Selon nos confrères d’Equinoxe TV, Ils ont été interpellés par les éléments des Forces de l’Ordre et tous vont passer devant le commissaire du gouvernement.
Mode opératoire
Depuis le mois de Mai 2020, ils opèrent dans la cité balnéaire, qu’ils ont choisie comme terrain de chasse. Ils s’en prennent aux propriétaires des domiciles privés, en les menaçant avec les armes à feu, arrachant au passage des téléphones portables, des ordinateurs, des voitures, de l’argent, des bijoux et autres biens précieux.
Raymond Mmam – Commissaire divisionnaire de Kribi : « Depuis quelques temps déjà, la ville de Kribi ploie sous le coup des braquages quasi hebdomadaires, perpétrés par des malfrats sans scrupules qui spolient leurs victimes, expatriés comme nationaux, après les avoir neutralisés dans leur domicile à l’aide d’armes de guerre, dont une kalachnikov, des PA et autres armes de fabrication artisanale…
A ce jour, les victimes qui sont nombreuses, déplorent entre autres, trois véhicules emportés une de marque Ford et deux Adventis, les numéraires de près de cinq millions, des téléphones portables, des ordinateurs ».
Ils ne se sont pas limités à ces coups de vol
Selon le commissaire divisionnaire Raymond Mmam, ces hors la loi ont « perpétré un viol sur une mineure de 10 ans… ».
Interpellation et aveux
Raymond Mmam – Commissaire divisionnaire de Kribi : « Face à cette situation, les investigations ont été menées et ces dernières nous ont conduit à une action d’envergure à Douala et à Kribi ; laquelle action nous a permis de démanteler un de ces redoutables gangs…
Ils ont reconnu avoir effectivement perpétré ces braquages dans les domiciles indiqués. Ils ont révélé avoir commis des forfaits à Douala, à Nkongsamba et à Buea ».
Un travail à la chaîne avec un indic dans la ville balnéaire
Raymond Mmam – Commissaire divisionnaire de Kribi : « Ils s’appuyaient sur les informations que leur fournissait un moto taximan prénommé collins. Il était chargé de les accueillir et qui habite le carrefour « Djangoula ». Il les orientait vers des victimes qu’il avait préalablement ciblées qui dans leur grande majorité, habitaient les zones reculées ».
Ces dernières, ayant eu vent de cette arrestation, se sont empressées de rallier le commissariat central. Leurs objets leurs sont restitués et c’est avec reconnaissance qu’ils quittent les locaux non sans avoir reconnu leurs bourreaux.
Une victime raconte
« Je tiens absolument à remercier les policiers en service au commissariat central pour le travail abattu, ainsi que la gendarmerie de notre ville. Ils m’ont remis tous mes effets, ainsi que mon véhicule qui avait été emporté…Le 23 Mai, ces malfrats sont entrés chez moi par effraction, ils nous ont menacé avec leurs armes, nous obligeant à leur remettre argent, téléphone, ordinateurs portables, appareil photo. Ils nous ont enfermé dans une chambre avant de partir et c’est la police qui est venue nous libérer quelques minutes plus tard ».
C’est malheureux et regrettable mais, dans ce groupe de bandits, l’on a retrouvé un personnel de l’administration pénitentiaire de Douala et des individus mal famés qui ont pourtant bénéficié de la grâce présidentielle il y’a quelques semaines.
Nicole Ricci Minyem
La première sélection de Stephen Tataw remonte en 1986 au Caire en Égypte. Bien avant l’équipe nationale, il a fait carrière dans plusieurs clubs locaux, à l’instar de Tonnerre de Yaoundé puis Olympique et a à son actif, 43 sélections.
Avec 43 sélections à son actif, Stephen Tataw - Latéral droit ou milieu défensif, avec ses 1,82 m de taille, savait dominer ses vis-à-vis de l’attaque adverse. Tout juste après la Coupe du monde 1994 aux Etats-Unis, il dépose ses valises au Japon. Ici, le joueur fait le bonheur de deux clubs de la ville de Tosu. Tataw devient ainsi, le premier joueur venu d’Afrique à évoluer dans le championnat nippon.
Fils de la Manyu dans la région du Sud-Ouest anglophone, il affichait une barbiche blanche ces dernières années. Un véritable signe de transition entre les stades et la vie active. Longtemps oublié par le gouvernement camerounais, il est nommé responsable administratif des Lions Indomptables, par la suite, chef du département des compétitions internationale à la Fecafoot. En 2019, il est nommé superviseur des équipes nationales de football.
L’hommage
Joseph Antoine Bell : « Stephen Tataw s’en est allé. Un autre Lion nous quitte en ces temps difficiles. Les souvenirs se bousculent. Ceux de la CAN remportée ensemble au Maroc en 1988, de la Coupe du monde en Italie 2 ans plus tard... Adieu capi ! RIP ! »
Albert Roger Milla n’a quant à lui pu dire le moindre mot et a éclaté en sanglots, après l’annonce de ce décès. Sur sa page facebook, il a mis une image afin de saluer la confraternité qu’il a partagée avec Stephen Tataw.
Bernard Tchoutang lui aussi en larmes a écrit : « Oui, la réalité est triste à en chialer et pourtant, elle est bien réelle. Bon voyage capitaine Stephen Tataw ».
Rigobert Song Bahanag : « J'avais une relation personnelle avec lui. Je me sens très redevable envers lui. C'était un capitaine emblématique. J'ai eu l'opportunité de le connaître et de le rencontrer lors de la Coupe du monde 1994 et puis j'étais jeune. J'étais avec des seniors qui ont joué avec lui en 1990. Il a beaucoup touché ma vie ... il était modeste et très présent sur le terrain et quand je suis devenu capitaine je pense que j'avais le même esprit. Il a donné raison aux spectateurs de vouloir regarder les matchs. Il était réservé mais très efficace. C'est une perte majeure. Quand il m'a appelé capitaine, j'ai dit que vous étiez le vrai capitaine. L'homme propose et Dieu dispose. Qu'il repose en paix ».
Seidou Mbombo Njoya : « C’est avec émoi que j’ai appris le décès e décès ce jour de l’ancien capitaine des Lions indomptables Stephen Tataw. Il laisse le souvenir d’un grand sportif et d’un meneur d’hommes remarquable. Toutes mes condoléances sa famille et ses proches ».
Akere Muna : « Stephen Tataw n’est plus. Le légendaire footballeur Camerounais. Capitaine des Lions Indomptables d’ « Italia 90 » est décédé ce matin. C’est un honneur d’avoir été considéré comme un ami par lui. « Rip Capitaine ». Vous avez été un mentor pour beaucoup.
N.R.M
Ses derniers moments racontés par une parente
Alice Yanfouo – sœur cadette de Tataw Stephen : « Sa santé a été chancelante ces derniers temps et hier, les enfants m’ont appelés et lorsque je suis arrivée, il ne se portait pas bien. Nous avons échangé ensembles mais nous avons passé beaucoup plus le temps à prier en espérant que ça va aller mais, après une nuit plus ou moins mouvementée, c’est finalement à midi qu’il a rendu l’âme ».
Une nouvelle qui a fait le tour des réseaux sociaux, et c’est avec beaucoup de peine que les uns et les autres ont réussi à accepter cette fatalité. Une fois de plus, une fois encore, 2020 emporte l’une des icônes du Cameroun. Une icône qui a vécu dans une quasi sobriété au cours des dernières années, dans son domicile à Yaoundé prise d’assaut ce Vendredi soir, par une foule d’amis, de connaissances, de curieux venus s’enquérir auprès de la famille, de la véracité de cette funeste information, de même que des circonstances de ce décès.
Ses enfants gardent de lui, le souvenir d’un grand homme ayant su inculquer des valeurs intrinsèques à sa progéniture
Ivana Tataw – fille aînée du défunt : « Papa était un très bon père, il n’y a rien à redire à ce sujet mais, lorsqu’il fallait taper du poing sur la table, il ne manquait pas de le faire. Très strict mais aimant. Il nous arrivait de jouer au ballon avec lui et à ce moment, c’était l’ami, le complice. Il a été plus proche de nous et nous a accompagné de son amour, mais plus encore de ses conseils lorsque mon petit frère et moi, nous avons perdu maman. Il a su jouer les deux rôles en même temps ».
Carrière professionnelle
L’homme qui s’en est allé à l’âge de 57 ans a passé la quasi majorité de sa vie dans le monde du football.
Il a été vu sur la pelouse lors de la phase finale de la Can de 1988 au Maroc mais aussi lors de la Coupe du monde de 1990 en Italie. L’on se souvient que lors de cette compétition, il arborait le brassard de capitaine à la tête des Lions Indomptables et c’est sous son ère que ses coéquipiers et lui ont permis à une équipe africaine de se qualifier pour la première fois, aux quarts de finale de cette compétition d’envergure. Ses fans l’ont en outre vu arborer les couleurs du Tonnerre kalara club, de l’olympique de Mvolyé de même que celles de Tosu Futures, un club japonais dans lequel il a fait un passage éclair avant de prendre sa retraite.
Dans l’optique de redorer le blason du football Camerounais qui semble avoir perdu ses lettres de noblesse au cours des dernières années, il a su apporter ses conseils et la dernière fois qu’il a été vu en public, c’était lors du tirage au sort des poules du Chan au palais polyvalent des Sports de Yaoundé.
Nicole Ricci Minyem
L’économiste Dieudonné Essomba appelle le gouvernement et ses fonctionnaires à respecter leur limite.
Dieudonné Essomba vient de faire une sortie épistolaire en rapport avec les hectares de terre de la vallée du Ntem, qui doivent être rétrocédées à Neo industrie pour la production de cacao. L’économiste est contre ce projet. Il demande aux populations du département de la vallée du Ntem de ne pas l’accepter. D’ailleurs les chefs traditionnels de cette localité du Cameroun ont exprimé la semaine dernière leur mécontentement. Ils ont saisi par voie de correspondance, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre. Ils ont requis du chef du gouvernement, l’annulation du décret d’accord d’exploitation des baux emphytéotiques à la société Néo industry à hauteur de 26.000 hectares. Ce décret a été signé le 16 août 2016. Pour l’économiste Dieudonné Essomba, les terres des Ekang ne peuvent pas être rétrocédées à Neo industrie par l’Etat. Parce qu’elles ont été conquises par ce peuple lui-même, sans l’aide de l’Etat.
Ci-dessous la tribune de Dieudonné Essomba
D’office, il n’y aura aucune concession sur la Vallée du Ntem, ni sur toute autre parcelle en territoire Ekang destinée à produire le cacao pour approvisionner l’usine de Kekem à l’Ouest. Et ceci, quelle que soit la forme où cette concession se présente, et quelles que soient les circonstances. Les promoteurs de l’usine n’ont pas jugé digne de s’installer au Sud, ils peuvent tout autant s‘approvisionner partout ailleurs.
Maintenant que cela est entendu, il importe de rappeler que ce n’est pas l’Etat du Cameroun qui a donné ces terres aux Ekang. Les Ekang ont conquis ces terres par le feu et le sang, dans des conditions extrêmement difficiles et l’Etat du Cameroun n‘était pas là pour les aider.
Le droit qu’il se donne, en tant qu’institution publique dédiée à l’intérêt collectif, de mener des politiques publiques favorables au développement du pays ne va pas jusqu’à oblitérer des droits historiquement fondés avant sa création par les colons allemands.
Il n’existe donc aucune possibilité de prendre les terres Ekang pour compenser le besoin des terres des autres Communautés dont les ancêtres n’ont pas fourni l’effort de garder des espaces pour leurs descendants ou qui n’ont pas su contrôler leur natalité.Au Cameroun, les choses sont claires : chaque peuple a son espace conquis par ses ancêtres avant le Cameroun et ses lois. Et chaque peuple valorise son espace à sa guise : aucune politique ne saurait corriger l’histoire précoloniale par une prétendue réforme agraire qui n’a aucun sens dans notre environnement.
Un Etat intelligent sait jusqu’où il peut aller. Le Gouvernement du Cameroun et ses fonctionnaires doivent savoir jusqu’où ils peuvent aller. Aucune théorie économique n’a prouvé que le seul moyen de développer le Cameroun et résoudre les problèmes de chômage, c’est de redistribuer les Ekang aux gens soi-disant capables de les valoriser. Il n’y aura aucune concession dans la Vallée du Ntem pour produire le cacao et l’exporter à Kekem.
Liliane N.
Le cargo militaire C130 est sorti de piste dans l’après-midi du dimanche 2 août 2020.
Selon nos informateurs, il y a eu plus de peur que de mal, hier à Maroua. Autour de 17 heures l’avion militaire C130 appartenant à la base aérienne de Douala, a fait une sortie de piste à l'aéroport de Maroua - Salak, dans la région de l'Extrême -Nord. Le bilan qui fait état de plusieurs dégâts matériels, ne déplore aucune perte en vies humaines. Les secours militaires sont vite arrivés. Et cela a permis de rassurer. L’appareil avait à son bord, plusieurs dizaines de personnes, civils et militaires.
L’incident, apprend-on, a été causé par la forte pluie qui s’est abattue hier dimanche dans la ville de Maroua. Et d’après nos sources, l'avion cargo C130 était à l'aéroport de Maroua - Salak, pour la relève de la 1ère vague des éléments de la marine camerounaise. Une opération qui rentre dans le cadre des opérations de la Force mixte multinationale en guerre contre la secte terroriste Boko Haram.
Il faut noter que le cargo qui assure la liaison entre les différents théâtres d’opérations militaires (Nord-ouest, Sud-ouest et Extrême nord) est « sérieusement endommagé », apprend-on d’une source ayant vécu le crash. L’aéronef ne peut plus être utile et serviable dans les semaines, voire les mois à venir. C’est quand même cet appareil qui approvisionne les troupes sur les deux fronts de guerres où sont engagées les Forces de défense et de sécurité du Cameroun.
Liliane N.
La semaine dernière, des officiels camerounais ont fait l’annonce à des investisseurs internationaux. La nouvelle monnaie serait liée à l’euro sur la base d’une parité fixe, mais les Français ne figureraient plus dans les instances sous-régionales de gestion de la monnaie comme c’est le cas dans la zone de l’Uemoa.
Selon l’annonce des officiels camerounais aux investisseurs internationaux, « la Cemac et la France ont conclu un accord pour passer du franc CFA à l’éco ». A la différence de l’Uemoa, le rapatriement des réserves hors du compte des opérations du trésor public français ne serait pas acté. Ainsi, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ne sera plus tenue d’effectuer cette consolidation des réserves d’échanges.
A en croire une source ayant requis l’anonymat, « à nos demandes de précisions, les autorités camerounaises ont nuancé leurs propos en déclarant que c’était une option, et que pour le moment, c’est le statu quo qui prévalait en matière de la coopération monétaire ». Des sources proches de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) indiquaient à juste titre que le dossier confié à la Banque centrale de la Cemac sous la supervision de l’Union monétaire d’Afrique centrale (Umac) en novembre 2019, serait déjà bouclé et n’attend plus que l’annonce du président en exercice de la Cemac, le Président Paul Biya du Cameroun.
Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Cemac lors d’une visite effectuée en début février 2020 au Président gabonais Ali Bongo à Libreville confirmait déjà l’existence des tractations effectives autour du franc CFA dans la sous-région : « nos amis de l’Uemoa ont pris la décision de créer l’éco. Mais naturellement l’éco fait écho en Afrique centrale. Nous sommes en train de négocier (…). Donc ce dossier est en cours ».
Prudence
Les leaders de la Cemac restent prudents quant à l’annonce du plan de réforme de la coopération monétaire au grand public. Une prudence qui trouverait son fondement dans le fait que le processus dans la zone de l’Uemoa connait des difficultés car tiraillé entre plusieurs intérêts. L’on note d’abord, la pression des opinions publiques africaines pour que soit arrêtée cette coopération monétaire, comprise comme une « servitude monétaire ». Il y a ensuite, la volonté affichée de la France de Garder l’initiative sur la question monétaire dans ses ex-colonies d’Afrique subsaharienne, raison pour laquelle le processus prend à son niveau la forme d’un passage en force.
Enfin, l’on note que le Nigéria en tant que puissance pétrolière et économique d’Afrique à travers son Président, Muhammadu Buhari ne souhaiterait pas voir le processus de la création de l’éco comme monnaie commune de la Cedeao envahie par des parties prenantes étrangères.
Innocent D H
C’est à la faveur d’une visite d’échange organisée dans les locaux de l’ancienne sous-préfecture de cette unité administrative à Sanguéré Paul. Une initiative du Réseau des organisations féminines de Garoua III sous la bannière de sa présidente, Asta Tizi Haman. L’activité qui rentrait dans le cadre de la Journée internationale de la Femme africaine a drainé du beau monde notamment des femmes de la communauté tchadienne et centrafricaine.
Après avoir interrogé certains habitants de Garoua III, ils confient que de nombreuses femmes dans cette localité sont engagées dans la transformation et la commercialisation des produits forestiers non ligneux grâce auxquels, elles tirent l’essentiel de leurs revenus. Ce sont entre autres, des grains du Neem, du Balanite, du Moringa et le Karité. Mais seulement, la transformation de ces produits se fait jusqu’ici dans la plupart des cas suivant des méthodes traditionnelles caractérisées par des pertes de temps inutiles et des pertes d’une bonne quantité de la matière première. Cette visite d’échange à l’initiative du Réseau des Organisations féminines de cette circonscription administrative a ainsi permis de transmettre à la gent féminine de la localité, des techniques modernes de valorisation des produits forestiers non ligneux économiquement bénéfiques. « On utilisait le mortier pour enlever la coque des graines du Neem et ça prenait beaucoup de temps avant de penser à l’extraction de l’huile à la main. Maintenant avec les machines, nous découvrons que tout est devenu facile car en une journée nous avons le produit fini. La méthode moderne est d’un grand apport et nous génère plus de revenus », se réjouit Yvette Djeodi, habitante de Garoua III venue prendre part à cet échange.
Autres apports
Selon Julienne Zingue, épouse du Consul de la République centrafricaine à Garoua, cette rencontre est un moment idoine d’expression du vivre ensemble dans la quête des moyens d’autonomisation de la femme dans un contexte économique difficile dû au coronavirus. « Le coronavirus a beaucoup fait chuté l’économie tant du côté camerounais que du côté centrafricain. Nos mamans qui sont dans le secteur informel payent les frais. Face à cette situation la formation dans de telles activités est une nécessité », déclare-t-elle.
Quant à la présidente de cette association, Asta Tizi Haman, par ailleurs, présidente de la coopérative dénommée SCoops Kareti, la visite d’échange organisée en prélude à la célébration de la Journée internationale de la Femme africaine (JIFA) le 31 juillet 2020, vise à rendre les femmes plus productives. « Cette activité va permettre aux femmes de se développer économiquement, d’augmenter leur rendement et elles auront de quoi se servir pour envoyer leurs enfants à l’école dès la rentrée prochaine. Elles pourront également se soigner et se prendre en charge grâce aux revenus », souligne la présidente du Réseau des Organisation féminines de Garoua III.
Les Femmes de Garoua III ont pu observer le processus de transformation industrielle des graines du Neem en huile, ainsi que la fabrication de la Vaseline à base de ce produit dont les vertus thérapeutiques ont été unanimement reconnues.
Célébrée chaqu’année le 31 juillet, la Journée internationale de Femme africaine encore appelée Journée panafricaine des Femmes, commémore la première conférence panafricaine des femmes tenue à Dar es-Salaam en Tanzanie en 1962 pour reconnaître les contributions et réalisations des femmes africaines au développement et à la libération de l’Afrique. Le thème de cette édition 2020 est : « Femmes africaines et défis liés à la pandémie du coronavirus ».
Innocent D H
Jeudi et vendredi matin la ville de Bamenda a été le théâtre de violents affrontements entre les membres de certains groupes séparatistes et les hommes du 22e bataillon de commandement et de soutien de Bamenda. Aux termes des affrontements de ce vendredi matin, trois combattants séparatistes sur le carreau et un soldat camerounais blessé.
Ce vendredi matin, comme ce fut le cas la veille, les habitants de la ville de Bamenda ne sont pas sortis de leurs maisons. Réveillés par des tirs nourris entre des combattants séparatistes et les soldats du 22e bataillon de commandement et de soutien de Bamenda, il était difficile de mettre le nez dehors, encore moins chercher à savoir ce qui se passe. C’est dans le cours de la journée, une fois que tout sera redevenu calme qu’on apprendra les circonstances de cette lutte armée ainsi que les résultats de cet affrontement.
Le terrain des opérations se trouvait cette fois ci autour de la localité de Santa, à l’entrée même de la région du Nord-Ouest. Cela faisait un bon bout de temps que les passagers en provenance de la région de l’ouest se plaignait des agressions répétitives à ce niveau. Précisément au village Awing. Un groupe armé de séparatistes se faisait le plaisir de stopper les bus et de dépouiller les passagers. En plus, ce même groupe s’était donné pour devoir de bloquer de toutes les manières, l’avancée des travaux de la construction du tronçon Babadjou (dans la région de l’Ouest) – Bamenda (dans le Nord Ouest Cameroun). Il y a quelques mois, ces miliciens avaient incendié plusieurs engins de cette entreprise qui réalise les travaux. Ce qui a considérablement fait traîner l’avancée des travaux de construction. Alors les forces de défenses ont décidé de découdre avec ce groupe armé.
C’est alors qu’ils ont organisé une battue dans les environs de cette localité. Ceci, faisant également suite aux attaques de ce groupe armée le jeudi d’avant. Ils avaient dans leur furie barbare, tué un homme dans son atelier (et pourtant ils disent se battre pour cette même population). Au cours de l’opération de ce jeudi matin, l’armée va parvenir au terme des affrontements, mettre fin à la course et à la férocité de trois de ces miliciens séparatistes. Des armes de guerre et des armes de fabrication artisanale ont été saisies. Malheureusement, un soldat de l’armée du Cameroun est sorti de cet affrontement blessé. Mais ses jours ne seraient pas en danger. Fin de parcours donc pour des jeunes qui ont transformés une lutte identitaire et dont la légitimité est en discussion, en occasion de rançonnage des populations pour lesquelles ils sont censés lutter.
Stéphane NZESSEU
Une très importante réunion s’est tenue en fin de semaine à Douala. Autour de la table, toutes les deux parties belligérantes dans le conflit qui paralyse l’Eglise Evangélique du Cameroun depuis 2017. Après plus de cinq heures de discussions houleuses, on tend progressivement vers une porte de sortie.
Les résolutions fortes issues de cette concertation conduite par le patriarche et ancien Président de l’EEC, le Pasteur NJIKE, sont forts évocateurs de la bonne direction que prend la réconciliation entre les deux factions qui se font face en ce moment au sein de l’église du Seigneur. Il faut dire que cette rencontre c’est la deuxième qui se tient en l’espace de quelques semaines. Après la première qui s’était tenue au sein des installations de l’Eglise à Doungué. Mais à cette première initiative, on avait noté l’absence des grandes figures du camp aligné derrière le Pasteur Prison Mongole. Mais pour cette deuxième initiative, tous étaient bel et bien présent.
Au sorti de cette concertation, les prélats ont décidé de la tenue d’une série de concertations sectorielles, question d’impliquer le maximum de membre de la communauté. Question pour les uns et les autres de se laisser aller à cette catharsis qui aura pour objectif d’épurer les douleurs voire les rancœurs qui ont été nourries durant ces dernières années d’intrigues et de divisions. Il est donc annoncé
Comme on peut le constater, le calendrier est constitué tel qu’en principe, tout devrait être terminé d’ici le mois de décembre 2020. C’est d’ailleurs le vœux émis par le Rev NJIKE Charles Emmanuel. C’est aussi un important moment de prière pour l’église car le ministère de la réconciliation, qui est le ministère par excellence du Christ est de toujours combattu par celui qui est réputé être le diviseur et le destructeur, le diable, le satan. Il est donc question que par l’intercession, les fidèles de l’EEC fassent perdre la face à la haine et à la division, mais que l’amour et la paix gagnent.
Stéphane NZESSEU
Il se nomme Nyebe Edoa, il connaît très bien les paroisses de l’Archidiocèse de Yaoundé pour les avoir fréquentés durant des années. A l’heure où la société enlève la poutre dans l’œil de Finex voyage, ce fidèle catholique pointe la paille dans l’œil de l’église, et dénonce les toilettes payantes dans les paroisses.
Son adresse va à l’endroit de Monseigneur Jean MBARGA, le patron de l’Archidiocèse de Yaoundé. Et d’entrée il fait savoir à l’Archevêque qu’il sait très bien de quoi il parle « Étant un fidèle de l’archidiocèse de Yaoundé, et ayant occupé des postes de responsabilité dans ma communauté paroissiale, je vous parle d’expérience. Que Votre Excellence me pardonne ; il ne s’agit pas d’une diffamation, encore moins d’un règlement de compte de ma part, mais davantage d’une dénonciation d’une pratique honteuse qui n’aurait jamais dû exister chez nous, mais, qui tend à se propager, au point d’en devenir une norme. » Comme pour davantage le démontrer, le fidèle cite les paroisses où ces pratiques ont cours. « Monseigneur le sait certainement, car même la Cathédrale Notre-Dame des Victoires de Yaoundé n’est pas exempte, ainsi que d’autres haut-lieux de l’Église Catholique ici à Yaoundé : la Basilique mineure Marie Reine des Apôtres de Mvolyé et le Sanctuaire Sacré-Cœur de Mokolo, font payer aux fidèles, une « taxe » incongrue pour l’accès à leurs toilettes. Dans plusieurs paroisses locales et durant des années, voire récemment, j’ai dû payer malgré moi avant d’accéder aux toilettes paroissiales, même là où je m’acquitte régulièrement de mes devoirs de chrétiens. Je vous fais grâce de l’embarras, quand on est démuni. »
Cette situation est vraiment une honte pour l’église qui se veut caritative. Mais qui montre par cet acte qu’elle est elle aussi capitaliste. « Rendez-vous compte Monseigneur, que beaucoup de vos ouailles quittent leurs maisons malgré les intempéries, afin de se rendre à pied dans leurs paroisses respectives pour diverses raisons, sans aucun sou en poche. Parfois celles-ci sont peinées de ne pouvoir donner aucune offrande au Seigneur, si ce n’est l’offrande de leurs misères. Alors, si quelqu’un dans ces circonstances désire se rendre aux toilettes, lui imposer préalablement de payer la somme de 100 F. CFA comme c’est le cas actuellement dans certaines paroisses, il me semble que c’est un cruel manque de charité ; un contre-témoignage à l’Évangile de Jésus Christ, dont vous êtes le dépositaire vivant. »
« La racine de tous les maux, c’est l’amour de l’argent (1 Timothée 6, 10). » Et visiblement, l’église semble embourbée. « Il y’a de cela quelques années, le Vicaire du Christ François dénonçait non sans peine cette cupidité au sein de l’Église, durant l’une de ses traditionnelles exhortations dominicales, avant la prière de l’Angélus, par ces mots qui conservent encore toute leur actualité et leur acuité : « Dans certaines régions du monde, l’Église se comporte en entreprise ». La raison d’être d’une entreprise, c’est de faire du bénéfice. Il ne doit pas en être ainsi de notre Mère l’Église, dont l’Amour est à proprement parler, sa pierre angulaire. L’Église ne sera jamais une entreprise ; c’est la maison par excellence de tous les pauvres. » Vivement que l’église ôte la paille dans son œil.
Stéphane NZESSEU
L’ancien Secrétaire Général à la présidence de la République et élite du grand Nord, du fond de sa cellule a décidé d’accorder son pardon à tous ceux qui lui ont causé du tort. Dont le Chef de l’Etat qui a décidé de son incarcération à la prison du SED.
Incarcéré dans les geôles du SED depuis le 16 avril 2012, celui que tout le monde considérait comme le faiseur de rois au sein de l’administration camerounaise a été abattu en plein vol par son « créateur ». Une privation de liberté qu’il a considérée en 2017 (à la faveur d’une sortie épistolaire) comme « le prix fort » de son conseil donné à son patron de ne pas se représenter à la tête de l’Etat. Alors que le Cameroun est comme dans un virage irréversible de transition politique déjà amorcé, MARAFA HAMIDOU YAYA brandit le drapeau blanc et décide d’accorder son pardon.
Dans un courrier rendu public ce jour, rédigé depuis sa cellule au SED le Haut Commis de l’Etat fait savoir « Aujourd'hui, de ma cellule, je vous demande pardon pour les torts que j'aurais pu involontairement vous causer, et je donne mon pardon pour les torts qui m'ont été causés. » Impossible de dire a priori s’il s’agit d’une simple formule de piété à la faveur de cette célébration de la fête de l’Aïd, ou alors d’une déclaration sincère. Auquel cas, on pourrait raisonnablement intégré tous ceux qui à un moment ou à in autre lui ont causé du tort. Dont le Chef de l’Etat Paul BIYA.
Toutefois, il faut rappeler que le contexte de cette lettre, c’est également le sentiment généralisé de haine tribale qui fait de plus en plus son nid au cœur de la société camerounaise. Et dans ce sens, MARAFA HAMIDOU YAYA précise « notre pays est divisé, c'est peu de le dire. Mais la réconciliation est possible. L'avènement d'une société fondée sur la confiance et la justice est possible. Il est possible si chacun, à sa mesure, choisit dès aujourd'hui de passer outre les différences pour traiter ses prochains en frère et en sœur. De ne pas voir dans les différences de tout ordre -linguistique, tribal, politique- une raison d'attenter à la dignité et à l'égalité de tous. » Là-dessus, on peut se rendre compte que des camerounais gravissent chaque jour l’échelle de la haine pour aller jusqu’à souhaiter l’assassinat d’autres camerounais en raison de leur appartenance tribale. Et de ce côté aussi, MARAFA invite au pardon « Le pardon qu'on demande, le pardon qu'on accorde. Le pardon qui pacifie la discorde au sein des familles, entre les amis, entre les enfants d'une même nation. » Vivement que ce discours touche également le Chef de l’Etat pour qu’il pose des actes forts de pardon, pour la réconciliation nationale.
Stéphane NZESSEU
Depuis quelques semaines, Galax Etoga et Beti Assomo renforce les mesures de dissuasions à l'égard des personnels de leurs différents corps quant à la publication de leurs informations personnelles sur les réseaux sociaux.
Il nous souvient cette image devenue virale de ce gendarme camerounais qui était présenté sur la toile comme étant un gendarme de la République en journée et ambaboys dans la nuit. En effet, il n'en était rien. Il s'agissait juste d'une manipulation des données photos de ce jeune gendarme pour déstabiliser sa personne mais davantage entamer l'esprit des troupes qui croiraient alors que des ambaboys seraient infiltrés dans leurs rangs.
Sur Facebook, il n'est pas rare de voir certains soldats qui se prennent en photo en uniforme, en armes ou alors dans des postures opérationnelles qui trahissent parfois les positions et partant les déploiements opérationnels de forces de défense camerounaise. Ou encore, certains militaires qui se permettent de filmer leurs camarades en tenue ou en situation opérationnelle. Des comportements qui rompent avec l'idée de grande muette qu'on se fait de l'armée et exposé l'armée à des ennemis.
C'est donc ces comportements que le ministre délégué à la présidence de la République en charge de la défense et son collègue de la gendarmerie nationale travaillent à corriger depuis quelques semaines. Au cours du mois de juin dernier, Galax Etoga a signé une note confidentielle interdisant aux gendarmes d'avoir par devers eux des téléphones permettant la connexion sur les réseaux sociaux. Le 15 juillet dernier le ministre Joseph Beti Assomo a lui aussi fait savoir aux hommes et femmes de l'armée que des sanctions seront infligées à tous ceux qui ne se plieront pas aux obligations des personnels de la défense et précisément l'interdiction de publier sur les réseaux sociaux les informations en rapport avec l'armée. Qu'il s'agisse des hommes ou même des documents qui ont souvent fuités sur la toile. Désormais, l'armée est en guerre contre la mauvaise utilisation des réseaux sociaux par les militaires.
Il est vrai que les forces armées camerounaises doivent utiliser les moyens de leurs temps. Mais il est question de savoir toute proportion gardée, respecter l'éthique et la déontologie des armées chaque fois qu'ils sont en contact avec les réseaux sociaux. Manifestement, il faut un code d'utilisation des réseaux sociaux par les hommes de troupe. Pour permettre aux personnels des armées de savoir précisément quoi faire et quoi ne pas faire. Mais aussi, leur enseigner comment ne pas tomber dans les pièges de vols d'information sur leurs terminaux dans leur interaction, même privée, avec la toile.
Stephane NZESSEU
Tibor Nagy le Sous-secrétaire d'Etat américain en charge des Affaires africaines pense qu’il faut absolument que le gouvernement intègre les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, dans la gestion de leurs affaires, pour que le plan de reconstruction de ces régions anglophones réussisse.
Face au congrès américain, Tibor Nagy a déclaré que, pour qu’un projet en rapport avec les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso) marche, il faut absolument que le gouvernement accepte d’intégrer les populations dans la gestion des affaires de leur zone d’habitation. Le Sous-secrétaire d’Etat américain en charge des Affaires africaines pense même que le Plan de reconstruction de ces deux régions anglophones ne peut pas réussir.
«Le gouvernement camerounais parle d'un Programme de reconstruction pour le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, mais malheureusement il n'y a pas de possibilité de le mettre en oeuvre. Et puis, le gouvernement camerounais semble oublier que le désir numéro un des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, c'est d'avoir leur mot à dire dans la gestion de leurs propres affaires», a déclaré le diplomate américain au cours de son audition, face au congrès de son pays. Avant de poursuivre «c'est une chose de parler de développement, mais au coeur de celui-ci se trouve le désir profond des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest d'avoir un contrôle dans la gestion de leurs propres affaires et tant que le gouvernement du Cameroun ne le comprend pas, tous ces programmes viendront et aucun d'eux n'aura du succès».
A titre de rappel, il faut noter que le Plan de reconstruction et de développement du Noso a été mis en place après les assises du Grand dialogue national. Le budget total arrêté pour son implémentation est de 89,6 milliards de FCFA. Le 13 mai dernier, Paul Tasong le coordonnateur dudit Plan lors de la première réunion du comité de pilotage a indiqué 36 milliards de FCFA vont être mobilisés pour la première année des travaux. Et lesdits travaux vont débuter par les localités pacifiées.
En outre, il convient de préciser que le programme de reconstruction du Noso s’étend sur une période de 10 ans. Les missions prévoient notamment la réhabilitation de 12 000 maisons, 40 ponts, 115 centres de santé, 600 kilomètres de routes, 400 points d’eau, 350 écoles, etc.
Liliane N.
Dans une correspondance adressée à Philémon Zo’o Zame, le Directeur Général de l’ART, Mme Minette Libom Li Likeng décide d’invalider les résolutions prises par le Conseil d’Administration du 30 juin 2020 portant recrutement des personnels au sein de l’Agence de Régulation des Télécommunications.
Voici plusieurs semaines que des informations compromettantes sur les activités de la nouvelle Présidente du Conseil d’Administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications, font l’objet de toutes les discussions au sein de l’opinion publique. On se souvient des captures d’écrans de conversations entre Mme Justine Diffo et un de ses collaborateurs. Dans ces communications, Mme la PCA fait des demandes pressantes de 5 millions de Fcfa pour octroyer des places au sein de l’entreprise qu’elle dirige à certains camerounais. Au terme de ces éléments, le ministre des postes et télécommunications a constaté que nombre de ces recrutements ont étaient fait en dehors de la réglementation sur la question. Dans un communiqué qu’elle a fait parvenir au Directeur Général Philemon Zo’o Zame, elle annonce tout simplement l’invalidité de ces recrutements au sein de l’ART. Et pour cause, ces « recrutements effectués directement sans test ni respect du plan d’organisation des effectifs de l’établissement et des besoins réels en ressources humaines lui permettant d’atteindre les objectifs assignés en matières de régulations du secteur des télécommunications, lesquels sont prioritaires dans le domaine. Recrutement des personnes relevant des corps spéciaux sans autorisations. Recrutement avec fort soupçons de corruption ».
Par cette décision, Madame le ministre renvoie dos à dos les deux parties qui semblaient se jeter des peaux de bananes pour chacun faire peser son poids en imprégnant l’entreprise de personnes acquises à un ou à un autre camp. Dans cette affaire, Minette Libom Li Likeng demande simplement que le recrutement des cadres supérieurs se fasse dans le respect des procédures. C’est-à-dire depuis l’appel d’offre national avec les DAO diffusés dans les journaux publics pour permettre la libre concurrence et un minimum de transparence dans la procédure.
Madame le ministre fustige également l’« absence d’un plan de recrutement annuel tenant compte du cadre organique et de l’organigramme de l’ART adoptés lors du Conseil d’Administration du 27 mai et des principes de gouvernance ». Une remarque qui concerne essentiellement les recrutements faits par le DG de l’ART.
Il faut reconnaître que ce n’est pas le grand amour entre la PCA et le DG de l’ART en ce moment. Difficile de savoir si c’est le DG qui est au cœur de la manœuvre pour faire tomber la PCA nouvellement nommé. Mais on ne comprendrait pas pourquoi il en voudrait autant à une dame qui n’a même pas encore fait six mois à la tête de cette institution.
Stéphane NZESSEU