.

La résolution porte les signatures des avocats Tchakoute Patie Charles, Atangana Bikouna Claire, Tam Bateky Suzanne Evelyne, Mbuyah Gladys Fri epse Luku, Nzoh Divine Mbokeh, Enow Agbor Benjamin, Fojou Pierre Robert, Deugoue Raphael, Mohamadou Souleymanou, Mbah Eric Mbah, Souop Sylvain, Ngos Daniel Blaise et Akum Michael Nche.

Les acteurs de la société civile et les partis politiques affirment que ces violations et pratiques citées par les avocats sont contraires au droit camerounais et reflètent la culture de l'intimidation, du harcèlement et de la coercition qui a complètement compromis le système judiciaire au Cameroun.  

"Il est ironique que ceux qui sont censés protéger les droits de tous les Camerounais et assurer la primauté du droit soient ceux qui violent de manière flagrante la loi et les processus judiciaires", ont-ils déclaré, ajoutant que "nous applaudissons l'Association nationale du barreau pour avoir défendu avec force leur pratique professionnelle et les droits des personnes au sein du système judiciaire du Cameroun".

 

Otric N.

 

Le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) est les autres hommes politiques arrêtés au cours des marches du MRC comparaissent devant le tribunal militaire ce vendredi. C’est l’ouverture du procès qui manifestement est le procès le plus attendu de cette année 2019.

 

Plusieurs camerounais ont souhaité que ce procès soit retransmis en direct sur les antennes de la télévision nationale (CRTV). La question que de nombreux citoyens se posent encore est celle de savoir si le juge militaire acceptera que le procès se déroule les portes ouvertes. La loi permet que le juge choisisse entre le procès à huis clos et le procès public. Même si on peut s’attendre à ce que ce soit une requête de la partie défenderesse, il faut reconnaître que ce ne sera pas très évident pour la justice militaire de s’ouvrir à la publicité de son procès.

Les camerounais qui attendent le procès de Maurice Kamto et ses alliés ont encore encore en souvenir les joutes judiciaires devant le Conseil Constitutionnel au lendemain de l’élection présidentielle d’octobre 2018. Les discussions devant le tribunal militaire s’annoncent toutes aussi houleuses. Ce d’autant plus que les nombreux recours qui ont précédés l’ouverture de ce procès n’ont pas mis les différentes parties d’accord sur la légitimité de la justice militaire à faire comparaître des civils. Il va sans dire que cet argument aura une bonne place à l’entame des échanges.

Par ailleurs, ce procès est celui du candidat proclamé deuxième à l’élection présidentielle du Cameroun. Et en cela, l’affaire intéresse bien tous les partenaires politiques et économiques du Cameroun, de même que tous ceux qui s’intéresse à la démocratie au Cameroun, notamment ces multiples organisations internationales qui veillent sur l’état de respect des libertés dans les pays comme le notre. C’est un challenge pour les institutions camerounaises. L’occasion de donner de bons signaux aux différents partenaires sur la sincérité et la justice de notre appareil judiciaire. Les enjeux sont importants.

Il ne faut pas perdre de vue que le MRC y joue aussi sa survie politique. En ce sens que le président dudit parti et plusieurs de ces membres risquent la prison à vie. Une situation qui pourrait détourner et démobiliser les nombreux militants qui ont mis leurs espoirs en la personne de Maurice Kamto. La suite du MRC après ce procès dépendra nécessairement du verdict qui sera prononcé au sortir des échanges qui s’ouvrent ce vendredi 06 septembre 2019.

 

Stéphane NZESSEU

 

Ce 6e contingent est composé de 1 030 soldats et policiers.

 

En sa qualité de Ministre délégué à la Présidence chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo a remis le mardi 3 septembre 2019, le drapeau au 6e contingent de soldats camerounais qui va en République centrafricaine (Rca), dans le cadre de la Mission multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation de la Centrafrique (Minusca). Ce contingent a comme Commandant, le Colonel Samuel Tabot Orock.

Lors de son séjour en Rca, le contingent de 1030 soldats et policiers devra faire preuve de discipline. Ils doivent aussi faire preuve d’intelligence et travailler en étroite collaboration et de façon harmonieuse avec les autorités onusiennes. Leur collaboration avec les populations et les bataillons des 14 autres pays contributeurs se doit d’être également harmonieuse. C’est l’une des instructions que ces soldats et policiers ont reçue de Joseph Beti Assomo.

Ils doivent défendre l’image du Cameroun en Rca. « Vous confirmerez par cette occasion, l'auréole, le professionnalisme et la respectabilité de l'armée camerounaise établie sur la scène internationale », a déclaré le Mindef.  Faire respecter l’image du Cameroun doit passer également par le comportement que le contingent se doit d’avoir durant leur mission. De ce fait, le Ministre a prescrit aux chefs de bataillon et des unités de police constituées à être « de véritables références d'éthique et de moralité ». L’objectif étant par ailleurs d'éviter des mécontentements souvent survenus à la suite des détournements de primes, de malversations et détourne ment de matériel. Pour des cas similaires signalés dans les rangs du 5e contingent, le Mindef a promis des « sanctions exemplaires et sans complaisances » aux coupables.

Il faut souligner que les soldats et policiers envoyés en Rca ont été bien formés. Ils ont eu une formation pré-déploiement au camp du Génie militaire à Douala et au Centre de perfectionnement technique de maintien de l'ordre à Awae. Ils ont révisé les leçons de Droit international humanitaire, de Droits de l'Homme et les standards onusiens en matière de maintien de la paix.

 

Liliane N.

 

C’est l'une des décisions fortes prises par de nombreux chefs d’établissements scolaires.

 

Le mot d’ordre que les chefs d’établissements scolaires semblent s’être passés est de barrer la route par tous les moyens à la drogue. Aucune tolérance ne sera de mise au cours de cette année scolaire. Il n’est pas question de garder les yeux fermés sur le phénomène de la consommation des stupéfiants dans les enceintes des établissements scolaires. Cet engagement est motivé par les différentes situations qui ont meublé l’année scolaire passée et auxquelles de nombreux responsables desdits établissements ont été confrontées.

Dr Eyong Tarh Principal de l’école English High School située au quartier Scalom à Yaoundé, raconte que 2019 a été une année assez effrayante. « L'année dernière, on a eu quelques cas critiques. Et ces élèves consommaient différentes drogues : tramol, banga, et prenaient du whisky. Certains d'entre eux ont ensuite eu des crises. Nous en avons récupéré un grâce aux plaintes de ses camarades. Ce dernier avait même encore des herbes dans son sac de classe. Quant à celui qui prenait le Tramadol, il nous a même permis de démanteler tout un réseau qui en vendait aux élèves d'autres établissements », fait-il savoir dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.

Pour cette année scolaire donc, il n’est plus question de revivre les mêmes situations que celle, ci-haut décrite. L’une des mesures fortes prises, est l’exclusion définitive pour tout élève surpris en train de consommer un quelconque stupéfiant.  Pour les autorités éducatives, il est question de protéger les enfants qui restent innocents.

« Les élèves qui consomment des stupéfiants constituent en amont une réelle menace pour l'environnement scolaire. Nous avons encore en mémoire l'enfant décédé au Lycée bilingue de Deido l'an dernier. En plus des violences qui polluent déjà le milieu scolaire, les risques qu'ils courent ne sont pas des moindres. Car ces produits qu'ils consomment ont aussi des effets néfastes sur la mémoire et la capacité de rétention. Cela entraîne des lenteurs dans le raisonnement et l'impact est profond. Sur les plans émotionnel et sanitaire, les stupéfiants peuvent à long terme conduire à des démences. Nous avons connu des cas où les enfants deviennent fous. Les viols de jeunes filles au sein des établissements peuvent causer des maladies sexuellement transmissibles et la mort », explique dans les colonnes du quotidien, Serge Ntang le Censeur du Lycée technique de Garoua Djamboutou.

Il convient de noter que le lundi 02 septembre 2019, jour de rentrée scolaire, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur du Littoral en visite au Lycée bilingue de Deido, a fait savoir aux élèves, que celui qui sera trouvé en train de consommer une drogue, sera exclu. Et le mis en cause perdra la possibilité de pouvoir fréquenter dans un autre établissement de sa région.

 

Liliane N.

 

Dans les premières heures de la matinée de ce mercredi 04 septembre 2019, les populations du quartier Bessengue à Douala ont été surprises par des coups de feu qui retentissaient dans certains secteurs du quartier, et précisément au lieu dit Nouvelle Route. La cause, des tirs de sommation de la police à l’égard des populations décidés à faire passer le supplice de la justice populaire à une quinzaine de brigands.

Ils étaient près de 20 malfaiteurs ayant décidés de commettre leurs forfaits en plein jour dans les secteurs du quartier Bessengue. Evoluant en bande, ils ont parcouru de nombreux mètres terrorisant les passant, arrachant au passage téléphones portables, argents et d’autres biens appartenant aux nobles citoyens. Courroucés, plusieurs habitants vont s’organiser pour se saisir de ces bandits extrêmement courageux et violents. Ce qui sera fait quelques heures plus tard.

Informée par les exactions de ces bandits hors du commun, la police va descendre sur les lieux. Mais les forces de l’ordre vont être butées à la violence des populations qui s’étaient saisies de ces hors la loi. Il faut dire que quelques uns d’entre eux avaient commencé à être écorché vif par les populations.  Certains de ces bandits avaient commencé à être mutilé par les habitants de Bessengue en colère.

Les forces de l’ordre vont donc procéder à des tirs de sommation pour disperser les populations et se saisir des bandits pour les mettre en sécurité. En plus des tirs en l’air, ils vont également lancer des bombes lacrymogènes pour dissuader les justiciers en colère de poursuivre leur forfait à l’endroit des hors la loi qu’ils avaient réussi à maîtriser. Progressivement, ils vont extirper des griffes de ces habitants les malfrats l’un après l’autre. Dans cet exercice, il arrivera que les policiers et les populations se disputent des brigands, puisque les habitants de Bessengue étaient décidés à découdre avec ces agents du mal. Dans la suite de la manœuvre, les policiers vont être renforcés par des équipes de la gendarmerie nationale.

Plus de peur que de mal, tout est rentré dans l’ordre depuis cet après midi. Les forces de maintien de l’ordre ont pu ramener l’accalmie dans le quartier de Douala. Tout est sous contrôle. Les populations vaquent à leurs occupations. Les bandits sont désormais dans les couloirs de la justice. Ils connaîtront leur sort dans les jours à venir.

 

Stéphane NZESSEU

 

Une arme de fabrication artisanale a été retrouvée dans une salle de classe du lycée bilingue Batchwa, département de Bamboutos, dans l'ouest du Cameroun.

 

Le « lundi 02 septembre, alors que le proviseur du lycée bilingue Batchwa procédait à l’ouverture des différentes salles de classes pour l’accueil des élèves, il a découvert dans l’une d’elle, un fusil de fabrication artisanale. L’arme était soigneusement posée dans un coin. » , écrit le quotidien La Nouvelle Expression en kiosque mercredi 04 septembre 2019.

« La possibilité d’un acte commis par les combattants séparatistes tient surtout de ce que régulièrement, ces hors-la-loi effectuent des incursions dans les localités voisines des régions du Nord-Ouest. Le département de Bamboutos en général et l’arrondissement de Babadjou en particulier a été plusieurs fois leur cible. En plus de la gendarmerie de Babadjou, un lycée avait été attaqué. Lors d’une descente punitive le 05 février 2019, le groupe rebelle avait brûlé le bâtiment administratif et la salle d’informatique du lycée bilingue Zavion. » Rapporte le quotidien.

La localité de Batchwa est frontalière à celle de Santa dans le Nord-Ouest du pays, l’une des régions en proie à la crise anglophone depuis 2016. Le fait que l’arme se retrouve dans cette salle de classe pourrait suffire à incriminer les rebelles séparatistes. Certaines personnes pensent que l’acte aurait été posé par les séparatistes pour créer la frayeur dans les esprits des apprenants.

Selon d’autres sources, l’arme a été remise au convoi du gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine et une enquête a été ouverte.

Pour rappel, le train de la rentrée scolaire 2019-2020 a quitté la gare lundi 02 septembre. On espère cependant qu’il arrivera à bon port à la fin de l’année scolaire, avec tous ses passagers et dans toutes les localités du pays.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Pour Célestine Ketcha Courtès, cette campagne va permettre à la capitale de se préparer pour les échéances sportives à savoir le Championnat d'Afrique des nations  en 2020 et la Coupe d'Afrique des nations en 2021.

 

En prélude à la journée mondiale de l'Habitat qui va se célébrer le 07 octobre prochain, Célestine Ketcha Courtès le Ministre de l'Habitat et du Développement urbain (Mindhu) a décidé de lancer la campagne baptisée «Yaoundé capitale propre ». Cette campagne, il convient de le préciser, concerne exclusivement  la capitale. De façon concrète, c’est un concours d’hygiène et salubrité. L’objectif est de sensibiliser et de mobiliser l’ensemble des acteurs pour les opérations d’entretien des espaces urbains et du cadre de vie. Il est aussi question de promouvoir et de pérenniser des initiatives locales en matière d’hygiène et de salubrité.

Pour cette campagne, trois bourses sont en jeux. Il y a 2,5 millions de Fcfa prévus pour le premier. 1,5 million de Fcfa pour le deuxième. Et 1 million de Fcfa pour le troisième. La sélection des lauréats porte sur plusieurs critères comme, la gestion des déchets solides et liquides, l'organisation citoyenne, l'entretien des espaces verts, la lutte contre les encombrements permanents et temporaires le long des voies principales, l'embellissement des façades avant des domiciles, entre autres.

Pour Célestine Ketcha Courtes la campagne va permettre également à ce que le pays reçoive les évènements qu’il doit abriter dans de bonnes conditions. « Le Cameroun se prépare à accueillir de grands évènements, à l'instar de la journée mondiale de l'Habitat dans moins de deux mois, le Championnat d'Afrique des nations (CHAN) en 2020 et la Coupe d'Afrique des nations (CAN) en 2021. Il est donc important de trouver les moyens de montrer un visage reluisant pour notre capitale », a expliqué le Minhdu.

Il faut noter que dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’Habitat, le Cameroun va accueillir pendant une semaine durant, les Etats membres de l'Onu-Habitat et plusieurs acteurs de développement internationaux.

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01