Le bureau de coordination des opérations d’Election’s Cameroon dans la commune de Misaje est parti en fumée dans la nuit du mardi 07 janvier 2020. Plusieurs sources confirment qu’il s’agit d’une attaque des milices ambazoniennes.
C’est très tard dans la nuit que les flammes ont été remarquées par les riverains. Mais personnes ne pouvait véritablement voler au secours du bureau d’Election’s Cameroon qui partait ainsi en fumée. Les ambas boys qui revendiquent cette opération disent qu’il s’agit là du début d’une série d’actions visant tout simplement à empêcher le déroulement des élections municipales et législatives dans la région. En attendant de savoir avec précision le bilan des pertes, il faut craindre la disparition d’une certaine quantité de matériel électoral et surtout des cartes de votes qui n’avaient pas encore été récupérées par les propriétaires. Mais quel que soit les données qui pourraient s’être consumées, le système informatisé d’Elecam peut tout remettre à jour pour le grand bien des électeurs. Les données du bureau d’Elecam de la division de Misaje seront certainement reconstituées.
Il ne reste plus qu’un mois pour que les citoyens camerounais accomplissent leur droit de vote en allant choisir les hommes et femmes qui vont les représenter dans différentes instances du pouvoir politique. Un acte citoyen que tente d’empêcher de diverses manières, les milices sécessionnistes engagées dans la crise anglophone. Ils annoncent d’ailleurs cinq jours de villes mortes dans toutes les deux régions, soit du 07 au 12 février 2020. Compris donc le jour des élections. Pour eux, ils se préparent à cinq jours de combats, cinq jours d’affrontements avec qui que ce soit qui tenterait d’une manière ou d’une autre de défier leur autorité, leur décision.
Le Donga Mantung dans la région du Nord-Ouest fait partie de ces principales localités où les combats entre milices ambazoniennes et forces de défense sont les plus rudes. Du fait de l’extrême insécurité dans la localité, on a assisté à la démission de plusieurs élus du SDF de leurs candidatures pour les prochaines échéances électorales. Aussi, d’après des informations vérifiées, de nombreux camions pleins de gendarmes camerounais sont entrés dans les villes de la région du Sud-Ouest dans la journée d’hier mardi. On parle de près de 350 gendarmes. Ils ont principalement la responsabilité de sécuriser la contrée pour permettre aux citoyens d’accomplir librement leur droit de vote, le 09 février prochain.
Stéphane NZESSEU
La Commission nationale anti-corruption accuse les magistrats d’avoir pris part à la libération d’un grand criminel.
Paul Biya le Président de la République a été saisi par la Commission nationale anti-corruption (Conac). La Conac par voie de correspondance, a décidé d’attirer l’attention du Chef de l’Etat sur une affaire de corruption. Elle concerne deux magistrats: le nommé Awala Wodougue Procureur général du Littoral et Jean Paul Kiam Procureur de la République, près le Tribunal de première instance (Tpi) de Douala Bonanjo. La Commission dirigée par le Révérend Dieudonné Massi Gam’s, rapporte que ces deux magistrats ont procédé à la libération des bandits de grand chemin contre de l’argent. Elle affirme avoir mené des enquêtes et avoir fait des recoupements.
Et c’est de ces recoupements que la Conac fonde ses accusations de corruption portées contre Awala Wodougue Procureur général du Littoral et Jean Paul Kiam Procureur de la République, près le Tpi de Douala Bonanjo. Cette affaire a d’ailleurs été au cœur d’un litige entre les magistrats du Tribunal de première instance de Douala Bonanjo et les éléments du Groupement de gendarmerie territoriale de Douala, souligne le quotidien Le Jour qui s’est aussi intéressé au sujet.
Le quotidien qui en sait un peu plus, rapporte que le litige naît du fait que « la gendarmerie s’était opposée à la libération par un substitut du Procureur (dépêché) d’un dangereux criminel récidiviste, recherché et interpellé après d’âpres efforts ». Nous reviendrons sur cette affaire dans nos prochaines publications, avec d’autres compléments d’informations.
Liliane N.
A cause de la sécheresse, les animaux en quête d’eau, constituent désormais une menace pour les populations, de même que pour les réserves aménagées à l’intérieur du pays pour car, ils cherchent à s’abreuver
Des responsables locaux de l’Etat d’Australie-méridionale affirment que « des snipers vont abattre depuis des hélicoptères, 10.000 dromadaires sauvages ; troupeaux extrêmement importants, en quête d’eau et de nourriture, menacent les réserves de ces villages, en plus de provoquer des dégâts et de constituer un danger pour les automobilistes… ».
L’immense île-continent a vécu en 2019 son année la plus chaude et sèche, ce qui a non seulement entraîné de dramatiques feux de forêt qui font toujours rage dans certaines régions, mais aussi des pénuries d’eau dans nombre de localités. Cette campagne d’abattage de cinq jours va être conduite dans les territoires de l’Anangu Pitjantjatjara Yankunytjatjara (APY), vaste zone d’administration locale (LGA) gérée par les aborigènes dans l’extrême nord-ouest de l’Australie-méridionale. Il s’agit de la première opération du genre dans cet Etat.
Des animaux importés
Le ministère de l’Environnement de l’Etat, qui soutient cet abattage, a expliqué que la sécheresse posait aussi « de graves questions de bien-être animal » car nombre de bêtes sont mortes de soif ou se sont blessées entre elles en se précipitant vers des points d’eau. « Dans certains cas, des carcasses d’animaux morts ont contaminé d’importantes sources d’eau et des sites culturels », a dit une porte-parole du ministère.
Les dromadaires ont été introduits en Australie dans les années 1840 par les colons, qui les utilisaient pour l’exploration ou pour transporter des marchandises et des biens, avant la construction de lignes de chemin de fer. Environ 20.000 bêtes furent importées d’Inde en une soixantaine d’années. Evoluant en liberté dans l’arrière-pays (l’Outback) et sans prédateur naturel, ils se sont reproduits et sont considérés comme un nuisible qui contamine les sources d’eau et met en péril des zones fragiles ainsi que la faune et la flore indigènes.
La chaîne publique ABC rapporte que les dromadaires seraient abattus loin des villages et que leurs cadavres seraient brûlés. Le nombre de dromadaires a fluctué au fil des décennies. Estimée à un million dans les années 2000, la population avait diminué d’un quart à la fin de cette décennie en raison de la sècheresse qui avait tari plusieurs points d’eau. Les autorités avaient mis en place en 2009 un programme de gestion des dromadaires sauvages et la population avait été ramenée en 2013 à 300.000 individus, après des abattages massifs réalisés, déjà, depuis des hélicoptères, sur une région de plus de trois millions de km2.
N.R.M
Depuis sa sortie musclée, mettant à nu les activités illicites de la fondation Ayah Abine, Dr Success Nkongho est au cœur de l’actualité en rapport avec la crise anglophone. Il a accepté de donner sa toute première interview à un média camerounais à Agence Cameroun Presse. Le Dr Success Nkongho qui est d’expression anglaise a choisi de s’exprimer en langue française pour cette interview.
ACP : Comment peut-on présenter le Dr Success Nkongho ? Qui est le Dr Succes ?
Je m’appelle Dr Succes Nkongho. Je suis de la nationalité Camerounaise. Précisément je viens de la Manyu, arrondissement de Eyumudjock. Je suis théologien. Et par ailleurs, je suis entrepreneur. J’ai une entreprise qui fait dans les travaux publics (routes, ponts et chaussées, bâtiments.). J’ai aussi deux écoles, une école de théologie et une école primaire et secondaire. Je suis marié et père de cinq enfants.
ACP : Pourquoi vous êtes-vous engagé dans la bataille de l'Ambazonie ? C'était quoi vos motivations à l'époque ?
Ce qui m’a poussé à m’engager, ma motivation pour entrer dans la bataille de l’Ambazonie, c’était une passion de défendre les gens marginalisés, surtout mon peuple. C’est le jour où j’ai vu les avocats être maltraité à Buea, ça m’a traumatisé. Les avocats sont ceux qui portent la voix des faibles et la façon dont ils ont été traité m’a traumatisé. Et c’est ce jour que j’ai décidé de m’engager dans cette crise animée par cette passion pour la justice.
ACP : Quel rôle avez-vous joué dans la crise en tant que général de troupes ?
Premièrement, je suis le premier activiste anglophone qui a créé le premier groupe de défense à Ground Zero. On appelait ça EYUMODJOCK SELF DEFENSE FORCE. Et ça a inspiré des milliers de personnes. C’est nous qui avons ouvert les yeux de plusieurs de jeunes à penser à défendre le territoire avec les armes. Aussi c’est moi qui ait nommé Sissiku Ayuk Tabe pour être leader de l’Ambazonie. Personne ne le connaissait. Nous étions à une réunion à Lagos où nous étions 36. Sissiku Ayuk Tabe n’était pas présent, mais il s’était fait représenté par une autre personne. Quand était venu mon tour de nominé celui qui devait être leader, j’ai cité le nom de Sissiku et les autres dans la salle ont confirmé. C’est alors qu’il est devenu président de l’Ambazonie.
ACP : Pourquoi avez-vous décidé de sortir de la guerre ?
J’ai quitté cette guerre parce que, je n’avais pas commencé cette guerre avec l’invitation de quelqu'un. C’est par ma propre décision que j’y suis entré et c’est par ma propre décision que je suis quitté.
De deux, j’ai décidé de quitter cette guerre parce que, je ne peux pas faire partie d’une guerre où on viole toutes les lois internationales : couper les têtes des gens, couper les doigts des gens, couper les pieds des gens. Je ne peux pas faire partie de cette guerre. Je suis un homme de conscience, il y a des choses que je ne peux jamais faire dans ma vie malgré ce que j’espère avoir comme bénéfice.
J’ai quitté cette guerre parce que les armes que nous avons obtenues, on les a utilisés pour se tuer entre nous au lieu de défendre notre territoire ;
J’ai quitté cette guerre parce que ça a créé la division entre nous les anglophones ;
J’ai quitté cette guerre parce qu’on luttait au départ pour la démocratie, pour l’expression des opinions libres. Mais je constate que l’Ambazonie veut imposer son opinion à tout le monde par les armes et l’intimidation. Je ne peux pas faire partie d’un peuple qui empêche la libre expression. A ce sujet d’ailleurs, la république du Cameroun est mieux que l’Ambazonie. A la république du Cameroun, il y a au moins un degré de liberté d’expression. Or en Ambazonie tu es obligé de penser comme ils pensent, de parler comme ils parlent, sinon on va couper ta tête, ton doigt ou s’en prendre à ta famille. Certains hôpitaux comme l’hôpital de Kumba a été brûlé par nous. Et le Général Divine qui est mort l’autre jour, c’est lui qui a brûlé l’hôpital de Kumba.
Je ne peux pas être dans une guerre où on détruit les institutions. Qu’avons-nous gagner à détruire la SONARA et la CDC. Pourtant nos frères t nos sœurs qui travaillaient là-bas ont perdu leur travail et sont aujourd'hui devenu un fardeau pour nous. Cette guerre est devenue les affaires pour plusieurs, qui utilisent ça pour se faire de l’argent et devenir riche, augmenter leur grade politique
J’ai quitté cette guerre parce que, nos gens utilisent cette guerre pour les règlements de comptes entre voisins, pour intimider la population, violer des filles, kidnapper les gens et demander l’argent de rançon, arracher les champs de café de cacao, les voitures, les femmes des gens…
Il y a des gens qui n’étaient rien du tout, mais la guerre les a rendus populaire et riches.
ACP : Vous avez fait des déclarations graves, dénonçant le rôle de la fondation Ayah dans le transport des armes. Racontez-nous comment ça se passait ?
Vous n’ignorez pas que Ayah Paul Abine et sa fondation sont les mêmes personnes. Lui et sa fondation sont des Ambazoniens, ils sont les partenaires de l’Ambazonie, ce sont les facilitateurs de l’Ambazonie. Vous rendez vous compte que les balles perdues ont déjà pris presque tous ceux qui se baladent dans les brousses, mais ça n’a jamais touché Ayah Paul Abine et sa fondation même par accident. Dites-vous que c’est entre eux.
Sachez que l’argent qu’on met dans le compte de Ayah Fondation, est de l’argent que Ayah Fondation utilise pour aider les soldats, prendre soin de leurs familles, les soigner quand ils sont malades et acheter les armes. Ils sont partenaires. Ayah Fondation est une organisation politique et terroriste qui n’a aucune passion pour aider les gens. S’ils avaient cette passion, les avez-vous vu à Bafoussam, ou dans les autres catastrophes dans le reste du pays ? Quelle est cette passion qui se limite à une zone spécifique ? C’est parce que c’est le semblant.
ACP : Le président de la fondation Ayah a donné ce jour une conférence de presse pour démentir vos propos. Quels commentaires vous pouvez faire ?
Il est en train de souffler son dernier souffle car il sait qu’on l’a exposé et on va l’exposer plus que cela. Il exprime juste sa frustration parce que la vérité est sortie
ACP : Comment peut-on sortir de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ?
On peut sortir de cette crise par un dialogue inclusif. On commence par la relaxe des tous les prisonniers politiques Ambazoniens y compris Sissiku et son équipe, ainsi que toute autre personne dans les prisons et centre de détention dans le pays. Après les avoir libéré on sort la présence de l’armée dans les rues des villes anglophones. Après cela on invite tous les acteurs, inclus les fédéralistes sur la table de discussion pour tirer au clair cette affaire. Les Ambazoniens croient qu’ils ont le monopole de la décision sur la situation du Sud-ouest et Nord-Ouest et pourtant dans ces régions, il y a de nombreux citoyens qui ne veulent pas la division de ce pays.
ACP : Quel message adressez-vous aux Camerounais ?
Ce que je peux dire aux camerounais c’est de rester calme, c’est que la paix reviendra dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Je suis en train de travailler nuit et jour. Joué ma part de rôle pour restaurer la paix dans nos régions. Oui David était trop petit, il n’avait pas l’expérience dans la guerre. Mais c’est lui qui a mis le dos de Goliath au sol. Je peux être petit, mais le Dieu que je sers, les idées que j’ai ne sont pas petits.
Quand on va mettre en œuvre ces idées, cette crise ne sera plus qu’une histoire. Je connais le secret des ambazoniens, je connais les entrées et les sorties, je connais leur début et leur fin. J’ai la clé des ambazoniens. J’ai commencé à les attraper. Et eux-mêmes ils savent que ma position aujourd’hui va mettre fin à ce qu’ils appellent la révolution.
ACP : Dr Success Nkongho, merci d'avoir accepté cette interview
Que Dieu bénisse le Cameroun, que Dieu bénisse le Chef de l’Etat, que Dieu bénisse le général EKO EKO, que Dieu bénisse le Premier Ministre, que Dieu bénisse Mr Elie Smith, que Dieu bénisse le Cameroun merci.
Par Stéphane NZESSEU
Elle porte sur l’exonération fiscale d’un dérivé d’huile de palme avant une hypothétique concertation entre les différentes parties et la colère ne cesse de croître, comme le révèle le site d’informations « 20 Minutes révèle ».
D’après nos confrères, c’est à l’issue du vote en novembre 2019, avec comme ordre du jour, « l’inclusion de l’huile de palme comme biocarburant », puis son exclusion par l’Assemblée nationale, contre l’avis du gouvernement, le ministère de la Transition écologique et solidaire avait annoncée une grande concertation avec les acteurs économiques et les associations environnementales au début de ce mois de janvier.
Mais depuis, Mediapart a révélé que la direction générale des douanes et droits indirects a rédigé une note qui maintient l’exonération fiscale pour un sous-produit de l’huile de palme, les PFAD, malgré la suppression du principe de cet avantage par les parlementaires. Ainsi, la niche fiscale est maintenue pour les biocarburants produits à partir d’un produit résiduel du raffinage d’huile de palme, des acides gras connus sous l’acronyme PFAD.
L’association Canopée a d’ailleurs déposé le 31 décembre un recours en référé devant le conseil d’Etat pour excès de pouvoir et faire annuler cette note des douanes qui offre un nouveau cadeau fiscal à Total, selon elle. Greenpeace devrait également déposer un recours dans les prochaines semaines.
Dès lors, hors de question de participer à quelle que concertation que ce soit, en l’état actuel des choses. « Nous n’attendons absolument rien de cette concertation. Nous avons toujours été très clairs, nous souhaitons que la loi soit appliquée, ce qui n’est pas le cas avec cette note. La seule issue pour que nous participions serait de discuter de la reconversion du site de la Mède sans huile de palme », fait savoir Sylvain Angerand, de l’association Canopée, et porte parole « forêt » des Amis de la Terre. Selon lui cette concertation était une annonce symbolique, qui n’interviendra au mieux pas avant la dernière quinzaine de janvier.
L’association France Nature Environnement (FNE) de la région Paca devrait s’associer au recours en justice déposé devant le conseil d’Etat. Pour Stéphane Coppey, le président de l’antenne régionale, cette note est « un déni de démocratie. On nous fait croire que le jeu est ouvert alors que des fonctionnaires de l’Etat reçoivent des consignes pour détourner la représentation nationale. Il s’agit d’un déni de démocratie locale et représentative qui atteinte l’extrême de l’intolérable », considère-t-il.
Du côté du ministère de la Transition écologique, silence radio. Malgré les nombreuses relances de 20 Minutes pour savoir si la concertation était toujours d’actualité, personne n’a été capable d’apporter une réponse. Sollicitée pour savoir si une date avait été fixée, l’entreprise Total, premier acteur économique concerné, attendait elle aussi des éléments de la part du ministère. Selon nos informations, la note rédigée par les services des douanes aurait agacé au sein du cabinet d’Elisabeth Borne.
N.R.M
Le journaliste qui a longtemps été souffrant et, qui se remet lentement n’a pas voulu manquer ce grand gala du football africain et, même s’il reste alité, son esprit d’analyse, sa verve et sa critique l’ont amené à écrire ces quelques lignes
Lisons
« Du grand n'importe quoi. Le mauvais film qui a consacré Asisat Oshoala en lieu et place de Nchout Ajara Njoya. Les frustrations que nous font subir les autres à l'échelle mondiale, se déploient et se transportent dans la Caf des injustices. La nigériane Asisat Oshoala (qui n'a pas fait le déplacement pour la cérémonie sachant qu'il y avait de plus qu'elle) a fait quoi cette année pour devancer Nchout Ajara Njoya ? Ridicule de faire du Cameroun la meilleure équipe de l'année et ne pas désigner Alain Djeunfa l'entraîneur de l'année.
Le football africain marche vraiment sur la tête. Bon sang. Jusqu'à quand Ahmad Ahmad aura fini de régler ses comptes au Cameroun. Cet ubuesque et funeste personnage, est incapable d'animer les réformes; ni de manager la Caf. Aujourd'hui la confédération est placée sous perfusion et normalisation, à cause de son incompétence. Champion des sales coups, le président « perdu » dans la Caf a craché une fois de plus son venin. Fait plus grave, dans sa haineuse tentation du diable, il a utilisé en guise de main qui tue; Samuel Eto'o fils, notre seul Pichichi national à la présentation de la cérémonie pour cimenter; atteindre ses objectifs.
Père Sam le savait-il? En était-il complice ? A t il cautionné l'imposture? A-t-il bu la tasse "commune" de la trahison? Sinon, Père Sam est-il le baudet qu'on a conduit moutonement à l'abattoir ?
Lire aussi : CAF Awards 2019 : Sadio Mané sacré meilleur joueur africain de l’année
Ahmad Ahmad n'est pas à sa première forfaiture contre Samuel Eto'o fils. Rappel de mémoire. Se fendant en remerciements sur le perron du palais de l'unité, il disait qu'il a accepté l'invitation du président de la République Paul Biya grâce à la stratégie négociante de Samuel Eto'o.
Mais pourtant. Sans façon ; cet espiègle renard spécialiste du double langage et du double caractère a refusé l'organisation de la Can 2019 au Cameroun (C'est vrai que sur ce plan, Ahmad Ahmad n'est pas l'unique coupable exclusif). Mais quand même!!! On se souvient que dans sa propension vengeresse contre son prédécesseur, le camerounais Issa Hayatou, il a régulièrement dessiné le diable sur le mur.
A l'occasion de la cérémonie des Awards de la Caf d'hier en Égypte, « l'ami de Samuel Eto'o » à remis ça. Il a confié la présentation de la cérémonie au père Sam. Par l'entremise de ce dernier; il a crucifié Nchout Ajara Njoya ; le Cameroun par extension.
Cette 2ème trahison contre un Ami n'est elle pas une occasion pour Samuel Eto'o de revisiter le bon sens de cette foutaise amitié de pacotille? Sauf à penser que notre Pichichi national s'y plaise, y trouve un goût narcissique et sibyllin à voir un roublard prendre appui sur lui pour narguer souverainement son peuple; son beau pays; Samuel Eto'o doit mettre un terme à cette "chère amitié" naïve.
Ahmad Ahmad savait que les camerounais (le monde entier) attendaient la consécration de Nchout Ajara Njoya.
En désignant Père Sam pour présenter cette cérémonie quelques naïfs (j'en fais partie. Hélas); croyaient à une double consécration. Nous pensions que c'était gagné. Pour Nchout Ajara Njoya. Au moins.
La lionne indomptable avait des arguments en sa faveur. C'était sans compter avec la complaisance fantoche des « complices » du « mauvais Ami » Ahmad Ahmad.
Les occidentaux ont utilisé Didier Drogba pour frustrer Sadio Mané. Ahmad Ahmad vient d'utiliser son "Ami" Eto'o pour frustrer Nchout Ajara Njoya.
Sacrée veinarde amitié.
Mais au fait. Quel bel Ami... Rideaux… ».
N.R.M
Les candidats investis par le Social democratic front dans cette circonscription électorale ont désisté. Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais sera donc le seul parti politique à compétir de ce côté.
La nouvelle vient d’être rendue publique. Le Social democratic front (Sdf) ne va plus présenter des candidats dans la circonscription électorale de Ndu, pour ce qui est des élections municipales. Les candidats investis par le parti ayant décidé de ne plus prendre part à ce scrutin, le Sdf n’a eu pas de choix que de déclarer publiquement le retrait de sa liste dans ladite circonscription électorale située dans la région du Nord-Ouest. Ils ont écrit une correspondance, qu’ils ont adressée au président régional du parti. Elle a eu comme ampliation le Comité exécutif national du Sdf. « Nous, membres de la circonscription électorale de Ndu, déclarons notre non-participation à quelque processus électoral que ce soit, jusqu’à ce que la paix soit restaurée dans notre communauté en particulier et dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest en général », peut-on lire dans la correspondance.
Il ne s’agit pas du premier désistement auquel le parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi fait face. Depuis la fin de l’année 2019, les candidats investis soit pour les élections législatives soit pour les élections municipales, font parvenir à la direction du parti des lettres révélant leur choix de ne plus se porter candidat. Des indiscrétions avaient expliqué que cela est dû aux menaces que subissent ceux-ci. Les sécessionnistes menacent de mort, les élus du Sdf qui désirent prendre part au double scrutin prévu pour le 9 février 2019. Jean Robert Waffo le ministre du Shadow Cabinet du Sdf en charge de la communication confirme cette information dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.
« La peur sur les visages et les mains tremblantes de ces pauvres concitoyens en disent long. On prétend lutter pour la liberté, mais on force les enfants à ne pas aller à l'école, on porte atteinte aux activités économiques et maintenant on empêche les citoyens d'exercer leur devoir civique et de choisir librement leurs représentants ! », dénonce Jean Robert Waffo dans ladite vidéo.
Liliane N.
L’année 2019 a fini par porter bonheur au Sénégalais Sadio Mané, lui qui a vu passé sous ses pieds le titre de ballon d’or France Football après pourtant une saison étincelante en club. Sacré meilleur joueur de l’année devant ses concurrents Mohamed Salah et Riyad Mahrez, il a reçu son prix au cours de la cérémonie des CAF Awards tenue ce mardi soir en Egypte.
Le sacre Sadio Mané n’est pas un fait de hasard. Même s’il a été malheureux finaliste de la Can Egypte 2019, l’international sénégalais a remporté la ligue des Champions de la Super Coupe d’Europe et la Coupe du Monde des Clubs. Son palmarès est éloquent à plus d’un titre. Sur 61 matches joués, Sadio Mané a marqué 34 buts et a été à l’origine de 12 passes décisives.
Le digne fils de Bambaly a donc réalisé en club, une saison époustouflante, lui qui, on se rappelle avait créé une vive polémique sur son absence sur le podium du ballon d’or France Football, sans faire abstraction du traitement jugé par d’aucuns très discriminatoire que le collège électoral surtout africain lui avait réservé dans le cadre de la désignation du The best de la Fifa. Dans son Sénégal natal, ce prix est perçu comme la récompense d’un talent hors pair, à la dimension de sa générosité légendaire, en témoignent ses investissements dans les domaines de l’éducation et de la santé.
Avec ce prix, l’attaquant de Liverpool est le deuxième sénégalais de l’histoire à remporter le titre de Ballon d’or africain après El Hadj Diouf, vainqueur à deux reprises (2001-2002).
Le sacre de Sadio Mané a été accueilli avec joie au Sénégal, le Chef de l’Etat Maky Sall, a d’ailleurs réagi quelques minutes après l’annonce, sur son compte Twitter. Tout félicitant l’élu du jour, le Président a appelé les jeunes à suivre l’exemple de Sadio Mané (humilité et endurance) afin de se distinguer dans leurs différents secteurs d’activité.
Innocent D H
Dans une lettre ouverte mise à la disposition des médias il y’a quelques heures, le prêtre jésuite annonce en outre, l’implémentation dans les prochains jours, d’un « Front du Non aux élections ».
« En allant voter ce jour-là, vous êtes complice de ce viol. C’est pourquoi je ne voterai pas le 09 février prochain. Je resterai chez moi en solidarité avec nos compatriotes du NO/SO meurtris par une violence inutile qu’on aurait pu éviter. En effet, cela fait plus de 25 ans que le SDF, l’UDC, l’UPC et autres accompagnent le RDPC aux élections législatives et municipales pour ensuite se contenter de quelques dizaines de sièges distribués à quelques cadres du partis, surtout aux fondateurs.
Quelles leçons en tirer ? Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le SDF, l’UDC et autres ne participent pas à ces élections pour les gagner et changer le Cameroun mais pour les miettes qui tomberont de la table du RDPC. Ça, tout le monde le sait. On me dira que qu’on vote ou pas le RDPC fera son braquage électoral, s’octroiera la majorité à l’assemblée nationale et confisquera le plus grand nombre de mairies, puisqu'ils contrôlent le système électoral de bout en bout.
Et c’est vrai. Raison de plus pour ne pas aller voter ! Mieux vaut que le RDPC fraude seul qu’avec la bonne conscience de notre complicité. Et puis, avec ce qui se passe dans le NO/SO, c’est très égoïste de participer à une élection en sachant pertinemment qu’elle sera truquée et qu’elle ne permettra pas de sécuriser une marge de manœuvre suffisante pour infléchir la situation. Dans une telle situation, chacun doit pourvoir regarder Dieu dans les yeux et se demander s’il est normal de prendre part à une élection à laquelle ne participeront pas les compatriotes du NO/SO. Quel est mon sens de l’humain ? Est-ce que la dignité de mes compatriotes du NO/SO compte ? Aller voter le 09 février c’est manquer de respect pour les souffrances et sacrifices de nos compatriotes anglophones.
Alors, les pseudo-élections du 09 février sont une occasion d’or pour la coalition de toutes les forces progressistes afin d’infliger une leçon d’humanisme au système RDPC qui nous mène en bateau depuis 1982. C’est pourquoi, le front du NON aux élections doit s’organiser pour une mega ville morte le 09 février 2020. Ils tricheront certes mais pas avec la satisfaction de notre participation. La consigne est simple : Faites vos provisions le moment venu et restez chez vous le 09 février en solidarité avec nos compatriotes anglophones.
Après l’implosion proche du système Biya, le Cameroun n’échappera pas à une période de transition qui permettra de reformer les institutions, de guérir les blessures, de reconstruire le tissu social et de remettre le Cameroun sur les rails. Le seul problème est que seul Dieu maîtrise le timing de cette déconfiture. Le fruit est pourri mais seul Dieu sait quand il tombera de l’arbre… ».
N.R.M
Accusé d’avoir livré des armes aux sécessionnistes dans le but d’intensifier la guerre et de maintenir un état de psychose au sein des populations, dans les régions du Nord et du Sud Ouest sous le prétexte de faire des dons, le président de l’organisation non gouvernementale qui porte le même nom, a multiplié les sorties médiatiques au cours desquelles il entend poursuivre ses « pourfendeurs » en justice.
La première sortie du fils du juriste et homme politique camerounais Ayah Paul Abine était sur les antennes d’Equinoxe Tv, dans le cadre de l’émission « Bonjour Chez Vous ».
Face à ce qu’il considère comme une cabale, il a pris la résolution de porter plainte, en précisant qu’un collège d’avocats est déjà constitué pour lui permettre de laver le nom de son père de même que l’image de cette fondation consacrée selon lui, à apporter du soutien aux blessés de la crise dans les régions du Nord et du Sud Ouest : « Nous allons porter plainte contre le Dr Success Nkonfor. Les magistrats doivent lui demander les preuves de ses déclarations. Où et comment la Fondation Ayah a livré les armes aux sécessionnistes » ?
Une résolution qu’il a réitéré ce Mardi, lors d’une conférence de presse donnée dans la cité capitale politique du Cameroun mais cette fois, en agrandissant la liste des personnes qui seront face aux juges car d’après lui, il serait victime d’une cabale médiatique orchestrée par certaines chaînes de télévision, des journalistes et quelques foras dans les réseaux sociaux : « L’organisation non gouvernementale mise en place par Paul Ayah Abine, mon père, candidat à l’élection présidentielle de 2011 et classé 5ème, qui n’a jamais caché qu’il est pour le fédéralisme et non pour la sécession, fait l’objet de diffamation, de propagation de fausses nouvelles, de chantage et d’injures. Cette fondation dont je suis le président tient à informé tout le monde qu’elle a saisi le tribunal de première instance de Yaoundé, contre Dr Success Nkongho, Frankline Njume, Ernest Obama, la chaîne de télévision Vision 4, le journal l’Anecdote et la plate – forme Facebook dénommée ma kontri pipo Dem… ».
Lire aussi : Crise anglophone : les vraies fausses accusations de Dr Success Nkongho
Ayah Ayah Abine Fils, devant les Hommes des médias, s’est voulu plus précis : « Ces individus ont de façon répétitive, véhiculé l’information selon laquelle la fondation Ayah est responsable de l’achat, l’importation, la transposition et la distribution des armes de guerre aux amba boys… ».
Même s’il dit accorder toute sa confiance à la justice de son pays, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il veut que l’accompagnent dans la recherche de la vérité, Interpole, la police judiciaire du Cameroun, les représentations diplomatiques, l’administration de Facebook, et affirme en outre que des plaintes seront déposées aux Etats Unis et en Europe et au Royaume Uni.
Nicole Ricci Minyem
Les motos taxis de Yaoundé ne sont plus dans les zones de confinement. Ils sont revenus aux attitudes et aux limites d’avant les interdictions de la communauté urbaine. Finalement, la lutte des agents de la communauté urbaine a été très violente, mais pas efficace du tout.
Carrefour Coron à Yaoundé ce mardi matin. Juste au niveau du carrefour en prenant l’embranchement qui va vers le quartier Ekounou, ils sont bien présents. A califourchon sur leurs engins, les conducteurs des motos taxis attendent les clients. Rodrigue A. est un moto taximan dont c’est la ligne. Il ne se souvient même plus depuis combien de temps ils ont à nouveau franchi les limites imposées par les forces de l’ordre. « Les gendarmes nous ont dérangé pendant deux semaines ici. Mais on leur disait que c’était la perte de temps, ils ne croyaient pas. Ils sont où maintenant ? (…) Ils nous interdisaient d’arriver jusqu’au carrefour Coron et même qu’on ne pouvait pas aller à Mvog Atangana Mballa et Mvog Mbi. »
Effectivement, les benskineurs avaient été confinés à l’entrée de la garde présidentielle située à une centaine de mètre du carrefour Coron. A ce moment, une escouade de gendarmes se postait et empêchait aux benskineurs d’aller au-delà des limites. Pour notre chers Rodrigue « Aujourd’hui nous pouvons aller dans toutes les directions comme cela se faisait avant les jours de confinement. Leur affaire là c’était le feu de paille. » Seulement, il faut reconnaître que les motos ne peuvent pas franchir le carrefour Mvog Mbi en toute quiétude. Les agents de la communauté urbaine ont choisi de se dissimuler au sein de la population tout autour des grands carrefours tel Mvog Mbi, la Poste Centrale et autres pour le moment venu, sauter comme de beaux lions sur les conducteurs de moto.
La circulation des conducteurs de moto a été circonscrite aux entrées des quartiers où les taxis de ville ne peuvent pas avoir accès. De plus le centre-ville et les quartiers résidentiels sont interdits à la circulation de ces motos. Mais à la réalité des faits, toute cette rigueur n’est valable qu’en journée. Une fois la nuit tombée, puisque les agents de la communauté urbaine ne sont plus là, la ville devient un no-mans-land, à la merci des benskineurs. Une situation qu’on retrouve aussi les samedis après-midi et les dimanches. Toutes choses qui donne à s’interroger sur la stratégie mise en place par la communauté urbaine pour assainir la salubrité dans la circulation dans la ville de Yaoundé.
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Stéphane Nzesseu
L’attaque a eu lieu dans la nuit du 06 au 07 janvier 2020.
Selon des témoins, le groupe qui a attaqué la brigade de gendarmerie à Bangourain était composé de neuf personnes. Les assaillants sont venus à bord de trois motos. Ils étaient armés et avaient des masques sur les visages. Ils ont réussi à emporter les armes et un important stock de munitions. Le gendarme qui était de garde dans la nuit du 06 au 07 janvier 2020, pris de peur, a pris la poudre d’escampette. Le groupe armé a lui aussi réussi à fuir avant l’arrivée des militaires sur les lieux.
Officiellement l’identité des assaillants n’a pas été révélée. Ils restent non identifiés. Cependant, à Bangourain, une certaine frange de la population pointe du doigt les séparatistes qui sévissent dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Il se trouve que ces sécessionnistes ont toujours menacé de s’infiltrer à Bangourain, cette ville située dans le département du Noun. D'ailleurs ce n’est pas la première fois que cette localité connait une attaque de ce genre.
En décembre 2018, des sécessionnistes avaient attaqué dans la Commune de Bangourain. Une personne notamment membre du comité de vigilance avait perdu la vie. Un responsable local avait affirmé qu’un nombre encore indéterminé d’habitants avaient également été blessés et des maisons incendiées. 72 heures plus tard, les populations avaient pris leur revanche. Car, les sécessionnistes sont revenus pour commettre d’autres forfaits. Malheureusement pour eux, ils avaient essuyé un échec et deux des leurs ont été tués.
Il faut souligner que depuis le déclenchement en fin 2017, des violences sécessionnistes dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, quelques attaques ont été perpétrées dans des régions francophones proches, notamment dans celles du Littoral et de l’Ouest. Depuis trois années, des groupes armés réclamant la sécession du Cameroun ont pris les armes au Noso, mettant ainsi en mal le bien-être des populations.
Liliane N.
L’annonce a été faite ce lundi, 06 janvier 2020 à Abidjan par Alassane Ouattara. Selon le Chef de l’Etat ivoirien, cette réforme constitutionnelle aura lieu au courant du premier trimestre de l’année 2020.
Saisissant le prétexte de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an au Président de la République, Alassane Ouattara a déclaré : « dans le courant du premier trimestre cette année, je proposerai au Parlement des modifications de la Constitution pour la rendre plus cohérente, pour consolider davantage l’Etat de droit et rapprocher les institutions de nos concitoyens ».
Cependant, le Président ivoirien n’a pas n’a pas davantage donné des éléments de précision sur les modifications constitutionnelles en vue. Il se veut néanmoins rassurant sur sa bonne foi à organiser cette réforme constitutionnelle. « Il ne s’agit pas de caler qui que ce soit, (…) tout le monde pourra être candidat à l’élection présidentielle », a mentionné Alassane Ouattara. Celui-ci ajoute par ailleurs, « je viens d’avoir 78 ans et je ne compte exclure personne y compris moi-même ».
En rappel, l’opposition ivoirienne avait mis en garde le pouvoir contre une éventuelle modification constitutionnelle qui limiterait l’âge des candidats avec pour effet immédiat, l’élimination de ses rivaux de la course, les ex-présidents Laurent Gbagbo, 74 ans, et Henri Konan Bédié, 85 ans, mais aussi lui-même Alassane Ouattara.
Pour l’instant même si le Président ivoirien entretient le mystère sur son éventuelle candidature à un troisième mandat, il a quand même annoncé être candidat si Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo se présentaient à la présidentielle. Il précise tout de même, avoir le droit de se représenter, se fondant sur le changement de la constitution intervenu en 2016.
Innocent D H
Le sieur Kevin Buma est soupçonné d’avoir violé une vingtaine d'écolières à Douala. Le scandale se serait produit au quartier Bonaberi dans le 4ème arrondissement de la capitale économique du Cameroun.
Selon des témoignages concordants, « cet individu a commis ces abus sexuels sur des mineures dont l’âge est compris entre 10 et 14 ans dans la classe du cours moyen 2ème année (CM2) à l'école primaire privée dénommée « Excellence » où il officie. La série de viols sur 18 filles a débuté en novembre 2019. Hier, certains parents ont entrepris après des dénonciations de leurs enfants de briser le silence… ».
Peut être parce qu’il a eu vent de quelques informations, Kevin Buma ne s’est pas présenté au sein de l’établissement qui l’emploie, en ce premier jour de rentrée de classe, pour le compte du deuxième trimestre. Fort heureusement, nombreux sont ceux qui connaissent son domicile et des informations ont été données aux Forces de maintien de l’ordre et aux éléments de la gendarmerie qui se sont rendus sur les lieux et ont l’interpellé.
Interrogé le maître a avoué ses forfaits indiquant être sous l'effet d'une force surnaturelle. Il est gardé à la brigade de recherche de Bonaberi où une enquête est ouverte. Les parents des 18 filles violées ont été invités à faire des examens médicaux approfondis pour leurs enfants.
Aucun autre mot ne saurait exprimer avec plus de profondeur, le sentiment qui naît, après avoir lu une histoire pareille. Qu’est ce qui peut expliquer qu’un adulte s’en prenne aux jeunes enfants qui lui sont confiés pour qu’il leur inculque le savoir.
Quel est le démon qui peut posséder l’esprit d’un homme doté de tous ses sens pour qu’ils deviennent au-delà de toute logique, le destructeur des dizaines de petites filles, compromettant, hypothéquant par la même occasion, leur avenir. Après avoir subi ces sévices sexuels, seront–elles capables dans l’avenir de faire des enfants.
Il n’est pas question ici de jeter la pierre à qui que ce soit. Cependant, il reste évident qu’au sein de certaines familles, les parents ne parviennent pas à établir des liens de confiance véritable avec leurs enfants. La plupart part pense qu’après avoir payé les frais de scolarité d’un enfant, lui donner à manger et le vêtir, tout a été fait.
Le violeur s’en prenait aux enfants du CMII. De très petites filles qui, parfois ne savent pas véritablement prendre un bain. A cet âge là, c’est la maman ou le papa, selon la disponibilité de l’un ou de l’autre, qui s’occupe de l’enfant et lui montre comment laver chaque partie de son corps. Il est dès lors possible de se rendre compte que quelque chose ne va pas. Il s’agit d’une exigence, surtout lorsqu'on a des filles, afin d’éviter les odeurs corporelles.
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Pour ceux des parents qui ont établi des relations de confiance avec leurs enfants, c’est en ce moment que la maman ou le papa peuvent donner des conseils. Leur faire comprendre qu’il y a des parties de leur corps que nul n’a le droit, sous aucun prétexte de toucher. Il ne s’agit pas ici de se faire passer pour des personnes modèles mais, au regard de ce que devient la société aujourd'hui, il est normal de prendre quelques précautions.
Quelles sont les dispositions qui encadrent le recrutement des enseignants au sein de cet établissement scolaire ? Comment peut–on s’engager à prendre à un tel pervers, même si on veut uniquement se baser sur cv ?
Il paraît évident que dans des cas comme celui-ci, il faut une véritable enquête de moralité et, elle doit se mener dans les plus petits détails. En lieu et place des pourcentages qu’on espère afficher à la fin de l’année, pour démontrer un taux de réussite à 100/100, il est important que les enfants soient en sécurité.
La justice est invitée à prendre ses responsabilités, avec toute la vigueur de la loi et, puisque le sieur Kevin Buma dit qu’il est contrôlé par les forces surnaturelles, tout doit être mis en œuvre pour que plus jamais, aucune enfant ne soit une victime.
Nicole Ricci Minyem