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Sur sa page Facebook Cabral Libii Li Ngue Ngue  le président de cette formation politique dénonce le traitement dont est victime Assomo Messe Eugene l’un de ses camarades dans l’arrondissement de Sa’a

 

Mon camarade du PCRN Monsieur Assomo Messe Eugene a quitté son village Nlong-Zock dans l'Arrondissement de Sa’a, parce qu'il craint pour sa vie et celle de son épouse.

D'après ses explications concordantes, il est coupable d'avoir implanté le PCRN dans son village et dans les villages voisins, de sorte que si le jeu électoral avait été transparent, le résultat du vote aurait pu être différent.

Mais malgré la victoire de l'exécutif sortant, ceux qui ont longtemps considéré l'Arrondissement de Sa'a comme une chasse gardée estiment qu'ils doivent laver ce qui représente un affront pour eux. Pour cette raison, ils persécutent monsieur MESSE et son épouse.

Ils sont interdits de traverser le village pour aller dans leurs plantations, interdits de puiser de l'eau à boire au point d'eau consacré et comme ci cela ne suffisait pas, son épouse et lui ont été molestés plus d'une fois.

Ils sont également menacés de mort.

Les persécuteurs seraient de la belle famille du maire déclaré élu.

La victime a déposé plainte à la brigade de gendarmerie de Sa'a sans aucune suite jusqu'ici. Pour qu'il soit bien clair que le PCRN bien que républicain ne se laissera pas empêcher de promouvoir la démocratie, les avocats du PCRN sont déjà saisis de cette affaire, et nous irons jusqu'au bout pour que les coupables paient!

Des actions parallèles sont d'ailleurs en cours.

Courage camarade nous sommes avec toi… ».

 

Quelques réactions

Eugène Nyambi : Ceux qui veulent semer les jalons de la guerre dans se pays vont rendre gorge un jour, c'est quel esprit çà? Courage frère

Assam Maxime : Ce sont des faits moyenâgeux! J'arrive pas a croire que dans ce Cameroun que j'aime tant, la diversité, la divergence d'opinion soient aussi causes de persécutions! Courage!!!

Olivier Ouaha : La démocrature est possessive au Cameroun. Ceci ne nous honore pas du tout ce genre d'attitude. Je connais les habitants de la Lékié plus précisément les ressortissants leur idole est le président national du rdpc. Pour eux tout ceux qui ne va pas avec est ennemi. Retenez ceci: « un début, une fin ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Le multimillionnaire de 76 ans est accusé d’avoir tué son amie Susan Berman  d’une balle dans la tête à son domicile en 2000, pour l’empêcher de répondre aux policiers new-yorkais qui enquêtaient sur la disparition de sa femme Kathleen en 1982.

 

L’accusation estime que la victime avait à l’époque aidée Robert Durst à dissimuler son rôle dans le meurtre de son épouse et que ce dernier avait peur qu’elle le dénonce aux policiers. « Les preuves vont démontrer sans doute possible que Susan connaissait son tueur, qu’elle l’a volontairement fait rentrer chez elle », a affirmé au jury le procureur adjoint John Lewin, à l’ouverture du procès.

Selon lui, Susan Berman, âgée de 55 ans, n’aurait jamais ouvert à un inconnu et tournait le dos à son meurtrier lorsqu’elle a été abattue, preuve qu’il s’agissait d’une personne familière qu’elle ne craignait pas, et non pas d’un rôdeur.

 

Arrêté à la veille de la diffusion du documentaire

Robert Durst avait été arrêté en mars 2015 à la veille de la diffusion du dernier épisode d’un documentaire biographique en six parties, diffusé par la chaîne HBO. Intitulé The Jinx, la série avait relancé l’intérêt du grand public pour cette affaire et Robert Durst y figurait lui-même.

The Jinx revenait sur un autre épisode sanglant de la vie de Robert Durst : le meurtre d’un voisin, qu’il avait ensuite démembré et jeté à la mer pour tenter de faire disparaître le corps. Le fantasque millionnaire s’était à l’époque réfugié au Texas, où il vivait déguisé en femme et prétendant être muet, dans un petit appartement sordide.

Il avait été acquitté pour ce crime grâce à une armée d’avocats prestigieux qui avaient plaidé un mélange de légitime défense, de coup de feu parti accidentellement et d’actes commis sous l’emprise de l’alcool.

 

Il a plaidé non coupable

Le richissime héritier d’un empire de l’immobilier a toujours démenti avoir tué sa femme ou Susan Berman, et plaide non-coupable des charges retenues contre lui à Los Angeles. Dans The Jinx, M. Durst semblait faire un aveu involontaire, se murmurant à lui-même alors qu’il était aux toilettes et que son micro sans fil n’était pas désactivé : « Qu’est-ce que j’ai fait ? Je les ai tous tués, évidemment ».

Lors d’un entretien avec les procureurs après son arrestation, Robert Durst s’était défendu en affirmant qu’il était sous l’emprise de la drogue pendant le tournage du documentaire et que ces propos ne signifiaient rien de particulier. Le procès de Robert Durst est prévu pour durer plusieurs mois.

 

N.R.M

 

C’est finalement grâce à celui qu’on appelle familièrement « le cœur du pays » que la crise électorale à la Mairie de la Ville de Douala a connu l’épilogue que nous connaissons : l’élection de Mbassa Ndine Roger. Le tout premier Maire de la Ville de Douala lui doit beaucoup. Laurent Esso a pesé de tout son poids voici comment.

 

Mercredi 04 mars, au matin, la salle de fête d’Akwa est pleine. Dans la salle et dans la cour de nombreux citoyens sont venus vivre l’élection du Maire de la Ville. Mais les principaux acteurs ne sont pas encore tous présents. La nuit a été longue pour ces derniers, il aura été difficile de fermer l’œil. Entre discussions, négociations et autres, les principaux candidats en course doivent convaincre au maximum pour rallier le plus de personne autour de leur personne et de leur projet en cas d’élection.

L’élection, c’est justement la pomme de discorde. En fait, le parti politique RDPC a jeté son dévolu sur un candidat, Roger Mbassa Ndine et exige sur la base du principe de discipline du parti aux autres candidats qui s’étaient déclarés contre ce dernier de jeter l’éponge. C’est ce que feront les candidats Jérémie SOLLE et Ngwem Mode.

Mais le dernier Lengue MALAPA va refuser d’abdiquer. C’est sa volonté à rester candidat à la course qui va obliger les pontes du RDPC à s’impliquer, à se mouiller pour assurer le passage en douce de leur « chouchou », Roger Mbassa Ndine. Le problème, même si Mbassa Ndine est le choix du parti, il n’en demeure pas moins que Lengue MALAPA jouit d’une grande popularité et d’une importante sympathie de la part de la majorité des conseillers municipaux présents. Donc, aller à une élection contre lui, c’est courir le risque de perdre la face. Et ça, le RDPC ne pouvait plus se le permettre après les échecs de Sangmelima et d’Edéa.

Après un premier jour sans obtenir de résultat probant, le RDPC va se mobiliser pour parvenir à une conciliation. C’est alors que tous les candidats vont dans un premier temps se rendre à l’hôtel Akwa Palace. Les discussions vont y être houleux. Mais rien n’avance. Jusqu’ici, Laurent Esso qui intervenait à distance va inviter les protagonistes dans sa résidence à Douala.

On apprendra que Lengue MALAPA sera au centre des discussions. Car considéré comme celui qui veut « salir l’image du parti à Douala ». De sa position de patron politique du RDPC dans la région du Littoral, il va peser de tout son poids pour faire abdiquer Lengue MALAPA. On ne sait pas encore avec précision ce qui a été dit au Maire de Douala 1er. Certains parlent même de menace proférée à son endroit au cas où il insistait. Et de toutes évidences, il aurait cédé.

Au bout d’un certain temps, les délégations vont partir de la résidence de Laurent Esso pour la maison du parti. C’est à ce niveau que les arrangements vont être peaufinées. Puis retour à la salle des fêtes d’Akwa. Et on aboutira peu après 19 heures, à l’élection de Roger Mbassa Ndine comme Maire de la Ville de Douala.

 

Stéphane NZESSEU

 

 

Cette fois c’est Patrick Duprix Anicet Mani qui, dans une tribune écrit : « Je connaissais déjà ce média trivial, mais là je découvre la petitesse et la mesquinerie de ceux qui y travaillent… ».  

  

 « Oh Noufele, qu’il est remarquable par son absence d’intelligence et de déontologie. Il a réussi l’exploit de laisser s’exprimer en mondovision sa petitesse d’âme. Cette attaque ridicule et ignoble portée sur la rigueur morale et intellectuelle du Professeur Mathias Eric Owona Nguini a juste laissé transparaître sa mesquinerie et son absence d’intelligence de situation. 

On se poserait bien la question de savoir: quel intérêt a un média de faire tout un papier sur la sortie patriotique d’un universitaire sur une question d’intérêt national? 

Je sais que peu de gens savent ou comprennent ce qui se passe réellement dans la cuisine journalistique, où se concocte la potée de mensonges dont les gens sont quotidiennement nourris.

Ne dit-on pas souvent que : « Qui vous paie, vous possède »? 

Pourquoi  Noufele (Nouvelle expression), les ambaboys ainsi que  les supporters de Kamto sont devenus les portes voix des tweets d’Ilaria Allegrozzi (HRW) qui traînent dans la boue l’armée camerounaise ? 

Derrière cet acharnement sur les médias patriotiques et les patriotes, se cache en réalité plusieurs sentiments ainsi que la misère.

 

Le complexe d’infériorité

A l’origine de ce complexe qui entraîne des maux tels que l’Ethno fascisme que nous observons dans un certain parti politique, le professeur autrichien Alfred Adler pointe du doigt le formatage de cerveaux dès l’enfance. Le sentiment d'infériorité trouve donc son origine dans l'enfance corrompue par les théories de victimisation qui entraînent l’aigreur et la haine de l’autre. Voilà pourquoi les chantres du suprématisme tribal sont avant toute chose des personnes complexées.

Pour se rassurer d’exister et d’avoir un minimum d’intelligence, elles se comparent quotidiennement à ceux-là dont leur éducation présente  comme ennemis et qui seraient les freins à leur Vivre-heureux. Ils sont incapables de camoufler leur envie de ressembler à ceux qu’ils dénigrent. Ils sont victime du syndrome de la banalité existentielle. À cela s’ajoute le rôle des théoriciens des combats ethniques et leurs bras politiques qui croient mener un combat d’éveil tribal, en fixant des objectifs pouvoiristes à la mémoire collective tribale.

Et les petites personnes politiques qui se voient meneurs de ces luttes lugubres animent et entretiennent cette flamme de la haine et du repli en cherchant sans cesse à dévaloriser les autres. Le schéma est tout simple, on surestime ou mésestime les tribus, on attribue les valeurs et les vices aux tribus,  on est obnubilée par les faiblesses et les défauts de quelques uns que l’on cherche maladroitement à attribuer aux groupes sociologiques.

Dans le Manuel de psychiatrie,  J.M Sutter  définit de son côté ce sentiment comme « l'impression pénible d'être inférieur à la normale, ou a un désir idéal désiré, soit dans un secteur déterminé, soit dans tous les domaines ». Voilà pourquoi ces personnes sont devenues victimes de pressions qu'elles se mettent elles-mêmes pour atteindre un objectif: paraître les plus intelligents, les plus beaux, les plus vertueux, les plus dynamiques, les plus riches, les plus rusés etc... Ceci ne fait que renforcer ce déséquilibre et leur croyance. Car il s'agit parfois de véritables lacunes, de manques (cultures, aisance sociale), mais aussi d'idées fausses, car les valeurs comme les vices ne sont pas collectifs mais individuels. 

Que dire alors de la situation misérable de certains qui sont prêt à vendre leur honneur pour un bout de pain ? 

Qui ignore que le milliardaire George Soros est le principal sponsor de Human Rights Watch (HRW), et qu’il utilise les ONG qu'il finance pour promouvoir ses intérêts économiques, politiques et culturels [ experts américains.] et que le conflit armé dans le NOSO a un fondement économique ? 

 

"Toute organisation à but non lucratif qui accepte des contributions volontaires peut être soumise à l'influence de ses sponsors. HRW ne diffère pas des autres organisations à but non lucratif", a indiqué à Sputnik le directeur du Centre de la paix et de la liberté de l'Institut indépendant (Etats-Unis) Ivan Eland. 

Le rédacteur du magazine Executive Intelligence Review Jeff Steinberg a pour sa part déclaré que M. Soros s'en tenait toujours au principe de la "Société ouverte" (Open Society est le nom de la fondation du milliardaire) qui a contribué à déstabiliser les systèmes religieux et politiques traditionnels à travers le monde. 

Voilà pourquoi les ONG créées par George Soros, à savoir Open Society et Assistance, ont été jugées "indésirables en Russie" par une décision de la justice russe en novembre 2015.

"Le soutien de M. Soros en matière de légalisation des drogues est une partie de sa notion folle de "société ouverte", il utilise son large réseau d'ONG pour déstabiliser les régimes qui, selon lui, sont en contradiction avec la "société ouverte" libérale de l'Occident", a déclaré M. Steinberg.

Connaissant la souffrance à peine masquée de certains hommes de média ainsi que les luttes hégémoniques tribales d’un parti proche des mêmes médias, sans oublier leur côté essentiellement matérialiste on ne serait pas étonné d’entendre qu’ils ont passé leurs combats à la bourse de Soros. 

Une chose reste indiscutable, le rapport de Hrw a bel et bien été remplacé sur leur site par un article après les dénonciations du gouvernement Camerounais et les responsables de notre valeureuse et très patriote Armée… ».

 

N.R.M

 

Stéphanie Rivoal, la Secrétaire Générale du Sommet de Bordeaux a terminé sa visite au Cameroun. Elle a rencontré des membres du gouvernement camerounais et des entreprises du terroir pour s’assurer de leur présence à cette grande rencontre d’échange sur les questions de développement pour la France et pour les pays du continent dont le Cameroun. Le sommet qui se tiendra à Bordeaux du 04 au 06 juin 2020 sera particulièrement axé sur l'économie. 

 

Stéphanie Rivoal a terminé ce mercredi son séjour de trois jours au Cameroun. La 28e édition du sommet Afrique – France est un sommet qui se veut différent des précédents sommets. Le Sommet quitte la sphère politique pour devenir un sommet fondamentalement économique.

Désormais les Chefs d’Etat et de gouvernement ne seront plus la principale attraction de cette grande rencontre entre acteurs politiques africains et français. Pour cette nouvelle formule, les hommes d’affaires et les stratupeurs sont à l’honneur. Un grand salon d’échange leur sera dédié. Du 04 au 06 juin 2020, tous convergeront à Bordeaux pour les travaux.

La 28e édition du Sommet Afrique France a pour thème : « Villes et Territoires durables ». En effet, les villes constituent un enjeu majeur face aux défis locaux et globaux auxquels sont confrontés les pays d’Afrique et la France. À l’horizon 2050, la population urbaine de l’Afrique devrait doubler pour atteindre 1,2 milliard d’habitants.

Mais, à l’heure actuelle, la moitié des aires urbaines d’Afrique de 2030 ne sont pas encore construites. Aujourd’hui déjà, 100 villes du continent dépassent le million d’habitants. 10 atteignent les cinq millions, et Lagos, le plus grand espace urbain africain, en compte 23.

Les choix de développement urbain durable à venir doivent amener les villes africaines de demain à être socialement inclusives, économiquement productives, résilientes et frugales sur le plan de l’environnement en mobilisant les acteurs de tous les secteurs : économie, industrie, finance, culture et loisir, éducation, santé, sécurité́, mobilité́ et urbanisme. Et c’est pour se projeter dans l’avenir avec les villes africaines que l’organisation de ce 28e sommet a impliqué les collectivités territoriales décentralisées et la société civile.

Par ailleurs, Stéphanie Rivoal rappelle que ce sera l’occasion pour les africains de rencontrer des partenaires financiers et des bailleurs de fonds pour négocier les financements du développement de ces villes et territoires. Le conducteur de l’organisation a prévu de donner la parole aux Chefs d’Etat pour entre autre prendre des engagements concrets sur des pans de développement précis pour leurs populations. Des promesses dont le suivi sera assuré par la France dans le cadre des projets qui les impliquent.

 

Stéphane NZESSEU

 

Ces sont des réflexions et contributions d’experts du domaine de la santé. Ceux-ci sont presque unanimes, le coronavirus n’est pas plus dangereux que la grippe. Pas nécessaire d’en faire tout un événement comme c’est le cas actuellement.

 

Les chiffres sont suffisamment éloquents. Ils démontrent à suffire qu’il s’agit ni plus ni moins d’une maladie moins inquiétante que la grippe ou le paludisme.

Au 04 mars 2020, on comptait dans le monde près de 93.000 personnes infectées. Cette statistique montre le nombre de personnes infectées et décédées à cause du coronavirus COVID-19 dans le monde au 4 mars 2020, selon le pays. On observe ainsi que sur un total de 93.455 infections à ce jour, 80.270 étaient localisées en Chine.

De même, la majorité des décès enregistrés dus à ce virus étaient situés en Chine. Pour autant, ce virus n'est pas systématiquement fatal pour les personnes contaminées : plusieurs cas de guérisons ont aussi été répertoriés. 80% des personnes contaminées sont guéris par la suite.

Ainsi, sur un total de 93.455 infections liées au virus, 3.198 sont à ce jour décédées, dont quatre en France. Avec 2.973 morts, c'est la Chine, épicentre de l'épidémie, qui dénombre le plus de victimes. Bien que peu d'informations scientifiques fiables soient actuellement disponibles, le taux de létalité du virus est évalué entre 2 % et 3 %.

Par ailleurs, il est rapporté par les professionnels sanitaires que la majorité des victimes du coronavirus COVID-19 étaient âgées (les personnes de plus de 80 ans sont les plus à risque) ou atteintes de pathologies antérieures. Le COVID-19 ne cause donc pas systématiquement la mort des personnes contaminées. Donc Y a pas à s’en faire tant que ça.

Compte tenu de ces résultats, on est en mesure de se dire que d’autres maladies plus graves que le coronavirus devrait retenir l’attention des populations et des acteurs de santé publique. Pour prendre l’exemple d’une maladie comme le paludisme, selon le rapport de l’OMS du 19 novembre 2019, pour l’année 2017, 219 millions de cas ont été recensés par l’OMS.

Le paludisme a causé la mort de 435 000 personnes en cette année 2017. Soit 36 000 décès par mois dans le monde. Or Au même moment, le coronavirus n’a fait que 3.198 morts sur un mois. Certes comparaison n’est pas raison, mais il faut savoir toute raison gardée. De plus, les symptômes sont presque similaires à ceux de la grippe ou des autres maladies coronaires. Il faut juste suivre les prescriptions de prise en charge et tout ira bien.

 

Stéphane NZESSEU

 

Confirmation a été faite ce mercredi 04 mars par les autorités sénégalaises dans un communiqué. Il est indiqué que le pays a enregistré deux nouveaux cas de coronavirus, ce qui appelle ainsi à une multiplication des stratégies de prise en charge et de lutte contre la propagation de la maladie.

 

Selon les informations communiquées par les autorités sénégalaises, la première personne infectée au Coronavirus est l’épouse du patient de 80 ans. Âgée de 68 ans, elle et son époux sont arrivés à Dakar le 29 février dernier. 

Pour ce qui est de la seconde personne contaminée au Covid-19, elle est une ressortissante anglaise âgée de 33 ans et qui vit au Sénégal depuis le 24 février dernier. Elle provient de Londres. 

Les deux personnes sont actuellement prises en charge au service des maladies infectieuses de l’Hôpital de Fann. Leur état clinique est stable et évolue favorablement, rassurent les autorités sécuritaires sénégalaises. 

Précisons que le continent africain est déjà cité depuis quelques semaines parmi les pays touchés par la nouveau Coronavirus. Le Nigéria est le premier pays de l’Afrique subsaharienne qui a enregistré son premier cas de maladie il y a quelques jours. Le Maroc, Royaume chérifien a aussi enregistré ses premiers malades. Ce mercredi, 04 mars 2020, c’est le pays de Macky Sall qui confirme deux nouveaux cas de Coronavirus. 

Au regard de la vitesse de propagation de la maladie, les pays africains sont donc appelés à renforcer davantage leur dispositif de prévention épidémiologique, ainsi que leur plateau technique de prise en charge afin de pallier toute éventualité. 

 

Innocent D H

 

Dans un communiqué rendu public ce mercredi Appollinaire Legrand Oko, Secrétaire National chargé de la Santé et de la Protection Sociale au sein de cette formation politique donne les raisons qui les amènent à émettre ces doutes.

 

 

Pour le Mouvement pour le renaissance du Cameroun (Mrc), les dispositions qui ont été prises par les autorités notamment le Ministère de la Santé, ne sont pas rassurantes, pour ce qui est de la lutte, la prévention et de la prise en charge des personnes pouvant contracter l’épidémie du Coronavirus.

C’est la substance du communiqué que signe le Dr Appollinaire Legrand Oko, Secrétaire National en Charge de la santé et de la protection sociale au Directoire du Mrc. Dans ledit communiqué, ce responsable du parti politique de Maurice Kamto donne les raisons pour lesquelles, le Mrc juge insuffisantes les mesures mises en place par le Dr Malachie Manaouada et le Ministère de la Santé qu’il dirige depuis le dernier remaniement ministériel. 

 

Les manquements dénoncés par le Mrc

« Le manque de formation du personnel hospitalier à la gestion des cas de Covid-19 ; l’absence d’un programme national de Prévention et Contrôle des Infections ; le manque de formation du personnel de santé sur la Prévention et Contrôle des Infections ; l’absence d’un Centre de Traitement conforme; l’absence d’un stock de médicament pour la prise en charge symptomatique des cas », peut-on lire dans ledit communiqué. 

Tout en exigeant que les manquements qu’il observe soient corrigés au plus vite, le Mrc affirme que le gouvernement manque de volonté pour protéger la vie des camerounais. 

« Malgré les limites technologiques de notre système de santé, elles-mêmes liées à l’absence d’une politique sanitaire globale du pays, rien ne peut justifier l’absence de formation du personnel hospitalier à la gestion des cas de Covid-19 et l’absence de médicament pour la prise en charge symptomatique des malades d’une épidémie qui a déjà fait plus de 3.000 morts en moins de 3 mois », écrit le Dr Appollinaire Legrand Oko. 

 

Les mesures querellées par le Mrc

A titre de rappel, il faut indiquer que depuis la survenue de l’épidémie du Coronavirus en Chine, le Ministère de la Santé a rendu public un certain nombre de mesures prises pour faire face à cette maladie.

On peut entre autres citer au niveau des portes d’entrées c’est-à-dire des aéroports, les contrôles au thermomètre laser effectués, la mise sur pied d’un système de prise de paramètres rapides des passagers, qui est suivi du remplissage d'un formulaire, qui donne des informations complémentaires sur l’état de santé de celui-ci.

Dans le cas où un passager venait à présenter des signes de maladie, il est ipso facto placer dans une salle affrétée pour la mise en quarantaine. Et il sera suivi par un médecin puis transporté dans une formation sanitaire. 

Le Ministère de la Santé a mis en place le numéro 1510, pour tout informer les autorités, sur tout cas qui peut paraître suspect ou douteux. Le Dr Malachie Manaouda a prescrit aux populations le respect des règles d’hygiène parmi lesquels, se laver régulièrement les mains. Le Ministre a indiqué qu’un dispositif a également été mis en place au niveau des frontières.

A côté de ce qui est suscité, le Cameroun bénéficie de l’aide des Etats-Unis. Ce pays partenaire du nôtre envoie des kits et réactifs au Centre pasteur de Yaoundé par le biais de leur Centre pour le contrôle et la prévention des maladies. Cette aide vise à augmenter la capacité de diagnostic du Centre pasteur.  

 

Réaction du Dr Malachie Manaouada

Ayant eu vent des dénonciations qui sont faites au sujet des mesures prises par le gouvernement, le Ministre de la Santé s’est offusqué du fait que certains camerounais peinent à voir les efforts fournis pour faire face à l’épidémie du coronavirus. «C'est extraordinaire! Au lieu que les camerounais soient fiers des efforts déployés par leur pays dans le cadre de la préparation contre cette épidémie, ils sont les premiers à dénigrer ce qui est fait, alors que certains pays en sont admiratifs. Nous ferons notre part de travail», a-t-il écrit le 2 mars 2020 sur son compte Twitter.

https://twitter.com/DrManaouda/status/1234535378348134400

 

Liliane N.

 

 

L’assurance comme s’il en était besoin a encore été donnée ce Mercredi lors de l’audience que Lejeune Bella Bella, ministre des Relations Extérieures a accordé à Anatoliy Gennadrevitch Bashkine. 

 

Les deux personnalités ont évoqué de nombreux sujets d’intérêt commun en plus de la crise socio sécuritaire qui prévaut dans certaines régions du Cameroun dont celles du Nord et du Sud Ouest.

Pendant le tête à tête, l’hôte du ministre des Relations Extérieures a réaffirmé la souveraineté et l'indivisibilité de l'État du Cameroun ainsi que le principe de non ingérence dans les affaires internes d'un autre État.

Dans le même ordre d’idées, le diplomate Russe a relevé que « son pays salue les efforts déployés par le Gouvernement camerounais dans le cadre de la recherche des solutions aux différentes crises sécuritaires auxquelles le pays est confronté… ».

 

La victoire diplomatique du Chef de l’Etat Camerounais  

La position du pays dirigé par Vladimir Poutine porte à trois, notamment la Chine, la Russie et les Etats Unis, les membres du Conseil de Sécurité qui marquent désormais leurs désaccords face à la position adoptée par des « séparatistes » qui ont transformé une lutte qui aurait dû être pacifique, en des pratiques terroristes. Occasionnant la mort de plusieurs milliers de civils camerounais.

Après trois (3) ans, de terreur, de souffrance et de litres de sang innocemment versé, tous les trois disent clairement qu’ils sont pour l’indivisibilité du Cameroun.

Si on peut penser que la position de la Russie reste la même, l’on a quelque peu été surpris de lire les propos de Tibor Nagy lors d’une conférence de presse donnée ce Mercredi : « Nous soutenons un Cameroun unifié. La dernière chose dont l'Afrique a besoin est un autre État qui sera plein de souffrances et de pauvreté. Mais le gouvernement camerounais doit être sérieux sur un véritable processus de paix, une véritable décentralisation, un véritable pouvoir au niveau local… ».

La Chine quant à elle, dès la fin du Grand Dialogue National, a démontré sa volonté d’accompagner le Cameroun pour une meilleure implémentation de la Décentralisation. Et, avec l’arrivée des grands maires, les populations espèrent que cette dernière sera désormais effective.

 

Le retour au calme dans le Noso est une quasi certitude

Malgré les campagnes de diabolisation menées par certaines prétendues organisations non gouvernementales, avec la complicité des assoiffés de pouvoir, la situation dans le Nord et le Sud Ouest et même dans le Septentrion tend à s’améliorer. A Buea et dans ses environs, on est pratiquement sorti du spectre de la violence.

C’est pratiquement la même chose que l’on constate dans le Nord Ouest, malgré quelques poches de résistance ça et là mais, grâce à l’Armée Républicaine, cette région est elle aussi en voie de pacification.

Ceux des Camerounais qui prônent le tribalisme, le repli identitaire, l’apologie de la haine ne peuvent en rien aider ce grand pays, cette Afrique en miniature pour des raisons purement partisanes. Il est important que ceux là renouent avec l’Amour d’antan, la passion de ce que cette grande mosaïque culturelle était.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Ils sont environ neufs (09) soldats interpellés par les enquêteurs de l’armée du Cameroun actuellement sur le terrain de Ngarbuh. Soit Deux colonels et des hommes de rang qui seraient impliqués dans les crimes commis par les forces de défense à Ngarbuh le 14 février 2020.

 

Plusieurs commissions d’enquêtes sont à pied d’œuvre dans la localité de Ngarbuh dans la région du Nord-Ouest. Parmi ces multiples commissions qui se marchent pratiquement sur les pieds à Ngarbuh, se trouve celle dans laquelle on retrouve les agents de la SEMIL (Sécurité Militaire). La SEMIL mène des enquêtes qui mettent en cause des militaires de l’armée camerounaise. Et à cet effet, ils ont entendu de nombreux soldats et gradés impliqués de près ou de loin dans les massacres de Ngarbuh. L’objectif est clair. Il faut collecter le maximum d’informations pour faire toute la lumière sur ces crimes au milieu desquels se trouve l’armée camerounaise.

Des informations que nous avons encore du mal à recouper du fait du secret de l’instruction militaire en cours font état de ce que sept militaires de rang et deux colonels seraient écroués actuellement dans les geôles des bureaux de la SEMIL. Des militaires dont la responsabilité sera établie au cours d’un procès qui s’ouvrira à la suite des enquêtes encore en cours. Mais déjà, la SEMIL estime qu’il y a matière à incriminé ces derniers. Toutes choses qui justifieraient les allégations des ONG et autres observateurs selon qui l’armée camerounaise a commis des exactions dans le village de Ngarbuh. S’il y a des coupables, c’est la preuve que les infractions sont établies.

Si l’on s’en tient aux premiers éléments de cette enquête, il y a bel et bien eu accrochage entre militaires et milices ambazoniennes avant les exactions commises par l’armée. Seulement, un groupe de militaires accompagnés de Bororos armés ont décidé de mener plus tard une opération punitive contre un village soupçonné d’aider les séparatistes. Ceci sans avoir au préalable requis l’avis de leur commandement. Les combattants Bororos qui ont participé à cette opération seraient par ailleurs en fuite. Les soldats et les deux officiers supérieurs ont été transférés à Yaoundé.

En rappel, le 14 février 2020 à Ngarbuh petit village de la région de l’Ouest du Cameroun, une attaque fait des morts. 22 selon l’ONU, dont 14 enfants. L’armée est accusée du massacre. Le gouvernement s’en défend et pointe une opération contre une base séparatiste qui a abouti à la mort de 7 « terroristes ». L’incendie qui serait déclenché à la suite des combats a brûlé des maisons et tué cinq personnes. Ce que dément un récent rapport de Human Right Watch qui accuse des militaires et des Bororos armés d’avoir mené une opération punitive contre un village. Le Bilan de l’ONU fait état de 21 morts dont 13 enfants et une femme enceinte.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01