Ce député de la Nation du haut de ses 68 ans, a décidé de renoncer à la course vers l’hémicycle pour un 4ème mandat. Il a choisi plutôt l’investiture du Dr Germain Mengue qui est âgé de 46 ans.
L’élu de la Vallée du Ntem dans la région du Sud estime que l’heure de la retraite a sonné. Emmanuel Mbiam, l’avocat au barreau du Cameroun ne sera donc pas candidat à sa propre succession lors des législatives du 09 février 2020. Sa décision intervient alors que les investitures au sein de son parti, le Rdpc battent son plein. Avant que la décision ne soit rendue officielle, il faut dire que le concerné avait fait l’annonce depuis mardi dernier lors des travaux de la commission de présélection mise en place par le parti dans le département de la Vallée du Ntem en vue du double scrutin législatif et municipal.
L’on peut donc aisément comprendre que l’Honorable Emmanuel Mbiam vit ses derniers moments à l’Hémicycle de l’Assemblée nationale camerounaise où les députés tiennent la session ordinaire devant permettre l’adoption du budget de l’Etat pour l’exercice 2020.
Précisons que cet avocat aura été parlementaire pendant 17 ans. Son premier mandat, est intervenu de 1997 à 2002. Il revient en 2007, et enchaîne une législature, puis une seconde qui connaît finalement une prorogation de 15 mois, les élections prévues en 2018 n’ayant pas pu se tenir.
Emmanuel Mbiam sent une interpellation
Même si aucune disposition dans la loi camerounaise ne limite le nombre de mandats au parlement. Sur ses motivations, il confie avoir suivi le « conseil » donné par le président national Paul biya. Dans sa circulaire relative aux investitures au sein du Rdpc en vue des législatives et municipales. Le président a demandé aux députés ayant déjà cumulé 3 mandats de penser à céder la place aux jeunes et aux femmes. Sans voir cette directive comme une instruction, Emmanuel Mbiam y voit une interpellation. Pour lui, cette circulaire ravive en lui le désir de passer le témoin à un jeune ou une femme. Il précise qu’en 2015, cette motivation l’a poussé à céder la présidence de la section Rdpc de la Vallée du Ntem à Hyacinthe Mba Mbo, par ailleurs maire de la commune d’Ambam.
Innocent D H
Un mois après l’incident de de Gouache, sur le terrain les victimes continuent d’atteindre la matérialisation de leur recasement. La promesse avait été faite pourtant par les pouvoirs publics réagissant à la suite du drame.
Sur la question du recasement des sinistrés de l’éboulement de Gouache, le Gouverneur de la région de l’Ouest Awa Fonka Augustine se veut clair et rassurant. L’autorité administrative promet que les attributions de parcelles vont intervenir très prochainement. Le Gouverneur déclare lors d’une cérémonie de remise de dons aux sinistrés le 21 novembre dernier : « les attestations d’attribution des lots du nouveau site de recasement seront remises dans les prochains jours. Le temps que la commission présidée par le préfet de la Mifi, boucle son travail de répartition des parcelles tracées ».
Sur le terrain, les âmes de bonne volonté continuent de voler au secours des sinistrés en mettant la main à la poche, en attendant la matérialisation des promesses de recasement faites par les pouvoirs publics. L’on apprend que sur le nouveau site de recasement à Bafoussam 3, un centre de santé va être érigé. Cameroun Tribune fait savoir, qu’un mécène a fait dans ce sens un don de 20 millions de FCFA. L’ambassadeur de la Turquie a également apporté son soutien avec des dons, « constitués de 200 oreillers, seaux et nattes, 100 matelas, draps et d’autres outils », fait savoir le même journal.
Ajoutons que les familles des sinistrés ont chacune reçu une enveloppe financière d’une valeur de 200 mille francs CFA. De manière globale, ce sont qui 183 familles sont concernés. Le préfet de la Mifa Chaibou a procédé à la distribution des montants fruits « des contributions financières offertes par divers mécènes ».
Le montant, « va permettre aux locataires de trouver un nouveau logement, et aux propriétaires de respirer, le temps d’occuper leurs nouveaux sites », pense le préfet.
Lire aussi : Début du recasement des victimes de la catastrophe de Gouache
Innocent D H
L’Organisation non gouvernementale affirme que rien ne justifie le maintien en prison d’Amadou Vamoulke.
Comme on pouvait s’y attendre, Reporters sans frontières (Rsf) a réagi après la réponse du Tribunal criminel spécial (Tcs) à la demande des avocats d’Amadou Vamoulke, ancien Directeur général (Dg) de la Crtv. Pour mieux comprendre la sortie de l’Ong, il faut rappeler que le jeudi 21 novembre 2019, le Tcs a rendu public son refus d’accorder à l’ex Dg de la Crtv, une remise en liberté provisoire. Rsf pense que cette décision du Tribunal est injuste.
Pour l’Ong, cette décision n’est pas juste parce que les raisons ayant accompagné la demande des avocats d’Amadou Vamoulke, méritent d’être prises en considération. Ces raisons portent sur l’état de santé du mis en cause. « C’est écrit noir sur blanc dans les rapports médicaux transmis au tribunal: seule une remise en liberté provisoire permettrait à ce journaliste de suivre un traitement adapté. Maintenir Amadou Vamoulke en détention provisoire alors qu’il a déjà plus de 3 ans derrière les barreaux pour des faits que l’accusation n’a jamais démontrés, qu’il souffre d’une pathologie sévère attestée par deux neurologues, et alors même qu’une des co-prévenus de cette affaire comparait librement, serait le signe d’un acharnement inqualifiable. Juridiquement et moralement, plus rien ne justifie qu’il soit maintenu en prison », a déclaré Arnaud Froger responsable du bureau Afrique de Rsf.
Lire aussi : L'Union de la presse Francophone tourne le dos à Amadou Vamoulke
L’Ong convaincu du mauvais état de santé de Vamoulke journaliste de formation, rapporte que plusieurs de ses membres ont rendu visite à celui-ci en Prison. Et il leur a confié qu’il « souffrait régulièrement de douleurs dans les deux pieds qui le réveillent la nuit. Qu’il n’a bénéficié d’aucun traitement ou examens complémentaires plus deux mois après qu’une neuropathie lui a été diagnostiquée ». Pour tout cela, Rsf maintient que laisser l’ex Dg de la Crtv en prison, c’est l’empêcher d’avoir des soins adéquats. Il faut souligner que depuis le début de son affaire, Amadou Vamoulke a toujours bénéficié du soutien de Rsf. D’ailleurs la 24e audience de son procès a été suivie par de nombreux membres de l’Ong.
Liliane N.
Réaction du journaliste au Journal le Sputnik. Dans une grande interview il donne les axes pour éviter les élections contestées au Cameroun.
Le journaliste Jean Bruno Tagne est de ceux qui pensent qu'il est plus que impératif de repenser les élections au Cameroun. En commençant notamment par la révision du code électoral. C'est le seul gage de paix et de stabilité dans un pays ouvert aux crises multiples. « Tout doit commencer par une prise de conscience globale. Tous les camerounais peu importe leur sensibilité politique doivent comprendre que la gouvernance dans un pays, le rapport d'un dirigeant au peuple est très souvent lié à la manière dont il arrive au pouvoir», argumente ce dernier.
Pour l'homme de média, si le dirigeant est vraiment le choix du peuple, par le biais d'une élection juste et transparente, il ne peut que suivre sa volonté puisque sa réélection en dépend. Par contre poursuit celui-ci, « lorsqu'un dirigeant se maintient au pouvoir par la violence et des fausses élections, le peuple ne compte pas. Il engraisse son armée et s'assure que le jeu électoral est bien verrouillé. Il peut alors dormir tranquillement. Comment peut-on être déclaré vainqueur d'une élection à 71% sans avoir fait campagne, sans avoir accordé la moindre interview, en se faisant représenter partout?», s'interroge le journaliste.
Selon l'écrivain, il appartient au peuple de faire un sursaut patriotique. « Lorsque les camerounais auront pris conscience de l'incongruité de tout cela, ils se battront pour avoir le cadre légal juste et consensuel pour des élections acceptables. Cela passe par la modification en profondeur du code électoral, un changement substantiel de la composition des membres d'Élections Cameroon et du Conseil constitutionnel ».
Au Cameroun actuellement, le président de la République vient de convoquer le corps électoral, pour les municipales et législatives de 2020. Les candidats ont jusqu'à ce lundi pour déposer leurs dossiers à Elecam. Cela se passe dans un contexte où le code électoral reste le même, les tensions persistent dans les zones anglophones. Des clichés qui sommes toutes peuvent entacher ces élections d'irrégularités.
De l'avis de Jean Bruno Tagne, faire des élections législatives et municipales dans le contexte actuel est «une insoutenable provocation». « Aujourd'hui, nous avons deux régions du Cameroun, le Nord-ouest et le Sud-ouest, qui sont en crise. Là bas, les compatriotes ont pris des armes pour revendiquer la sécession. Il est évident que les élections ne peuvent pas se dérouler de façon normale dans ces deux zones où les armes crépitent ».
L'urgence pour lui, doit être la pacification de ces deux régions avant de penser à une élection quelconque. Cela permettrait aux compatriotes qui se plaignent de marginalisation de participer au processus électoral de façon sereine. Ainsi, donc en allant aux élections forcées, quasiment sans eux on acte une sécession de fait de ces deux régions.
N.O
Dans sa lettre de démission, le responsable de la stratégie du parti nationaliste explique qu’il lui est devenu moralement et politiquement insoutenable de militer davantage au sein de l’Union des populations du Cameroun sous l’actuelle direction.
L’Union des populations du Cameroun (UPC) vient de perdre une grosse pointure à la quelques mois du double scrutin législatif et municipal de février 2019. En effet, Charly Gabriel Mbock vient de rendre le tablier. Dans sa lettre de démission, celui qui a milité 27 ans durant au sein de l’UPC explique :
« J’ai l’honneur de vous faire connaître que malgré la fraternelle estime que nous nous témoignons, et pour diverses raisons que la pudeur et mon respect pour l’UPC m’empêchent d’exposer, il m’est devenu moralement et politiquement insoutenable de militer davantage au sein de l’Union des populations du Cameroun sous l’actuelle direction. En conséquence je vous présente ma démission avec effet immédiat ».
La lettre est adressé à Pierre Baleguel Nkot, secrétaire général de l’UPC. Charly Gabriel Mbock occupait le poste de chargé de la stratégie de l’Upc depuis le congrès unitaire de 2017. En attendant d’y voir plus clair, il n’est pas pour le moment établi que Charly Gabriel Mbock veuille rejoindre un autre parti.
Né au Cameroun, Charly Gabriel Mbock est Professeur à l’université de Yaoundé 1. Écrivain, anthropologue, directeur de recherche et homme politique, il a publié, entre autres, Quand saigne le palmier, 1978 (roman) ; Le monde s'effondre” de Chinua Achebe, 1978 (essai critique) ; Le soupçon, 1980 (nouvelle) ; La croix du cœur, 1984 (roman) ; Cameroun, l'intention démocratique, 1985 (essai politique) ; Cameroun : le défi libéral, 1990 (essai politique) ; Comprendre “Ville cruelle” d’Eza Boto, 1992 (essai critique).
Avant d’être membre de l’Upc, Charly Gabriel Mbock a milité au Social democratic front. Ce sont les deux partis qu’il a connus dans sa carrière politique.
Le 16 octobre 2019, la route Nationale N5 s'est affaissée au Pk7+650 entre Bafang et Bandja suite à une forte pluie diluvienne survenue la veille et au vieillissement d'une batterie de buses D1500 en dessous de la section effondrée. Un incident qui survient alors que cette section bénéficie d’un contrat d’entretien routier.
Sur instruction du ministre des Travaux publics, l’entreprise chinoise CREC5, a entrepris de remplacer la buse endommagée par la construction d’un dalot, avec l’accompagnement des services régionaux du MINTP.
De manière précise, l’intervention pour réparer l'affaissement survenu au pk7+650 entre Bafang et Bandja au lieu dit Lycée technique de Batcho a démarré le 20 octobre 2019 et s’est achevée le 14 novembre dernier. La definition des travaux de réparation a été élaborée par une équipe du MINTP sous la coordination de la Direction générale des Travaux d’Infrastructures. Le Gpt SAFEGE/SPEA et l'entreprise CREC5 ont été mis à contribution pour l’exécution des travaux qui ont nécessité 24 jours pour leur réalisation, pour un montant de 61 000 000 FCA.
Le rétablissement de la circulation dans la zone a été bien accueilli par les usagers et l'efficience dans l'intervention du Ministère des Travaux Publics et ses partenaires dans cette opération est saluée par les usagers de cette section de la Nationale n°5.
Marcel Ndi
Un avion de la compagnie aérienne BISY BEE a fini sa course dans le quartier Mapendo, quelques minutes après son décollage de l’aéroport de Goma à destination de Beni hier dimanche 24 novembre 2019 laissant au moins 27 morts sur le carreau.
Selon les autorités locales, 17 passagers et deux membres d'équipage se trouvaient à bord de l'avion.
Le nombre de passagers du vol reste incertain, mais des membres de la compagnie parlent d'une dizaine de personnes présentes dans ce vol. Concernant les causes du crash, les mêmes sources privilégient la thèse d’un problème technique.
Parmi les victimes, sept personnes d’une même famille, qui résidaient dans l’habitation sur laquelle l’avion est tombé. D'après les médias locaux, une seule personne pour l'instant de nationalité camerounaise aurait été extraite du site du crash et admis en soins intensifs à l'hôpital Heal Africa de Goma, mais difficile à dire si ce Camerounais était passager ou résident du lieu du crash.
Les autorités provinciales ont tenu avec la mairie de Goma une réunion de crise. Le vice-président de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu a annoncé dans la foulée que l’organe délibérant de la province se penchera urgemment sur les causes de ce crash.
Les accidents d'avion, relativement fréquents en RDC, sont souvent causés par le mauvais entretien et des normes de sécurité peu élevées.
Huit personnes ont été tuées en octobre dernier dans le crash d'un avion qui avait décollé de l'aéroport de Goma.
Marcel Ndi
La journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes ce célébre ce lundi 25 novembre 2019 sous la coordination de l'Organisation des Nations unies.Cette célébration d'après l'OMS a pour source un événement particulier, l'assassinat le 25 novembre 1960 des sœurs Mirabal en République dominicaine.
Le 17 décembre 1999, l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies a proclamé le 25 novembre, la Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes. L'ONU a invité les gouvernements, les organisations internationales et les ONG à organiser des activités pour sensibiliser le public au problème de cette journée comme une célébration internationale.
Selon l'organisation des nations unies,la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde :"La violence sexuelle contre les femmes et les filles prend ses racines dans des siècles de domination masculine. N’oublions pas que, fondamentalement, les inégalités entre les genres qui sous-tendent la culture du viol sont un déséquilibre des pouvoirs", déclare António Guterres, SG de l'ONU.
Le thème de la campagne 2019 est : « Orangez le monde : La « Génération Égalité » s'oppose au viol ». Comme pour les éditions précédentes, cette date marque aussi le début des 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes, qui se termineront le 10 décembre 2019, date de la Journée des droits de l’homme.
De nombreux événements seront organisés, au cours desquels des bâtiments et des monuments emblématiques seront illuminés en orange pour sensibiliser et rappeler la nécessité d’un avenir sans violence.
À compter de ce 25 novembre 2019 et pour les deux prochaines années, la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et la Campagne Unité contre la violence à l'égard des femmes du Secrétaire général de l'ONU, un effort pluriannuel visant à prévenir et à éliminer la violence à l'égard des femmes filles, se concentreront sur la question du viol en tant que forme spécifique de violence perpétuée à l’égard des femmes et des filles, aussi bien en temps de paix qu’en période de conflit.
Rappelons que La violence à l’égard des femmes continue d’être un obstacle à la réalisation de l’égalité, au développement, à la paix et à la réalisation des droits fondamentaux des femmes et des filles. Au total, la promesse des objectifs de développement durable (ODD) - ne laisser personne de côté - ne peut être remplie sans mettre fin à la violence à l'égard des femmes et des filles.
Alors qu’ils voulaient profiter de cette matinée dominicale pour faire du Sport, la vie des deux jeunes gens a brusquement été interrompue à cause de l’irresponsabilité d’un groupe d’ivrognes.
Brice (10 ans) est mort sur le coup, avec des jambes brisées et des bouts de fer qui ont perforé son cou, alors que son frère aîné, Alfred (23 ans) est passé de vie à trépas dans la voiture qui le conduisait à l’hôpital.
Selon les témoins ayant vécu l’horrible scène, les deux enfants marchaient tranquillement sur le trottoir, pour rejoindre les autres jeunes gens qui chaque week end, vont faire des exercices physiques à l’esplanade du stade omnisports et au niveau des stades annexes. Pendant qu’ils devisaient tranquillement, ils ont entendu un choc derrière eux. Le même que celui qui a effrayé tous ceux qui étaient aux alentours.
Les mêmes sources indiquent que le chauffeur de la voiture a essayé, à la dernière minute d’éviter un taxi qui était garé sur la chaussée et, a foncé tout droit vers Brice et Alfred. Trois hommes, la cinquantaine révolue et une prostituée, âgée de trente cinq ans, tous les quatre, en état d’ébriété avancé, fruit d’une nuit fortement arrosée.
Ils ont toutefois eu la présence d’esprit d’aller chercher refuge au poste de gendarmerie situé à la mobile omnisports, parce que les populations, courroucées, ont voulu en découdre avec eux.
Voici encore deux parents, dont les enfants ont été arrachés à la fleur de l’âge, deux cercueils qui seront mis l’un à côté de l’autre, dans une même maison. Des parents qui perdent ceux qui, après avoir grandi, seraient devenus leur assurance pendant la vieillesse, à cause de l’irresponsabilité d’un individu dont l’âge aurait dû être synonyme de sagesse.
On pourrait se poser la question de savoir ce qui a justifié son choix, entre un tas de ferrailles, qu’on peut facilement remplacer avec de l’argent et, la vie de ces enfants. Un esprit brouillé par l’alcool ?
Les accidents sur les routes : A qui incombe la principale responsabilité ?
Un artiste musicien camerounais, avait chanté un jour : « La route ne tue pas, mais c’est nous qui tuons à cause de nombreuses maladresses… ». Certains, pour se justifier et chercher à expliquer l’inexplicable, en avançant par exemple comme thèse, l’étroitesse de la chaussée, l’inexistence des routes et bien d’autres.
Il n’en demeure pas moins que ce sont des hommes qui conduisent ces voitures. Des hommes qui, se considérant comme des As du volant, mettent au quotidien, la vie des camerounais en danger.
Existe t –il dans ce pays, des postes de contrôle qui font des tests d’alcoolémie ? Lorsqu’un conducteur est interpellé par les Forces de l’Ordre et que ceux – ci se rendent compte qu’il n’est pas en état de conduire, que se passe-t–il ? Est-ce à ce moment qu’on assiste à un transfert de billets de cinq cent francs, avec au passage, des termes comme « Tu sais qui je suis » ? Pour ceux à qui on interdit de prendre le volant (si bien sûr cela existe).
Peut–on s’interdire de servir de l’alcool à adulte dans un débit de boisson, lorsqu’on se rend compte qu’il est déjà (très avancé) ? Ou alors, ce qui compte c’est de faire le maximum de recettes ? Des interrogations qui viennent à l’esprit, lorsqu’on assiste à un drame comme celui de ce dimanche.
Rendu à quelques semaines de la fin de l’année, il est de coutume de demander aux uns et aux autres de faire très attention. Les accidents et des agressions se font plus intenses.
Sincères condoléances aux parents.
Nicole Ricci Minyem
Une vaste campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole couplée à l'introduction de la deuxième dose de vaccin contre ces deux maladies, est prévue du 04 au 08 décembre 2019 dans la région de l'ouest ainsi que sur l'ensemble du territoire national.
En effet, le vaccin contre la rougeole et la rubéole sera gratuitement administré pendant le temps de cette campagne. Selon un communiqué signé et rendu publique à ce sujet, le délégué régional de santé à l'ouest Dr chinmoun Daouda fait savoir que 329 676 enfants de 9 mois à 5 ans seront vaccinées durant cette campagne. Cette opération de vaccination se déroulera dans les postes de vaccination installés au niveau des centres de santé et autre site de grand rassemblement choisit à cet effet.
Pour rappel, la rougeole est une maladie virale grave extrêmement contagieuse. Avant que la vaccination ne soit introduite en 1963 et qu'elle ne se généralise, on enregistrait tous les 2/3 ans d'importantes épidémies qui pouvaient causer environ 2,6 millions de décès par an.
La rougeole reste l'une des causes importantes de décès du jeune enfant, alors qu’il existe un vaccin sûr et efficace. On estime que 89 780 personnes, dont une majorité d’enfants de moins de 5 ans, sont mortes de la rougeole en 2016.
L'intensification des activités de vaccination a permis de faire baisser considérablement le nombre de décès dus à la rougeole.
Prévention
La vaccination systématique des enfants contre la rougeole, associée à des campagnes de vaccination de masse dans les pays où les taux de morbidité et de mortalité sont élevés sont des stratégies de santé publique essentielles pour réduire le nombre de décès par rougeole dans le monde. Le vaccin antirougeoleux, utilisé depuis plus de 50 ans, est sûr, efficace et peu onéreux. Vacciner un enfant contre la rougeole coûte environ moins d’un dollar.
Le vaccin antirougeoleux est souvent associé au vaccin contre la rubéole et/ou au vaccin contre les oreillons. Il est aussi efficace seul qu’associé. Le fait d’associer le vaccin contre la rubéole au vaccin antirougeoleux n’accroît que marginalement le coût mais permet de mettre en commun les coûts de distribution et d’administration.
Marcel Ndi
Les dernières actualités mettant en scène les sous préfets donnent à s’interroger sur la véritable contribution de ces maillons majeurs de la chaine des élections dans la diffusion de l’idée d’une réelle démocratie au sein de l’opinion publique. Au regard de nombreux faits, on est au regret de se rendre compte que les sous préfets sont manifestement des « assassins » de la démocratie.
Ils choisissent systématiquement d’interdire les manifestations politiques publiques des partis d’opposition qu’ils jugent menaçant pour le parti au pouvoir. Les derniers exemples du MRC dans les régions du Littoral ou de la région du Sud sont assez illustratifs. Fin octobre dernier, le sous préfet d’Ebolowa 2e interdit un meeting pour lequel il a donné l’accord quelques heures plutôt. Pareil, pour le sous préfet de Douala 5e qui devra réinsister à plusieurs reprises pour s’en prendre au parti de Maurice Kamto. Dans ces deux exemples, on a bel et bien perçu que le sous préfet exécutait des prescriptions qui venaient de plus haut. Sinon qu’est ce qui justifierai que le même admet puis refuse une manifestation politique sans grand enjeux.
Aujourd’hui, les sous préfet sont utilisés par le pouvoir pour freiner la candidature de plusieurs acteurs politiques de l’opposition. L’objectif étant de faciliter la tâche aux candidats du RDPC qui ont pour habitude de compétir sur « tapis vert ». Si ces sous préfets sont ainsi manipulables et à la solde des responsables du parti au pouvoir, comment ne pas légitimer l’argumentaire de certains partis politiques à l’instar du MRC qui crient au hold-up électoral ? Quant on sait que dans le cadre de l’élection présidentielle, ce sont ces sous préfet qui président les commissions départementales de recensement des votes.
La neutralité des sous préfets est engagée.
Le sous-préfet est le patron d'un arrondissement. Il représente l'État dans son arrondissement de compétence et assure localement les missions de sécurité, de mise en œuvre des politiques publiques, d'ingénierie de développement territorial, de conseil aux collectivités et d'animation des services déconcentrés de sa circonscription administrative.
De ce point de vue, il représente de manière indépendante et équitable l’ensemble des citoyens indépendamment de leur appartenance politique. Il devrait rester neutre et ne pas prendre partie pour une opinion politique. Fut-elle celle du parti au pouvoir. En principe, on devrait voir les sous préfets prendre part aux activités du SDF, du PCRN, du MRC de la même manière qu’ils prennent part à ceux du RDPC. Il ne devrait pas avoir de confusion entre le parti politique et l’administration de la république. Ainsi, si le ministre de l’administration territorial fait un déplacement en tant que membre du parti, le sous préfet le considère comme tel et lui accorde la même déférence qu’il accorderait à un autre patron de parti politique.
Stéphane NZESSEU
Dans une sortie cette semaine à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun, le président de l'Upf, informe que l'ex-patron de la Crtv, média public, est poursuivi pour détournements, rien à voir avec l'exercice de ses fonctions de journaliste.
Amadou Vamoulke, l'ex-directeur général de la Crtv encore au devant de la scène. La dernière fois il est question d'une probable évacuation sanitaire. Cette fois-ci il s'agit d'une sortie de l'Union de la presse Francophone (Upf), à son sujet. En effet l'organisation vient de tenir ses 48èmes assises à Yaoundé, le 21 novembre dernier.
Lors de ces assises l'on touche le cas de l'ancien dirigeant du média public camerounais. L'organisation lui tourne quasiment le dos. Prenant la parole, dans le cadre d'une allocution de circonstance, le président de l'Upf informe que l'organisation parle du dossier pour la première fois, en 2017. « Le bureau international est saisie de cette question en 2017. Mais nous estimons que la question ne concerne l'Upf». Argumente Madiambal Diagne.
Dans cette même lancée, le patron international de l'Upf, justifie bien cette position. «Les faits pour lesquels Amadou Vamoulke est poursuivi n'ont pas de lien direct avec l'exercice de la profession de journaliste. Il est poursuivi pour des faits de prévarication des ressources publiques». Poursuit ce dernier.
Cela fait trois ans qu'Amadou Vamoulke est écroué à la prison centrale de Kondengui. Il est arrêté dans le cadre de l'opération épervier. Une initiative de Paul Biya pour lutter contre les détournements des deniers publics. En octobre dernier, l'ex-patron de la Crtv est devant la barre, dans l'espoir de bénéficier d'une évacuation sanitaire.
Le journaliste donne un regard pragmatique sur la probable succession de Paul Biya, président de la République du Cameroun, réélu, le 7 octobre 2018 pour un nouveau mandat de 7 ans.
C'est un fait, le Cameroun subit actuellement plusieurs crises diverses. Dans le grand nord du pays, il y a la crise sécuritaire liée à Boko Haram. Dans le Nord-ouest et le Sud-ouest il y a une logique de sécession. La crise est aussi politique. Plusieurs observateurs politiques de notre landerneau voient en cela, les signes de fin du régime Biya.
Cette logique, Jean Bruno Tagne la partage. « Ce que nous vivons au Cameroun est une atmosphère de fin de règne. Il faut tout de même rappeler que le président de la République est âgé de 87 ans, dont 37 passés au pouvoir. Il est fatigué et cela se voit. Il ne contrôle plus grand-chose et même si cela semble être sujet tabou, beaucoup pensent à sa succession, y compris dans son propre camp. Les gens se positionnent comme ils peuvent, mais très discrètement parce que dans les rangs du pouvoir de Yaoundé, l'ambition a presque été criminalisée», explique le journaliste dans le journal le Sputnik.
L'écrivain pense que l'après-Biya est une source d'angoisse pour tous les camerounais. « Le plus inquiétant c'est qu'il y a un flou total et personne ne sait ce qu'il entend faire, ni quels sont ses plans. C'est son système qui va le plus en souffrir, parce que pendant tout son règne, il a pris le soin de ne pas promouvoir de second, quelqu'un capable de prendre les clés de la maison en l'absence du chef. Ce qui promet de belles batailles entre les hommes du même système dans le but de contrôler le pouvoir après Biya. Dans ces conditions, le système ne peut que s'auto détruire», indique Jean Bruno Tagne.
Le 6 novembre dernier, le Cameroun célèbre, les 37 ans du renouveau. A l'aube de son accession à la magistrature suprême, Paul Biya place sa mandature sous le signe de la rigueur et de la moralisation. Une ambition noble, signale Jean Bruno Tagne. Mais à l'heure du bilan, «on peut constater que le président, sur ce plan-là a globalement échoué. Le Cameroun a été deux fois champion du monde de la corruption. La justice est aux ordres, les détournements de fonds publics sont une épidémie», conclut l'homme de média.
Le Ministre des Sports et de l’Education physique a nommé à la place de David N'Hanack Tonye, monsieur Michel Dissake.
Dans le milieu du sport, c’est le sujet qui alimente en ce moment les conversations. Narcisse Mouelle Kombi Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) vient de limoger David N'Hanack Tonye le Directeur du tournoi du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2020. En sa qualité de président du Comité d’organisation de cette compétition, le Minsep a signé cette décision le 22 novembre 2019.
Il a dans la même décision, indiqué que c’est monsieur Michel Dissake qui assurera désormais la tâche de Directeur du tournoi du Chan 2020, que le Cameroun va abriter. Les raisons de ce limogeage restent inconnues. Il est à l’heure actuelle, impossible de savoir les motivations de cette décision de Narcisse Mouelle Kombi.
Il faut souligner que David N’Hanack Tonye quitte ce poste alors qu’on est à peine rendu à un mois de son installation. Selon certaines sources, la nouvelle de son limogeage est tombée alors qu’il se trouvait au Caire. Il prenait part aux travaux de la Confédération africaine de football (Caf). Et le sujet du Chan devait bel et bien y être abordé.
A titre de rappel, c’est le 12 juin 2019 que le Minsep a nommé David N’Hanack Tonye haut fonctionnaire à la retraite, au poste de Directeur du tournoi Chan 2020. Pour la petite histoire, celui-ci est un Professeur certifié d’éducation physique et sportive hors échelle. Il a été attaché au Secrétariat général de la Présidence de la République. Il a assumé cette tâche de 2003 à 2007. Puis, il a été Secrétaire général du Ministère des Sports et de l’Education physique de 2007 à 2010. Il a également été membre de l’encadrement technique et administratif de l’équipe nationale de football.
Liliane N.