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Présent à Milan pour la cérémonie « The Best FIFA Awards » qui s’est tenu hier, Samuel Eto'o a délivré un message à Kylian Mbappé. A part ses remerciements à ce dernier, la légende du football africain a invité la star parisienne au Makutano, un forum économique en République démocratique du Congo.

 

Le Camerounais Samuel Eto’o, qui pris sa retraite le 6 septembre dernier, a reçu de bel hommages de la part des acteurs du football donc le jeune Kylian Mbappé qui admire le talent du 9. Présent lundi à Milan dans le cadre des « FIFA The Best Awards », l’international camerounais en a profité pour remercier l’international français d’origine camerounaise.

« Kylian, je te dis grand merci. Avec beaucoup d’émotion, j’ai reçu le message que tu as posté sur les réseaux sociaux. Tu étais encore un bébé quand je commençais. Aujourd’hui, tu nous rends fier d’être camerounais parce que tu as des origines camerounaises. » A-t-il déclaré au micro de RMC Sport. Par la suite, Samuel Eto’o a invité la star parisienne au « Makutano », un forum économique en République démocratique du Congo. « J’ai juste une demande. J’ai connu des gens qui veulent te connaître. Renseigne-toi sur le Makutano, j’aimerais t’emmener là-bas. Sur le reste de ta carrière je n’ai rien à te dire, profite, prends beaucoup plaisir. Tu iras encore plus loin. »

Notons que, le Makutano est un forum économique organisé à Kinshasa (République démocratique du Congo) auquel Eto’o a récemment pris part. Il s’agit d’un think tank entre les acteurs économiques locaux, les décideurs publics mais aussi les investisseurs étrangers.

Lire aussi : FIFA The Best 2019 : L’argentin Lionel Messi élu meilleur joueur de l’année 

Par ailleurs, Samuel Eto’o qui n’hésite jamais à dire ce qu’il pense a notamment regretté de ne pas voir Mohamed Salah et Sadio Mané dans le 11-type de l’année. Quand des journalistes sont venus l'interroger, l'ancien joueur du Barça et de l'Inter a fait savoir qu'il n'était pas d'accord avec le trio des nommés. « Les meilleurs pour moi sont Mohamed Salah et Sadio Mané, mais ils ne sont pas là », a-t-il lâché. Une réponse qui est saluée sur la toile par les camerounais en général et les fans du pichichi en particulier. Surtout quand on sait que L'Égyptien et le Sénégalais ont réalisé une très belle saison avec Liverpool.

 

Danielle Ngono Efondo

 

 « Cher Boris Bertolt,

 

J’ai choisi de vous écrire ces quelques mots pour plusieurs raisons. Je n’en citerai ici que quelques unes. Les autres vous les devinerez bien. Je vous en sais capable.

De tous les activistes pour le changement à l’extérieur de notre pays le Cameroun, vous êtes celui que ma trajectoire a croisé à un moment fort de l’histoire de l’Université Camerounaise en 2005. En effet, j’ai fait en ces temps là la connaissance d’un jeune frère en votre personne, alors que je faisais partie du groupe des cinq(5) leaders estudiantins de l’Université de Yaoundé II, dans les grèves noires initiées par l’Association pour la Défense des Droits des Etudiants du Cameroun (ADDEC). Elle avait son siège à l’Université de Yaoundé I, et avait réussi l’exploit de s’installer dans les six(6) universités d’Etat d’alors.

Vous vous étiez présenté à moi et à mes compagnons, à la sortie d’une réunion de l’ADDEC, où les représentants du Comité de Défense des Intérêts des Etudiants (CDIE) de l’Université de Yaoundé II, avaient été conviés, pour présenter notre approche dite ‘’intelligente et ‘’pacifique’’ de la revendication estudiantine. Sauf erreur de ma part, vous étiez étudiant en histoire, troisième année. Vous m’aviez alors dit tout le bien que vous pensiez de l’approche du CDIE, tout en nous encourageant, mes amis et moi-même à y persévérer.

La fin de cet épisode estudiantin nous avait donné raison. L’essentiel des propositions faites dans le document du nom de ‘’EUREKA’’, avaient été adoptées par l’actuel Ministre de l’Enseignement supérieur, à travers une commission créée à cet effet qui passait dans chaque université pour l’écoute des étudiants. A ce jour, les étudiants peuvent payer leurs frais universitaires en deux(2) tranches semestrielles ; les frais médicaux ne sont payés qu’à la préinscription, le déjeuner au restaurant ne coûte pas plus de 150frs CFA ; le système de bourse aux étudiants les plus méritants est régulier ; le compte d’affectation pour la recherche au profit des enseignants est une réalité ; la gestion financière des doctorants a été améliorée ; l’autoroute Yaoundé-Soa est achevée et opérationnelle etc.

Voilà autant de solutions intelligentes qui ont marqué la victoire du plaidoyer pour la paix et le dialogue du CDIE de l’Université de Yaoundé II-Soa, sur la violence, l’entêtement et même l’affairisme des leaders de l’ADDEC de l’université de Yaoundé I. Je peux en parler avec certitude, puisque je fus le rédacteur de ‘’EUREKA’’, sous la direction d’un aîné enseignant alors Docteur en droit, et désormais éminent Professeur agrégé et Titulaire des universités aujourd’hui.

Nous nous sommes revus quelques fois les années qui ont suivi. Vous faisiez déjà dans le journalisme, notamment dans la presse écrite. Et jusqu’à date, il n’avait jamais percé en moi le sentiment que vous seriez de ces jeunes camerounais qui seraient disposés à investir toute leur énergie et leur intelligence pour la défense d’une cause.

 

Mon cher Boris,

Si j’ai débuté mon propos par cette anecdote sur les crises universitaires de 2005, c’est bien pour rendre compte de ce que les malaises sociopolitiques des années 2000, tirent leurs origines premières de cette borne. Puisque trois(3) années plus tard, s’en suivront en février 2008, les émeutes de la faim ; en 2015, la crise dite ‘’anglophone’’ ; et depuis janvier 2019, la crise post-électorale dans laquelle vous êtes à n’en point douter, un acteur de première ligne.

Les causes ne se ressemblent pas, les combats non plus. Encore moins les méthodes et les moyens. Tellement les époques sont différentes. Les acteurs aussi. Mais s’il y’a bien un trait qui devrait rester permanent et commun à tous ces événements, il me semble bien que c’est l’intelligence. Elle est l’atout indispensable dont a besoin chaque acteur de la société, pour s’aider à distinguer le bon sens du vrai sens, dans les combats qu’il livre pour son émancipation.

Pour ma part, je suis resté agrippé à la conviction qu’il n’y a que les combats moulés dans la forge de la grande intelligence qui aboutissent.

 

1 – Félicitations pour l’engagement politique !

Mon cher Bertolt,

Vous avez engagé un combat politique pour le changement au Cameroun. Je vous en félicite. Vous avez osé. Malgré la grande adversité, vous persévérez. Vous réussissez même l’exploit de bousculer les lignes autrefois inconnues par le grand public, ou intangibles pour les moins téméraires. Votre combat a ouvert les yeux à de nombreux jeunes qui étaient encore sous l’emprise d’un angélisme de façade de ce régime qui a achevé de faire voler en éclat tout l’honneur du Cameroun, et embastillé l’avenir et le rêve de la jeune génération.

Aujourd’hui, grâce à vous, à la BAS et compagnies, notre Président effectue moins de sorties privées à l’extérieur du pays ; les évacuations et prises en charge sanitaires sur fonds publics sont de mieux en mieux contrôlées ; les partenaires et les complices occidentaux de nos dirigeants sont mieux avertis des réalités internes de notre pays. La Diaspora aujourd’hui, plus qu’hier, se sent investie d’une mission salvatrice ; les tabous politiques et managériaux se dissipent au jour le jour sous votre action. Grace à vous, le Cameroun bouge. Nos gouvernants, du moins beaucoup d’entre eux, ont désormais le sommeil léger.

Pour tous ces sacrifices, vous méritez ma modeste gratitude, ainsi que celle de tous ceux qui pensent comme moi sur ce point.

 

2 – L’orientation de votre combat !

Mes chers congénères de la Bas,

Face à toutes vos actions et à votre engagement louables, je suis tenté de vous exposer un certain nombre de questionnements que je me pose à mon fort intérieur.

 

Quelle est l’orientation de votre combat ?

Nous sommes tous d’avis que la seule cause du combat est le changement. Mais la cause n’induit pas absolument l’effet. Tout comme l’effet ne commande pas absolument ou forcément le résultat du combat pour le changement. En effet, auriez-vous jamais imaginé un seul instant que vous pourriez mener ce combat et vous rendre compte au résultat qu’en fait de situation, vous vous retrouvez à la case départ ? Le combat pour le changement impose que l’on définisse au préalable la cible ou le bénéficiaire du combat, le but et la méthode.

            

 Pour qui vous battez-vous ?

Cette question a tué ou sauvé de nombreuses révolutions dans l’histoire. Elle a aussi rendu vains de nombreux combats. Pour qui vous battez-vous donc ? Pour vous-mêmes ? Pour un homme ? Pour un aîné ?

Si tel est le cas, les Camerounais qui croient au changement devraient penser à investir leur espoir ailleurs. La victoire dans la lutte pour un Cameroun nouveau ne peut s’obtenir dans l’égoïsme et le nombrilisme de l’identité ; encore moins par le truchement d’un agent qui n’a jamais servi les congénères de votre âge, ni rien fait de miraculeux pour la jeunesse que nous sommes.

Il me semble que le combat que vous menez actuellement aurait été encore plus porteur, si seulement vous aviez compris que c’est pour notre génération délaissée, sacrifiée, ainsi que pour nos pauvres parents dans les villages et les bidonvilles des capitales, qu’il faut se battre. Votre combat aurait même déjà certainement pris des proportions plus intéressantes si seulement vous aviez appréhendé le fait que c’est pour la Jeunesse, nos cadets et nos enfants que nous devons nous battre.

Votre lutte aurait déjà certainement porté des fruits, si seulement il vous était venu à l’esprit que nous les jeunes avons encore notre vie devant nous. Et rien que pour cela, nous ne saurions confier notre destin ou nous aligner derrière des aînés qui ont le leur derrière eux ; et qui plus est, n’ont jamais été tenaillés lorsqu’ils avaient notre âge, par le désir ni la volonté de changer la donne. Ils ont servi loyalement pour les uns, hypocritement pour d’autres, mais dans tous les cas de manière intéressée, ce régime, contre les intérêts de leurs enfants que nous sommes, et au détriment de nos pauvres parents, leurs propres congénères.

Je pense donc sincèrement que votre combat, même s’il mobilise de grandes intelligences pour une cause noble, est voué à l’échec. Certainement vous en ressentez déjà les premiers signes. Et pour cause : à votre combat, il manque l’honnêteté, la clarté, l’objectivité et le pragmatisme.

            

 Quel est le but de votre combat ?

Chaque combat a un but. Un but à atteindre. Quel est le votre mon cher Bertolt ? Porter un homme au pouvoir ? Qu’a-t-il fait pour vous et tous vos semblables quand il n’était rien ni personne, qu’il pourra achever lorsqu’il sera au sommet ?

Vous valez mieux que ces aînés qui vous utilisent et vous emploient. Car, vous réussissez à faire à votre âge ce qu’ils n’ont jamais pu, ni penser, ni envisager, encore moins réalisé quand ils étaient comme vous. Même si c’est une affaire d’argent, j’estime humblement que rendus à ce niveau, vous avez rempli votre part du contrat. Vous ne leur devez plus rien.

Que voulez vous d’autre ? Instaurer le changement ? C’est bien. Mais vous ne saurez y arriver en déstabilisant ce pays qui n’appartient ni à vous, ni à moi, encore et beaucoup moins à ceux qui se cachent derrière votre fougue. Le changement est la seule valeur qui reste après le changement. Le changement est une quête permanente, un dessein perpétuel des individus, des sociétés, des nations et des générations.

Une génération qui, pour des raisons égoïstes et nombrilistes, se laisse distraire par la vanité des strapontins, au lieu d’œuvrer et de s’investir pour le changement quand c’est encore le moment, perd son tour et passe la main à la suivante. Nous sommes la génération suivante. C’est notre tour. Autant l’on ne peut suivre deux(2) lièvres à la fois ou rattraper celui que l’on a négligé de suivre, autant nos aînés ne peuvent plus prétendre prendre les devants d’un combat pour un présent et un avenir dont ils ne sont pas les bénéficiaires, ou alors dont ils ne sont pas certains de voir l’avènement.

Le présent c’est vous Bertolt, c’est vous, Jeunesse de la Bas; c’est nous tous, Jeunesse Camerounaise de tous les bords sociaux ou politiques. L’avenir c’est nos enfants, nos cadets et ceux qui ne sont pas encore nés. Notre présent actuel est l’avenir que nos aînés ont piétiné dans le passé. Ils n’ont jamais voulu le préparer pour nous. Ne leur laissons pas le petit peu encore récupérable qui reste encore de notre avenir qu’ils ont hypothéqué. Ils n’en feront qu’une bouchée comme à leur habitude. Ne les laissons pas s’emparer de l’avenir de nos cadets et de nos enfants. Ils vont le broyer comme ils l’ont fait avec le nôtre.

 

Mon cher Boris,

Chers frères de la Bas,

Je sais que les enjeux sont grands actuellement. Les tentations aussi. A travers ces troubles, beaucoup par leur activisme suspect, rêvent devenir ‘’grands’’. Certains ne veulent que garantir leur pain quotidien. D’autres pensent sincèrement ‘’sauver’’ le Peuple. Mais, pensez vous vraiment que dans une seule et même lutte, si tant est qu’elle est unifiée, le changement puisse s’obtenir avec autant de parallèles ?

Les causes justes font toujours l’unanimité. Les causes honnêtes fédèrent sans effort. Et les causes vraies triomphent sur le temps et les hommes. Le Peuple c’est le Souverain. Le Peuple c’est Dieu. On ne le trompe pas. Et il ne se trompe pas. Même si vous voyez le temps passer avec l’illusion d’une victoire de façade, la vérité de polichinelle se réalisera : toute cause mal habitée est vouée à l’échec.

Vous pouvez encore vous reprendre. En vous mettant résolument au service de votre propre génération. En dépouillant votre combat de toutes engeances et agents encombrants. En vous alliant à ces autres jeunes restés au pays qui pensent le changement et l’avenir au concret dans la vérité et dans la modestie de leurs petits moyens.

 

3 – Sur votre méthode… !

A tout projet, il faut une méthode. Un processus suivi, calibré et maîtrisé pour atteindre l’objectif, le but ou la cible de la Cause. La méthode tire ses origines d’une idée, d’une philosophie. Elle se matérialise à travers les moyens que l’on mobilise. Elle convainc par le discours qui l’accompagne. Une méthode n’est donc utile et efficace que par la qualité de ses moyens et la capacité qu’elle a de résister à l’usure du temps.

 

Mon cher Bertolt,

Chers jeunes de la Bas

Quelle est votre méthode ? Est-ce en recourant à des étrangers, à des non camerounais, ou à des puissances étrangères que vous atteindrez vos objectifs ? Pensez-vous vraiment que ces étrangers peuvent aimer le Cameroun, votre propre pays, plus que vous-mêmes ?

Avec tout le respect que je dois aux résultats atteints par vos actions, permettez-moi de m’interroger sur l’origine des financements de ceux qui vous encouragent dans ces excès. Tout comme je m’en voudrais de ne pas me poser de question sur les motivations réelles et profondes de vos ‘’bienfaiteurs’’. Au lieu de vous trouver des emplois stables et vous former à la vraie politique, celle qui construit et non celle qui détruit, pourquoi préfèrent-ils investir tant de moyens pour faire de vous des agents et vecteurs du chaos ? Avec quelques billets de banques, ils préfèrent détruire vos vies et vous condamner à l’errance internationale. Ils font ainsi de vous des bouc-émissaires, des émissaires du sang d’une fin de régime dont vous ne pouvez pourtant pas assumer l’héritage.

En vous employant à leurs basses besognes, ils privent aussi en même temps le Peuple Camerounais de votre génie évident qui ne demandait qu’à être encadré.

Pourquoi donc mon cher Bertolt ? Pourquoi mes chers congénères de la Bas ?

Pourquoi acceptez et permettez-vous que l’on se moque encore une fois de plus de la Jeunesse Camerounaise par votre truchement ? Tant d’enfantillages. Tant d’agitation. Tant d’immaturité. Tant d’inconscience.

Je n’ai aucune leçon à vous donner. D’ailleurs, je ne suis pas certain d’être véritablement au fait de toutes les ficelles de votre activisme. Mais je crois sincèrement et profondément que si vous replacez la Jeunesse, votre génération au centre de vos préoccupations et de vos combats, vous serez de bien meilleures personnes. La compréhension de beaucoup de paramètres stratégiques internes à ce système et à sa politique, vous ouvrira à des reconsidérations. Et alors, vous serez résolument ces talents au service de la Patrie, que seuls ceux qui savent observer, espèrent de tous leurs vœux après ce régime.

 

Que faire donc pour y arriver ?

 

4 – Ce qui est bon pour nous le jeunes !

Cela ne devrait plus être une question, mais une affirmation, ainsi que nous la posons. Puisque nous sommes le présent et l’avenir du Cameroun, puisque nos aînés ont échoué à rendre heureux nos parents et nous-mêmes, alors, ce qui est bon pour la jeunesse d’aujourd’hui est bon pour le Cameroun. Ce qui rendrait heureux nos parents dans les villages et les bidonvilles serait que nous jeunes de maintenant, qui avons la capacité du juste discernement, l’âge et la hauteur éducationnelle et instructive, que nous fassions le choix de nous-mêmes. Que nous fassions le choix de notre génération. Que nous décidions de prendre notre propre destin en main. Que nous prenions la relève de ceux dont nous n’espérons plus grand miracle. Que nous prenions le pouvoir.

 

Cher Bertolt,

Il ne s’agit plus pour nous de nous aligner derrière une génération qui a son avenir derrière elle. Une génération qui a refusé de faire ses preuves. Il ne s’agit plus pour la Jeunesse de suivre des aînés qui détestent le Cameroun et les Camerounais autant qu’ils s’aiment eux-mêmes. Il s’agit pour la jeunesse de combattre pour la Jeunesse. Il s’agit pour la Jeunesse de prendre le pouvoir.

 

Chers jeunes de la Bas,

Le combat que vous menez sous l’instigation, le soutien et les encouragements multiformes de ces aînés dont les Camerounais ne veulent plus, vient renforcer par sa méthode et vos attitudes, des clichés dégradants, avilissants, humiliants et méprisants que l’on a très souvent collés à la Jeunesse, afin de démontrer aux yeux du plus grand nombre, que nous ne sommes pas prêts. Que nous ne sommes pas aptes à la relève. Que nous sommes épidermiques. Que nous sommes éduqués et instruis au rabais. Que nous ne sommes bons que pour être utilisés en seconde main par ceux qui exercent le pouvoir réel.

Pourquoi donc ne pas leur prouver dès maintenant que nous avons pris de bonnes leçons de l’utilisation vile qu’ils ont faites jusqu’ici de notre fougue, de notre intelligence et de notre dynamisme ? Pourquoi ne pas leur opposer ce sursaut de conscience et de maturité que tout esclave politique dans notre condition ferait exploser du dedans de lui-même, pour s’affranchir de ses maîtres maltraitants, égoïstes et inhumains ?

La solution pour cela me paraît simple. Mettons-nous ensemble. Soyons solidaires entre nous jeunes. Soutenons-nous. Nous sommes de la même génération. Nous souffrons d’une même caste d’aînés sans cœur ni scrupule. Nous avons notre avenir devant nous. Nous avons des comptes à rendre à ceux qui nous suivent et qui arrivent. Que leur dirions-nous le moment venu ? Que nous avons aidé à garder la main, ceux qui l’avaient déjà en échec, alors que la relève était la nôtre ? Que nous avons préféré les aider à mettre en place 60 autres années d’esclavage, de pillage, de trahison et de sous-développement, parce que nous étions dans l’indigence matérielle de porter nous-mêmes notre propre destin ?

Ne laissons pas cette mauvaise histoire se répéter. En acceptant de sacrifier notre avenir pour le présent de ceux qui n’ont plus de future, nous risquons, quand nous aurons leur âge, de faire à nos cadets la même chose que ces aînés font de vous, de nous aujourd’hui. Nous utiliser pour rester improductivement éternels au pouvoir, et garder le Peuple tout entier et le Cameroun dans la honte et la risée des Nations.

 

Mettons-nous donc ensemble pour que le pouvoir revienne à la Jeunesse. Pour qu’un jeune soit porté au pouvoir après ce régime.

 

Cher Boris,

Je vous tends la main.

Chers jeunes de la Bas et toute la diaspora entière,

Joignez-vous à nous restés au pays, pour que ce rêve devienne réalité. Nous en avons déjà remué les possibilités. Des réflexions ont été faites en toute ruse et intelligence par un groupe de jeunes, dans un cadre précis et pour un instrument créé à cet effet. Rien n’est certes abouti. La perfection n’est pas de ce monde. Mais la solution est sous nos yeux. Elle a été trouvée par vos frères. Elle est peut-être douloureuse. Peut-être même abjecte et scandaleuse. Mais c’est la solution. Une nouvelle jouvence pour le Cameroun. La Jeunesse Camerounaise en Politique. Maître d’elle-même et de son destin. Arbitre et bénéficiaire d’un faux combat qu’elle n’a pas provoqué.

Tout est encore possible pour vous. Rejoignez-nous dans notre élan et dans nos convictions. Nous laissons à votre soins de repeaufiner ce qui a déjà été initié et conçu. Nous ne l’avons pas fait pour nous-mêmes. Cette nouvelle Jouvence est un projet collectif. Un ticket commun de la Jeunesse pour un avenir meilleur et radieux. Une œuvre à réaliser ensemble pour que nos parents et nos cadets soient fiers de nous.

La solution que nous avons trouvée n’est pas une solution miracle, encore moins un élixir. C’est juste une solution que nos aînés et leurs amis occidentaux qui nous divertissent, ne veulent pas que nous appliquions. Parce qu’elle est ce qu’il nous faut. Elle va à l’encontre de leurs desseins. Elle est celle qui nous permettra de nous prendre nous-mêmes en main, de nous occuper convenablement de nos pauvres parents, nos enfants, nos cadets, ainsi  que des générations à naître auxquelles nous laisseront un Cameroun bien meilleur que celui en lambeaux que l’on veut nous léguer.

 

Concrètement, cette solution tient sur cinq grands piliers :

 

Que les jeunes s’unissent et se mettent ensemble pourü garder debout les institutions et le Cameroun dont ils veulent hériter, en pesant de tout leur dynamisme pour une transition et une alternative politiques dans le silence et la paix ;

             Que les jeunes se mobilisent et se soutiennent dans laü conquête de l’Assemblée Nationale et des mairies aux prochaines élections locales afin de poser des bases solides pour que le pouvoir revienne à notre génération, notamment à un jeune après ce régime

             Que les jeunes aident l’Institution suprême à nousü débarrasser de cet entourage néfaste qui l’empêche de laisser un héritage digne de ce nom au Cameroun ;

             Que les jeunes accordent un sursis à l’Institutionü suprême du Cameroun afin qu’elle pacifie le pays tout entier à l’Extrême-Nord, au Nord, dans l’Adamaoua, à l’Est, au Sud-Ouest et au Nord-Ouest, pour qu’il nous soit laissé un pays gouvernable.

             Que les jeunes laissent à l’Institution suprême de ceü pays le laps de temps suffisant dont elle a besoin, devant lui permettre de sceller définitivement la souveraineté et l’indépendance totales du Cameroun vis-à-vis de la domination saprophyte occidentale.

 

Voilà mon cher Boris, chers congénères de la BAS, ce que nous jeunes, restés au pays, avons pensé, projeté et appliquons déjà pour que le rêve jeune du changement et d’un Cameroun pour tous, devienne une réalité.

Nous vous offrons ce ticket dans l’histoire, par une méthode et une approche intelligente qui nous permettront de rendre un fier et meilleur service à notre Patrie.

Veuillez croire, cher Boris Bertolt, compatriotes de la BAS et Cie, à l’expression de mes sentiments affectueux les plus fraternels ».

 

 

Spécialisé en hôtellerie et contrôlé par Batipart, le Groupe Onomo vient de lancer officiellement officiellement son tout premier établissement 3 étoiles au Cameroun à Douala, la capitale économique du pays, l'annonce a été faite le 20 septembre 2019.

 

Selon les informations reçues du Groupe Onomo : « Avec un investissement de 15 milliards de FCFA, Onomo Hotel Douala n’est que la première d’une série d’ouvertures prévues au Cameroun à l’horizon 2020 », apprend-on. Ce qui voudrait tout simplement dire que l'ouverture de ce premier établissement 3 étoiles, n'est que le ton donné pour une vaste implantation du Groupe au Cameroun dans les prochains mois. L'établissement hôtelier qu'accueille désormais Douala, le poumon de l'économie camerounaise est bâti sur une surface de 600 m2. Il est doté de 152 chambres, de 5 appartements équipés de kitchenettes bien aménagées, d'un restaurant, d'un bar, d'une piscine, d'une salle de fitness, d'une salle de réunion étendue sur 220 m2 modulable en trois et dispose aussi d’une connexion Wi-Fi haut-débit.

 

Un an de construction

C'est le lieu de dire ici que, tout est parti le 25 avril 2018 avec la pose de la première pierre des travaux de construction de cette importante et imposante bâtisse. Un an plus tard, voici l'établissement hôtelier qui est  fonctionnel. Dans le pipe du Groupe Onomo d'autres merveilles sont à découvrir dans les prochaines années. Il compte également construire un second hôtel du même standing à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun et siège des institutions républicaines. Kribi, la cité balnéaire du Sud Cameroun va suivre, elle sera également dotée du 3ème trois étoiles de l’enseigne Onomo au Cameroun. Par ailleurs, précisons à toutes fins utiles qu'en neuf ans d’existence, ce Groupe hôtelier dispose déjà à son actif 18 hôtels ouverts dans dix pays et vise atteindre 21 établissements en fin 2019. Et ça ne sera pas tout, l'établissement pourrait encore s'étendre davantage dans d'autres villes du Cameroun outre celles déjà évoquées. 

 

Innocent D H

 

Le parti de George Gilbert Baongla n’a pas été invité à l’immeuble étoile pour les concertations d’avant le dialogue national. Mais le parti a décidé de s’inviter au débat et dit ses propositions et ses attentes au gouvernement de Yaoundé.

 

Malgré l’incarcération de son président, le Parti Républicain est toujours très présent sur la scène politique nationale. Son Premier Vice Président proactif a fait savoir les attentes du Parti des républicains. Des propositions adressées au Premier Ministre et dont le courrier est en ce moment au Secrétariat du premier ministère.

La première réaction du Parti républicain est une plainte formulée à l’endroit des initiateurs du dialogue. Morgan Palmer et son parti espèrent qu’il ne s’agira pas d’un « simple symposium de décrispation des anglophones ». En somme, le parti craint qu’il ne s’agisse d’une autre rencontre de distraction et de dilatoire à l’endroit des peuples des régions anglophones qui subissent la guerre depuis plus de trois ans et qui peuvent commencer à se fatiguer de cette affaire. Cette crainte exprimée sonne également comme une mise en garde envers les dirigeants camerounais contre les conséquences désastreuses que peuvent avoir le fait d’utiliser cette annonce au dialogue pour juste essayer de flouer les populations des régions anglophones et de tous les autres citoyens du Pays.

Avant tout, le parti républicain souhaite que « ce dialogue soit une opportunité pour régler et non survoler l’universalité des problèmes du Cameroun ». Une fois de plus, la voix du parti sonne comme un avertissement à l’endroit des organisateurs de cette grande rencontre nationale. Le désir profond du parti républicain comme de tous les camerounais est qu’au sortir des rencontres au Palais des Congrès que la grande partie de camerounais trouvent satisfaction dans les décisions qui seront prises. Par ailleurs, le parti trouve que la période consacrée au dialogue est très réduit. Et qu’il faut bien rallonger pour aller au fond des questions à aborder. Morgan Palmer et George Baongla proposent que le gouvernement mène le dialogue sur 21 jours. Soit 07 jours pour dresser le diagnostic du Cameroun, 07 jours pour définir les solutions et 07 jours pour élaborer les résolutions finales.

Sur la question des thématiques à aborder, le parti républicain à des idées bien précises : l’Education, la formation et l’emploi des jeunes, la sécurité sociale, la répartition de la richesse, le développement des localités décentralisées, la place de la femme, la diaspora, les accords coloniaux. Avec ces propositions, le parti républicain croit que le dialogue national peut apporter un changement positif au Cameroun.

 

Stéphane NZESSEU

 

Lundi 23 septembre 2019, 07 élèves d’une école primaire ont été tués et plusieurs autres blessés dans l’effondrement d’une salle de classe à Nairobi (Kenya). A rapporté l'AFP.

 

La matinée a été brutale lundi 23 septembre à Nairobi. En effet, l’effondrement d’une salle de classe de l’école « Precious Talent Academy de Dagoretti », dans l’ouest de la capitale kényane, a laissé la population en émoi. Selon un journaliste de l'AFP, le bâtiment qui avait été en partie surélevé pour ajouter un étage à cette structure semi-permanente, faite de bois et de tôle s'est effondré peu après 07h au moment où les enfants entraient dans l'école.

« J’avais juste déposé mon fils à l’école et j’ai entendu des cris alors que je rentrais. C’est alors que j’ai vu des gens qui les aidaient à sortir et à être emmenés à l’hôpital », a déclaré  à l’AFP Margaret Muthoni, dont le fils de 4 ans a été blessé. « J’ai de la chance que mon fils ait survécu avec des blessures. C’est un accident très malheureux parce que des enfants sont morts », a-t-elle ajouté.

S’exprimant sur les lieux du drame, le porte-parole du gouvernement, Cyrus Oguna, a déclaré « Jusque-là, nous pouvons confirmer que nous avons sept morts et 57 autres écoliers ont été hospitalisés ». Et de préciser que Plus de 800 élèves sont inscrits dans cette école. Des centaines d'habitants de Dagoretti, une zone pauvre où les habitants vivent dans des abris de fortune, se sont rassemblés autour du site où les sauveteurs fouillaient les décombres pour trouver des survivants.

La Croix-Rouge kényane a indiqué que les efforts de sauvetage se poursuivaient sur le terrain et qu’un bureau d’information, de recherche d’offre des services de soutien psychologique a été mis sur pied.

Pour certains habitants, cette catastrophe met en lumière le manque de réglementation pour les institutions éducatives, surtout dans ce type d’habitat informel […]. Des réglementations qui concernent la construction et la pérennité de ces institutions éducatives. « C’est le plus haut degré d’irresponsabilité et d’avidité quand vous regardez la structure qui est tombée et même celles qui sont encore debout », a jugé, un habitant du quartier. « Un autre désastre nous attend. Les matériaux utilisés sont mauvais », a-t-il ajouté, appelant à des sanctions des responsables de cette école. « Nous demandons des mesures. La direction de l’école devrait répondre aux questions de la police en garde à vue. »

 

Danielle Ngono Efondo

 

Lionel Messi est le meilleur joueur de l’année. L’argentin s’est vu décerné ce prix lors de la 4e édition de la soirée « The Best FIFA Football Awards », qui a eu lieu lundi soir à Milan.

 

Alors que Virgil van Dijk  était annoncé grand favori pour le trophée de meilleur joueur de l’année 2019 de la FIFA, c’est plutôt l’argentin Lionel Messi  qui sera finalement plébiscité. En effet, Messi est le vainqueur de la quatrième édition des prix The Best organisés par la FIFA. Il a cependant remporté le trophée devant le joueur de Liverpool et Cristiano Ronaldo.

Pourtant, selon plusieurs médias, l’argentin a connu une saison un peu compliquée, pas tant sur le plan personnel, mais davantage sur l’aspect collectif. Malgré ses 51 buts et 22 passes décisives en 50 matches avec la tunique blaugrana, il n’a remporté que la Liga. En Ligue des Champions, il a vécu une véritable humiliation face à Liverpool en demi-finale. Il est sorti au même stade de la compétition lors de la Copa America avec l’Argentine.

« Merci beaucoup de m’avoir remis ce trophée. Je suis très heureux mais pour moi les récompenses sont collectives et pas individuelles. Ça reste tout de même particulier pour moi car deux de mes trois fils sont là et c’est la première fois. Les voir ici ce soir profiter de ce moment c’est unique. Ce sont deux amoureux du football. Ils deviennent un peu fous quand ils voient tous ces joueurs autour d’eux. Ils sont timides et heureux, et ne savent pas s’ils peuvent demander des photos (rires). Merci à tous et bonne soirée » s’est exprimé l’Argentin devant l’assemblée, une fois le trophée en main.

Créé (le trophée) en 2016, c’est la première fois que Lionel Messi remporte ce prix. Il succède cependant à Luka Modric et Cristiano Ronaldo, lauréats en 2017 et 2016.

Notons qu’au cours de cette soirée, l’américaine Megan Rapinoe a été élue meilleure joueuse de l’année après avoir gagné la Coupe du Monde féminine et avoir été la meilleure buteuse de la compétition. Alisson Becker a été élu meilleur gardien de but de l’année. Marcelo Bielsa et Leeds ont remporté le prix du fair-play de la FIFA. Le prix du meilleur entraîneur de football masculin de la FIFA a été remis à Jürgen Klopp. Le Hongrois Dániel Zsóri a remporté le prix du plus beau but de l’année.

Le prix des supporters a été remis par Andrea Pirlo et Laura Georges. Il s’agit d’une mère brésilienne qui accompagne et raconte les matches depuis le stade à son fils aveugle.

Par ailleurs, le meilleur onze de l’année en football masculin a été dévoilé. On y retrouve Alisson, Ramos, De Ligt, Van Dijk, Marcelo, Modric, De Jong, Messi, Mbappé, Hazard et  Ronaldo. Cependant, du côté des africains, c’est la frustration. Ni Sadio Mané, ni Mohamed Salah n’ont été primés et ne font même pas partie du 11 type de l’année de la FIFA. Et pourtant les deux attaquants de Liverpool ont gagné la Ligue des Champions en 2018/2019. Et Sadio Mané a été même finaliste de la Coupe d’Afrique des Nations.

 

 

Danielle Ngono Efondo

 

Son procès qu’on dit emblématique, s’est ouvert ce Lundi à Blida et à ses côtés, deux ex – chefs du renseignement ainsi qu’une personnalité politique.

 

Il s’agit de Mohamed Mediene, encore appelé « Toufik », qui a longtemps occupé le poste de directeur des puissants services secrets algériens, son successeur Athmane Tartag et la cheffe du Parti des travailleurs (PT) Louisa Hanoune. Ils sont tous tombés après la vague d’arrestations lancée après la chute du président déchu et, se sont présentés devant la Cour, selon des médias locaux.

Les chefs d’inculpation sont lourds: « Atteinte à l’autorité de l’armée et complot contre l’autorité de l’Etat ». Crimes pour lesquels ils encourent de très fortes peines, selon le code de justice militaire et le code pénal.

Seuls les avocats et les familles des accusés ont eu le droit d’assister à l’audience tandis qu’un important dispositif policier a été déployé autour du tribunal militaire de Blida (50 km au sud d’Alger).

Selon les informations données par la presse algérienne et relayée par l’AFP, l’avocat de Mohamed Mediene a demandé un ajournement. L’ancien chef du renseignement algérien est, selon sa famille et ses avocats, malade et son état de santé se serait dégradé.

Pour Noureddine Bekkis, enseignant en sociologie politique à l’Université d’Alger, « La gestion par le pouvoir des conflits internes ressemble traditionnellement à une boite noire, même si  les mécanismes habituels de règlements de conflits internes sont tombés en panne… »

Le frère du président déchu et les deux ex-patrons du renseignement ont été incarcérés le 5 mai. Louisa Hanoune, cheffe du PT (trotskiste), a quant à elle été placée en détention provisoire quatre jours plus tard.

Des enquêtes judiciaires avaient été ouvertes sur des faits présumés de corruption, visant d’ex-hauts responsables politiques et des hommes d’affaires accusés d’avoir profité de leurs liens privilégiés avec l’entourage du président déchu.

La défense avait admis que Mme Hanoune avait participé à une réunion avec Saïd Bouteflika et le général “Toufik” le 27 mars, au lendemain d’une déclaration du chef d‘état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, demandant publiquement le départ d’Abdelaziz Bouteflika.

Quelques jours plus tard, le général Gaïd Salah avait accusé, sans les nommer, Saïd Bouteflika et les généraux Mediene et Tartag de comploter contre l’armée.

Entendu comme témoin le 14 mai dans le cadre de l’enquête visant le frère de l’ex-président, le général Khaled Nezzar —ancien homme fort dans les années 1990— avait affirmé que Saïd Bouteflika lui avait dit envisager d’instaurer l‘état de siège et de démettre le général Gaïd Salah.

Saïd Bouteflika, 61 ans, également, conseiller spécial de son frère, avait renforcé ses pouvoirs au fur et à mesure que la santé de l’ex-président se dégradait.

Le général Toufik a pour sa part, dirigé durant 25 ans, les puissants services secrets algériens, statutairement rattachés à l’armée.

Le général Athmane Tartag, successeur de « Toufik », était devenu coordinateur des services de renseignement, passés sous tutelle de la présidence de 2015 à 2019.

Egalement accusés de complot, M. Nezzar et son fils Lotfi sont depuis le 6 août sous le coup d’un mandat d’arrêt international.

Pendant que s’ouvrait ce procès, les habitants d’Alger ont exprimé une forme de satisfaction : «Je ne pensais pas assister un jour à la chute de Saïd (Bouteflika) et de ces puissants généraux », a dit Aboubaker Dahmani, un commerçant de 60 ans.

« Ce n’est peut-être que du cinéma pour calmer la rue », a toutefois tempéré Hassan, un chauffeur de taxi de 50 ans.

 

N.R.M

 
 

D’après les représentants de la santé, certaines maladies tropicales pourraient se propager en Suisse suite aux fortes chaleurs de cet été.

 

Toutefois, les opposants à cette théorie dénoncent une propagande climatique.

Avec ses pics de chaleur à 40 degrés, la canicule de 2019 a battu des records en Suisse. En juillet seulement, il faisait au moins trois degrés de plus que la moyenne. Une alliance de médecins, d’infirmières, de sages-femmes et de physiothérapeutes sonne l’alarme: «C’est notre dernière chance avant que des dommages irréversibles ne nuisent à l’homme et à la nature», peut-on lire sur leur site internet.

Dans un «appel d'urgence à agir», l’Alliance suisse des professionnels de la santé pour le climat demande que la crise climatique soit reconnue comme une menace grave pour la santé. Le groupe ne met pas seulement en garde contre l’augmentation de la mortalité des personnes âgées et des maladies chroniques dues à la chaleur estivale, mais il note également que des agents pathogènes tropicaux et subtropicaux pourraient se propager si la situation climatique persiste.

« Si nous ne réduisons pas l’émission de gaz à effet de serre d'ici à 2050, nous risquons d'être infectés par le paludisme, la dengue et d'autres infections telles que le chikungunya ou le virus du Nil occidental en Suisse», explique Pietro Vernazza, membre de l'alliance et médecin en chef du département d’infectiologie à l'Hôpital cantonal de Saint-Gall. Aussi, les étés plus chauds et les hivers plus doux feraient de la Suisse un environnement propice à la prolifération de moustiques tropicaux.

Les professionnels de la santé pour le climat appellent les responsables politiques et autres décideurs à prendre les mesures qui s'imposent pour lutter contre le changement climatique s'ils ne veulent pas compromettre la santé de la population.

L'immunologiste Beda M. Stadler explique quant à lui qu'il ne faut pas s’affoler. D’après lui, il faudrait des décennies avant que les maladies tropicales deviennent un grave problème en Suisse. « Nous avons encore des hivers froids. Les moustiques ne peuvent pas survivre à cette température. Néanmoins, il convient de se préparer à l’éventualité que le pays soit touché par des maladies tropicales. Quant au réchauffement climatique, il ne peut pas être stoppé aussi rapidement. Il fera plus chaud même sans influence humaine ».

Pour le médecin, il faudrait plutôt prendre des dispositions plus simples à l’avenir pour éviter l'infection par des agents pathogènes. «Par exemple, en lavant davantage les aliments ouverts tels que les fruits et les légumes et en s’armant de moustiquaires. Quand nous allons au Mexique en vacances, nous sommes plus prudents dans la vie quotidienne. En Suisse aussi, on peut apprendre à gérer les dangers des maladies tropicales ».

Mais selon la conseillère nationales Yvonne Feri: «Il n’est pas nécessaire d’installer des moustiquaires et d’ingurgiter des médicaments contre les maladies tropicales.» La socialiste explique que les arguments de l'alliance confirment le besoin urgent d'une action politique contre les émissions de gaz à effet de serre. «Il est clair que le changement climatique entraîne aussi des problèmes de santé pour les hommes et les animaux. Les maladies tropicales n'en sont qu'une partie. La chaleur pourrait faciliter la pénétration des agents pathogènes dans l'eau potable. Les bactéries pourraient ainsi s’y développer».

Quant à Sebastian Frehner, conseiller national UDC, il s’oppose au constat de l’alliance: « L’idée selon laquelle des maladies tropicales profileraient en Suisse est excessive. Ce n’est rien de plus qu’une propagande naïve de la part des activistes du climat. » D’après lui, les températures ont toujours changé et influencé la santé des gens. «Si la température augmente, les gens mourront davantage des suite de maladies tropicales et moins à cause des grippes ».

 

N.R.M

 

Ce Lundi, ceux qui se font appeler amba boys ont détruit quelques câbles du réseau triphasé des câbles qui alimentent cette contrée.

 

Un acte de vandalisme, un autre, qui vient démontrer et prouver qu’il existe encore des groupuscules d’individus, malgré les dispositions concrètes prises pour sortir les deux régions dites anglophones de la crise sécuritaire dans laquelle elles sont engluées, refusent de « fumer le calumet de la paix » avec tous ceux qui ont accepté la main tendue du Chef de l’Etat Camerounais.     

Une attitude qui déteint dans cette ambiance généralisée, que ce soit sur le plan national qu’international, de quête de solutions définitives afin que les victimes puissent tourner la page de cette période douloureuse, pleine de tristes souvenirs que toute une vie ne suffira certainement pas à effacer.

 

Et ce n’est pas l’unique manifestation d’antipatriotisme décriée en ce début de semaine

Dans le chef lieu de la région du Sud-Ouest, la (61°ULI) a effectué une intervention dans le quartier Molyko en mi journée, au lieu dit (Saint Clair). Une descente qui a permis de capturer un individu (OPFOR), muni d'un PA artisanal. Ce dernier, accusé de harcèlement par la population, passait de maison en maison pour menacer ceux qui ont décidé d’abandonner la brousse et de prendre part aux réunions préliminaires au cours de laquelle leurs contributions sont attendues. Il a été maîtrisé par quelques braves et courageux hommes qui avaient commencé à le molester avant de le conduire à la légion de GN du SW.

 

Combien de groupes terroristes existent–ils dans les régions sinistrées ?

Dans les différents débats dimanche dernier, alors que les panélistes invités pour parler de l’organisation et des préalables du Grand Dialogue évoquaient la question de financement des groupes terroristes, il est apparu qu’ils se sont multipliés au fil des années et que leur nombre ne saurait être donné avec précision à ce jour.

Par ailleurs, en revenant sur la question des financements dont ils bénéficient, il est apparu évident que même les pourvoyeurs de leurs fonds ne peuvent donner des informations exactes par rapport aux bénéficiaires.

Mais, fort heureusement, ceux qui hier encore, apparaissaient comme des victimes, semblent de plus en plus prendre conscience des responsabilités qui sont les leurs, quant au retour de la paix et tout ce que cela comporte comme avantages dans leurs différentes localités.

En plus, ils ont appris à faire confiance aux forces de défense et de sécurité. Des Hommes et des Femmes qui ne font pas mention de leurs origines respectives, quand ils sont invités à défendre avec abnégation, l’intégrité du territoire national. Ces enfants du pays qui meurent, lâchement assassinés, au nom de ce qui compte réellement à leurs yeux : le Cameroun. Fort heureusement pour ces populations et pour tous les autres Camerounais, ils veillent.   

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Tel est le point de vue donné par Dieudonné Essomba, alors que le débat suscite beaucoup de passion au sein de l’opinion nationale, à quelques jours de l’ouverture du Grand Dialogue National. 

 

 « Je ne sais pas pourquoi les gens s’attardent encore sur cette histoire de décentralisation !

La décentralisation administrative aurait pu marcher il y a 10 ans, avant le premier coup de feu de la Sécession ! Mais aujourd’hui, c’est terminé !

Certains nous en parlent avec arrogance, comme si le Gouvernement contrôlait encore tout et qu’il avait affaire à une population civile docile qui craint le moindre commandant de brigade !

Les Sécessionnistes sont armés, bon Dieu ! Ils se font tuer, mais ils tuent aussi !

Et en trois ans d’annonces triomphalistes au sujet d’un Etat qui est un monstre froid et tout-puissant auquel rien ne résiste, nous voyons bien que ce sont les Sécessionnistes qui montent en force ! C’est eux qui sont partis avec des mains nues, quand tout le monde croyait que l’Etat allait les mater en deux semaines !

Mais trois ans plus tard, ils sont toujours là, édictant leur loi ! Ils ont détruit les grands fleurons qui nous procuraient de très précieuses devises, la CDC et la PAMOL, déstabilisé les réseaux commerciaux, incendié les bâtiments publics, sans que ce fameux Etat puisse les en empêcher !

Ils ont pourchassé l’Etat, et il n’y a plus de sous-préfet et de commandant de brigade en dehors des grandes villes transformées en bunker, où les agents publics grelottent de terreur !

Ils perçoivent les impôts, contrôlent les routes et se sont installés dans des écoles construites par l’Etat qu’ils ont transformés en leur base, au vu et au su de tout le monde !

Et même dans les villes hyper sécurisées de Bamenda et Buea, c’est eux qui édictent le rythme de vie, en imposant les Villes Mortes, les Rentrées Mortes, sans qu’on puisse y faire quoi que ce soit, en dehors de stériles condamnations.

Sur le plan international, ils ont imposés leur cause comme une problématique majeure, contrairement aux pseudo-patriotes qui ont trompé le Gouvernement en lui faisant croire que c’était une simple affaire intérieure qui n’allait susciter aucune ingérence.

Et aujourd’hui, ce n’est pas eux qui souffrent, mais bien l’Etat du Cameroun! C’est l’Etat du Cameroun qui épuise ses ressources dans une guerre parfaitement inutile, c’est lui qui perd ses recettes c’est lui qui est dénoncé pour les violations des droits de l’Homme et qui se défend désespérément ! C’est lui que le monde entier regarde méchamment, avec un immense reproche !

A contrario, on n’a vu nulle part les Sécessionnistes demander le dialogue, mais plutôt dénoncer violemment l’archevêque émérite TUMI et tous les fédéralistes qui proposaient de négocier, impatients qu’ils sont de combattre et de chasser ce qu’ils appellent les forces d’occupation!

Voilà la réalité sur le terrain !

 

Les gens qui continuent à fanfaronner à Yaoundé sur leur Cameroun unitaire veulent nous conduire où là ? Ils nous affirment qu’ils vont mater la Sécession, ils vont la mater quand ? Avec des mots ronflants ? Ils attendent quoi ? Un sifflet ?

Qui peut mater la Sécession sans l’adhésion franche de la population anglophone ? Personne !

Je l’avais dit il y a trois ans : le Cameroun n’a pas les moyens politiques, économiques, financiers et diplomatiques pour mater militairement la Sécession anglophone ! On m’a traité de traitre à la patrie !

Comment les gens de Yaoundé ont pu croire qu’on pouvait imposer les liens d’un Etat unitaire à une Communauté représentant 20% de la population, et qui plus est, a déjà vécu dans un système fédéral, et sous la supervision des Nations-Unies ?

L’Etat unitaire est clairement un faux projet qui ne peut aboutir qu’à l’horreur ! Il faut en sortir définitivement et immédiatement!

Sinon, nous allons connaître exactement le même sort les 3 autres pays qui sont nés fédéraux et se sont amusés à supprimer la Fédération : l’Ethiopie, le Soudan et la Somalie !

On ne supprime pas une Fédération ! On peut la modifier, mais on ne la supprime pas !

Il est impératif de rentre dans la Fédération et c’est cela qui doit être l’objet du Dialogue !

Sinon, cela risque d’être tard !

 

Allons à la Fédération au risque de porter une terrible responsabilité historique ! Les Anglophones ne reviendront plus jamais à l’Etat unitaire ! Ils l’on dit et redit, leurs Chefs traditionnels, tous membres du parti au pouvoir l’ont clairement dit ! Ne donnons aucun prétexte à la Sécession, car nous ne pouvons pas la battre militairement, en dépit des fanfarons !

Allons à la Fédération ! La Fédération ne tue pas !

Le Nigeria est fédéral ! L’Ethiopie est fédérale ! L’Afrique du sud est fédérale ! La Tanzanie est fédérale ! Le Soudan est fédéral !

Les gens sont morts là-bas ?

Bien au contraire, ce sont les pays les plus puissants d’Afrique du point de vue économique. Et ils alignent aussi 16 Universités sur les 20 premières dans toute l’Afrique ! »

 

Dieudonné Essomba 

 
 
 
 
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Sunday, 05 June 2022 11:01