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Un incendie s’est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi dans le célèbre marché de l’arrondissement de Yaoundé 4e.

 

Il est environ 23 heures quand des alertes se font entendre dans les encablures du quartier Ekounou. Des flammes ravagent les comptoirs du marché. Le feu lèche avec une plus grande facilité les installations des commerçants, facilité par le type de construction des boutiques des marchands au marché Ekounou. Des constructions en bois et en autres matériaux provisoires très sensibles aux flammes. En un temps records les flammes ont dévorées une quantité importante de boutiques ainsi que de leurs contenus.

 

Une fois de plus, c’est la mauvaise qualité des installations électriques qui est mis en cause. Des installations anarchiques qui après juste un court-circuit entraîne ce type de catastrophe à laquelle on a assisté la nuit dernière au quartier Ekounou. Ce qui est choquant dans cette histoire, c’est que depuis un certain temps des marchés se consument dans plusieurs villes du pays, et à chaque fois c’est la mauvaise installation électrique qui en est la cause. Mais curieusement aucune mesure n’est prise dans les autres marchés qui ne sont pas encore touchés pour éviter que le pire y arrive aussi. Une fois de plus et une fois de trop, les commerçants sont dans le désarroi. Des boutiques de vêtements partis en fumée, des vivres consumés, d’autres articles divers sont aussi passés dans le feu. En attendant le bilan chiffré, on peut dire qu’il n’y a pas eu de perte en vie humaine.

Il faut tout de même saluer la promptitude des sapeurs-pompiers de Mimboman qui sont venus combattre les flammes. A défaut de sauver ces boutiques qui sont mal construites et en matériaux provisoires, les sapeurs-pompiers ont pu stopper les flammes avant que celles-ci ne touchent les câbles électriques de Haute Tension qui passent par là. La catastrophe aurait été bien plus grave que ce à quoi nous assistons en ce moment. Ils ont également pu circonscrire et maîtriser l’évolution des flammes, question de limiter les dégâts. L’heure est depuis ce matin à l’appréciation des dégâts et au recensement des marchands sinistrés. Ceux qui sont assurés pourront commencer les procédures pour se faire rembourser. Mais combien sont-ils ? 

 

Cet incendie survient en plein pendant les fêtes de fin d’année. Or, c’est à cette occasion que les commerçants font le plein des marchandises pour engranger le maximum de chiffre d’affaires. C’est dire combien les pertes financières seront importantes. Pour le moment il n'y a pas d'électricité dans tout le quartier d'Ekounou et des quartiers environnants qui dépendent de sa provision en énergie électrique.

 

 

 

Stéphane NZESSEU

 

Après la promulgation de la loi sur le Code général des Collectivités territoriales décentralisées (CTD) par le Chef de l’Etat rendu public le 24 décembre 2019, Grégoire Owona, le ministre camerounais du travail et de la sécurité sociale félicite Paul Biya. En outre, il appelle tout le monde à se mettre au travail pour « une implémentation harmonieuse de ce texte de loi ».  

 

Sur son compte twitter, Grégoire Owona salue l’acte posé par le Président de la République Paul Biya à travers la promulgation de la loi sur le Code général des CTD. « Le PR (Président de la République Ndlr) Paul Biya a ce 24 déc (décembre Ndlr) 2019, rendu public le texte qui fixe les bases claires du statut spécial des régions du NW & SW (Nord-Ouest et Sud-Ouest, ndlr). Par cette promulgation, on peut dire que les fruits confirment la promesse des fleurs. BRAVO au Chef de l’Etat ! Tous au travail pour une implémentation harmonieuse », peut-on lire sur le compte du secrétaire général adjoint du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). 

Ce tweet fait suite pour le rappeler, à la promulgation mardi dernier de la loi portant Code général des Collectivités territoriales décentralisées. Il s’agit d’un projet de loi déposé au Parlement, après la tenue des assises du Grand dialogue national. Les assises dudit dialogue ont fait la part belle aux questions de décentralisation et de résolution de la crise anglophone qui a d’ailleurs été la base de ce Grand dialogue national. De ce dernier, il a été retenu comme l’une des principales recommandations, le statut spécial à accorder aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. 

Précisons pour une fin utile que le Code général des Collectivités territoriales décentralisées a consacré un chapitre à ce statut spécial. 

Lire aussi : Session parlementaire extraordinaire : Le premier projet de loi est soumis à l’attention des élus de la Nation

 

Innocent D H

 

Ce jeudi, 26 décembre 2019, le Tribunal administratif de Douala a annulé la procédure conduite par l’autorité portuaire pour cause d’irrégularités. A travers cette décision, la justice fait valider le recours en annulation de l’appel d’offres ayant abouti à la concession du terminal à conteneurs de Douala au Suisse TIL. 

 

La procédure qui avait joué en défaveur de la filiale du groupement franco-danois Bolloré-Maersk dans la concession de Douala international terminal(DIT), espace de gestion des marchandises conteneurisées. En effet cette filiale s’était vue évincée de la liste des adjudicataires au profit du Suisse TIL. La décision du tribunal administratif de Douala rendue ce 26 décembre 2019 annule donc toute cette procédure.

Cette décision de justice confirme ainsi un premier verdict rendu en août 2019 par lequel le tribunal administratif avait prononcé la suspension de la procédure querellée. Le Port autonome de Douala (PAD) pour sa part avait réagi en contre-attaquant cette sentence devant la Cour suprême dans le sillage de permettre la poursuite d’attribution de la concession du terminal à conteneurs de Douala à TIL. Ladite juridiction lui a donné raison dans la foulée, ce qui ne change d’ailleurs rien à la situation de DIT, puis que le PAD a décidé de gérer le terminal en régie. 

En rappel, le 16 septembre dernier, après avoir été rappelé à l’ordre par la présidence de la république, le PAD annonçait dans un communiqué, « Terminal à conteneurs du port de Douala-Bonaberi : Terminal investment Limited (TIL) est le nouvel opérateur ». Il indiquait par ailleurs, « les discussions de finalisation des termes du contrat de concession, ensemble des annexes, vont débuter sans délai, dans la perspective de l’entrée en vigueur du nouvel exploitant dudit terminal le 1er janvier 2020 ». Le contrat avec Bolloré dans le cadre de la rénovation, la modernisation, l’exploitation et la maintenance du terminal à conteneurs du PAD devra s’achever en fin de l’année 2019.

 

Innocent D H

 

La section Europe du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a rendu public un communiqué dans lequel, il est dit que le meeting annoncé, aura lieu le 1er février 2020.

 

C’est une annonce en grande pompe que fait la section Europe du parti politique de Maurice Kamto. Le communiqué signé par ladite représentation fait le tour de la toile, depuis l’après-midi de ce 26 décembre 2019. On apprend dudit communiqué, que le grand meeting sera organisé à Paris la capitale de France. Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dit attendre plus de 100 000 personnes dans cet évènement.

Pour ce qui est de l’ordre du jour de ce grand meeting, on apprend que Maurice Kamto le président national du Mrc va s’adresser à la diaspora camerounaise. Il profitera de cet évènement pour adresser ses remerciements à celle-ci, pour les voix qu’elle lui a accordées lors de l’élection présidentielle de 2018. Maurice Kamto entend comme on peut bien l’imaginer entretenir les camerounais de France sur la crise socio-politique qui se passe dans les deux régions anglophones du pays à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Ce sera certainement l’ouverture par laquelle l’ancien candidat à la Présidentielle de 2018 pourra passer pour parler de la non-participation de son parti aux élections législatives et municipales de 2020. Il faut rappeler que le Mrc a justifié son boycott des prochaines élections locales par le fait qu’entre autres, la crise anglophone demeure non résolue.

Selon le communiqué signé par Henri Djoko, après ce grand meeting, le Pr Maurice Kamto va mettre le cap sur en Amérique du Nord. Dans ce continent, il se posera aux Etats-Unis et au Canada. Il va rencontrer dans ces deux pays,  la diaspora camerounaise qui y réside. Les rencontres se feront du 5 au 11 février 2020.

On apprend qu’au cours de toutes ces rencontres, on pourra avoir une forte grande mobilisation de personnes, qui sera manifeste par des charters annoncés dans plusieurs capitales des villes européennes.

 

Liliane N.

 

Le jeune Boris Mekinda Ngo Yanga Boris âgé de 27 ans a été mortellement atteint au thorax par plusieurs balles. Il aurait été assassiné par son oncle Merlin Mpianga, qui selon certaines confidences ne serait pas à son premier forfait. 

 

Les faits remontent dans la nuit du 15 au 16 décembre 2019. Le jeune Boris a été accidentellement assassiné par son oncle Merlin Mpianga lors d’une partie de chasse. Le drame s’est produit dans la localité de Mbell, région de l’Est du Cameroun. Le thorax de Boris a été criblé de balles, apprend-on des riverains. 

Selon les informations relayées par nos confrères du journal en ligne Camer.be, la victime souhaitait se rendre chez ses beaux-parents, quand il a sollicité les services de son aîné pour lui rapporter un gibier. C’est ainsi que son oncle lui fait la demande de l’accompagner en forêt dans la nuit du 15 au 16 décembre 2019.  Le jour indiqué aux environs de 12 heures, les deux hommes quittent le village à bord de la moto de Boris. « Ce sera la dernière fois que le jeune opérateur sera vu », fait savoir Camer.be. 

L’on apprend plus en détails que le lundi 16 décembre 2019, Merlin Mpianga était seul à se trouver à Mvada, un village qui se trouve à plus de 50 kilomètres de Mbell sur l’axe Nguelemendouka. Le bourreau aurait confié à son ami avoir accidentellement tué son neveu, alors qu’il demandait l’asile en même temps. 

Mal lui en a pris, son alibi ne va pas durer longtemps, et pour cause sa réputation de tueur qu’il s’est bâti au fil des années. Son ami Samuel Tsigue accepte cependant d’accueillir chez lui sa vieille connaissance, alors que le présumé assassin se repose. L’hôte en profite pour saisir la brigade de gendarmerie de Nguelemendouka. Merlin serait ainsi interpellé par les éléments de cette brigade.

 

Innocent D H

 

Il s’agit d’un avis de recrutement d’un directeur général (DG) de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale(BVMAC) lancé par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). Les intéressés sont appelés à remplir diverses conditions pour faire acte de candidature.

 

Avec son siège à Douala, capitale économique du Cameroun, la BVMAC a vu le jour en mois de juillet 2019. Elle a été instituée à la suite de la fusion de l’ancienne Douala Stocks-Exchanges (DSX) et de l’ancienne Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale créée à Libreville au Gabon. Favoriser l’impulsion et l’approfondissement des marchés financiers, assurer un meilleur accès aux liquidités pour les entités cotées en Bourse, tels étaient les principaux objectifs recherchés par cette fusion. C’est ainsi que dans la foulée, le poste de DG a été confié au Camerounais Jean Claude Ngbwa, ancien secrétaire général de la Commission interafricaine des marchés d’assurances (Cima). Quant à la présidence du Conseil d’administration, c’est le Gabonais Henri-Claude Oyima qui prend la tête devenant le président directeur général du groupe BGFI Bank. 

Les défis du nouveaux DG

Pour la Banque centrale des six Etats de la Cemac, « le nouveau directeur général devra établir et exécuter des plans pour atteindre les objectifs stratégiques de la bourse, à savoir compétitivité, efficacité, opérationnelle, diversification et croissance vigoureuse. Il devra donner des éclairages et une orientation permettant d’accroître les liquidités et d’approfondir les marchés financiers de la Cemac. Sous l’autorité du conseil d’administration, il aura la responsabilité de gérer, superviser et promouvoir les activités de la bourse au profit de ses membres, de toutes les parties prenantes et du public qui y fait des placements ». 

Il convient de préciser que le contrat à plein temps sera d’une durée d’un an renouvelable et la date de démarrage des services est prévue pour le mois de mars 2020. Les trois premiers mois constituent une période probatoire. Douala où se trouve le siège de BVMAC, est le lieu du travail du directeur général. 

Les qualifications des potentiels candidats  

Les candidats doivent être titulaires d’un diplôme d’études supérieures ou Master (Bac + 5) en administration des entreprises ou d’un diplôme équivalent ; avoir 10 ans d’expérience en lien direct avec les marchés des capitaux (bourse des valeurs, régulateur ou opérateur des marchés de capitaux) ou avoir 15 ans d’expérience dans le secteur financier, dont au moins 5 ans à des postes de cadre supérieur de direction ; ils doivent avoir une connaissance approfondie du fonctionnement des institutions financières de la Cemac et être citoyen d’un des pays de la sous-région. 

La connaissance de l’espagnol ou de l’arabe est un atout pour les candidats qui doivent avoir la maîtrise du français et de l’anglais. Les manifestations d’intérêt rédigées en français doivent être déposées à l’adresse mentionnée au siège de la Beac à Yaoundé, ou envoyées par courrier électronique à la Banque centrale au plus tard le 15 janvier 2020 à 14 heures, heure du Cameroun. 

Les deux étapes de la sélection

Deux étapes vont sous-tendre la sélection. Pour ce qui est de la première, elle consiste en l’évaluation des candidats par une agence de recrutement sur la base d’une lettre de candidature, d’un CV et de tout autre document qui constitue la preuve de l’expérience professionnelle acquise. 

S’agissant de la seconde étape, elle concernera les entretiens des candidats shorts-listés. Les candidats éligibles ressortissants de la Cemac passeront un entretien avec le conseil d’administration de la Bourse. Celui-ci va procéder en dernier ressort à la sélection finale du candidat le mieux qualifié à officier au poste de DG de la BVMAC. 

 

Innocent D H

 

Il s’est éteint le 25 décembre de l’année 2007 de suite de longue maladie. Artiste émérite, celui qui se réclamait le fils spirituel d’Eboa Lotin a laissé derrière lui un important héritage. Souvenirs.

 

A l’Etat Civil, il se nomme Eyoum Eyoum André. Il est né le 11 Mars 1957 dans la petite ville de Dibombari située dans le Littoral camerounais. Pendant 50 ans de vie, il va imprégner le monde musical camerounais et international de son génie et de sa simplicité. Un véritable artiste dans l’âme, il aura été un grand promoteur de la culture camerounaise dans son ensemble. Celui pour qui « la musique n’avait pas de frontière » avait une renommée internationale, à l’image des plus grands, de ses idoles, James Brown, Stevie Wonder ou encore Georges Benson.

Tom Yom’s n’avait pas sa langue dans la poche quand il s’agissait de défendre la culture camerounaise. On se souvient de sa position sur la question de la date de la fête de la musique en Afrique et au Cameroun. Il faisait savoir qu’ « on ne peut pas venir d’ailleurs et nous imposer une date pour la fête de la musique, qui ne corresponde à rien chez nous. En France, le 21 juin, c’est le début de l’été. Les gens sont joyeux, le beau temps revient. Chez nous, c’est la pluie qui domine encore en juin. Notre fête de la musique doit tenir compte de nos réalités. En décembre, il fait beau au Cameroun »

Dans sa discographie, on retrouve des chansons qui aujourd’hui encore bercent les tympans des mélomanes. Celles qui sont plus fraîches en mémoire : « NA MEYA » chanté en featuring avec la Diva BEBE MANGA, « SENGA TO » cette fois aussi un featuring avec Charlotte MBANGO, mais aussi la belle reprise du titre « Thérèse » avec son auteur TCHANA PIERRE. De nombreux autres artistes ont partagé à un moment ou à un autre, une chanson avec le grand « Blanc de Dibombari », Annie ANZOUER, Beko SADEY, Ben DECCA, Grace DECCA Eboa LOTIN et bien d’autres. Tom Yom’s c’est aussi une longue carrière solo avec des titres d’anthologie parmi lesquels, Johny WAKA, Pona Pona, Trésor.

Toujours dans l’esprit de son engagement culturel, il a créé à Douala une station de radiodiffusion « RTM » dédiée à la promotion de la culture camerounaise. Et plus tard, une chaîne de télévision « LTM » pour atteindre les mêmes objectifs. Aujourd’hui encore toutes ces œuvres et tout cet engagement parle pour lui et rappelle aux autres artistes quel est le chemin à suivre pour élever plus haut l’étendard de la culture camerounaise.

Il est décédé un peu plus de 50 ans plus tard, le 25 Décembre 2007 à Paris. Il est Décédé suite à une leucémie contre laquelle il aura farouchement lutté.

 

Stéphane NZESSEU

 

Le Député du Social democratic front pense que la loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées doit avoir un impact sur les personnes qui ont pris les armes.

 

Après la session ordinaire comptant pour le mois de novembre, les députés ont été convoqués pour une autre extraordinaire. Durant ladite session extraordinaire, les parlementaires ont été appelés à appréciés le projet de loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées. Ils ont adopté le texte que le Président de la République a promulgué le 24 décembre 2019. Réagissant à la fin de la session extraordinaire, le Député Joshua Osih du Social democratic front a indiqué que c’est déjà une bonne chose. Cependant cette loi doit avoir un impact positif sur les personnes qui ont pris les armes.

« C’est déjà un grand pas dans le bon sens de reconnaître que le centralisme ne paie pas et qu'il faut donner le pouvoir au peuple. Nous pensons qu'aujourd'hui, le Cameroun devrait naturellement avoir, au vu de sa diversité et de l'intérêt que nous portons à l'unité nationale, la seule chose qui peut véritablement garder ce pays en paix et soudé. Quand les entités régionales fédèrent entre elles pour créer une nation, celle-ci est plus forte que lorsqu'on oblige les gens à vivre ensemble. C'est un premier pas. La loi a été présentée à l'Assemblée nationale pour résoudre une crise. Si elle ne touche pas le cœur de ceux qui ont pris les armes, nous avons encore un long chemin à parcourir », a-t-il déclaré.

Il convient de préciser que la loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées est celle, qui contient les dispositions du statut spécial à accorder aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cette loi tout comme celle portant sur le tribalisme a suscité la polémique dans son interprétation. Pour l’Honorable Jeanne Ottou, du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, le souhait est que celle-ci soit tout simplement effective.

« Le fait qu'elle soit là donne déjà une idée de comment sera appliquée la décentralisation. Les quelques polémiques soulevées sont normales, parce que tout le monde ne voit pas les choses de la même façon. Il est évident que cette loi vient mettre un coup d'accélérateur sur le processus de décentralisation en cours. Par rapport aux régions du Nord-Ouest et du Sud- Ouest, il y a désormais cette liberté de pouvoir conserver l'héritage du point de vue de la langue, de leur loi et même du système éducatif », a-t-elle déclaré.

 

Liliane N.  

 

Ces données ont été rendues publiques par l'Institut national de la Statistique.

 

Il y a au Cameroun près de 210 000 entreprises et établissements. Ce nombre a été trouvé lors du 2e recensement général des entreprises. Ledit recensement a été effectué par l'Institut national de la Statistique (Ins). Les résultats de ce travail fait sur le terrain ont été présentés au cours d’un atelier organisé à Yaoundé la capitale.

Joseph Tedou en sa qualité de Directeur général (Dg) de l'Ins, a indiqué que l'opération a été d'envergure nationale. Il a aussi précisé que le but du recensement était de permettre à l'Etat d'avoir une vision assez claire de la structure de l'économie et des statistiques agrégées plus fiables. Ferdinand Fandio Tchabo, le Coordonnateur technique dudit recensement, lors de l’atelier de restitution des travaux, a pour sa part indiqué que le recensement permet aux autorités d’avoir une photographie actualisée du tissu productif et une base complète pour la collecte et le traitement des données d’entreprises au pays.

Selon le deuxième recensement, on note que plusieurs entreprises ont été créées depuis 2016. Ferdinand Fandio Tchabo a indiqué que cela est aux mesures prises pour faciliter les créations des entreprises. Parmi ces mesures, on note la mise sur pied du Centre de formalité de création des entreprises grâce auquel 60 000 entreprises ont vu le jour entre 2010 et 2016.

Le recensement révèle donc que la plupart des entreprises cartographiées se situent à 79,2% dans la catégorie Très petite entreprise. On dénombre 19,3% d'entre elles dans la catégorie Petite entreprise. 1,3% dans la Moyenne entreprise et 0,2% dans les Grandes entreprises. Le secteur tertiaire demeure le plus important avec 84,4% d'entreprises suivi du secondaire avec 15,4% et du primaire 0,2%.

Le Coordonnateur technique dudit recensement déclare «le secteur primaire, dominé par l'agropastoral, reste marginal en termes d’entreprises structurées. Pour ce qui est du secondaire, l'on enregistre une prolifération des petites unités informelles qui traduisent de l'augmentation des entreprises de fabrication, comme les fabriques de parpaing».

 

Liliane N.

 

En plus des sanctions d’emprisonnement, la loi a également prévu le paiement d’une amende comprise entre 300 000 Fcfa et trois millions de Fcfa.

 

Le Cameroun dispose désormais d’une loi qui va sanctionner toute personne, reconnue coupable de tribalisme et auteur de discours haineux. Le mardi 24 décembre 2019, Paul Biya le Président de la République a promulgué le texte réprimant le discours de haine et le tribalisme. Il s’agit pour être plus précis de la loi portant modification de l’article 241 du Code Pénal.

Ledit texte précise les punitions qui doivent s’appliquer à une catégorie de personnes. Ces personnes sont les fonctionnaires, les leaders politiques et religieux, les membres d’organisations non gouvernementales (Ong), les hommes de médias. Pour ce qui est des hommes d’organe de presse, il est prévu une amende qui peut atteindre 20 millions de Fcfa. Cette amende est appliquée pour toute personne reconnue coupable d’outrage à la tribu par voie de presse. Toutefois de façon générale, la loi a prévu un à deux ans d’emprisonnement pour toute personne trouvée coupable.

A titre de rappel, le projet de loi sur le tribalisme a été déposé au Parlement au cours de la dernière session ordinaire de novembre. Il a reçu un accueil assez mitigé au sein de la classe des intellectuels. D’aucuns ont pensé qu’il pourra prêter à confusion dans son application. D’autres ont indiqué qu’elle est salutaire, vu la multiplication et la proportion que gagnaient déjà les discours de haine et le tribalisme.

Lire aussi : Justice : Le tribalisme bientôt pénalisé au Cameroun

« La révision de la loi est salutaire. Pour ceux qui pensent que l’avenir sera plutôt sombre en ce sens que cette nouvelle disposition légale est susceptible d’altération et entraînera d’autres pratiques d’exclusion plus pernicieuses, c’est de l’ordre de la probabilité, connaissant l’appétence de certains à défier les lois. Seulement, avec le climat social relativement tendu, il faut rester attentif à comment cette disposition sera accueillie et surtout comment les gens vont se l’approprier : tout l’enjeu de sa réussite est bien à ce niveau-là : il faut connaître et respecter la loi », a confié à Apa news, le chercheur à la Fondation de géopolitique Paul Ango Ela, Joseph Owona Ntsama.

 

Liliane N.  

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01