Le journaliste qui a longtemps été souffrant et, qui se remet lentement n’a pas voulu manquer ce grand gala du football africain et, même s’il reste alité, son esprit d’analyse, sa verve et sa critique l’ont amené à écrire ces quelques lignes
Lisons
« Du grand n'importe quoi. Le mauvais film qui a consacré Asisat Oshoala en lieu et place de Nchout Ajara Njoya. Les frustrations que nous font subir les autres à l'échelle mondiale, se déploient et se transportent dans la Caf des injustices. La nigériane Asisat Oshoala (qui n'a pas fait le déplacement pour la cérémonie sachant qu'il y avait de plus qu'elle) a fait quoi cette année pour devancer Nchout Ajara Njoya ? Ridicule de faire du Cameroun la meilleure équipe de l'année et ne pas désigner Alain Djeunfa l'entraîneur de l'année.
Le football africain marche vraiment sur la tête. Bon sang. Jusqu'à quand Ahmad Ahmad aura fini de régler ses comptes au Cameroun. Cet ubuesque et funeste personnage, est incapable d'animer les réformes; ni de manager la Caf. Aujourd'hui la confédération est placée sous perfusion et normalisation, à cause de son incompétence. Champion des sales coups, le président « perdu » dans la Caf a craché une fois de plus son venin. Fait plus grave, dans sa haineuse tentation du diable, il a utilisé en guise de main qui tue; Samuel Eto'o fils, notre seul Pichichi national à la présentation de la cérémonie pour cimenter; atteindre ses objectifs.
Père Sam le savait-il? En était-il complice ? A t il cautionné l'imposture? A-t-il bu la tasse "commune" de la trahison? Sinon, Père Sam est-il le baudet qu'on a conduit moutonement à l'abattoir ?
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Sam, le bel Ami d'Ahmad
Ahmad Ahmad n'est pas à sa première forfaiture contre Samuel Eto'o fils. Rappel de mémoire. Se fendant en remerciements sur le perron du palais de l'unité, il disait qu'il a accepté l'invitation du président de la République Paul Biya grâce à la stratégie négociante de Samuel Eto'o.
Mais pourtant. Sans façon ; cet espiègle renard spécialiste du double langage et du double caractère a refusé l'organisation de la Can 2019 au Cameroun (C'est vrai que sur ce plan, Ahmad Ahmad n'est pas l'unique coupable exclusif). Mais quand même!!! On se souvient que dans sa propension vengeresse contre son prédécesseur, le camerounais Issa Hayatou, il a régulièrement dessiné le diable sur le mur.
A l'occasion de la cérémonie des Awards de la Caf d'hier en Égypte, « l'ami de Samuel Eto'o » à remis ça. Il a confié la présentation de la cérémonie au père Sam. Par l'entremise de ce dernier; il a crucifié Nchout Ajara Njoya ; le Cameroun par extension.
Cette 2ème trahison contre un Ami n'est elle pas une occasion pour Samuel Eto'o de revisiter le bon sens de cette foutaise amitié de pacotille? Sauf à penser que notre Pichichi national s'y plaise, y trouve un goût narcissique et sibyllin à voir un roublard prendre appui sur lui pour narguer souverainement son peuple; son beau pays; Samuel Eto'o doit mettre un terme à cette "chère amitié" naïve.
Ahmad Ahmad savait que les camerounais (le monde entier) attendaient la consécration de Nchout Ajara Njoya.
En désignant Père Sam pour présenter cette cérémonie quelques naïfs (j'en fais partie. Hélas); croyaient à une double consécration. Nous pensions que c'était gagné. Pour Nchout Ajara Njoya. Au moins.
La lionne indomptable avait des arguments en sa faveur. C'était sans compter avec la complaisance fantoche des « complices » du « mauvais Ami » Ahmad Ahmad.
Les occidentaux ont utilisé Didier Drogba pour frustrer Sadio Mané. Ahmad Ahmad vient d'utiliser son "Ami" Eto'o pour frustrer Nchout Ajara Njoya.
Sacrée veinarde amitié.
Mais au fait. Quel bel Ami... Rideaux… ».
N.R.M