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L’argent récolté va servir à supporter les soins médicaux, de l’artiste Mama Nguéa « la camerounaise », internée depuis quelques temps à l’hôpital Laquintinie.  

L’artiste Nguéa « la route » interné depuis longtemps à l’hôpital Laquintinie de Douala. De source médicale, elle souffre de diabète. Le mal a conduit à l’amputation d’une de ses jambes, le 04 octobre 2019. Son état de santé n’est toujours pas stable. Chez de nombreux artistes et fans,  la situation suscite émoi et consternation.

Dans cette mouvance de compassion, figure en bonne place, les membres de  «The Music Club ».  C’est un forum de discussion WhatsApp. On y trouve  des artistes et de personnes qui œuvrent pour la promotion de la musique camerounaise. La marraine du groupe n’est rien d’autre que Nicole Mara. Les membres de ce forum décident alors d’organiser un concert caritatif. Le but ici est la récolte des fonds en faveur de l’artiste malade.

Ledit  concert  est pour le lundi 2 décembre prochain. C’est au cabaret la Chaumière à Douala. Dans le fond, c’est  une rencontre pluridisciplinaire, où, la musique se combine avec les autres arts comme la danse, les arts plastiques et l’humour. «Il y aura une symbiose entre tous ces arts. Le répertoire musical tournera autour de la musique de Mama Nguea et des chansons qui célèbrent la vie », informe  Pakito, artiste et membre du comité d’organisation.

Plusieurs artistes confirment leurs participations. L’initiative est approuvée par Mama Nguéa elle-même. Les organisateurs veulent une retransmission  en direct  à la télévision pour toucher plus de monde. L’entrée du concert est gratuite. La collecte de fonds se fait pendant le spectacle. L’argent collecté doit servir à supporter les frais médicaux de l’artiste. Les dons en nature sont aussi les bienvenus. Les numéros Mobile Money sont mis  à contribution pour maximiser l’initiative.

 
N.O
 

A l’initiative du Fond Nationale de l’emploi, le département de l’océan vient abrité un séminaire de formation des chefs d’entreprises publique, parapublique et privé sur la motivation du personnel au travail, techniques, démarches et plus-values pour l’entreprise.

 

En effet, une quarantaine de chefs d’entreprises, de divers secteur économique, c'est réuni autour d’une même table ce mercredi 27 novembre pour débattre de la question de la motivation du personnel au travail : techniques, et démarches et plus-values pour l’entreprise. Les travaux dirigés par des experts en gestion d’entreprise, ont permis aux acteurs de toucher du doigt, les réalités socioprofessionnelles dont l’impact sur le climat des affaires n’est plus à démontrer. 

Notons que depuis la mise en fonction des grands projets structurants dans la cité balnéaire de Kribi, le chef-lieu du département de l’Océan est devenu un terrain attractif pour des opérateurs économiques, des divers horizons. La cité touristique attire, par son port en eaux profondes, des investisseurs, qui trouvent sur place un terrain favorable, pour le développement des affaires. Face donc à ce foisonnement des entreprises, dont la concurrence tant sur le marché local, que national et internationale se fait de plus en plus rude, et donc les exigences socioprofessionnelles impactent sur les performances de ces dernières sur le marché, s’attaquer au problème de fond, dans les entreprises est l’objet d’un atelier organisé ce jour par le fond national de l’emploi.

 
Marcel Ndi
 

La vingtième année de la convention relative aux droits de l'enfant de la rue signée avec l'appui de l'UNESCO vient d'être commémoré.

 

Le Cameroun s'est joint le 26 novembre dernier à la communauté internationale pour célébrer la journée mondiale de l'enfant de la rue. En effet, pour célébrer le 20e anniversaire de la Convention relative aux droits de l'enfant signée en 1989, l'UNESCO organise la journée des enfants des rues.

À cette occasion, l'UNESCO organise un séminaire sur les enfants de la rue. De nombreuses associations luttent en faveur des enfants des rues, que ce soit en Amérique Latine ou en Asie, qu'elles soient ou non-confessionnelles. Leur action de terrain permet de réaliser un véritable travail de fourmi en faveur des enfants, de leur éducation, de leur sécurité, allant parfois jusqu'à une véritable renaissance des liens sociaux et familiaux.

Après, la Seconde Guerre mondiale, l’histoire des droits de l’enfant connaît plusieurs étapes clés suite à la création de l’ONU qui succède à la Société des Nations.

1948 : déclaration universelle des droits de l’homme, qui stipule que "la maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une protection spéciale".

1959 : L’ONU adopte la Déclaration des droits de l’enfant, qui reconnaît l’enfant comme sujet de droits.

1979 : Année Internationale de l’Enfant (AIE). L’AIE permet aux droits de l’enfant de commencer à se concrétiser dans de nombreux pays.

1989 : Le 20 novembre, la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) est adoptée à l’unanimité par l’Assemblée générale de l’ONU. En 54 articles, ce texte énonce les droits civils, économiques, sociaux et culturels de l’enfant.

La Convention des Nations Unies est entrée en vigueur en Belgique le 15 janvier 1992 suite à l’adoption d’une loi et de décrets d’approbation des différentes entités fédérées. Le décret d’approbation a été adopté par la Communauté française le 3 juillet 1991.

L’article 42 de la Convention est libellé comme suit : "Les États parties s’engagent à faire largement connaître les principes et les dispositions de la présente Convention, par des moyens actifs et appropriés, aux adultes comme aux enfants".

 

Marcel Ndi 

 

El Hadj Lawan Bako, chef de l'équipe législative de l'UDP, affirme que les candidats des partis aspirent à remplacer les députés qui n'ont pas répondu aux aspirations de l'électorat.

 

El Hadj Lawan Bako, président et chef d'équipe du Parti démocratique uni (UDP) pour les élections législatives dans la circonscription de Boyo, a déclaré publiquement que le parti participera aux élections législatives du 9 février 2020 avec l'ambition de gagner et de remplacer les parlementaires qui ne répondent pas aux attentes des électeurs.  

El Hadj Lawan Bako n'arrive pas à comprendre pourquoi des partis politiques opposants comme le RDPC et le SDF soutiennent des candidats ou d'anciens députés qui ont abandonné leur électorat dans le Nord-Ouest. Il a déclaré à CT à Bamenda qu'il est malhonnête pour les députés qui n'ont pas réussi à obtenir des subventions parlementaires depuis le début de la crise sociopolitique dans le Nord-Ouest, de retourner à la Chambre d'assemblée.

L'UDP s'est portée candidate à des sièges parlementaires dans les sept circonscriptions de la région du Nord-Ouest et compte sur l'indépendance de l'ELECAM pour gagner. El Hadj Lawan Bako souligne que la situation sociopolitique et sécuritaire des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n'est pas la meilleure pour garantir des élections crédibles aujourd'hui, mais c'est leur engagement à contrôler la tromperie continue des personnes sans voix qui inspire leur participation à l'exercice électoral de février 2020.  L'aspirant à l'UDP promeut l'idée d'un système de quotas de 40 pour cent pour les anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest dans les projets de recrutement, de nomination et de développement. 

Dans sa quête d'une société juste pour tous, le candidat de l'UDP a appelé le gouvernement à faire preuve de transparence dans l'organisation des élections en donnant à ELECAM la possibilité d'exercer son rôle sans ingérence et de verser directement des fonds de campagne électorale aux partis politiques concernés.

 

N.O

Le ministre de l’Administration territoriale rappelle que autorités administrative ont l’obligation d’encadrer les meetings politiques, pour éviter tout débordement. 

 

En marge de la deuxième conférence semestrielle des Gouverneurs des régions, Paul Atanga Nji a tenu à clarifier le rôle des autorités administratives concernant les manifestations publiques. “Les autorités administratives ne sont pas là pour empêcher les manifestations. Mais elles ont l’obligation d’encadrer ces meetings politiques, pour éviter tout débordement”, a-t-il déclaré dans une interview accordée à nos confrères de Cameroon Tribune. 

Le ministre a tenu à rassurer les partis politiques sur la crédibilité des élections au Cameroun: “Nous avons également attiré l’attention des partis politiques, surtout au regard de ce qui s’est passé au lendemain du scrutin présidentiel d’octobre 2018. Nous rappelons d’Elecam est chargée de l’organisation matérielle, c’est un organe indépendant et nous assurons l’encadrement. Il n’y a donc pas de questions à se poser sur la crédibilité du système électoral au Cameroun. C’est un processus crédible, au regard de tout ce qui s’est passé. Nous devons faire confiance à Elecam”. 

Aux politiciens véreux, qui en pareille circonstance brillent dans la provocation, la surenchère, qui veulent défier l’autorité de l’Etat, “qu’ils sachent qu’ils vont croiser le fer en face. Il faut que ce soit clair. Nous sommes là pour protéger les personnes et leurs biens. Nous devons veiller à la préservation des acquis de paix, de stabilité, d’unité nationale et de vivre ensemble”, a dit Paul Atanga Nji. 

Pour lui, “si les partis politiques mènent leurs activités avec responsabilité, il n’y aura pas de problème avec les autorités administratives. Ils doivent avoir un comportement responsable. Les leaders doivent encadrer leurs militants, afin que nous ayons des élections harmonieuses. Car, en cas de dérapages, les autorités administratives prendront des mesures draconiennes pour neutraliser les fauteurs de troubles”.

Dans ce cadre des consultations électorales, le ministre de l’Administration territoriale a également attiré l’attention des hommes politiques sur le respect des lois de la République, durant cette période. “Vous savez que pendant la campagne électorale, les partis politiques doivent tenir des meetings, ou des manifestations publiques. Mais nous leur disons que toutes ces activités sont encadrées par des lois qui doivent être respectées par tous. Si par exemple, un parti politique veut aller tenir un meeting à la gare routière ou dans un marché, l’autorité administrative peut à juste titre s’interroger sur les possibles débordements dans ces lieux publics. Si le parti politique ne peut pas présenter des garanties dans ce sens, l’autorité administrative est en droit de vous demander de délocaliser votre manifestation, pour un endroit plus sécurisé. C’est ça le sens de la responsabilité”.

 

N.O
 

L’artiste musicien s’est exprimé ce matin sur les antennes de la radio ABK émettant à dans la capitale économique du Cameroun. Au cours de son intervention, le compositeur émérite se dit déçu que les hommes politiques marchent sur les morts pour assouvir leurs intérêts égoïstes et électoralistes.

 

Jusqu’ici, c’est le premier artiste qui se prononce ouvertement sur la question concernant sa participation aux élections municipales et législatives à venir. Sans appartenir à un parti politique précis, le chanteur à texte a tenu à dire son opinion sur cette crise qui détruit depuis plusieurs années les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Une crise aux conséquences graves : plus de 3500 morts, des millions de déplacés tant interne qu’externe. De nombreuses familles divisées, voire éradiquées.

Henri Dikongue n’est pas indifférent face à ce tableau horrible de crimes et de destructions. C’est fort de tout cela que l’auteur du titre à succès « c’est la vie » s’est indigné de ce qu’on puisse parler d’élections dans un tel contexte. C’est entre autre pourquoi le chantre de la vie qu’il est a choisi de s’aligner sur la position du Mouvement pour la renaissance du Cameroun pour dire non à la tenue des élections législatives et municipales dans tout le Cameroun tant que cette crise n’est pas entièrement résolue.

L’artiste a dit précisément : « Je n'irai pas voter le 09 Février 2020 pour les municipales et les législatives. Je n'en ai pas envie, c'est mon droit. Et en plus, je veux la paix, je veux l'union. » Même s’il n’interdit à personne d’autres d’aller à ces élections, il croit profondément que tout acteur qui qu’il soit et qui est friand de paix et d’unité devrait pouvoir adopté la même attitude que lui.

Il n’est pas dans la logique du boycott politique et politicien, il s’e défend d’ailleurs. Il veut s’inscrire dans une démarche humaniste et humanitaire, en invitant les uns et les autres à avoir en mémoire tous ces enfants qui pleurent et qui sont perdus du fait de cette crise. Henri Dikongue regardera ces élections de chez lui, mais le cœur contrit et l’âme en peine. A l’idée de voir certains acteurs politiques faire semblant de procéder à des votes dans ces parties du pays. Un acte qui manifestement consacrera la division du pays en deux entités complètement distincte.

 

Stéphane NZESSEU

 

Le Président de l’Union pour la Fraternité et le Prospérité (UFP), le Dr Olivier Bilé pointe un doigt accusateur sur le procureur de la République près des tribunaux d’Abong Mbang. Ce dernier s’est illustré par une série de comportements qui sont contraires à la pratique de la démocratie en obstruant consciemment le processus de constitutions des listes UFP de la circonscription.

 

D’après le Président de l’UFP, tout se passe le lundi, date limite de dépôt des dossiers de candidatures auprès des instances d’Elecam. En date du 25 novembre 2019, le procureur d’Abong-Mbang, en présence de plusieurs de ses collaborateurs, oriente Mr Olivier Bilé en personne vers le greffier de service pour l’introduction des dossiers de Bulletin N°3 et certificat de nationalité. Il est environ 21 heures. « Dès notre première rencontre dans son bureau autour de 19 heures, ce dernier avait déjà manifesté une bruyante hostilité à l’endroit de mes collaborateurs et de moi-même. En ignorant sans doute les réalités complexes du terrain politique, il nous reproche avec véhémence de venir solliciter des services à une heure aussi tardive, alors même que des instructions issues de la hiérarchie prescrivaient la disponibilité des services publics jusque 24 heures. » Précise Olivier Bilé.

Une manœuvre inacceptable de ralentissement du traitement des pièces des candidats de ce parti concernant les Législatives est entreprise afin de prétexter une éventuelle arrivée en retard. Présentes dans les bureaux du palais de justice depuis 18h pour les dossiers des Municipales, les équipes de l’UFP  introduisent le dossier Législatives autour de 21 heures. La précision en vaut la peine. Ceci après beaucoup d’insistance du Président du parti. « Lorsque, à l’exclusion de notre fait, minuit arrive, le procureur estime que le temps est forclos. Il renvoie mon équipe avec la même arrogance, déclarant « qu’il va voir comment un parti politique de l’opposition sera en compétition à Abong-Mbang. Que cela n’aura jamais lieu tant qu’il y est procureur ».

Je souligne que toutes les autres administrations de l’Etat sollicitées se sont montrées parfaitement courtoises et disponibles. En raison de nos diverses contraintes de terrain, elles nous ont pratiquement toutes servis après 18 heures. D’abord celle des impôts qui nous reçoit autour de 20 heures ; celle de la justice qui nous reçoit autour de 21 heures pour les dossiers Législatives et attend minuit  pour nous renvoyer sans même nous remettre les documents que le procureur a refusé obstinément de signer, celle de la sécurité avec le commissaire spécial qui nous reçoit pour légalisation des signatures vers 23 heures. Les documents de toutes ces administrations essentielles figurent bel et bien dans notre dossier déposé ELECAM. » Nous rapporte le patron du parti. Ils apprendront ce mercredi matin en retournant auprès du procureur récupérer les dossiers non signés, ils sont surpris par la réponse de l’homme de droit qui leur fait savoir que ces pièces ont tout simplement disparu. Un véritable calvaire.

Le Dr Olivier Bilé vient d’écrire une lettre au directeur d’Elecam pour décrier cet état des choses.

 

Stéphane NZESSEU

 

Le leader du tout nouveau parti politique, le MP3, propose la composition d’un nouveau gouvernement pour sortir de la crise politique que traverse le Cameroun ces derniers temps.

 

Une solution qui se décline en trois préalables. D'abord, la composition d’un gouvernement de transition avec un effectif réduit et des personnalités même les plus controversées de l’heure.  Un gouvernement avec en tout 43 ministres et assimilés au lieu des quatre vingtaines actuelles. Avec des personnalités et des affectations aux postes plutôt insolites. Tenez, le parti de Morgan Palmer propose dans son gouvernement de transition que le Professeur Maurice Kamto tienne les rennes du Premier Ministère. Pendant ce temps Sissiku Ayuk Tabé sera introduit aux fonctions de Ministre de l’intérieur. Cabral Libih, Serge Espoir Matomba, Joshua Osih, Edith Kah Walla et d’autres acteurs politiques de premiers rangs ont leur place dans ce gouvernement.  On y retrouve aussi des artistes et des footballeurs, précisément Manu Dibango au Ministère des Relations Extérieurs et Samuel Eto’o Fils en charge du Tourisme du Cameroun. Morgan Palmer a également pensé aux membres de la société civile, de tous les bords intellectuels. Il reconnaît aussi certains membres du gouvernement actuel, fruit du casting du Président Paul Biya. On peut y lire les noms de Manaouda Malachie, Celestine Ketcha Courtes, Paul Atanga Nji et bien d’autres. Un gouvernement fictif certes, mais qui serait salutaire pour la quiétude nationale.

Le deuxième aspect des améliorations à apporter sont de l’ordre du pardon général à tous les acteurs de la crise actuelle. Le Président du parti MP3 demanda que soit décidée une amnistie générale. Il s’agira d’une mesure exceptionnelle en direction de tous les camerounais incarcérés du fait des différents conflits politiques y compris ceux du Nord-ouest et du Sud-Ouest. Notamment, pour les prisonniers condamnés à mort, pour les prévaricateurs de deniers publics (sous certaines conditions) et pour les détenus de droits communs.

Que peut faire le patriarche Paul BIYA pour ramener la stabilité ? Qu'aurait fait le MP3 à sa place?

Selon le MP3, « La vérité apparait chaque jour implacable. Le vieux est en mal de vigueur. Au-delà des images, la solitude du pouvoir n'a jamais aussi bien été illustrée que ces derniers temps. Plusieurs fois, la ''Mam's'' a fait des pieds et des mains pour rattraper les couacs rythmant une fin de règne qui commence à être chaotique... » C’est pourquoi, ce parti de proposition trace la voie de la sortie de crise.

Paul Biya devrait  déclarer une autonomie de gestion pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ce qui revient à mettre en pratique les résolutions du Grand Dialogue National à l’endroit de ces régions. Ceci, « dans un esprit de péréquation, cette région devra en revanche reverser 35% des rentes pétrolières et minières à l'état central. » Après quoi, on devrait retrouver une véritable accalmie.

 

Stéphane NZESSEU

 

PROPOSITION DE GOUVERNEMENT DE TRANSITION RESSERRE

 

- SGPR : Viviane  Ondoua Biwolé

- SGPR Adjoint : Samuel Mvondo Ayolo

- DCCPR : Osvald BABOKE

- DCCPR adjoint : Simon Pierre Omgba Mbida

 

- PM : Maurice Kamto

- SGPM : Eric Chinje

- SGPM Adjoint : Atangana Jean Joseph

- Ministre de la Jeunesse : Cabral Libih

- Ministre des Sports : Patrick Mboma

- Ministre de la Planification : Christian Penda Ekoka

- Ministre de l'Industrie : Zacharie For Njidam

- Ministre de la Santé : Malachie MANAOUDA

- Ministre des Finances : Matthieu Mandeng

- Ministre des Mines et Hydrocarbures : Perrial Nyodog

- Ministre de l'Eau et de l'Energie : Celestine Ketcha Courtes

- Ministre de la Culture : KAH WALLA

- Ministre de la Justice : Me Alice Nkom

- Ministre de la Diaspora : Modestine Carole Tchatchouang

- Ministre de l'Economie : Modeste Mopa

- Ministre des Affaires Etrangères : Manu Dibango

- Ministre de l'Education : Messanga Nyamdig

- Ministre de l'Enseignement Supérieur : Pr Dieudonné Oyono

- Ministre de la Communication : Martial Bissog

- Ministre Porte-Parole PRC : Lydienne Eyoum

- Ministre de la Défense : Réné Sadi

- Secrétaire d'Etat à la Défense : Gallax Etoga

- Ministre de l'Intérieur : Ayuk Tabé

- SG Conseil national de sécurité : Paul Atanga Nji

- Ministre des Transports : Ngallé Bibehe

- Ministre du Tourisme : Samuel Eto'o Fils

- Ministre du Travail : Calixte Beyala

- Ministre des Eaux et Forêts : Hon Rose Abunaw

- Ministre des Domaines : Benoît Ndong Soumhet

- Ministre de la Fonction Publique : Gwendoline Abunaw

- Ministre de Développement Urbain: Severin Kezeu

- Ministre des PTT : Paul Dikobe Metusala

- Ministre de la Famille : Nathalie Ayop

- Ministre de la Recherche Scientifique : Uphie Chinje Melo

- Ministre de l'Agriculture : Josuah Osih

- Ministre des Travaux Publics : Ghislaine Ketcha

- Ministre de la Décentralisation : Pr Mouelle Kombi

- Ministre de l’Environnement : Samuel Wo'o NKo'o

- Ministre de l'Emploi et de la Formation : S. Espoir Matomba

 

Une mission conjointe de haut niveau de ces trois organisations internationales, conduites respectivement par le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, et la Secrétaire Générale du Commonwealth, Patricia Scotland, a été reçue en audience par le Chef de l’Etat au Palais de l’Unité, mercredi, 27 novembre 2019. Objectif : s’informer sur l’évolution de la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et sur la mise en œuvre des recommandations du Grand dialogue national organisé du 30 septembre au 4 octobre 2019, à l’initiative du Président Paul BIYA.

 

Selon le service communication de la présidence de la République, le Président de la République et les trois chefs d’organisation internationale ont eu des entretiens intenses qui ont duré soixante quinze minutes. Au sortir de ceux-ci, chacun d’eux s’est exprimé devant la presse. 

Globalement, apprend-on, il ressort de leurs interventions que le Cameroun peut compter sur le soutien constant et l’accompagnement de l’Union africaine, de la Francophonie et du Commonwealth, dans ses efforts de résolution définitive de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. 

« Le Président de la République nous a exprimé une fois de plus sa disponibilité pour le dialogue et l’apaisement », a laissé entendre le Président de la Commission de l’Union africaine.

La Secrétaire Générale de l’OIF, Louise Mushikiwabo, a précisé que les organisations internationales n’ont pas de « solutions miracles » à apporter, la solution à cette crise viendra des Camerounais eux-mêmes. Néanmoins, « nous pensons que nous avons l’obligation de contribuer modestement par des conseils, des interventions dans des actions de médiation ou sur des sujets techniques comme le bilinguisme et le multiculturalisme », a-t-elle indiqué. 

Madame Mushikiwabo a fait savoir en outre que « le Cameroun est un pays très important pour nos organisations, pour la sous-région et le continent ». Enfin, la Secrétaire Générale du Commonwealth, Patricia Scotland, faisant siens les propos de ses collègues, a déclaré que « nous sommes déterminés à faire tout ce qui est possible pour soutenir le processus de paix en cours » dans le cadre du Grand dialogue national.

Les trois chefs d’organisation internationale avaient déjà séjourné séparément au Cameroun en décembre 2017 pour la Secrétaire Générale du Commonwealth, juillet 2018 pour le Président de la Commission de l’Union africaine et mai 2019 pour la Secrétaire Générale de l’OIF.

 

N.O
 

Les services du Gouverneur de la région du Nord à Garoua, a abrité un atelier pilote de déclenchement institutionnel sur l’hygiène et l’assainissement au Cameroun. Par cette rencontre organisée à l’intention des autorités administratives et municipales, il est question pour le Ministère de l’Eau et de l’énergie d’améliorer l’accès aux toilettes dans le Nord qui demeure en deçà de la moyenne nationale dont le taux est de 35%. 

 

Le constat est clair, le choléra reste encore présent dans certains pays en voie de développement à l’instar du Cameroun. La persistance de la menace peut s’expliquer en partie par le faible taux d’accès aux toilettes. Si l’on parle de 35% au niveau national, dans la région du Nord, ce taux est de 32,8%. Un chiffre qui n’honorerait pas cette partie du pays, d’où la nécessité de sensibiliser à la mutualisation des efforts pour inverser la tendance. Idriss Kouetou Ndjoya, sous-directeur de l’assainissement liquide au Ministère de l’eau et de l’énergie, « ce challenge consiste à stimuler l’adhésion des autorités administratives et les élus locaux à pouvoir accompagner l’intégration des questions d’assainissement dans les plans communaux de développement ». 

Considérés comme principaux acteurs de développement dans les régions, les élus locaux bénéficieront du soutien sans faille du Ministère de l’Eau et de l’énergie. Objectif, avoir désormais plus de toilettes dans les espaces publics. Outre cette sensibilisation, des appuis financiers sont prévus afin de traduire dans les faits le concept de « santé pour tous » à l’horizon 2035. « Cet atelier vient parfaire l’esprit pour le bien être des populations puisque nous savons combien les toilettes sont importantes pour la santé humaine », déclare Julien Doumba, le secrétaire général des services du Gouverneur. Des travaux en atelier assortis des vidéos projections, ont permis de mieux outiller les autorités administratives et municipales de la région du Nord sur la budgétisation des activités d’hygiène et assainissement.

 

Innocent D H 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01