Le favori des primaires démocrates a fait cette promesse ce Dimanche et a décidé de changer l’histoire de la présidence américaine : C’est une femme qui va affronter Donald Trump lors de la présidentielle de novembre.
« De nombreuses femmes ont les qualités pour devenir présidentes à l’avenir. Je désignerais une femme comme vice-présidente », a-t-il déclaré lors d’un duel télévisé face à son rival démocrate Bernie Sanders. Ce dernier a aussi assuré qu’il choisirait « selon toute vraisemblance » une femme comme colistière pour le seconder.
« Pour moi, il ne s’agit pas seulement de désigner une femme, il s’agit de nommer une femme progressiste », a-t-il dit, évoquant sa « forte inclination à aller dans cette direction », mais sans s’y engager aussi fermement que Joe Biden.
Les noms de Kamala Harris et Elizabeth Warren circulent
Six femmes étaient initialement en lice pour l’investiture démocrate – un record – mais la course s’est désormais réduite à un duel entre ces deux hommes septuagénaires. L’élue d’Hawaï Tulsi Gabbard reste formellement dans la compétition mais n’a aucune chance de l’emporter.
Les noms de la sénatrice noire Kamala Harris, qui a abandonné les primaires en décembre, voire de la sénatrice progressiste Elizabeth Warren, dernière candidate à se retirer, sont parmi ceux qui reviennent le plus souvent pour figurer sur un « ticket » avec le futur prétendant à la Maison Blanche. Traditionnellement, les candidats à la présidentielle désignent leur colistier ou colistière autour de l’été.
Aucune femme n’a jamais été élue présidente des Etats-Unis, ni vice-présidente. En 2016, Hillary Clinton avait porté les couleurs démocrates et faisait figure de favorite mais avait été battue, à la surprise générale, par le républicain Donald Trump. En 2008, le candidat républicain John McCain avait choisi Sarah Palin comme colistière mais avait échoué à accéder à la présidence face au démocrate Barack Obama et son colistier Joe Biden.
Il y a quelques jours, le candidat démocrate a remporté au moins quatre scrutins: le Mississippi, le Missouri, l'Idaho et surtout le plus gros prix, le Michigan, où Bernie Sanders avait pourtant battu Hillary Clinton en 2016. Sanders, lui, devrait s'imposer pour l'honneur dans le Dakota du Nord. Dans l'Etat de Washington, les deux candidats sont au coude à coude, et les résultats ne changeront pas l'enseignement de la soirée: même s'il n'est pas mathématiquement éliminé, Bernie Sanders devrait être irrémédiablement distancé dans la course aux délégués de cette primaire démocrate.
N.R.M