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Le favori des primaires démocrates a fait cette promesse ce Dimanche et a décidé de changer l’histoire de la présidence américaine : C’est  une femme qui va affronter Donald Trump lors de la présidentielle de novembre.

 

« De nombreuses femmes ont les qualités pour devenir présidentes à l’avenir. Je désignerais une femme comme vice-présidente », a-t-il déclaré lors d’un duel télévisé face à son rival démocrate Bernie Sanders. Ce dernier a aussi assuré qu’il choisirait « selon toute vraisemblance » une femme comme colistière pour le seconder.

« Pour moi, il ne s’agit pas seulement de désigner une femme, il s’agit de nommer une femme progressiste », a-t-il dit, évoquant sa « forte inclination à aller dans cette direction », mais sans s’y engager aussi fermement que Joe Biden.

Les noms de Kamala Harris et Elizabeth Warren circulent

Six femmes étaient initialement en lice pour l’investiture démocrate – un record – mais la course s’est désormais réduite à un duel entre ces deux hommes septuagénaires. L’élue d’Hawaï Tulsi Gabbard reste formellement dans la compétition mais n’a aucune chance de l’emporter.

Les noms de la sénatrice noire Kamala Harris, qui a abandonné les primaires en décembre, voire de la sénatrice progressiste Elizabeth Warren, dernière candidate à se retirer, sont parmi ceux qui reviennent le plus souvent pour figurer sur un « ticket » avec le futur prétendant à la Maison Blanche. Traditionnellement, les candidats à la présidentielle désignent leur colistier ou colistière autour de l’été.

Aucune femme n’a jamais été élue présidente des Etats-Unis, ni vice-présidente. En 2016, Hillary Clinton avait porté les couleurs démocrates et faisait figure de favorite mais avait été battue, à la surprise générale, par le républicain Donald Trump. En 2008, le candidat républicain John McCain avait choisi Sarah Palin comme colistière mais avait échoué à accéder à la présidence face au démocrate Barack Obama et son colistier Joe Biden.

Il y a quelques jours, le candidat démocrate a remporté au moins quatre scrutins: le Mississippi, le Missouri, l'Idaho et surtout le plus gros prix, le Michigan, où Bernie Sanders avait pourtant battu Hillary Clinton en 2016. Sanders, lui, devrait s'imposer pour l'honneur dans le Dakota du Nord. Dans l'Etat de Washington, les deux candidats sont au coude à coude, et les résultats ne changeront pas l'enseignement de la soirée: même s'il n'est pas mathématiquement éliminé, Bernie Sanders devrait être irrémédiablement distancé dans la course aux délégués de cette primaire démocrate.  

 

N.R.M

 

Manaouda Malachie, le ministre camerounais de la Santé publique (Minsante) dans un communiqué signé ce dimanche invite les passagers des deux vols arrivés au Cameroun à se signaler. De sources crédibles font savoir que le président de l’Assemblée nationale (PAN), Cavaye Yeguié Djibril aurait retourner au bercail avec l’un deux avions. 

 

Le quatrième patient déclaré porteur du Coronavirus a voyagé pour le Cameroun avec le vol Brussels en provenance de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle en France. Le PAN serait arrivé au Cameroun à bord du même avion, apprend-on. 

Le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie dans un communiqué, s’appuyant sur des raisons de sécurité invite les passagers des vols Air France N°AF900 et SN Brussels N°371 arrivés à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen le 07 mars 2020 à 20 heures 45 et le 14 mars 2020 à 21 heures à bien vouloir se signaler. 

Dans ce sillage le Minsante prescrit, « de se mettre en quarantaine pendant 14 jours et à limiter les contacts leurs proches ».  

Le président de l’Assemblée nationale va-t-il respecter ou non cette prescription ? Au sein de l’opinion publique nationale, nombreux sont ceux qui émettent déjà le doute sur la possibilité pour le PAN à respecter cette consigne ministérielle. 

Rappelons que Cavaye Yeguié Djibril était interné en France à la suit à la suite d’une allergie médicamenteuse. Selon certaines indiscrétions, il aurait abrégé son séjour médical dans l’optique de retourner au pays pour se faire réélire à la tête de l’Assemblée nationale où il trône depuis 28 ans. 

 

Innocent D H 

 

Un 5ième cas de Coronavirus vient d’être annoncé au Cameroun par le Ministre de la Santé publique. C’est une véritable avalanche, et une explosion exponentielle des cas de maladie s’annone. Le ciel nous tombe sur la tête selon Dieudonné Essomba. 

 

« Les réactions d’agacement des Camerounais vis-à-vis de leur Etat commencent à s’intensifier. On se demande ce que le Gouvernement attend pour fermer les frontières, assurer le contrôle des voyageurs ou réduire la mobilité des populations.

Le problème ici est que le Gouvernement du Cameroun ne peut pratiquement rien faire, en dehors des effets d’annonce et un discours lénifiant pour tenter de rassurer la population !

Du point de vue économique, le Cameroun est tellement dépendant qu’il doit pratiquement tout importer. Des cure-dents aux avions, le pays ne produit pratiquement rien de ce qu’il consomme, en dehors des biens alimentaires et quelques produits de l’artisanat.

Et même sur le plan alimentaire où son autonomie est la plus grande, le pays dépend trop étroitement des importations de poisson et de riz, sans compter d’autres aliments comme le froment pour le pain. Quant aux produits plus évolués comme les médicaments, l’électroménager ou les biens industriels, il n’en produit pratiquement pas.

Ce n’est pas avec un tel modèle économique qu’on peut se permettre de fermer les frontières : le Cameroun ne serait pas capable de fonctionner même un seul jour !

Sur le plan financier, l’Etat du Cameroun est dans l’incapacité de dégager des ressources pour affronter une crise de grande ampleur. Déjà sous ajustement depuis 2017 et en cours de négociation avec le FMI pour une seconde phase, sa marge est très étroite. La sécession anglophone saigne le Trésor Public à blanc, et après les salaires et les dépenses de la guerre, il n’y a pratiquement plus rien dans les caisses.

Ceux qui, frénétiquement, appellent l’Etat à prendre des mesures oublient trop facilement que ces mesures ont une contrepartie : il faut les financer ! Et on ne finance pas des mesures avec des cailloux, mais avec des devises qui justement, nous manquent !

Sur le plan social enfin, la majorité des Camerounais, notamment ceux des villes vivent au jour le jour de petits métiers : sauveteurs, taximen, mototaxis, call-boxeurs, baïsellam, maçons, etc. Ils ne peuvent pas se permettre d’arrêter leur activité pendant 3 jours successifs. Ce n’est pas comme dans des pays évolués où de telles activités sont moins stratégiques et qui disposent des puissantes capacités d’appui. On obligé de les laisser faire, au risque d’une explosion sociale généralisée.

Le Ministre de la Santé confirme un 5e cas de contamination au Coronavirus au Cameroun 

 

On ne nourrit pas sa poule le jour du marché

Naguère, j’avais demandé avec insistance la mise en place d’un Système d’Echange Local au Cameroun en instaurant une seconde monnaie, évoluant concurremment avec le CFA et valable seulement pour les biens locaux. Le but était de créer un réseau économique local autonome nous permettant de réduire l’excessive dépendance du pays.

La conséquence était la limitation des importations à des biens réellement utiles et la réduction d’un déficit commercial abyssal qui plombe notre croissance. Simultanément, ce modèle nous permettait de fermer les frontières en cas de nécessité sans trop de contrainte.

Mais personne n’a cru en cette solution et tout le monde se rappelle les immenses éclats de rire qui ont accueilli ma proposition !

Qu’est-ce que vous pouvez faire faire maintenant ? Rien du tout ! C’est avant qu’il fallait réfléchir !

De même, dans son entêtement à régler la crise anglophone par la force, le Gouvernement a introduit une terrible contrainte dans sa marge de manœuvre. Si cette épidémie prenait des proportions importantes, que fera-t-il ? Devra-t-il continuer avec sa guerre ruineuse en laissant le pays mourir, ou devra-t-il abandonner le NOSO aux ambazoniens pour limiter le coronavirus ?

Comme on le dit, la bonne gestion d’un pays est une affaire d’anticipation et de gestion du risque. On ne peut pas fonctionner comme si on maîtrisait en permanence le destin. Ces certitudes dogmatiques dans lesquels s’est enfermé notre Gouvernement nous a privés de toutes les marges de manœuvre qui nous auraient permis de faire front à une épidémie aussi grave.

Et quelle soit l’évolution de la situation, le Cameroun ne peut plus éviter une grave crise économique. Les effets du coronavirus seront terrifiants à l’échelle du monde et généreront une crise aux conséquences incalculables. En tant que pays inerte dans le commerce international, nous ne ferons que répercuter cette crise chez nous ; mais celle-ci sera amplifiée par de mauvais choix politiques et économiques internes que nous avions dénoncés à temps, souvent devant des sarcasmes et des regards désapprobateurs.

Et ce sont justement ces occasions qui favorisent des mouvements comme la Sécession Anglophone

 

La seule solution

Face à cela, que reste-il à faire ? Essayer de limiter la crise avec les moyens du pauvre et pour cela, une seule solution : imposer le port d’un habit rouge vif, avec une tête de mort, à tous ceux qui entrent au Cameroun pendant 14 jours, durée d’incubation du virus. Et ceci, qui qu’on soit !

Des gens habillés de cette manière éviteront les lieux publics ouverts à tous, mais bénéficieront de services spécialisés lorsque cela se révèle nécessaire. Ainsi, chaque banque devra avoir un guichet dédié, avec une caissière munie d’un masque de protection. Ils ne pourront emprunter que quelques taxis sécurisés, disposant de mécanismes appropriés pour désinfecter.

Evidemment, cette mesure s’accompagnera de l’application systématique des règles d’hygiène prodiguées par le Minsante.

Au niveau où on se trouve, je ne vois pas très bien ce qu’on peut faire d’autre ».

 

 

N.R.M

 

Martin Mbarga Nguelé, le délégué général à la sûreté nationale (Dgsn) vient d’éventrer un réseau de corruption qui entoure les procédures de délivrance du passeport. Ce qui permet d’ailleurs de se rendre compte qu’il n’existe pas de passeport express au Cameroun.

 

Selon les informations puisées à bonnes sources, la mafia autour du passeport camerounais a été éventrée quand « une étudiante camerounaise qui réside au Canada, arrive au Cameroun pour renouveler son passeport. Elle pose le problème à l’une de ses connaissances qui est policière. Cette dernière lui fait savoir qu’elle a un contact qui peut lui faire établir un passeport « express » en deux jours à condition qu’elle lui donne 400 mille FCFA ». 

A la suite de cette proposition, l’étudiante qui trouve le montant exorbitant décide de saisir le délégué général à la sûreté nationale. Martin Mbarga Nguelé, va immédiatement ordonner l’ouverture d’une enquête en vue du démantèlement du réseau de corruption concerné, raconte l’enquêteur en chef du cabinet du Dgsn, le commissaire Vincent de Paul Meva’a. Cette enquête a permis de mettre aux arrêts deux fonctionnaires de police. 

Procédure

Sur la procédure d’obtention du précieux document, un officier de police ayant requis l’anonymat nous confie, « au Cameroun, pour établir un passeport biométrique, le coût normal est de 75 milles FCFA et il faut attendre 03 mois, voire plus. Cependant, tu peux faire un passeport express à 150.000 FCFA délai 01 à 03 semaines maximum. Mais en réalité, le passeport « express » n’existe pas. Il existe juste des personnes qui permettent d’accélérer la procédure et écourter les délais et cela s’appelle la corruption », note-on. 

A titre de conseil, cet officier déclare, « maintenant, commencez vos démarches en temps et en heure pour ne plus vous retrouver à donner des sommes d’argent de dessous de tables à des personnes véreuses et escrocs ».  

A propos du mode opératoire du réseau de mafia, l’officier cité haut souligne, « certains employés de la Dgsn profitaient de la forte demande pour faire ce qu’ils appellent passeport « express », afin de soutirer le plus d’argent aux usagers. Par exemple, ces arnaqueurs opéraient en sollicitant 75.000 FCFA pour le passeport normal, délivré en 06 mois après dépôt de dossiers. 200.000 FCFA pour le passeport « express » délivré un mois après dépôt des dossiers. 300.000 FCFA, passeport « express », délivré une semaine après dépôt de 500.000 FCFA, le passeport « Turbo » quelques heures après le dépôt d’un million de FCFA. Passeport « Turbo terminator », tu envoies un sms avec tes données d’identité et une photo passeport, 30 minutes après, tu as ton passeport », découvre-t-on. 

 

Innocent D H

 

 

C’est par un communiqué que Anne Féconde Noah porte parole porte de Cabral Libii a fait part de la requête de cette formation politique au regard des mesures de prévention édictées par le Ministre de la Santé Publique et son collègue des Relations Extérieures.

 

Mesures préventives

Nous avons été informés du retour de l'honorable Cavaye Yeguie Djibril au Cameroun le Samedi 14 Mars 2020, après un séjour privé en France. Nous lui souhaitons un bon retour.

Toutefois, afin de se conformer aux recommandations des Ministres des Relations Extérieures et de la Santé Publique, visant à limiter la propagation du COVID-19;

Nous invitons l'honorable Cavaye Yeguie Djibril à présenter un test négatif au COVID -19 tel que prescrit par le Ministre des Relations Extérieures ou à observer une période de quarantaine de 14 jours tel que prescrit par le Ministre de la Santé Publique, période au cours de laquelle il ne se rendra à aucun endroit populeux.

En rappel, pour les 4 cas de COVID-19 enregistrés au Cameroun, les porteurs ont été contaminés à l'étranger.

Par ailleurs, cette maladie sans traitement clairement identifié a été déclarée pandémie par l'organisation mondiale de la santé (OMS).

La situation est tellement confuse que des pays plus avancés que le notre en matière de prise en charge ont adopté des mesures conservatoires drastiques pour protéger leurs populations.

Les USA ont interdit l'accès aux voyageurs en provenance d'Europe, la France a fermé les écoles pour une durée modulable, pareil en Italie, et en Allemagne, pour ne citer que ceux là.

La situation est donc sérieuse et sans verser dans la psychose, nous devons en prendre toute la mesure de la gravité.

Ainsi donc, considérant qu'exposer des centaines de parlementaires à des risques de contamination serait une injustice notoire aux conséquences potentiellement dangereuses.

Nous invitons les Minrex et Minsante chacun en ce qui le concerne à veiller au strict respect de leurs prescriptions pour tous les voyageurs des vols suspectés, et pour l'honorable Cavaye Yeguie Djibril dont l'agenda est bien connu en particulier.

C'est un problème de santé publique, aucune légèreté n'est à tolérer

 

Sept règles d’or proposé par le Dr Roger Etoa pour prévenir le coronavirus  

1. La suspension temporaire,  jusqu'à nouvel avis, de vos projets de voyage privés ou de missions officielles dans les pays sévèrement touchés suivants : Chine, Corée du Sud,  Italie, France, Espagne. Déconseillez également à vos proches de s'y rendre jusqu'à nouvel avis.

2. La réévaluation de vos projets de séjours privés ou de missions officielles dans des pays  moyennement et faiblement touchés par l'épidémie. Il est n'est conseillé de s'y rendre qu'en cas de nécessité urgente et non reprogrammable. Il est encore plus déconseillé si vous présentez certaines fragilités physiques  (personne âgée, diabète, hypertension artérielle, VIH/SIDA, Cancer, Asthme et autres maladies respiratoires).  Suggérez à vos proches les mêmes précautions. 

3. Réduire pendant 1 mois vos déplacements à l'intérieur du pays. Réduire, voire suspendre pendant 1 mois, les présences dans les débits de boisson, les lieux de culte, les réunions associatives ou communautaires, les veillées mortuaires, deuils...

4. Acquérir  des équipements de protection individuelle et d'hygiène (masques, gants, flacons de gels hydro alcoolisés). Les utiliser en cas de contact avec des personnes étrangères au service ou au pays.  

5. Mettre en quarantaine pendant 14 jours ou réduire et protéger les contacts physiques (salutations, accolades, bises...) avec des personnes venant de l'étranger, y compris les membres de famille. 

6. Si vous êtes un étranger ou membre de la diaspora, reportez votre séjour au Cameroun à une date ultérieure. 

7. Composez le numéro 1510 en cas de cas suspect autour de vous, y compris vous-mêmes.

  Communiqué : Les recommandations de Cabral Libii Li Ngue Ngue pour éviter le coronavirus  

 

Nicole Ricci Minyem

 

C’est une suspension temporaire décidée à cause de la pandémie du Coronavirus qui menace déjà la quasi-totalité du monde.

 

A cause de la pandémie du Coronavirus, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a ordonné que les missions à l’étranger des membres du gouvernement soient suspendues de façon temporaire. Cette décision s’applique aussi aux collaborateurs des Ministres. Dans la note qu’il a sortie, Joseph Dion Ngute précise que pour l’instant, ce sont les chefs de missions diplomatiques du Cameroun à l’étranger qui doivent représenter le pays, aux différentes rencontres internationales qui sont programmées à l’étranger. Cependant le chef du gouvernement indique que les membres du gouvernement et leurs collaborateurs peuvent se rendre à l’étranger en cas de nécessité dirimante.

 

Des mesures comme celle prise par Joseph Dion Ngute court le risque de se répandre dans le monde. Etant donné l’ampleur de cette nouvelle maladie que l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) a qualifié de pandémie. D'ailleurs l’Oms a appelé les pays du monde à prendre des mesures qui s’imposent dans l’optique de barrer la voie au Covid-19 et limiter sa propagation. « Nous avons appelé chaque jour les pays à prendre des mesures urgentes et agressives. Nous avons tiré la sonnette d’alarme haut et fort », a déclaré la semaine dernière, le  Dr. Tedros Directeur général de l’agence onusienne. 

 

Le chef de l’Oms en donnant un point de presse en rapport avec la pandémie du Covid-19, n’a pas caché son inquiétude face aux «niveaux alarmants d’inaction » de la communauté internationale alors que les niveaux de propagation de l’épidémie sont « alarmants ». Il avait alors ajouté que «des milliers d’autres personnes se battent pour leur vie dans les hôpitaux ». Et il n’avait pas manqué de mettre en garde sur le fait que dans « les jours et les semaines à venir », le nombre de cas, de décès et de pays touchés allait augmenter.

 

Liliane N.


 

La Confédération africaine de football a décidé de faire jouer les éliminatoires comptant pour la Coupe d’Afrique des Nations de 2021, pour une date qui n’est pas encore connue.

 

Comme les autres Fédérations internationales de football, la Confédération africaine de football (Caf) vient d’être poussée à prendre une mesure forte, à cause de la pandémie du Coronavirus. Le dimanche 15 mars 2020, elle l’a fait savoir qu’elle reporte les éliminatoires de la Can 2021. Lesdites éliminatoires reportées à une date ultérieure, étaient prévues se dérouler entre fin mars et début avril 2020. 

 

La Caf n’a donc que pris une décision en ce qui concerne la Can 2021 qui va se jouer au Cameroun. Pour ce qui est du Championnat d’Afrique des Nations (Chan) qui va se jouer entre le 4 au 25 avril 2020, l’instance dirigée par Ahmad Ahmad ne s’est pas encore prononcée. Jusqu’ici, la compétition va se tenir au pays. La Caf a juste dépêché sa commission médicale pour venir sur le terrain évaluer la situation relative au Coronavirus. Il faut préciser que le Cameroun est dorénavant à cinq cas de contamination au virus du Covid-19. Ladite mission a donc séjourné au pays du 14 au 15 mars derniers.

 

Tenant compte de la situation qui prescrit d’être prudent et vigilant, Lejeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures a sorti une note, dans laquelle, il est dit que l’entrée au Cameroun sera désormais possible qu’après que le demandeur ait présenté un test négatif au Coronavirus. S’adressant aux Ambassades et Consulats du Cameroun, le Minrex a écrit « honneur vous demander de bien vouloir inclure dorénavant la présentation du résultat test au Covid 19 effectué par institution agréée comme pièce à fournir pour toute délivrance de visa d’entrée au Cameroun ».

 

Liliane N.

 

 

 

C’est une tribune écrite par Dieudonné Essomba dans laquelle l’économiste et l’analyste politique a tenu une fois de plus à analyser les causes de la crise socio - sécuritaire qui sévit dans les régions du Nord et Sud Ouest.

 

« Chaque fois que nous avons insisté sur le retour à la Fédération, comme solution idoine au problème anglophone, certains quidams ont rétorqué que les Sécessionnistes ne demandent pas le fédéralisme.

Qu’attendaient-ils donc ? Que les Anglophones prennent les armes pour le fédéralisme ? Et pourquoi ? Le fédéralisme était une posture de négociation qui coupait la poire en deux ! Mais il a été rejeté par le Gouvernement et ses partisans ont été mis en prison!

Pourquoi voulait-on qu’ils s’arrêtent au fédéralisme ? L’arrogance suscite l’extrémisme : si votre épouse vous reproche votre mépris, elle ne va pas indéfiniment se limiter à faire des bagarres à chaque insulte que vous lui ferez ! Elle finira par prendre acte que vous êtes incorrigible et va demander le divorce !

Et vous n’allez pas dire qu’il s’agit de deux femmes différentes, l’une qui refusait les insultes et l’autre qui demande le divorce ! C’est bien la même femme !

Les Sécessionnistes anglophones ne viennent pas du ciel, ni du Biafra comme certains le diffusent partout : ce sont les Anglophones que nous connaissons depuis longtemps ! Les BOOH Hebert, les AYUK et autres Fieldmarshal Lekeakea sont des Camerounais qui ont travaillé au Cameroun, en tant que patriotes, qui ont cru à la Nation camerounaise et l’ont aussi aimée comme nous, mais qui ont changé.

 

Les hommes changent !

Oui, Dieu a créé des hommes pour changer en fonction des circonstances !

Les hommes ne sont pas des morceaux de bois qui avalent toutes les vicissitudes sans changer !

Les Anglophones qui avaient accepté venir avec le Cameroun plutôt qu’avec le Nigeria sont les mêmes qui avaient voté pour l’Etat unitaire en 1972. Mais ayant constaté que cet Etat unitaire était trop étouffant, ce sont les mêmes Anglophones qui ont accepté la décentralisation en 1991.

Et ce sont les mêmes Anglophones qui, excédés par les atermoiements et les retards pris par le Gouvernement, ont déduit que seule, la restauration de la Fédération pouvait résoudre leur mal-être.

Mais lorsque, avec une brutalité absolument irrationnelle, le Gouvernement a réprimé les Fédéralistes en déclarant que « la forme de l’Etat n’est pas négociable », ce sont les mêmes Anglophones qui ont pris les armes pour engager une féroce et sanglante lutte pour leur libération.

Voilà la vérité !

Les Anglophones ont espéré une Nation camerounaise originale, tirant son évolution de ses propres référents historiques, sociologiques et géographique. Au lieu de cela, le Gouvernement a voulu les transformer en une sous-colonie d’une colonie française. Il a refusé de bâtir une Nation originale et authentique pour se donner corps et âme à une France dont il copie les institutions avec une fidélité maniaque.

 Assassinat de Ngarbuh : « Méfions–nous de cette sécession anglophone »  

 

Est-ce à ce genre de projet de nation que les Anglophones pouvaient adhérer?

Aucune intelligence dans l’approche des problèmes ! Comment peut-on imaginer qu’au moment où les Anglophones réclament leur autonomie confisquée, la seule chose solution que trouve le Gouvernement soit d’aller consulter la France et récupérer ses remèdes de « statut spécial » qu’elle applique à ses mouvements séparatistes (Corse, Nouvelle-Calédonie, etc.) ?

Quel était le message ? Le Cameroun est-il la France pour appliquer les « statuts spéciaux » ? C’est exactement ce qu’il ne fallait pas faire ! Comment, bon Dieu ! A-t-on pu proposer aux Anglophones le « statut spécial » de la France au moment même où ils nous accusent de vouloir les embarquer dans une entreprise de création d’une France tropicale ?

Non, non et non ! Le Cameroun doit avoir sa voie dans son évolution et ne copier personne. Notre pays est né fédéral, il doit demeurer fédéral.

Il n’y a aucun débat à mener là-dessus ! La suppression de l’Etat fédéral fut une faute, et la persistance dans l’Etat unitaire est une folie. C’est une aventure qui n’est pas viable et qui va nous conduire à l’abîme.

Il faut rentrer à la Fédération de 1961 en l’actualisant sur la base de nos référents historiques et mettre définitivement fin à cette soumission de caniche au modèle français qui ne nous conduira nulle part. Dans leur grande majorité, les Anglophones n’ont jamais voulu quitter le Cameroun, puisque c’est eux-mêmes qui l’ont librement choisi en 1961. Mais ils n’ont pas fait ce choix pour être phagocytés dans une sorte de France tropicale.

Il ne faudrait pas qu’on ne leur donne comme alternative que cette phagocytose ou la séparation, car à coup sûr, ils choisiront la séparation… ».

 Crise sécuritaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest : « Et maintenant, qu’est ce qu’on fait » ?  

 

N.R.M

 

 

Dans sa communication de ce Samedi, René Emmanuel Sadi s’est montré clair à propos de ce qui est apparu au fil des heures comme une recherche effrénée de buzz et un besoin de nuire à un sous Officier en services commandés

 

« Le Gouvernement de la République à la connaissance de l'opinion, que le vendredi 13 mars 2020, aux environs de 13 heures 30 minutes, un Sous Officier de la Gendarmerie Nationale, en service à la Région de Gendarmerie à Garoua dans le Nord, a été violemment molesté par des partisans du parti politique dénommé, Mouvement de la Renaissance du Cameroun (MRC), membres de la délégation du leader de ladite formation politique de passage dans la ville de Garoua.

Les images relayant les actes de brutalité d'une violence inouïe, perpétrés contre cet élément des Forces Nationales de Défense et de Sécurité, sont largement diffusées dans les médias sociaux depuis la survenance de cet inadmissible incident.

Sans le moindre remords, ni même un simple regret au regard de la gravité de Pacte posé, quelques militants dudit parti politique ont de façon malencontreuse tenté de justifier les voies de fait commises à l'égard d'une personne' de la Gendarmerie Nationale, en alléguant que ce dernier a tenté de porter atteinte à l'intégrité physique du leader de leur parti politique.

En tout état de cause, les informations recoupées par les services spécialisés en la matière confirment de façon incontestable, que le Maréchal des Logis-Chef violenté, et quelques-uns de ses collègues, étaient régulièrement commis à une mission classique de renseignement, choses conformes max usages professionnels et aux prérogatives de droit dévolues aux Forces de Maintien de l'Ordre, et n'étaient nullement chargés d'attenter à la personne du leader du MRC.

Par ailleurs, il convient de souligner que le Sous-officier de la Gendarmerie Nationale concerné, se déployait en motocyclette de service pour se frayer du chemin dans la foule, comme c'est souvent le cas en pareille circonstance, quand il a été pris à partie.

Avec assurance et calme, il a promptement décliné son identité et son statut professionnel. C'est alors qu'à sa grande surprise, des militants du parti politique MRC, vont se ruer sur lui et sans la moindre retenue, vont lui arracher son arme de dotation.

C'est le lieu de préciser que dans le respect scrupuleux des règles qui encadrent les missions des Forces de Défense et de Sécurité, ce Sous-officier de la Gendarmerie Nationale n'a pas fait usage ou tenté de faire usage de son arme de service, du reste, soigneusement rangée dans son étui au moment des faits.

Le Gouvernement condamne avec la plus grande fermeté cet acte de violence délibérée contre un représentant de la Force Publique dans le plein exercice de ses fonctions, et dénonce avec la dernière énergie, toutes les allégations mensongères proférées inlassablement par certains acteurs de la classe politique, dans le but évident de manipuler et d'instrumentaliser l'opinion nationale et internationale.

Au demeurant, une enquête a été prescrite par le Haut Commandement et conduite par la Légion de Gendarmerie du Nord, aux fins d'établir les responsabilités dans cette affaire, conformément aux lois et règlements de la République ».

 

N.R.M

 

Le 5e porteur du virus du Covid-19 présent en terre camerounaise est une personne qui revenait de la France.

 

Alors qu’hier encore les camerounais ont dormi en ayant à l’esprit, qu’il n’y a que quatre cas de contamination au Coronavirus sur leur sol, ce matin, ils vont devoir faire face à une nouvelle réalité. Car le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) a révélé par son compte Twitter, qu’un 5e cas a bel et bien été enregistré. « Nous venons encore d'enregistrer un 5ème cas confirmé cette nuit à Yaoundé. Il s'agit d'une personne rentrant de France. A l'instar des autres, elle a été immédiatement prise en charge. Continuons de nous mobiliser et de suivre les mesures d'hygiène prescrites », peut-on lire dans le tweet du Minsante.

 

Ce qu’il est à noter jusqu’ici est que le dispositif mis en place à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, aide dans la détection des voyageurs porteurs du virus du Covid-19. Le Ministre Malachie Manaouda, le faisait bien remarquer dans l’annonce faite hier au sujet du quatrième cas de contamination au Coronavirus. « Le patient suspect identifié hier par notre dispositif de l’aéroport de Yaoundé Nsimalen, sur le vol SN Brussels en provenance de RCDG et confiné à HJamot, est positif pour COVID19. C’est le 4ème cas enregistré dans notre pays. Je demande encore plus de responsabilité et de vigilance », avait-il tweeté.

 

Le Cameroun compte donc désormais cinq cas de contamination au Coronavirus sur son sol. La plupart de ces cas sont des personnes ayant séjourné dans des pays touchés par la pandémie du Coronavirus. Les deux premiers cas notamment le français premier porteur du virus et la camerounaise contaminée par ce dernier répondent bien au traitement. C’est ce que faisait savoir le Pr Pierre Joseph Fouda le Directeur de l’Hôpital central de Yaoundé où, les patients sont suivis. Dans l’édition de Cameroon tribune parue en kiosque le 12 mars 2020, le Pr Fouda expliquait en quoi consiste concrètement le traitement auquel les malades du Coronavirus sont soumis.

 

« C’est un problème viral et la plupart des problèmes viraux se résolvent souvent spontanément. Face à toutes les épidémies de grippe enregistrées dans le monde, il n’y a pas souvent eu un médicament détruisant le virus. Mais le malade est mis dans des conditions devant éviter la surinfection, la fatigue et autres. Donc, si la personne a de la fièvre on traite cette fièvre, si elle a mal à la tête, on s’en occupe, jusqu’à ce que l’organisme surmonte l’infection », a déclaré le Directeur de l’Hôpital central de Yaoundé.

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01