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Le Groupement inter-patronal du Cameroun a produit un document dans lequel, il traite de la question de la crise anglophone.

 

C’est un rapport que le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) a produit sur le sujet de la crise anglophone. Dans ce rapport, le Gicam fait savoir que de façon globale, la crise anglophone a déjà fait perdre près de 1000 milliards de F à l’économie du pays. En trois années, l’opération des villes mortes, l’insécurité, les destructions de tout genre, l’arrêt des chantiers d’investissement public débouchant sur des manques à gagner importants en termes de chiffres d’affaires pour les entreprises, tout cela a causé la perte de 2 milliards de FCFA. Le décompte quantitatif dressé par le Gicam fait état de 159 jours de «villes mortes» dans le Sud-Ouest, et 141 dans le Nord-Ouest en 2017 et 2018. Ce qui équivaut respectivement à 30,6% et 27,1% du total de jours ouvrés de ces années, ainsi que des pertes occasionnées représentant entre 20% et 30% du volume d’activités global.

Il y a dix secteurs d’activités qui sont les plus touchés. A ce niveau les pertes sont estimées à près de 800 milliards FCfa. Le Gicam rapporte que le secteur de la distribution est le plus touché et l’insécurité a fait le lit des circuits d’approvisionnement informels dont plusieurs sont alimentés par les produits de contrebande. Aussi, le patronat estime à près de 18,5 milliards FCfa le montant des recettes perdues par l’État depuis le début du conflit en termes de recettes de l’impôt sur les sociétés, des redevances et autres taxes diverses.

Rendu au 30 septembre 2019, le Gicam fait savoir que le bilan partiel des pertes subies par les entreprises formelles, dans 9 secteurs d’activité, est de près de 40 milliards FCfa. Le Groupement dans son rapport souligne que d’après les données en sa possession, la crise est aujourd’hui à l’origine des incidences économiques qui impacte lourdement l’économie nationale.

 

Liliane N.

 

Selon des sources bien informées, la pose de la première pierre du futur immeuble de l’Assemblée nationale aura lieu le jeudi 12 décembre 2019. Sur le site à Ngoa-Ekélé, le Chef de l’Etat Paul Biya est annoncé, il sera accompagné de son épouse Chantal Biya, ainsi que de Wang Sifa, l’ambassadeur de Chine au Cameroun. 

 

Selon le bihebdomadaire Défis actuels, la troisième session parlementaire qui se tient depuis le 12 novembre 2019, pourrait être plus décontractée que d’habitude. La présence éventuelle du Président de la République Paul Biya pour la cérémonie de pose de la première pierre sur le site retenu pour la construction du futur immeuble de l’Assemblée nationale à Ngaoa-Ekélé, alimente depuis quelques instants les débats. 

Selon les informations reçues, le Chef de l’Etat sera accompagné de la première dame Chantal Biya. Assistera également à cette cérémonie, Wang Sifa, l’ambassadeur de Chine au Cameroun. Le nouvel immeuble du parlement dont le coût est évalué à 54,5 milliards de FCFA, est un don sans contrepartie de la République populaire de Chine au Cameroun. Ce qui justifie donc la présence annoncée du diplomate chinois à cet évènement. L’empire du milieu compte également apporter son expertise dans la réalisation des travaux de construction du joyau architectural sur une superficie de 37 500 mètres carrés. Ces travaux sont prévus durer 42 mois. 

Cette superficie va abriter un bâtiment de 14 étages, 400 places, une salle de fête de 1000 places, une caserne de pompiers et une station d’épuration des eaux, entre autres.

 

Innocent D H

 

En sa qualité de chef traditionnel Mvokani Beti, Célestin Bedzigui affiche sa surprise par rapport au fait qu’une autorité traditionnel soit destituée, à cause d’une raison politique.

 

Célestin Bedzigui ne comprend pas l’acte de destitution de Sa Majesté Biloa Effa de ses fonctions de chef traditionnel. Dans une tribune publiée dans le quotidien Le Jour, il affirme que cet acte est en contradiction avec la volonté du Président de la République. Il note qu’en ordonnant l’arrêt des poursuites contre Maurice Kamto et les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, le Chef de l’Etat a démontré qu’il militait pour l’apaisement. Cependant, la décision de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) s’inscrit dans une logique contraire à la volonté de Paul Biya.

« D’où peut-il donc venir qu’au niveau gouvernemental d’exécution des volontés du Chef de l’Etat, il soit perpétré ce qui, sous un certain prisme peut être qualifié de violation de consigne? N’est-ce pas une preuve que certains introduisent dans la gestion de l’Etat des méthodes relevant de cette «voyoucratie» que souvent nous évoquons. Je parle d’un comportement d’authentiques voyous combiné par une incompétence qui cause tant de tort à notre pays ? », peut-on lire dans la tribune de celui qui est aussi le Président national du Parti de l’Alliance libérale (Pal).

Célestin Bedzigui affirme que la décision de destituer Biloa Effa démontre que la République est en danger. Mais aussi, que les fondements dans nos traditions ne sont plus respectés. « D’où vient-il que Sa Majesté Biloa Effa dont la légitimité traditionnelle et digne fils Mvog Tsoug’n Mballa, autochtone en sa terre, héritier d’une vielle lignée établie en ces lieux bien avant la colonisation soit aujourd’hui ” destitué ” par un roturier venue de si loin, infligeant une telle humiliation et bafouant de manière aussi ostensible notre dignité et notre fierté Beti ??? », s’interroge le chef traditionnel Mvokani Beti. Il appelle à une correction immédiate de cet acte.

A titre de rappel, vendredi dernier, le Minat a sorti un arrêté indiquant la destitution de Sa Majesté Biloa Effa de ses fonctions de chef traditionnel. Le Ministre a cité comme raisons de cette décision : "instigation et incitation à l’insurrection, insubordination caractérisée à l’endroit des autorités administratives, participation active à une manifestation publique interdite".

 

Intégralité de la tribune de Célestin Bedzigui

« Flagitem, Vercumdiam, Abominationem (Infamie,   Honte, Abomination)

D'aucuns pourront perdre leur latin, à la lecture de l'arrêté scélérat pris par l'actuel Ministre de l'Administration Territoriale, après visa du Premier Ministre,  destituant Sa Majesté Biloa Effa de sa fonction de Chef Traditionnel,  pour le prétexte politique d'avoir participé à une "marche interdite". Cet acte est pris dans un esprit qui contrarie gravement celui affiché ces derniers mois par  le  Chef de l'État de ramener un climat d'apaisement politique dans notre pays, tout en laissant à chaque acteur la latitude du choix de la posture  politique qui sied à ses objectifs. La décision d'arrêt des poursuites contre Maurice Kamto et ses militants incarcérés à la suite justement des "marches interdites" participe de cette volonté  présidentielle d'apaisement.

D'où peut-il donc venir qu'au niveau gouvernemental d'exécution des volontés du Chef de l'État, il soit perpétré ce qui, sous un certain prisme peut être qualifié de violation de consigne ?

N'est-ce pas une preuve que certains introduisent dans la gestion de l'État des méthodes relevant de cette "voyoucratie" que souvent nous évoquons, je parle d'un comportement d'authentiques voyous combiné par une incompétence qui cause tant de tort à notre pays?

C'est mon indignation face à ce constat accablant qui a ramené  à la surface de ma mémoire mon latin, cette langue dont les mots rendent si bien compte de ce qui peut se saisir de l'esprit révolté d'un citoyen attaché aux valeurs traditionnelles et républicaines.

Car aujourd'hui, la République est en danger. Ses fondements dans nos traditions sont foulés au pied par de véritables aigrefins politiques. Certaines pratiques et certains actes révèlent des esprits médiocres voire adeptes du pire qui chaque jour s'échinent à inventer des facéties en couleur par lesquels ils entretiennent l'émerveillement du Prince que certains diraient, paraphrasant Clemenceau, "absorbé par son fastueux mirage"...

D'ou vient-il que  Sa Majesté Biloa Effa dont la légitimité traditionnelle et digne fils Mvog Tsoug'n Mballa,  autochtone en sa terre, héritier d'une vieille lignée établie en ces lieux bien avant la colonisation soit aujourd'hui "destitué" par un roturier venue de si loin, infligeant une telle  humiliation et bafouant de manière aussi ostensible  notre dignité et notre fierté Beti ??? 

Comment une telle profanation du sacré et des traditions dont nous, autorités traditionnelles avons la charge de la préservation peut elle, pour des raisons politiques, se perpétrer sans qu'interviennent une correction immédiate de la "haute hiérarchie" ? Devons nous y voir une forme de complicité tacite ? Le risque est là et un acte solennel doit être pris pour écarter tout doute de tout esprit. Et en l'absence de mes aînés qu'étaient Onambele Zibi, je brandis le chasse-mouche de la colère d'un patriarche Beti.

Colère d'autant plus motivé par la question qui donc croit pouvoir nous infliger une telle humiliation, « chez nous ici, a dzal vah, a tan biih vah » ??? Un roturier que les souvenirs encore frais de certains voient en pensionnaire de la maison d'arrêt de New Bell à Douala... à l'époque où à la trentaine, j'étais  Directeur Général Adjoint d'une Brasserie !!!!...Je n'en dirai pas plus.... par élégance intellectuelle ... 

La volonté d'humilier une composante essentielle de notre nation doit avoir des limites. Cette limite par cet acte ignoble est franchie. Messieurs Atanga Nji et Dion Ngute peuvent-ils de manière aussi désinvolte destituer un Fon du Nord-Ouest, un Chief du Sud-Ouest, un Lawane, un Djaoro, un Lamido du Grand Nord ? De tels actes auraient-ils été  pris par les grands Minat qu'ont été Enoch Kwayeb ou Andze Tsoungi ? La réponse est Non.

Le Président Biya peut-il garder le silence devant la forfaiture criminelle d'humilier un des symboles de la   communauté Beti, elle qui subit déjà le martyre d'être à tort chargé de tous les péchés du Cameroun ? La réponse est Non.

On ne peut d'un côté alléger la main sur  l'auteur principal du crime politique d'une "marche interdite", une invention camerounaise, en arrêtant toute poursuite contre lui et, d'un autre côté, avoir la main lourde contre un de ses compagnons en le dépouillant de ce qu'il a de sacré et qu'il tient d'un héritage traditionnel. Est-ce parce que l'un est Bamiléké et qu'on en a peur et l'autre est Beti et peut être humilié sans risque ? Notre communauté attend la réponse par une posture forte à cette question grave.

Le constat de ces anomalies et réponses établit un constat clair : l'appareil de l'État au Cameroun est infiltré par des éléments qui y entretiennent l'esprit de la voyoucratie et de l'incompétence qui est aux antipodes de la Démocratie et des performances positives. 

La preuve  supplémentaire s'il en fallait est donnée par cette décision que nous persistons à qualifier de  scélérate. Elle doit faire prendre conscience de ce que notre République est en danger, le danger de voir son appareil d'État être accaparé par de véritables vautours donc le parcours pour qu'ils accèdent  à certaines positions est,  pour le moins et pour un grand nombre de Camerounais, questionnable.

Au cours des six décennies qui viennent de s'écouler, nous avons pu suivre la trace où, dans les facultés et les écoles des métiers, au Cameroun ou à l'étranger,  dans les pratiques et les carrières des uns et des autres, se sont formés les esprits de toutes les figures publiques de notre pays. À quelques exceptions près, l'appel à remplir certaines positions de souveraineté venait en écho d'une trajectoire bien connue.

Aujourd'hui, on voit sortir du chapeau des pigeons au pedigree inadapté aux fonctions politiques  et administratives auxquelles ils sont appelés. Et les dégâts  politiques ne tardent pas à s'afficher comme cette décision d'une autre époque de destituer pour une raison politique une autorité traditionnelle, alors même qu'en tant que citoyen, Biloa Effa est libre de militer au sein du parti politique de son choix, autant que moi qui milite au Pal  que j'ai fondé et qui a été légalisé par un Minat alors que j'étais déjà Chef Traditionnel.

Les graves déréglages et distorsions observés dans les actes que pose cette administration amène à se demander  quel logiciel produit des choix de personnes aussi questionnables portés  à des positions de souveraineté, et affichant  une inadéquation manifeste homme - fonction.

Cet état de fait est aggravé par ce que certains de ces appelés ne comprennent même pas l'essence des matières dont elles ont la charge. Ainsi, si l'autorité traditionnelle est formellement l'auxiliaire de l'administration, c'est en revanche le Chef qui prête son prestige à l'État pour assurer la cohésion  de la communauté qui lui confère sa légitimité.

De plus, l'incongruité de la destitution du Chef Biloa Effa a l'intention  d'intimider et de mettre au pas les Chefs traditionnels. Cette prétention est vouée à un échec retentissant car jamais la majorité des Chefs jouissant d'une réelle légitimité ancestrale ne se plieront aux oukases du premier roturier venu qui tentent de détruire les fondements du pacte établi depuis la nuit des temps entre le pouvoir traditionnel et la République.

Rendu aujourd'hui à la croisée des chemins, les citoyens camerounais doivent faire un choix entre la soumission à un ordre inique entretenu par de véritables corsaires politiques ou s'affranchir de toute peur pour préserver une relation saine avec la République forgée par les années.

Brandir les oriflammes de la Démocratie républicaine pour vaincre la "voyoucratie" conquérante incarnée par des figures qui se révèlent par leurs actes,  voilà la bataille d'aujourd'hui, pour construire le Cameroun de demain, le Cameroun des générations futures… ».

 

Sa Majesté Celestin Bedzigui

Chef Traditionnel Mvokani Beti

Officier de l'Ordre de la Valeur

Président du PAL

 
 

 

 

Elle se nomme Zozibini Tunzi. Celle qui était jusqu’à hier Miss Afrique du Sud, a été couronnée Miss Univers 2019 ce dimanche 08 décembre à Atlanta.

 

La jeune femme de 26 ans, noire africaine, a fini en tête devant ses concurrentes de Porto Rico et du Mexique. Elle triomphe au cours d’une cérémonie où il a grandement été question du droit de la femme à disposer d’elles-mêmes. Une compétition remportée devant un jury constitué de sept femmes venus d’horizon divers.

Une redéfinition de la beauté mondiale ? Une femme noire aux cheveux crépus…

Difficile à dire. De toutes façon, il est évident que l’organisation de Miss Univers a choisi cette année une femme noire aux cheveux crépus. Miss Afrique du Sud a été chaleureusement applaudie après son dernier discours, une nouveauté dans la compétition, où elle a déclaré vouloir tout faire pour encourager les jeunes filles à prendre confiance en elles. « J’ai grandi dans un monde où une femme comme moi, avec mon type de peau et mon type de cheveux, n’a jamais été considérée comme étant belle. Je pense qu’il est temps que ça change aujourd’hui », a-t-elle fait savoir.

La jeune femme aux cheveux courts a battu plus de 90 autres candidates pour remporter ce 68e titre de Miss Univers et succéder à Catriona Gray, Miss Philippines et Miss Univers 2018. Une des favorites avant le concours, Miss Philippines, ne s’est pas qualifiée parmi les dix finalistes. La Française Maëva Coucke y est parvenue mais n’a pas atteint le top 5. Miss Birmanie, Swe Zin Htet, a également été éliminée avant la finale, elle qui avait défrayé la chronique la semaine passée en devenant la première candidate ouvertement homosexuelle. La jeune femme noire sud-africaine valorise ainsi la beauté africaine pure. Sans décapage, sans ajout corporel, sans faux cils, sans faux ongles, une femme noire d’ébène. Une véritable beauté africaine. La jeune Zozibini Tunzi relance par sa victoire la question des standards de la beauté universelle. De quoi donner une fierté aux africaines et à leur chevelure crépus et originale.

Zozibini Tunzi est née à Tsolo dans le Cap-Oriental en Afrique du Sud de parents Philiswa Nadapu et Lungisa Tunzi et a grandi dans le village voisin de Sidwadweni. Puis sa famille déménage au Cap. Elle effectue des études supérieures à l'université de technologie de la péninsule du Cap, et travaille comme stagiaire chez Ogilvy.

 

Stéphane NZESSEU

 

Après avoir été expulsée de la Côte de d’Ivoire, la camerounaise a fait naître autour de sa personne un concert de sympathie à laquelle le Président de l’UFP a choisi de joindre sa voix.

 

Dans sa dernière sortie, le Président Olivier Bilé, par ailleurs leader du Mouvement pour l'Emancipation Monétaire de l'Afrique (MEIMA), qualifie l’expulsion de Nathalie YAMB d’inique. Il trouve en cette jeune activiste des qualités de courage et de bravoure dans son engagement panafricain. L’homme politique qui se positionne davantage depuis le début de cette nouvelle saison politique comme un panafricaniste. Il a pris son bâton de pèlerin pour mobiliser lui aussi de nombreux ressortissants du continent à bouter hors de nos économies, le Franc CFA. C’est la raison pour laquelle dans son adresse de soutien « il redit son indignation face à la répression que cette dernière ( Nathalie YAMB) a subie suite à ses prises de position déterminées en faveur de la fin du Franc CFA et de l'émancipation monétaire et économique du Continent Africain. » Son combat d’aujourd’hui.

« En tant que Leader de MEIMA, j'en appelle à une mobilisation plus dense en faveur de Mme YAMB afin que les comportements rétrogrades de certains gouvernements ne soient plus perpétrés contre les défenseurs des causes africaines les plus nobles. Notre sœur Nathalie a prouvé qu'elle en est l'une des portes étendards du combat noble et républicain en faveur de l'Afrique. Le Bureau de Coordination du Mouvement pour l'Émancipation Monétaire de l'Afrique et son Président, le Dr Olivier Bile condamnent cette expulsion inique avec fermeté et en appelle à la poursuite de la mobilisation en faveur de Nathalie YAMB ! »

Un appel qui manifestement trouve écho au sein de plusieurs acteurs politique et de la société civile africaine. Ils sont nombreux qui depuis quelques jours s’en prennent ouvertement au gouvernement français qui serait le commanditaire de cette expulsion d’une africaine d’un pays d’Afrique pour avoir « manqué de respect » à un Président français qui lui aussi parlait de l’Afrique. Incompréhensible ! le Dr olivier Bilé et les autres panafricanistes mènent aujourd’hui une lutte acharnée contre le nouvel impérialisme qui maintient les populations africaines dans la paupérisation. Un combat auquel les africains adhèrent de plus en plus. D’où le sentiment anti français qui est de plus en plus présent au sein des populations du continent. Et des Nathalie YAMB, il y en aura encore beaucoup plus.

Lire aussi : Côte d’Ivoire : Nathalie Yamb, suisse et camerounaise expulsée du pays 

 

Stéphane NZESSEU

 

Les travaux d’aménagement hydroélectrique de Memve’ele d’une capacité de 221 mégawatts (MW) sur le Ntem dans le Sud-Cameroun sont terminés, à en croire les informations rendues disponibles par le ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee). 

 

Le taux d’exécution des travaux en ce qui de la ligne de transport associée Nyabizan-Yaoundé est de 60% fait également révéler le Minee. La centrale qui a été mise sous tension le 14 avril 2019, a permis la production de 65 MW par jour. Une production qui a favorisé l’évacuation par une ligne provisoire de 90 kV. D’importantes économies ont été générées dans la facture des combustibles à hauteur de 350 millions de FCFA par semaine, cette mise en service partielle ayant entraîné au passage l’arrêt des centrales thermiques d’Ahala, d’Oyomabang, de Mbalmayo et d’Ebolowa.

Selon la même source, « une évaluation des travaux des ouvrages d’évacuation d’énergie (OEE) et des essais de montée en puissance au niveau de la centrale hydroélectrique sont en cours par la Sonatrel afin d’augmenter la puissance à 75 MW. La mise en service définitive définitive est prévue pour le 31 décembre 2020 ».  

L’on apprend que le processus d’indemnisation des populations impactées par l’ouvrage se poursuit actuellement. Les travaux d’aménagement du barrage hydroélectrique de Memve’ele ont été lancés il y a 7 années aujourd’hui. Le montant des travaux s’élève à 450 milliards de FCFA. 

 

Innocent D H   

 

Fai Ndishangong le chef du village de Jikenjem reçoit à l’heure actuelle des soins.

 

Selon nos sources, les séparatistes en veulent à Fai Ndishangong le chef du village de Jikenjem, dans la région du Nord-Ouest. Leur ressentiment à l’endroit de l’autorité traditionnelle, ils l’ont manifesté par une attaque perpétrée dans sa chefferie. Ladite attaque a eu lieu dans la nuit du 6 au 7 décembre 2019. D’après nos sources, ils sont arrivés tout en étant lourdement armés.

Après avoir ouvert le feu sur lui, ils ont pris la clé des champs. Le chef a été blessé au niveau des blessures. Les populations alertées par les cris, sont venues lui prêter main forte. Ce sont elles qui ont conduit l’autorité traditionnelle dans un centre hospitalier du coin où il est pris en charge. Les nouvelles venant de là au sujet de son état de santé ne sont pas du tout réjouissantes.

De nos sources, on apprend que Fai Ndishangong est dans le collimateur des séparatistes, du fait de sa proximité, sa collaboration avec le gouvernement. Pour elles, cette thèse est logique parce qu’avant l’attaque qui l’a conduit sur un lit d’hôpital, le chef a reçu de nombreuses menaces de mort.

Fai Ndishangong est donc une cible des groupes séparatistes comme l’a été Patrick Ekema Esunge le défunt Maire de Buea. Celui-ci n’a jamais caché sa collaboration avec l’administration centrale. Le Maire Ekema a toujours porté haut la position du gouvernement. Cette position qui consiste à dire que la question de la sécession du pays n’est pas possible. La défunte autorité municipale s’est illustrée par une lutte acharnée contre les villes mortes. Généralement connu sous l’appellation de Ghost Town, elle vise un arrêt d’activités de toutes sortes dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Ekema faisant preuve d’une opposition vive à cela, a toujours appelé les populations à défier les groupes séparatistes.

Toutefois, cette attaque du chef du village de Jikenjem remet à l’ordre du jour, la question de la protection des autorités traditionnelles, administratives.

 

Liliane N.  

 

La publication tant attendue des listes des candidats à ces élections va se dérouler au siège d’Elections Cameroon.

 

C’est ce lundi 09 décembre 2019 que les partis politiques qui ont choisi de prendre part aux prochaines élections législatives et municipales, sauront si leurs listes ont été retenues. Elections Cameroon (Elecam) va mettre fin au suspense, en rendant publiques lesdites listes. Elles ont été déposées à Elecam et dans ses démembrements territoriaux du moment de la convocation du corps électoral au 25 novembre 2019. Après cette phase de dépôt de dossiers, les structures de terrain d'Elecam ont pris plus de cinq jours à compter du jour de la présentation des candidatures pour transmettre les documents à la Direction générale des élections. Le 29 novembre 2019, les membres du Conseil électoral ont commencé à examiner les documents de candidature et aujourd'hui, les résultats de leur travail seront rendus publics.

La cérémonie qui va se tenir ce jour est cruciale non seulement dans le processus électoral, mais aussi pour les partis politiques. En ce qui concerne les formations politiques, elles vont pouvoir mettre au point des stratégies de campagne et de dépôt de pétitions en cas de contestation de la décision du Conseil Electoral d'Elecam. Des observateurs politiques passionnés disposeront également de statistiques sur les différentes localités et les partis candidats aux élections.

Il faut dire que la phase actuelle du processus électoral est conforme à l'article 126 du Code électoral. Pour ce qui est des élections législatives,  cet article dispose que, « dans un délai d'au moins 60 jours à compter de la date du scrutin, le Conseil électoral établit et publie la liste. Il communique immédiatement au Conseil constitutionnel cette liste de candidats ».  La même procédure s'applique aux élections des conseillers municipaux. La différence entre les deux élections se situe au niveau des institutions compétentes en cas de litige.

Pour les élections des Députés de l'Assemblée nationale, les pétitions sont soit pour le rejet, soit pour l'acceptation des listes déposées au Conseil constitutionnel. En revanche, pour les élections des conseillers municipaux, l’article 189, paragraphe 1, du Code électoral dispose que « la décision d’accepter ou de rejeter une liste de candidats peut être contestée devant le tribunal administratif compétent par un candidat, le représentant du liste concernée, ou toute autre liste ou par un électeur dont le nom figure sur le registre électoral du conseil concerné ».

Lire aussi : Listes des partis politiques retenus pour participer élections législatives de février 2019

 

Liliane N.

 

Selon ces ancêtres, « Les adultes doivent s’investir davantage dans l’encadrement de la jeunesse ». Le message a été décrypté samedi dernier sur les berges de Bénoué dans le Nord par la communauté Sawa, à l’occasion de la cérémonie marquant la clôture des festivités de l’édition 2019 du Ngondo dans cette partie du pays. 

 

L’apothéose des festivités du Ngondo 2019 depuis les berges de la Bénoué à Garoua a retenu l’attention. Le départ de la pirogue sacrée pour la recherche du message des ancêtres crée le suspens au sein du public. A l’arrivée, les initiés décryptent le contenu dudit message et le porte à la connaissance de l’ensemble de la communauté. Il en ressort clairement que, les ancêtres invitent les adultes de la région du Nord à s’investir davantage dans l’encadrement de la jeune génération. « Les ancêtres envoient un message fort à l’endroit des adultes. Ceux-ci sont appelés à plus de responsabilité. Ils doivent encadrer les jeunes dans tous les domaines de la vie notamment dans la culture de la paix. Pour tout dire ils doivent servir de bon exemple », explique Patrice Mussango Iboin, président du Ngondo à Garoua. 

Après 10 jours d’intenses festivités, l’on retient que le Ngondo 2019 à Garoua a mis en vitrine les richesses culturelles Sawa notamment les luttes et danses traditionnelles, la gastronomie, la course aux pirogues. 

Pour les jeunes Sawa de la région, cette fête traditionnelle entre désormais dans les annales de l’histoire. C’est le cas d’Alain Bertin Epouhé qui déclare : « nombreuses sont des tribus qui sont arrivées ici aux berges de la Bénoué pour voir comment est-ce que le peuple Sawa célèbrent sa fête traditionnelle. C’est une chose qui démontre combien de fois le Cameroun est toujours uni et va rester indivisible ». 

Cette cérémonie de clôture a également permis au peuple de l’eau vivant dans le Nord, de primer Olive Ekedi Bile, miss du Ngondo 2019 à Garoua, ainsi que ses autres dauphines. 

 

Innocent D H

 

Franclin François Etapa, le nouveau préfet du département du Ndé dans la région de l’Ouest du Cameroun promet un châtiment exemplaire à tous ceux qui oseront empêcher les électeurs d’aller accomplir en toute quiétude leur devoir civique dans l’Arrondissement de Bassamba le 09 février 2020. L’autorité administrative vient d’effectuer dans cette unité, une tournée de prise de contact.

 

La menace de boycott du double scrutin du 09 février prochain pesait depuis quelques temps dans l’arrondissement de Bassamba. Une situation qui ne pouvait guère laisser les autorités administratives indifférentes. Le nouveau préfet du département du Ndé, Franclin François Etapa vient de faire une sortie musclée pour mettre en garde quiconque osera empêcher les électeurs d’accomplir leur devoir civique qu’est le vote. « Il y a certains responsables politiques qui demande que les gens ne partent pas voter le 09 février. Si quelqu'un décide de ne pas aller voter, c’est son droit. Mais empêcher quelqu’un d’y aller, c’est le crime », martèle le préfet. 

Pour Franclin François Etapa, cette menace de boycott des élections dans l’arrondissement de Bassamba, serait prônée par certains hommes politiques dans cette unité administrative. « Quiconque dans le département du Ndé et dans l’arrondissement de Bassamba surpris entrain d’interdir quelqu’un d’aller voter, nous allons transporter cette personne ». 

Dans cette partie du pays, le porte-parole du MRC, par ailleurs fils de l’arrondissement de Bassamba a saisi pour sa part le prétexte des questions /réponses pour dénoncer avec sa dernière énergie, les maux qui minent la localité. « Nous n’avons pas l’eau, l’électricité etc. », déplore ce fervent militant du parti de Maurice Kamto. 

La tournée de prise de contact du nouveau préfet du Ndé lui a également permis d’inviter les populations de Bassamba à la culture des notions de développement, de cohésion sociale. « J’ai appelé les populations à se regrouper comme un seul homme derrière les institutions de la République et bien évidemment dans la paix, la concorde nationale et dans la cohésion sociale », mentionne Franclin François Etapa.

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01