Selon nos confrères d’Equinoxe TV, Ils ont été interpellés par les éléments des Forces de l’Ordre et tous vont passer devant le commissaire du gouvernement.
Mode opératoire
Depuis le mois de Mai 2020, ils opèrent dans la cité balnéaire, qu’ils ont choisie comme terrain de chasse. Ils s’en prennent aux propriétaires des domiciles privés, en les menaçant avec les armes à feu, arrachant au passage des téléphones portables, des ordinateurs, des voitures, de l’argent, des bijoux et autres biens précieux.
Raymond Mmam – Commissaire divisionnaire de Kribi : « Depuis quelques temps déjà, la ville de Kribi ploie sous le coup des braquages quasi hebdomadaires, perpétrés par des malfrats sans scrupules qui spolient leurs victimes, expatriés comme nationaux, après les avoir neutralisés dans leur domicile à l’aide d’armes de guerre, dont une kalachnikov, des PA et autres armes de fabrication artisanale…
A ce jour, les victimes qui sont nombreuses, déplorent entre autres, trois véhicules emportés une de marque Ford et deux Adventis, les numéraires de près de cinq millions, des téléphones portables, des ordinateurs ».
Ils ne se sont pas limités à ces coups de vol
Selon le commissaire divisionnaire Raymond Mmam, ces hors la loi ont « perpétré un viol sur une mineure de 10 ans… ».
Interpellation et aveux
Raymond Mmam – Commissaire divisionnaire de Kribi : « Face à cette situation, les investigations ont été menées et ces dernières nous ont conduit à une action d’envergure à Douala et à Kribi ; laquelle action nous a permis de démanteler un de ces redoutables gangs…
Ils ont reconnu avoir effectivement perpétré ces braquages dans les domiciles indiqués. Ils ont révélé avoir commis des forfaits à Douala, à Nkongsamba et à Buea ».
Un travail à la chaîne avec un indic dans la ville balnéaire
Raymond Mmam – Commissaire divisionnaire de Kribi : « Ils s’appuyaient sur les informations que leur fournissait un moto taximan prénommé collins. Il était chargé de les accueillir et qui habite le carrefour « Djangoula ». Il les orientait vers des victimes qu’il avait préalablement ciblées qui dans leur grande majorité, habitaient les zones reculées ».
Ces dernières, ayant eu vent de cette arrestation, se sont empressées de rallier le commissariat central. Leurs objets leurs sont restitués et c’est avec reconnaissance qu’ils quittent les locaux non sans avoir reconnu leurs bourreaux.
Une victime raconte
« Je tiens absolument à remercier les policiers en service au commissariat central pour le travail abattu, ainsi que la gendarmerie de notre ville. Ils m’ont remis tous mes effets, ainsi que mon véhicule qui avait été emporté…Le 23 Mai, ces malfrats sont entrés chez moi par effraction, ils nous ont menacé avec leurs armes, nous obligeant à leur remettre argent, téléphone, ordinateurs portables, appareil photo. Ils nous ont enfermé dans une chambre avant de partir et c’est la police qui est venue nous libérer quelques minutes plus tard ».
C’est malheureux et regrettable mais, dans ce groupe de bandits, l’on a retrouvé un personnel de l’administration pénitentiaire de Douala et des individus mal famés qui ont pourtant bénéficié de la grâce présidentielle il y’a quelques semaines.
Nicole Ricci Minyem