25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • International

Dans une requête déposée sur le bureau de la chambre d’appel de la Cour pénale internationale, les avocats de l'État ivoirien s’opposent à la levée des conditions imposées à Laurent Gbagbo, apprend-on de sources concordantes.

 

« La République de Côte d’Ivoire sollicite l’autorisation de la chambre d’appel de pouvoir présenter les observations écrites sur la requête déposée par la défense de Laurent Gbagbo visant à la remise en liberté sans condition de celui-ci », ont plaidé les avocats ivoiriens.

Dans cette requête, le gouvernement ivoirien, veut obtenir des juges de la chambre d’appel de la CPI, le rejet de la requête des avocats de la défense du président fondateur du FPI. « En application de l'article 86 du Statut de Rome, la République de Côte d'Ivoire entend faire valoir ses observations écrites sur les raisons qui l'amènent à proposer à la Chambre d'appel de confirmer la décision rendue le 1er février 2019 qui apparaissait en l'état de la procédure, sage et équilibrée », ont sollicité les avocats de l'État de Côte d’Ivoire.

Les autorités ivoiriennes ont donc clairement fait savoir à la Cour, et à l’ancien élu Laurent Gbagbo, qu’il  n’est plus  le bienvenu en Côte d’Ivoire.

Laurent Gbagbo quant à lui, reproche à la Cour de violer ses droits, notamment en l’empêchant de participer à la vie politique de son pays dont la campagne pour l’élection présidentielle est prévue en décembre 2020.

Pour rappel, l'ex-chef d'État ivoirien réside depuis sa libération, le 1er février 2019, à Bruxelles en Belgique. Il est en attente de l'issue d'un éventuel procès en appel devant la CPI. La procureure Fatou Bensouda ayant fait appel de son acquittement prononcé en première instance, il y un peu plus de 10 mois.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Entrée en lice hier lundi, les champions d’Afrique se sont incliné 1-0 face au Tadjikistan. Un adversaire a priori à leur portée.

 

Ça commence mal pour le Cameroun. Les lionceaux sont descendus dans l’arène pour leur première rencontre de la Coupe du Monde U17 Brésil 2019 lundi au environ de minuit, heure de Yaoundé. C’est donc devant 5379 spectateurs du stade Kleber Andrade que, les poulains de Thomas Libiih se sont inclinés 1-0 contre le Tadjikistan.

Selon les faits rapportés par afriquesports.net, Les champions d’Afrique ont été incapables de réagir après l’ouverture du score par Sharifbeq Rahamatov à la 51ème minute  en dépit d’une supériorité numérique assez confortable puisque Shurat El Murodov a été exclu suite à un deuxième carton jaune. Les coéquipiers de Steve Mvoué n’ont donc pas pu réduire le score qui est resté d’un but à Zéro.

Pour rappel, c’est depuis samedi 26 octobre que, les stades brésiliens vibrent aux rythmes de la Coupe du Monde U17 2019. 4 sélections représentent l’Afrique lors de cette compétition. Il s’agit du Cameroun vainqueur de la CAN U17 en avril dernier, le Nigeria, sélection la plus titrée au monde dans cette catégorie (05 sacres), l’Angola et le Sénégal, repêchés suite à la disqualification de la Guinée pour fraude sur l’âge.  

Le Cameroun a beaucoup fait parler de lui dans la préparation de cette compétition. En raison de la mise à l’écart de plusieurs jeunes joueurs dont Etienne Eto’o. En cause, un décret du Chef de l’Etat. On espère donc qu’il saura se rattraper face à l’Argentine jeudi prochain, et l’Espagne dimanche 03 novembre.

 

Danielle Ngono Efondo

 

L'Assemblée générale du Centre international d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels (l'ICCROM) se tiendra le 30 et 31 octobre prochain à Rome. Couplé à son 60ème anniversaire, les assises seront principalement axées sur les questions et les sujets de préoccupation les plus pertinents concernant la promotion du patrimoine culturel.

 

Il sera par ailleurs question : de Stimuler le dialogue au sujet des approches durables de la protection et de la préservation du patrimoine culturel et naturel dans le monde – d’Examiner et Améliorer les orientations stratégiques et le programme de travail de l'organisation…

Le programme prévoit en outre une discussion thématique intitulée : « Décoloniser le patrimoine », en plus de la présentation et de l’accueil du nouvel Etat membre, le Costa Rica, sans oublier la remise des prix aux personnes ayant contribué de manière significative au développement de l'ICCROM, ou ayant acquis une reconnaissance particulière dans le domaine de la conservation, de la protection et de la restauration du patrimoine culturel.

La contribution des Etats membres saluée par Webber Ndoro, Directeur général de l'ICCROM

Dans une déclaration Webber Ndoro, a relevé que : « La généreuse contribution des États membres de l'ICCROM est le principal pilier du succès de tous les projets et programmes mis en œuvre par l'ICCROM dans de nombreuses régions du monde… ».

L'Italie, pays hôte du double évènement participe, selon Directeur général de l'ICCROM, « de manière importante au budget de l'ICCROM et dispose de partenariats scientifiques et techniques institutionnels de longue date, qui contribuent de manière significative à l'organisation. Nous espérons vraiment poursuivre notre collaboration et développer un accord avec le partenaire italien pour soutenir des actions communes visant à protéger et améliorer le patrimoine culturel et naturel en Afrique et dans d'autres parties du monde », a-t-il ajouté dans sa déclaration.

L’importance du Centre international d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels

Il faut rappeler que depuis des décennies, l'ICCROM travaille en partenariat avec ses États membres pour les aider à sauvegarder le patrimoine sur leur territoire, comme ailleurs. Les actions sont perceptibles aussi bien sur le plan gouvernemental qu’international, ainsi qu'avec les institutions et les professionnels sur le terrain. Cette organisation engage et informe les nouvelles générations de professionnels et le grand public sur les besoins actuels et futurs dans les domaines de la préservation et de la conservation du patrimoine culturel. 

« Au cours des soixante dernières années, l'ICCROM a développé et adopté ses programmes et activités pour relever de nouveaux défis et faire face à l'évolution du concept même de patrimoine culturel qui, en plus de dépasser les frontières nationales, doit faire face à de nouveaux problèmes et risques causés par les effets du changement climatique, les guerres et conflits dévastateurs et la négligence humaine » a indiqué Webber Ndoro.

« Le développement durable est également un objectif clé de l'ICCROM, en particulier dans certaines régions comme l'Afrique. Il s'agit notamment de soutenir les occasions d'entrepreneuriat et d'assurer l'accès à une éducation de qualité dans un contexte plus général d'égalité des genres », ajoute-t-il.

À cet égard, l'ICCROM a lancé une nouvelle initiative régionale à long terme en Afrique qui se concentre principalement sur les jeunes et les engage à prendre soin de leur patrimoine - sa conservation, sa résilience, sa gestion et sa promotion en matière de préservation culturelle.

 

Nicole Ricci Minyem

 

200 migrants clandestins embarquées dans un bateau, ont été interceptés à la suite de l’intervention des autorités maritimes du Cameroun. C’était vendredi dernier sur le large des côtes du pays à Douala, la capitale économique.

 

Les 200 migrants clandestins sont d’origines africaines (Nigéria, Togo, Bénin, Sénégal). Le bateau dans lequel ils étaient embarquées, a été intercepté sur le large des côtes camerounaises à Douala. Ces migrants, ont été ramenées sur la base des forces aériennes camerounaises.

Selon une source sécuritaire ayant requis l’anonymat, l’on apprend que certains des migrants à bord du bateau ont même tenté de nager jusqu’à la berge en sautant en mer. Heureusement pour eux, ils ont été sauvés par des pêcheurs puis par la marine camerounaise et aucun d’entre eux n’a d’ailleurs perdu la vie. La même source sécuritaire fait savoir que ces migrants seraient partis du Nigéria pour rallier le Gabon. A bord du bateau, on compte également des femmes et des enfants. 

Des migrants clandestins arraisonnés au large de Limbé

Précisons également que Jeudi dernier, ce sont 226 migrants dans une embarcation de fortune ont été arraisonnés par la marine camerounaise au large de Limbé. Parmi ces migrants, il y avait 133 hommes, 89 femmes et un bébé de sexe féminin. La barque en provenance du port d’Ebaka au Nigéria se rendait au Gabon voisin. Dans cette embarcation en situation de détresse pilotée par un ressortissant nigérian du nom de Francis Clackson, se trouvaient quatre Béninois, 27 Nigériens, 45 Nigérians, 3 Sénégalais, 25 Togolais, 22 Burkinabé, 1 Gabonais, 3 Maliens et 1 Guinéen. 

 

Innocent D H

 

C’est dans le but de faire l’état des lieux de l’influence des médias, de présenter les dangers liés à l’utilisation inappropriée des médias traditionnels et numériques, d’éduquer les masses et de promouvoir l’éducation aux médias et à l’information au Cameroun, que s’est tenu samedi 26 octobre à l’ESSTIC, la 8ème célébration annuelle de la Semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information (EMI), sur le thème « Citoyens éduqués aux médias et à l’information : Informés, engagés et habiletés ».

 

Le contexte médiatique camerounais est actuellement marqué par la prolifération des discours de haine, la diffusion de fausses informations (fake news) sur les plateformes médiatiques et les dérives de tout genre. C’est ce constat qui a motivé la tenue des échanges entre professionnels, enseignants et acteurs de la société civile dans le cadre de la Semaine mondiale d’éducation aux médias et à l’information chapeauté par l’UNESCO.

A cet effet, la cérémonie a été marquée par le discours du président de l’association camerounaise d’éducation aux média (ÉDUK-MÉDIA), Andzongo Blaise Pascal. Qui, après avoir remercié les panélistes pour avoir accepté de venir exposer, il a également remercié les étudiants et autres invités pour leur présence. Monsieur Andzongo a présenté l’association dont il a la charge en énumérant ses objectifs. Son propos pour la fin s’est articulé sur le thème de la 8ème édition annuelle de la Semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information. Par la suite, le modérateur, l’éditeur- journaliste, Simon Pierre Bessala a énuméré les différents thèmes à l’ordre du jour avant de passer la parole aux différents conférenciers.

Conférence-débat

Le Dr Baba Wame,  expert TIC et cyber-journaliste, a été le 1er conférencier à dérouler son expertise sur la désinformation en ligne. Il a définit la désinformation ou fake news ou intox comme le fait d’utiliser des techniques d’informations pour induire en erreur, cacher ou travestir les faits dans le but de produire ou d’en tirer un bénéfice. Poursuivant son propos, il a édifié sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire sur les réseaux sociaux. Et pour terminer, il a présenté ce qu’on peut appeler le « diagramme de Baba Wamé » ou diagramme de « désinfox ».

 

Le 2ème  conférencier, le professeur Ebale  Moneze Chandel, enseignant de psychologie, intervenant sur le thème « les discours de haine en ligne », a décrit les mécanismes cognitifs mis en place dans l'élaboration et la réception des discours de haine de même que leurs conséquences tant sur le plan individuel que sociétal.

 

Par la suite, le Pr Maingari Daouda, intervenant sur le thème « EMI comme champ d’étude », a communiqué sur  la quête à l’information et l’éducation aux médias. Il a indiqué que chacun de nous cherche à exister grâce aux réseaux sociaux. Pour lui il faut favoriser les conflits sociaux politiques pour susciter la recherche. Il est donc important d’éduquer pour former des citoyens habilités.

Le représentant de l’UNESCO, qui a tenu son propos sur « les enjeux de l’EMI pour la promotion du dialogue interculturel, de la paix et du vivre ensemble », a communiqué sur comment évaluer de manière critique l’information en ligne. Et a terminé son propos, en interpellant le conseil national de la communication enfin qu’il mette sur pieds une police pour contrôler tout ce qui est diffusé sur les réseaux sociaux.  

Le dernier conférencier, monsieur Kenmogne Rigobert, expert en droits numériques intervenant sur le thème « Sécurité et droit numérique », a apporté des leçons pratiques sur la sécurité en ligne.

La phase des questions et réponses a permis aux différents exposants de répondre aux questions des invités. La conférence débat organisée par l'association camerounaise d'éducation aux médias ÉDUK-MÉDIA a donc connu un véritable succès. La présence d’un membre de l' UNESCO et des conférenciers de très haute facture a permis de donner au public des notions en éducation aux médias et à l'information.

A propos d’ÉDUK-MÉDIA

ÉDUK-MÉDIA est une association qui est déterminée à offrir aux jeunes, parents et professionnels, les outils nécessaires pour développer leur esprit critique et leur donner des compétences en tant que lecteurs, producteurs et diffuseurs d’informations médiatiques. Elle a pour objectif de : sensibiliser les jeunes à propos des médias, guider les jeunes dans le monde numérique, former à l’entreprenariat numérique, former jeunes et professionnels à l’analyse critique des informations médiatiques, prendre en charge les cyberdépendant  et apporter du soutien aux jeunes, familles en difficultés.

Selon le vice-président d’ÉDUK-MÉDIA, Simon Pierre Bessala, qui a voulu nous en dire plus, cette édition est la toute première au Cameroun. Il espère cependant que les prochaines seront davantage meilleures. « On a saisi l’occasion en tant que jeune association pour sensibiliser l’opinion publique et c’est la raison pour laquelle nous sommes allés vers l’UNESCO et je crois que pour un premier coup d’essai nous ressortons satisfait. J’espère que pour les prochaines occasions nous pourrons saisir les mêmes opportunités pour mieux faire. »

A propos de la semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information 2019

Lancée en 2012, la Semaine mondiale EMI est organisée tous les ans par l’UNESCO en coopération avec l’Alliance mondiale pour les partenariats sur l’éducation aux médias et à l’information, l’Alliance des civilisations de l’ONU (UNAOC) et le Réseau universitaire international de l’éducation aux médias et à l’information et du dialogue interculturel. Elle réunit divers acteurs engagés dans la promotion de l’éducation aux médias et à l’information (EMI) pour favoriser l’intégration sociale et le dialogue interculturel.

La huitième célébration annuelle de l’EMI est célébrée cette année du 24 au 31 octobre 2019. Les événements marquants de cette célébration comprennent la neuvième Conférence de l’éducation aux médias et à l’information, le dialogue interculturel et le Forum de l'agenda des jeunes, qui s’est tenu à Göteborg (Suède), du 24 au 26 septembre 2019.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Et, le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, las de subir les quolibets de certains adversaires politiques qui ont toujours eu une attitude de mépris et de condescendance a choisi dans un ton caustique, de leur rappeler leur « inconsistance politique ».

L’intégralité de son message publié sur sa page Facebook

 

« Du gâchis et toujours du gâchis ! Il n’y a rien de plus inconséquent que de combattre avec acharnement et pendant plusieurs mois, une chose dont la pertinence est pourtant incontestable, pour finalement la faire à contretemps ou tardivement.

A quoi ça aura servi de traiter ceux qui appelaient à s'inscrire sur les listes électorales d'alliés du régime pour finalement être candidat aux élections ?

A quoi ça sert de traiter ceux qui appellent les masses à la participation politique de "collabo", pour finalement aller aux élections ?

A quoi ça sert de dire qu'il ne sert à rien de voter pour finalement être candidat?

A quoi ça sert de dire que toute élection est inutile avec le code électoral actuel, pour finalement aller aux élections avec le même code ?

À quoi ça sert de prétendre conditionner la question électorale à la fin de la guerre en zone anglophone pour finalement s'en foutre éperdument et aller aux élections ? On le sait bien, ceux qui font ces campagnes sordides ne visent en fait qu'un individu ou une dynamique.

Tant que cette dynamique porte une idée, il faut d'abord la déconstruire, pour rattraper plus tard. Mais mesurent-ils la portée dévastatrice de leurs incohérences ?

C'est tout simplement STUPIDE ! La vraie coalition commence par le partage du bon sens. On peut s'étriper sur bien de choses, se détester son on veut, mais il doit y avoir un seuil commun de bon sens. Il y a des choses incontournables et incompressibles.

Ces choses doivent être épargnées par nos abaissements haineux et nos bestialités, parce qu'elles sont indispensables à l'atteinte de l'objectif final présumé commun.

Décourager la participation du peuple et aller à la conquête du suffrage c'est inconséquent et ça sert efficacement le régime.

Les leaders politiques qui sont complaisants vis-à-vis de telles pratiques préparent allègrement la ruine de leurs carrières politiques, car ça aura toujours un effet boomerang.

D'ailleurs ça s'apparente curieusement à une récolte programmée dans un champ de ruines... donc non loin de la folie. On croit sur le moment déstabiliser, discréditer, éliminer ou affaiblir un adversaire politique de l'opposition mais on oublie que ça nous éloigne significativement de notre objectif.

Toutes ces personnes découragées par des campagnes stupides dans les médias et autres réseaux sociaux, quelle perte ! Quel gâchis ! Qu'est-ce qu'on y gagne ? Juste la défaite électorale et le ridicule bien préparés…

Hélas ».

 

N.R.M

 

En échangeant avec Yves Le Drian, le général de brigade Frédéric Djonkep commandant de la Région militaire interarmées n°4 a indiqué que la force de la secte terroriste Boko Haram est «sérieusement anéantie».

 

Durant son séjour au Cameroun, Yves Le Drian le Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la France s’est rendu dans la région de l’Extrême-Nord. Il y était pour s’enquérir au mieux de l’état de la lutte contre Boko Haram. Il a donc été entretenu par le général de brigade Frédéric Djonkep commandant de la Région militaire interarmées n°4. L’autorité la mieux placée pour parler de la lutte qui est faite à Boko Haram dans cette partie du pays. De son exposé donc, on retient que grâce à de nombreuses opérations menées sur le terrain, la force de nuisance de Boko Haram est sérieusement anéantie. «C'est pourquoi on n'enregistre plus que des incursions sporadiques qui sont en réalité des opérations de grand banditisme et non des revendications idéologiques ou confessionnelles », a indiqué le général de brigade Frédéric Djonkep.      

Midjiyawa Bakari le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord dans sa prise de parole, a parlé de la situation sécuritaire au plan global. Le patron de l’Extrême-Nord a dit au Ministre français que le problème fondamental de l'insécurité dans son territoire de commandement, est beaucoup plus lié au déficit d'éducation qui se manifeste par la pauvreté qui accentue le taux de chômage, notamment chez les jeunes. Et cette situation facilite leur recrutement dans les bandes armées «qui leur promettent ciel et terre» a déclaré l’autorité.

Après avoir suivi ses interlocuteurs, Yves Le Drian a indiqué que son pays va maintenir son accompagnement du Cameroun dans la lutte contre cette secte. A la fin de son intervention, il a annoncé un soutien de la France de l'ordre de 30 milliards de F «pour soutenir la reconstruction et assurer la stabilisation dans la région de l'Extrême-Nord».

 

Liliane N. 

 

Les pompiers luttaient vendredi contre plusieurs incendies, dont l’un particulièrement violent près de Los Angeles, qui menace des milliers d’habitations et a déjà forcé les autorités à exiger l’évacuation d’environ 50.000 personnes.

 

La région de Los Angeles est en alerte rouge, au moins jusqu’à vendredi soir, avec des conditions météo propices aux incendies dans le Sud de la Californie.

« Les températures, dans les 30 degrés, avec une humidité basse, vont se combiner à des vents pouvant atteindre 96 km/h pour créer des conditions favorables à un comportement extrême du feu et une propagation rapide », ont tweeté vendredi les services météo. Un autre grand incendie continuait par ailleurs de progresser dans une région viticole située au nord de San Francisco  à près de 500 kilomètres de là. Le gouverneur de l’Etat, Gavin Newsom, est arrivé dans le comté de Sonoma, où il devait rencontrer des pompiers.

 

600 pompiers mobilisés

Les autorités locales ont fait du porte-à-porte à Santa Clarita, ville située à 50 kilomètres de Los Angeles, pour avertir les habitants de l’arrivée des flammes et leur demander de partir, rapportent les médias locaux. Le brasier, nommé Tick Fire, n’était contenu qu’à 5 % vendredi matin, et avait déjà fait partir en fumée 1.600 hectares, selon les autorités locales.

De nombreuses écoles ont fermé leurs portes vendredi à cause de la progression du feu, ainsi qu’une autoroute très fréquentée, accentuant les bouchons déjà fréquents dans la deuxième ville des Etats-Unis.

Selon les autorités, le feu a réduit en cendres au moins six maisons. Dix mille bâtiments sont menacés par les flammes et le Cal Fire, le service des pompiers californien, a mobilisé 600 soldats du feu, six bombardiers d’eau et 100 camions pour lutter contre cet incendie qui s’est déclaré jeudi après-midi.

A des centaines de kilomètres plus au nord, le « Kincade Fire » dévore la région viticole du comté de Sonoma près de San Francisco. Quelque 1.300 pompiers luttaient toujours vendredi contre cet incendie contenu à 5 % et qui a déjà ravagé près de 9.000 hectares de végétation et détruit une cinquantaine de bâtiments.

Ces hommes et femmes, appuyés par une dizaine de bombardiers d’eau et une centaine de camions de pompiers, continuent à tenter de circonscrire ce feu qui a démarré mercredi. Plus de 2.000 personnes ont reçu un ordre d’évacuation dans la petite ville de Geyserville et les vignobles qui la bordent, dont un appartenant au célèbre réalisateur américain Francis Ford Coppola…

 

N.R.M.

 

La succession de l’Angleterre sera ouverte jusqu’au 17 novembre prochain avec au départ 24 équipes dont le Cameroun, champion d’Afrique en titre.

 

24 équipes sont en lice pour succéder à l’Angleterre au palmarès de la Coupe du monde de football des moins de 17 ans. Un champion en titre absent. Par contre, les traditionnels favoris du tournoi seront présents aux côtés des trois bleus que sont le Sénégal, l’Angola et les îles Salomon. C’est le cas notamment du Nigeria, détenteur de cinq victoires dans cette catégorie (un record) qui sera à sa 12e participation.

Le Brésil, à domicile, est un sérieux prétendant pour un quatrième sacre. Finaliste de la dernière édition et à quatre reprises au total, l’Espagne a également des raisons d’espérer. Des Ibères qui figurent dans la poule E en compagnie du Tadjikistan, de l’Argentine et du Cameroun. Les Lions U17 qui ont rejoint mercredi dernier, 23 octobre 2019 leur base à Vitoria.

C’est dans cette cité balnéaire brésilienne que les Camerounais vont disputer leurs deux premiers matchs. Celui de lundi prochain face au Tadjikistan, celui face à l’Argentine trois jour plus tard avant de se rendre à Gama, le 3 novembre pour affronter l’Espagne. Dans la peau de l’outsider, le Cameroun, champion d’Afrique en titre tentera de faire mieux qu’en 2003 lors de leur première et dernière participation. Au Portugal, le Cameroun avait terminé le tournoi avec trois nuls en autant de matchs.

Il est à noter que Ronaldinho, Kaka, Fabregas, Buffon, Xavi, Kroos et Del Piero, ces stars planétaires, championnes du monde de football, ont la particularité de s’être illustrées quelques années auparavant au Mondial des moins de 17 ans. Une compétition dont la 18e édition sera lancée ce samedi soir, 25 octobre 2019 au Brésil avec les affiches Nigeria-Hongrie et Brésil-Canada.

Ci-dessous, le programme des matches des Lions pour le premier tour :

Cameroun (Groupe E)

Lundi 28 octobre, 23h, Tadjikistan-Cameroun


Jeudi 31 octobre, 23h, Cameroun-Argentine


Dimanche 3 novembre, 20h, Cameroun-Espagne 

 

Otric N.

 

Le maire de la capitale régionale du Sud-Ouest, Patrick Ekema, est passé de vie à trépas le 27 octobre, dans une clinique privée de Douala. Un décès qui a fait réagir plusieurs individus donc l’homme politique Serges Espoir Matomba, président du parti du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs).

 

« Triste d’apprendre le décès du maire de Buea. Patrick Ekema aura marqué de son empreinte son passage sur la terre de nos ancêtres. Il aura montré son attachement au retour de la paix dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. » A écrit le candidat à la présidentielle du 7 octobre 2018, Serges Espoir Matomba. « Sincères condoléances à la famille », a-t-il ajouté sur son compte Twitter.

De même, le personnel de la commune de Buea n’a pas manqué de tarir d’éloge leur chef. « Une chose qui me dépasse parce que moi je ne sais pas comment on doit continuer à travailler sans lui. Il était comme le baobab ici à Bua et tout le monde connait », a déclaré  le secrétaire général de la commune de Bua, au micro de la Crtv.

« En venant ici au bureau, je trouve que l’officier judiciaire est en train de sceller le bureau. C’est en ce moment que j’ai été convaincu que c’est fini ; que mon boss n’est plus là », se désole un autre proche collaborateur du défunt.

Pour rappel, la nouvel est tombée comme une bombe dimanche matin. En effet, on a appris que Patrick Ekema, le maire de la ville de Buea, la capitale régionale du Sud-Ouest, est décédé dans une clinique de Douala. L’information qui circulait dans la matinée, a été confirmée à la mi-journée par l’office de radiodiffusion public. Un coup dur pour le pouvoir de Yaoundé qui perd à travers cette disparition, un puissant allié de terrain dans sa lutte contre les séparatistes anglophones.

En tant que maire, Patrick Ekema était l’un des piliers de la lutte contre les indépendantistes « ambazoniens » au point de se bâtir une réputation de « casseur » des villes mortes imposées tous les lundis par les milices armées. L'une de ses méthodes consistait par exemple à faire sceller les commerces de tous ceux qui refusaient à ouvrir boutique par adhésion à ces mots d'ordre.

Lire aussi : Nécrologie : Patrick Ekema Esunge, maire de Buea n’est plus

De la même façon, le feu maire Patrick Ekema fournissait des taxis à la ville lorsque, par peur de représailles, les taximen s'abstenaient de rouler. Il était ainsi devenu l'ennemi public numéro des séparatistes qui en avaient fait une cible.

On se rappelle qu’en septembre 2017, sa résidence avait fait l'objet d'une violente attaque et plusieurs de ses biens avaient été saccagés. Il bénéficiait dès cet incident d’une protection de la part du gouvernement.

C’est en 2013 que Patrick Ekema a été porté à la tête de la commune de Buea. Pendant son mandat, il a été récompensé de plusieurs titres honorifiques parmi lesquels celui de « Nyamoto Patolo », qui lui a été décerné par le peule du Sud et dont la signification est Grand guerrier.

Repose en paix Monsieur le Maire !

 

Danielle Ngono Efondo

 

Page 556 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01