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Selon Me Christian Ntimbane Bomo, le juge constitutionnel a outrepassé sa compétence

 

« Monsieur Emmanuel Nkom, ayant produit un certificat de nationalité dans son dossier de candidature, celui-ci reste valable jusqu'à son annulation par la juridiction compétente.

Le Conseil constitutionnel n´a pas compétence pour connaître des contestations relatives à la nationalité. Elles sont de la compétence exclusive du juge civil de droit commun.

Article de 41 de la loi de 1968 portant code de nationalité. La juridiction civile de droit commun est seule compétente pour connaître des contestations sur la nationalité  

Déclarer que Monsieur Emmanuel Nkom est de nationalité française alors qu´il a produit un certificat de nationalité camerounaise, en bonne et due forme, et postérieur au décret le naturalisant français est aussi une mauvaise appréciation de la règle de droit dans la mesure où, en obtenant un certificat de nationalité camerounaise après avoir obtenu la nationalité française, le juge compétent a jugé qu´il méritait la nationalité camerounaise qu´il avait perdue.

La délivrance du certificat de nationalité est une décision judiciaire sous forme gracieuse dont la remise en cause ne peut se faire que dans les règles de procédure prévues à cet effet. Il n´est pas de la compétence du juge constitutionnel d´annuler ou de réformer les décisions rendues par les juridictions de l´ordre judiciaire. Le Conseil constitutionnel n´est pas un degré de juridiction encore moins une cour suprême.

Le juge constitutionnel confronté à cette contestation de la nationalité du sieur Nkom aurait constaté qu´il s´agissait d´une question préjudicielle qui l´obligeait à surseoir à statuer et à renvoyer la question sur la validité de la nationalité camerounaise de Monsieur Nkom devant le juge civil compétent à savoir le tribunal de Grande instance, matériellement compétent en matière d´état de personnes.

Article 41 (2) Code de nationalité. L'exception de nationalité camerounaise et l´exception d’extranéité constitue devant toute autre juridiction autre que la juridiction civile de droit commun une question préjudicielle. 

En conclusion, le juge constitutionnel a outrepassé sa compétence… ».

Pour Cabral Libii, Président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, il est temps d’arrêter Ce cirque.

Sur son compte tweeter, il a écrit ceci

« Les réactions sur le cas Hervé Emmanuel Nkom, sont symptomatiques de l'immobilisme au Cameroun. On est pour ou contre une chose selon que ça règle des comptes, ça satisfait notre intérêt ou pas. Ainsi va: la justice, la nationalité, la mangeoire, le recrutement, le marché public... ».

 

N.R.M

 

Dans un document rédigé à Auxerre ce 23 Décembre par Diaby Youssouf, porte parole de son cabinet, celui que ses partisans continuent d’appeler ministre interpelle également Alassane Dramane Ouattara sur le risque d’imposition sociale

 

« Le cabinet du ministre Charles Blé Goudé a suivi avec attention tous les épisodes de ce qui restera désormais gravé dans la mémoire collective ivoirienne comme « l’Affaire, le procureur contre Soro Guillaume ».

En effet, en cette journée du 23/12/2019, le président du Gps, M Soro Guillaume après 6 mois passé hors de la CI a quitté la France et était attendu à Abidjan aux environs de 14h.

Malheureusement, son vol n’a pu se poser à l’aéroport International Felix Houphouet Boigny comme prévu.

Au cours de la journée, les dirigeants de son mouvement citoyen GPS (Génération et peuples Solidaires), les députes du groupe parlementaire Raci, ses partisans ont été arrêtés et un mandat d’arrêt a été émis par la justice ivoirienne à l’encontre de M Soro Guillaume pour motif de « tentative de déstabilisation et détournement des deniers publics ».

Au-delà de la personne de Guillaume Soro, le Cabinet du ministre Charles Blé Goudé, regrette ici le recul des libertés individuelles, le manque de démocratie.

Que dès lors qu’une personnalité quitte le navire Rhdp, elle est accusée de tous les maux et devra subir les pires sentences de ce monde. 

A qui le tour demain ?

Face à ce triste constat, le Cabinet du ministre Charles Blé Goudé exprime toute sa solidarité au Gps et à son président, Guillaume Soro Kibafori, aux députés de la république qui ont été arrêtés sans aucune forme de procédure en la matière, eu égard à l’immunité parlementaire qui confère leur statut.

Dénonce ces pratiques d’une époque de triste mémoire qui rappellent aux ivoiriens les méthodes d’un système que l’on croyait révolu à jamais

Appelle, face à cette remise en cause des acquis démocratiques, à la solidarité de l’ensemble de la classe politique ivoirienne pour exiger la libération immédiate des élus et de tous les autres sympathisants du Gps interpellés.

Le Cabinet du ministre Charles Blé Goudé interpelle enfin le président du Rhdp et président de la république, M Alassane Ouattara, sur le risque inévitable d’implosion sociale que peuvent engendrer de tels agissements de l’exécutif dans un pays.

Pour finir, appelle les forces vives de la nation notamment les chefs religieux et coutumiers à engager des démarches de bonnes offices pour inviter le chef de d’état ivoirien à un esprit d’apaisement afin que notre pays retrouve sa quiétude tant recherchée.

Car que la situation actuelle n’est pas de bonnes augures, surtout à 10 mois des élections présidentielles de 2020… ».  

L’ancien chef rebelle et président de l’Assemblée nationale se trouverait actuellement au Ghana

Un changement de dernière minute qui procède du mandat d’arrêt international émis par les autorités ivoiriennes contre lui mais, d’après une source proche de la présidence ivoirienne, c’est à la demande de Guillaume Soro que son avion s’est dérouté sur Accra pour éviter une « arrestation à l’arrivée ».

Âgé de 47 ans, le leader était un allié du président Alassane Ouattara avant la rupture intervenue en début d’année. Il devrait confirmer sa candidature à la présidentielle de 2020 à son arrivée au pays.

 

N.R.M

 

C’est le procureur de la République, ADOU Richard qui en a fait l’annonce au journal de 20h ce lundi sur la RTI. En plus du mandat d’arrêt contre Guillaume SORO, la justice ivoirienne a procédé ce lundi à l’arrestation de 15 personnalités proches de Guillaume SORO parmi lesquels des députés encore couvert par l’immunité parlementaire à l’instar de l’honorable Alain Lobognon.

 

Guillaume Soro est désormais recherché par la justice ivoirienne. Le président du nouveau mouvement politique « Générations et Peuples Solidaires (GPS) » a flairé le coup alors qu’il était en route pour regagner la capitale économique ivoirienne, Abidjan. Alors que son jet privé survolait déjà le Burkina Faso, il a décidé de changer l’itinéraire de vol pour aller atterrir à Accra au Ghana. L’ancien Premier Ministre de Côte d’ivoire, ancien Président de l’Assemblée Nationale et ancien Chef rebelle pour le compte de Alassane Ouattara, Guillaume Soro est en froid avec son coéquipier d’hier depuis le mois de février 2019 quand il décide de démissionner de ses fonctions de président de l’Assemblée Nationale pour devenir un virulent contestataire de la politique du dirigeant en place. Une guerre froide qui n’a pas encore révélé l’étendue de ses dangers pour la paix et la stabilité de la Côte d’Ivoire.

Au cours de son interview au journal télévisé de la RTI, le procureur de la République a lu officiellement le contenu du mandat d’arrêt adressé à Guillaume Soro et à certains de ses proches. A l’occasion, Richard Adou a aussi annoncé l’arrestation de 15 autres personnes dont le député de Fresco, Alain Lobognon. « Oui, je confirme tout à fait, mais pour des dossiers complètement différents de ceux dont je vous ai parlé. Elles (ces personnes : ndlr) sont au nombre de 15 dont des parlementaires, M. Alain Lobognon et autres sont des parlementaires, mais ils ont fait l’objet d’arrestation depuis ce jour », a-t-il répondu à la journaliste qui voulait en savoir plus sur l’arrestation de ces personnes.

 

Communiqué du Procureur de la République (Richard ADOU)

Ce lundi 23 décembre 2019, la direction de la surveillance du territoire (DST) a informé le Procureur de la République que M. Soro Kigbafori Guillaume, député à l’Assemblée nationale et ex-président de ladite institution, se trouvant à l’extérieur du pays depuis plusieurs mois, projetait d’attenter à l’autorité de l’Etat et à l’intégrité du territoire national. Les éléments en possession des services de renseignement, dont un enregistrement sonore, établissant clairement que le projet devait être mis en œuvre incessamment, le Procureur de la République a ordonné l’interpellation et l’arrestation des mis en cause.

Par ailleurs, le Procureur de la République informe que le vendredi 20 décembre 2019, il a été saisi d’une plainte formulée par l’agence judiciaire du trésor contre MM. Cissé Mory, Koné Kamagaté Souleymane, N’guessan René et Soro Kigbafori Guillaume pour détournement de deniers publics, recel de détournement de deniers publics et blanchissement de capitaux portant sur la somme d’un milliard cinq cent millions de nos francs. Au regard de ce qui précède, une information judiciaire a été ouverte immédiatement contre M. Soro Kigbafori Guillaume pour présomptions graves de tentative d’atteinte contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national, de recel du détournement de deniers publics et de blanchiment de capitaux. Tous autres pour présomptions graves de tentatives d’atteinte contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national contre MM. Cissé Mory, Koné Kamagaté Souleymane, N’guessan René et la société civile immobilière Ebur (SCI Ebur) pour présomptions graves de détournements de deniers publics et de blanchiment de capitaux portant sur la somme d’un milliard cinq cent millions de nos francs. Ces faits sont prévus et punis par les articles 28, 32, 162 et 190 du code pénal, les articles 33, 34, 60, 63 et 65 de l’ordonnance numéro 2013/ 660 du 20 septembre 2013 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, les articles 7, 99, 113, 117 et 118 de la loi numéro 2016/ 992 du 14 novembre 2016 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Un mandat d’arrêt international a été requis contre M. Soro Kigbafori Guillaume et des mandats de dépôts ont été requis contre les autres mis en cause.

 

 

Par Stéphane NZESSEU

 

Ce professeur ivoirien spécialiste du FCFA a au cours d’un entretien avec le Point Afrique a réagi à propos de la réforme du FCFA au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).  Il a qualifié le Président Alassane Ouattara d’un « traître ». 

 

Selon Mamadou Koulibaly, « Ouattara a trahi les peuples ouest-africaines qui voulaient s’offrir une bonne monnaie, l’Eco, dans la Cedeao et auxquels il vient de voler leur rêve d’intégration monétaire, en sacrifiant cet espoir à un vestige de l’esclavage qui, a pris les avatars de la colonisation et qui, moribond, cherchait une source vivifiante pour rebondir. Je me suis demandé si Ouattara avait l’aval des autres pays membres de l’UEMOA (…) va lui donner sa garantie avec une parité fixe contre l’euro ». 

Les conséquences de la réforme sur les statuts

Poursuivant le développement de ses propos, le spécialiste ivoirien du FCFA relève les conséquences de la réforme sur les statuts, « dans les univers d’Etat de droit, une telle réforme ne se serait pas contentée de la signature de deux ministres. Car, ce qui semble avoir été modifié par les Ouattara et Macron à Abidjan, c’est la convention du compte d’opérations qui gère la domiciliation des réserves de change des pays membres de la BCEAO, la parité du FCFA, les garanties de convertibilité (…). Or, remettre en cause ce dispositif change les statuts de la BCEAO qui doivent être modifiés pour définir où et comment détenir les réserves de change et d’or des pays. Toucher à ces statuts remet en cause le traité de coopération monétaire entre la France et l’UEMOA. Qui dit traité, dit signature par les chefs d’Etat et de gouvernement et ratifications par référendum ou par les parlements. Ce que je veux dire, c’est que, si on n’a pas jugé utile de faire intervenir les chefs d’Etat et de gouvernement et les parlements nationaux, c’est parce que, en définitive, rien ne change ». 

Les surprises 

Mamadou Koulibaly n’oublie pas de mentionner qu’il y a des non-dits dans cette réforme, pour ce faire des surprises sont attendues. « Les jours qui viennent nous diront pourquoi cette précipitation et quel est l’agenda caché de telles annonces qui ne changent en définitive que les soi-disant 0,75% de taux d’intérêt que la France versait à la BCEAO comme rémunération des réserves qui y étaient déposées. Mais en attendant, la France, inquiète de la montée de la clameur publique contre le FCFA, a peut-être pensé désamorcer cette pression ? », s’interroge-t-il. 

 

Innocent D H

 

Les images de la décapitation de Seta Kevin, infirmier militaire à Bamenda ont fait le tour des réseaux sociaux ce matin. Il aurait été assassiné ce 23 Décembre, par les ambazoniens à Mbengwi. 

 

Des images choquantes, qu’on ne peut regarder pendant quelques secondes, sans être saisi par la terreur, l’indignation et qui font naître dans l’esprit, cette interrogation : Pourquoi Seigneur ?

A côté de ce jeune camerounais qui ne demandait qu’à servir son pays, alléger la souffrance de ses compatriotes en plus de ses frères d’armes, se tiennent ses bourreaux, qui exhibent les armes qui leurs ont permis de commettre cet acte barbare.

Réactions

J’ai un gros souci avec ceux qui partagent ce genre de publication. Quel est l’objectif que vous visez ? Vous ne devrez pas partager…

Voilà la barbarie que certains choisissent de faire. Vous direz que c’est pour une cause juste que les ambazoniens se battent mais depuis quand il est juste de couper des têtes ? De kidnapper et de semer la terreur… ? Comment les militants de certaines formations politiques (je veux parler du cas précis du mrc) font ils pour justifier cette cruauté ? Ca  va prendre tout le temps qu’il faudra mais jamais ces esprits maléfiques d’un nouveau genre n’atteindront leurs objectifs…  

Vraiment, ce sont les animaux. Je prie Dieu que tous ces idiots assassins ainsi que les gens qui les encouragent subissent le même sort. En tuant les innocents, pensez – vous que c’est cela qui va faire partir le Président Paul Biya ? Bande d’I…

Le Cameroun a besoin de changement, c’est vrai mais j’espère qu’il n’y aura aucune pitié pour tous ceux qui ont fait le choix d’arracher la vie de pauvres innocents. J’espère qu’ils seront fortement frappés par la Justice.

J’aurais bien aimé voir ceux qui disent que les ambazoniens n’ont aucune arme, qu’ils utilisent l’arbre de la paix. Où sont les défenseurs de cette thèse ? J’ai appris que ce sont les ong qui font des rapports au parlement américain. Que disent – ils lorsqu’ils voient ce type d’images ou alors, ce sont les soldats camerounais qui s’en prennent à leurs camarades pour accuser les amba boys qui pour leur part, n’utilisent que l’arbre de la paix. Vous allez tous payer et, très cher…

Des réactions qui démontrent que les camerounais, dans leur grande majorité en ont assez de cette sauvagerie, de ces tueries qui n’en finissent pas et, au-delà des mesures prises par le gouvernement afin que la paix revienne, il est peut être temps d’en envisager d’autres afin que cesse cette barbarie.  

Sincères condoléances à la famille.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Visiblement les responsables de l’UPC n’ont pas digéré les décisions du Conseil Constitutionnel. Décision annulant la liste UPC dans le Nyong Ekelle. La faction que dirige Pierre Baleguel Nkot s’est réuni ce dimanche à Boumnyebel pour dire sa colère face au complot qui vise la destruction pure et simple du parti historique.

 

Le Bureau du Comité Directeur de l’UPC élargi aux responsables des sections, s’est réuni ce dimanche 22 décembre 2019 à Boumnyebel. Une série de résolutions fortes ont été prises à la suite des assises. 

La première décision : l'UPC renonce à participer aux élections du 09 février 2020 si ses listes injustement écartées de la compétition ne sont pas rétablies.

Il faut dire qu’il n’y a qu’une seule liste injustement écartée par le Conseil Constitutionnel. Car au cours du contentieux préélectoral, l’avocat de l’UPC n’a pas prouver que les candidats du Mbéré ont verser leur caution en bonne et due forme. Pour défaut de cautionnement, cette liste a tout simplement été rejetée. L’autre liste rejetée est celle du Nyong Ekelle. Dans ce cas, les deux factions de l’UPC ont déposé des listes et tombent sous le coup de la loi qui interdit qu’une même formation politique se fasse concurrence dans une même circonscription. Donc, l’UPC demande que la liste du Nyong Ekelle soit rétablie. Ce qui n’est pas concevable quand on sait que les décisions du Conseil Constitutionnel ne sont susceptibles d’aucun recours.

La deuxième décision : l'UPC exige le départ du gouvernement du ministre Paul Atanga Nji pour avoir causé la controverse au sein du parti. Le parti pointe un doigt accusateur sur le ministre Atanga Nji comme le principal responsable de ce qui arrive aujourd’hui. En tant que garant de la régulation de la vie politique au Cameroun, le ministre a contribué à semer du trouble dans le parti. Atanga Nji à la veille de l’élection présidentielle d’Octobre 2018, avait pris sur lui de nommer Robert Bapooh Lipot comme Secrétaire Général de l’UPC alors que des congrès du parti avaient désignés Pierre Baleguel Nkot. Et chose curieuse, le ministre Atanga Nji en personne a donné le document de « prise d’acte » qui implique reconnaissance officielle de statut de représentant du parti.

La dernière résolution : L'UPC tient le Président de la République du Cameroun et le gouvernement pour responsables de la crise socio politique qui pourrait subvenir avec ces mesures qui visent la disparition de l'UPC.

 

Stéphane NZESSEU

 

A l’issue de l’audience du 20 décembre 2019, Pierre Castel a déclaré qu’il est question pour son groupe, d’approfondir ses activités au Cameroun.

 

En 45 minutes d’audience, Pierre Castel président Directeur général (Pdg) a présenté à Paul Biya le Président de la République, les ambitions nourries par le groupe éponyme. Le Groupe Castel, a-t-il dit, entend accélérer la production locale de ses matières premières, principalement des produits agricoles, afin de réduire considérablement leurs intrants. Il a indiqué à la presse que le groupe Castel, société française de boissons industrielles et mère des Brasseries du Cameroun, explore les possibilités d'approfondir ses activités au Cameroun. Il est par ailleurs en quête d’une amélioration d’un partenariat gagnant-gagnant, qui existe depuis fort longtemps entre son groupe et le Cameroun.

Pierre Castel ne s’est pas rendu seul au Palais de l’Unité. Il s’est fait accompagner par Christophe Guilhou l’Ambassadeur de France au Cameroun. En s’adressant à son tour à la presse le Diplomate français a indiqué que le groupe Castel veut s’orienter vers la production locale. L’Ambassadeur de la République française a souligné que Castel est un industriel reconnu au niveau mondial. Il emploie 100 000 personnes à travers le monde. Et pour ce qui est du Cameroun, il mène des activités ici depuis une soixantaine d'années. A travers 3 sociétés, Castel offre de façon directe 15000 emplois aux camerounais et de façon indirecte, 35 000.

«C'est donc un acteur très important du développement du Cameroun. M. Castel a voulu venir ici saluer le président Paul Biya, lui témoigner de son amitié et lui expliquer ses programmes d'investissement pour le développement de ce groupe, mais également pour le Cameroun. C'est un programme de plusieurs dizaines de milliards de F. C'est tout naturellement que j'ai été associé à cette visite, puisque parmi mes priorités, figurent également le développement économique et le soutien aux entreprises françaises ici. Le Groupe Castel a un programme d'investissement et ce que je retiens, c'est qu'il entend diminuer la part des importations pour faire tourner ses usines et la production au Cameroun », a-t-il ajouté.

 

Liliane N.

 

Le leader de l’organisation qui fédère les ardeurs des jeunes africains autour du franc CFA, « Urgence Panafricainiste », a une fois encore été expulsé d’un pays africain.

 

Le président de l’ « Urgences panafricainiste », Kémi Séba a été « expulsé » du Burkina dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 décembre 2019, après sa conférence publique tenue à l’Université de Ouagadougou. Il a été amené à la gendarmerie, dans un premier temps, pour le mettre à l'abri de partisans du parti au pouvoir en colère. Mais dans un second temps, les gendarmes lui ont expliqué qu'il était en garde à vue. Maître Prosper Farama a pu rencontrer son client, samedi en fin d'après-midi. S’exprimant au micro de RFI, il précise que « dès mon arrivée, l'agent enquêteur lui a signifié que sur de nouvelles instructions du procureur, désormais, il devrait considérer qu'il était retenu dans le cadre d'une procédure engagée contre lui pour injure à l'encontre du chef de l'État, M. Roch Christian Kaboré. Au delà des injures, on lui reproche d'avoir incité les populations et notamment la jeunesse à la révolte ; d'avoir aussi, d'avoir tenu certains propos, notamment en disant que sous le régime du président Compaoré, la sécurité était mieux assurée au Burkina que sous le régime du président Kaboré. Il avait, par ce fait là, tenté de démoraliser, selon les termes de l'agent enquêteur, "tous ceux qui se battent au Burkina Faso contre le terrorisme. »

Dans la même nuit, le domicile de son camarade Hervé Ouattara, l’ex-président du Citoyen africain pour la renaissance (CAR), a été « assiégé » par des individus mécontents des propos tenus par Kémi Séba au cours de sa conférence, avant d’être dispersés par la gendarmerie. Pour Hervé Ouattara, le responsable du Front anti-CFA qui avait invité Kémi Seba à participer au débat, son interpellation marque les limites de la liberté d’expression au Burkina Faso.

Le président de l'« Urgence panafricaine », a tenu des propos hostiles au chef de l’État burkinabè Roch Kaboré. En effet pendant son discours à l’université de Ouagadougou 1 ce samedi 21 décembre, au cours d’un débat houleux sur le FCFA, il a traité le président Burkinabè de « passoire politique ». Des propos mal accueillis par le pouvoir en place.

« Pour nous, c'est une entrave à la liberté d'expression, déclare-t-il. Nous nous sommes battus pour cette liberté. Je pense que c'est au prix du sang que nous avons acquis cette liberté. Le président Kaboré est aujourd'hui le prix de cette lutte. Donc pour nous, arrêter Kemi Seba parce qu'il a juste traité le président Kaboré de "passoire politique", c'est revenir en arrière. L'attitude du régime actuel n'est pas pour favoriser le développement, l'expression de cette liberté ».

 

Stéphane NZESSEU

 

La décision est inscrite dans une note signée par le Pr Jacques Fame Ndongo le Ministre d'Etat, Ministre de l'Enseignement supérieur.

 

Tous les enseignants titulaires du Doctorat Phd qui ont été retenus dans le cadre de l’opération de recrutement spécial dans les Universités d’Etat, doivent être prêts le 1er janvier 2020. La raison étant que c’est à cette date qu’ils vont devoir prendre le service. La note relative à cette décision a été transmise aux Recteurs des différentes Universités d’Etat du pays. Dans ladite note, le Pr Jacques Fame Ndongo demande aux dirigeants de ces Universités de prendre à cet effet, les dispositions qui s’imposent, pour que la prise de service des enseignants retenus soit effective.

Selon le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, certaines Universités sont déjà prêtes à accueillir cette première vague d’enseignants détenteurs du Doctorat Phd. Par exemple à l'Université de Yaoundé I, une source de Cameroon tribune révèle «qu'aucune disposition particulière n'a été prise vu que ce sont des enseignants qui maîtrisent la maison pour la plupart. Néanmoins, des contrats sont en train d'être confectionnés, car avant de prendre service, ils apposeront leurs signatures dessus».

A titre de rappel, il convient d’indiquer que la publication de la première vague d’enseignants par le Ministère de l’Enseignement supérieur a causé beaucoup de colère. Des enseignants qui n’ont pas été retenus dans l’opération de recrutement des titulaires du Doctorat Phd ont manifesté devant le Minesup. Ils ont indiqué que le processus a été émaillé par des tripatouillages. Ils ont par ailleurs indiqué qu’ils dénoncent le fait que l’opération ait été menée avec beaucoup d’injustice. Ils se sont offusqués du fait que certains candidats retenus ne possèdent que le Master comme leur plus grand diplôme. L’un de ces enseignants recalés le Dr Lekane a même tenté de s’ôter la vie.

Il y aura une deuxième vague et une troisième vague de recrutement. Cependant certains des enseignants recalés affirment qu’ils ne disposent plus de temps. Ils vont dans bientôt atteindre l’âge de départ à la retraite. Ils demandent de ce fait qu’une liste additive soit publiée.

 

Liliane N.

 

Le Président du Mouvement pour l'Emancipation et l'Intégration Monétaire de l'Afrique (MEIMA), le Dr Olivier Bilé, au milieu du concert d’indignation sur la métamorphose annoncée du FCFA et de la servitude monétaire de l’Afrique, dénonce la manœuvre sournoise de Macron qui choisit Ouattara pour renouveler les accords de servitude en s’appuyant sur un nouvel instrument qu’est le FCFA. Nous relayons ici les réflexions du spécialiste sur les dangers de cette mutation annoncée.

 

Au moment où les accords coloniaux encadrant ce subtil esclavage contemporain arrivent à expiration, M. Macron et Ouattara, en catimini, se retrouvent à Abidjan pour annoncer la mutation du FCFA en ÉCO. Cette manœuvre entreprise par les tenants actuels de la françafrique, dont l'intention secrète est de perpétuer la prédation et l'oppression exercées sur nos États nous inspire les réflexions ci-après :

  1. L'annonce de la mutation est entreprise par Macron et Ouattara, en l'absence des autres chefs d'État de l'UEMOA. Bien étrange pour une réforme dite historique.
  2. La convention monétaire liant la France à L'UEMOA demeure. La réforme ne postule pas le démantèlement des accords néocoloniaux mais simplement, une réforme de surface éliminant les clauses les plus scandaleuses. Notamment celle des contraintes du dépôt de 50% des réserves de change dans un compte d'opérations auprès du trésor français. Ou encore celle de la présence d'officiels français au sein du conseil d'administration de le BCEAO, de la BEAC et de la BCC.
  3. La clause de fixité de la parité entre EURO et ÉCO demeure. Celle de la prétendue garantie de convertibilité, véritable postulat vide, demeure également. Toutes choses qui perpétuent le principe selon lequel l'ECO va rester un sous multiple de L'EURO-FRANC. Cela n'aura d'effet que celui de perpétuer le contrôle de cette nouvelle dénomination monétaire par la métropole française.
  4. Ce contrôle est le problème fondamental. La question des réserves de change n'étant que secondaire. Les mécanismes restants, qui continueront à gouverner les accords de coopération monétaire, impacteront toujours négativement l'élément fondamental qui est celui de la détermination de la masse monétaire, et en conséquence, celle du niveau d'emploi en zone ÉCO ou Franc. Là, se situe le nœud du problème.
  1. La zone CEMAC est tenue à l'écart de ces annonces. Il y a mépris pour ses dirigeants ainsi que les autres parties prenantes d'Afrique de l'Ouest considérées comme incultes en matière de sciences économiques. Ces derniers n'auront d'autre choix que d'obtempérer et de s'arrimer à cette réforme qui, à mon sens, n'est que supercherie et entourloupe. Sinon pourquoi tous ces mystères et ces décisions à géométrie variable ?
  2. Les États anglophones de la CEDEAO ne sont manifestement pas partant pour l'Eco. Ce qui signifie que l'opération de charme de Macron vers Akoufo Ado du Ghana n'a point prospéré. L'élargissement de l'influence géopolitique française en Afrique par l'instrument monétaire n'aura pas lieu. Les anglophones eux ne sont pas des marionnettes.
  3. Visiblement, Ouattara a cessé de proclamer que le F CFA est la meilleure chose qui soit arrivée aux Africains. Bientôt, il nous dira que c'est l'ECO. Et puis quoi ensuite. Il aura suffi que Macron arrive à Abidjan et décide sans que quiconque ne puisse broncher de ce côté. On peut imaginer ce que ce sera chez nos non-initiés à l'économie de la CEMAC ...
  4. Enfin, ce n'est pas d'une réformette superficielle dont il est question aujourd'hui en 2020, 75 ans après l'avènement du Franc des colonies Françaises d'Afrique (Fr CFA), où cet accord colonial est arrivé à expiration et que la se meut à reformuler afin de perpétuer son entreprise coloniale en Afrique. Il s'agit, pour nos États, de l'accès à une autodétermination pleine et entière sur le plan monétaire, condition sine qua non de leur véritable Emancipation économique, sociale et politique.

 

Réflexions d’Olivier BILE, Ph-D

 

Transcrites par Stéphane Nzesseu

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Sunday, 05 June 2022 11:01