Le tribunal de première instance de Yaoundé centre-administratif va donner la sentence ce 6 mai 2021, dans l’affaire qui oppose Calixthe Beyala au bloggeur Paul Chouta.
C’est sûrement l’un des verdicts très attendus par la presse au Cameroun. Paul Chouta sera-t-il condamné par le tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif ? D’aucuns pensent qu’un verdict contraire ne pourrait sortir du tribunal. La raison étant selon eux, que l’écrivaine Calixthe Beyala à laquelle il est opposé, a une certaine proximité avec le pouvoir. C’est le point de vue Me Christian Bomo Ntimbane qui a adressé hier, une lettre à Paul Chouta incarcéré à Kondengui.
« Je n’attend aucune justice de ce tribunal, madame Beyala, femme de couloir, dont la proximité avec les pontes de Yaoundé est connue de tous, vient de donner, selon une capture d’écran de son commentaire en circulation, la sentence de ta condamnation. Après avoir démontré la vacuité des faits qui te sont faussement reprochés, je ne vois pas ce jeune magistrat prendre son courage pour te relaxer purement et simplement, comme tu le mérites », a écrit Me Christian Bomo Ntimbane.
Toutefois, il faut rappeler que Paul Chouta a été arrêté suite à une plainte déposée contre lui par l’écrivaine internationale Calixthe Beyala. La romancière a décidé de le poursuivre pour diffamation.
Certaines Organisations non gouvernementales (ONG) de défense des droits de l'homme comme Mandela Center International, Nouveau Droit de l'homme, Redhac, entre autres ont réclamé sa libération. Paul Chouta a déjà passé plus d’un an en prison. Il a été incarcéré très exactement le 10 juin 2019. Si certains dans le milieu de la presse considère que son affaire constitue un cas de violation de la liberté de la presse, d’autres pensent le contraire.
Liliane N.
Dans un communiqué rendu public ce Mercredi Joseph Beti Assomo – ministre de la Défense assure que Ngouenet Jacques Honoré présumé assassin n’appartient absolument pas à ce corps ; Il s’agit d’un ancien soldat radié des effectifs de l’Armée depuis Décembre 2015.
La quintessence du document
« Le lundi 3Mai 2021, est apparu sur la biosphère le récit viral de l’assassinat odieux d’une jeune Camerounaise, la nommée Emma Pezemo, âgée de 31 ans, attribué au nommé Ngouenet Jacques Honoré, dans la ville de Bologne en Italie.
Les mêmes sources laissent entendre que le présumé assassin qui se serait donné la mort après son forfait serait un militaire qui exerçait comme agent de renseignement pour le compte de l‘Etat du Cameroun.
Il n’en est rien, absolument rien, s’agissant du statut de ce dernier. Le nommé Ngouenet Jacques Honoré n’est pas inconnu de nos services. Il s’agit en effet d’un ancien soldat radié des effectifs de l’Armée depuis Décembre 2015.
Des premières investigations menées par les services compétents du ministère de la Défense, il ressort que l’ancien Sergent – chef Ngouenet Jacques Honoré, est un déserteur, à la moralité peu recommandable, plusieurs fois sanctionné pour manquement grave à l’éthique et à la discipline militaire, ainsi que pour plusieurs actes amoraux susceptibles de porter atteinte à l’honneur et à la dignité militaire… ».
Ngouenet Jacques Honoré - ex chauffeur au sein de l’Armée de Terre, comme l’indique le communiqué du Mindef
« Recruté lors de la campagne spéciale de la campagne 2000 pour le compte de l’Armée de Terre (matricule T2000/1879), l’intéressé né le 7 Juillet 1978 à Baleveng, arrondissement de Nkong Ni, Région de l’Ouest, a effectivement servi entre autres à la Division de la Sécurité Militaire comme chauffeur, puis à l’Antenne Sécurité Militaire de l’Est comme agent et enfin, au 41ème Bataillon d’Infanterie Motorisé, toujours comme chauffeur avant sa radiation des effectifs. Il ne pouvait donc plus, au moment des faits, se prévaloir de la qualité de soldat… ».
Le ministère de la Défense n’est ni concerné, ni responsable des agissements de cet individu. Par ailleurs,
« Les enquêtes du reste annoncées ouvertes et conduites par les autorités administratives et judiciaires des céans, permettront de préciser tous les contours des actions de cet ancien militaire.
Le ministère de la Défense décline toute responsabilité pour les forfaits commis par les hommes radiés des effectifs ou en rupture avec des liens organiques avec lui ».
Nicole Ricci Minyem
C'est à la faveur des travaux de l’atelier de validation du processus d’actualisation du Plan Communal de Développement (Pcd) tenus le 03 mai dernier. Rencontre à laquelle prenaient part, le premier adjoint préfectoral de Garoua et le coordonnateur régional du Programme national de Développement participatif (Pndp) du Nord.
Dans son discours d’ouverture le premier adjoint préfectoral Garoua, Nestor Ndiong a invité les membres du comité de pilotage à se mettre aussitôt au service du développement local. Au même titre que le maire Alim Garga, l’autorité administrative a demandé à tous les acteurs impliqués dans la conception, la rédaction et la validation du Pcd et particulièrement la population de tous les villages de l’arrondissement de Garoua à saisir l'opportunité pour faire consigner dans ce document l'ensemble de leurs préoccupations par ordre de priorité.
De cet atelier, l'on apprend que le PCD est le processus d’actualisation du Plan Communal de Développement. Il constitue un document stratégique, élaboré dans un contexte participatif et démocratique, qui concentre toutes les orientations de développement de la population de la Commune de Garoua 1er.
Il s'agit ainsi d'une réforme sur la Décentralisation au Cameroun qui préconise une participation effective des populations locales dans la gestion des ressources communales. Pour ce faire, les populations sont invitées à prendre part à certaines instances de décision notamment celles liées au diagnostic et à la validation du Plan Communal de Développement qui demeure un document d’orientation pouvant cibler les actions prioritaires de la Commune.
Innocent D H
L’annonce est contenue dans une note publiée par le bureau du porte-parole du département d’Etat américain, le secrétaire d’Etat, Antony Blinken et le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.
Dans cette note, l’on apprend que « les deux dirigeants se sont engagés à soutenir une résolution pacifique du conflit au Cameroun ». En ce qui concerne la France, il faut noter que jusqu’ici, le pays a soutenu l’idée selon laquelle un dialogue inclusif et sincère entre les fils et filles du Cameroun, permettra un retour définitif de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Quant aux Etats-Unis, il faut observer que refusant de s’ingérer dans les affaires politiques du Cameroun, le Congrès américain a donné quitus au gouvernement américain pour intervenir en faveur de la résolution du conflit, en prônant un dialogue inclusif véritable.
Soulignons que c’est avant la réunion des Affaires étrangères des pays du G7 (Royaume-Uni, Allemagne, Etats-Unis, France, Italie, Japon Canada) que le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken et le Ministre français, Jean-Yves Le Drian se retrouvés en privé. C’est donc au cours de leurs échanges que les deux personnalités ont passé en revue la situation dans la partie anglophone du Cameroun.
Etait à l’ordre du jour de la réunion du G7 les sujets suivants : le changement climatique, les discussions nucléaires avec l’Iran, le conflit en Syrie, le coup d’Etat au Myanmar, la pandémie de Covid-19 ainsi que des relations avec la Russie et la Chine. Etaient également invités à cette rencontre, les ministres de la Corée du Sud, de l’Inde, de l’Australie, de l’Afrique du Sud, et du Brunei.
Innocent D H
Le nom de la mascotte de la Coupe d’Afrique des Nations 2021 a été révélé ce 5 mai 2021 au Palais des Sports de Yaoundé.
Le nom de la mascotte de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui va se jouer au Cameroun l’année prochaine, a été dévoilée ce 5 mai 2021, au cours d’une cérémonie à laquelle Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Sports et de l’Education physique (MINSEP) a pris part.
Il convient de rappeler que le MINSEP avait lancé un concours national pour la proposition de l’hymne et de la mascotte de la CAN 2021. Au cours de la cérémonie de ce jour, on a appris qu’il y a eu à la période du 1er au 14 avril 2021, les 35 propositions retenues par le jury Mascotte. Il y a eu aussi 100 projets retenus par le jury Hymne. Ils ont été examinés pendant une dizaine de jours sur la base des critères éliminatoires objectifs et non discriminants.
Les critères sur la base desquels le jury ont fait le choix sont la fonctionnalité, l’adaptabilité, la plasticité, le message et l’esthétique. Au finish, trois meilleurs projets encore sous anonymat ont été retenus. Mais il a proposé «Mola» comme mascotte de la CAN 2021. Une appellation qui renvoie à la convivialité des Camerounais, au terroir 237.
Pour ce qui est de l’hymne de la CAN 2021, le choix n’est pas encore fait. Le jury va regarder la mélodie, le rythme, le texte et la contribution à la promotion de l’image de marque du Cameroun.
Liliane N.
Le « Fils de Paul BIYA » est sorti de la prison de Kondengui ce mercredi 05 mai 2021. Il a purgé sa peine de 24 mois de prison ferme dans une affaire de diffamation porté devant la justice par le PDG du Groupe l’Anecdote, Jean Pierre Amougou Belinga.
Arrêté le 29 mai 2019 dans les rues de Yaoundé, le Directeur de publication du journal « Le Démenti » s’est retrouvé derrière les murs de la prison centrale de Yaoundé le 03 juin 2019. De 2019 à 2021, il aura passé deux (02) ans en prison. Soit quasiment 24 mois d’emprisonnement. Il faut dire que le verdict final prononcé le 10 juin 2020 par le Tribunal de Première Instance de Yaoundé Centre Administratif, en plus de la peine d’emprisonnement de 24 mois, il a été prononcé une peine financière de l’ordre de 25 millions de FCFA.
Avant son incarcération, Georges Gilbert Baongla avait ouvert une guerre contre son employé d’avant, Jean Pierre Amougou Belinga. Une guerre durant laquelle, le « Fils de Paul BIYA » se livrait à des déclarations et des « révélations » incendiaires au sujet du PDG de Vision 4. Et manifestement, ces déclarations commençaient à gêner énormément le patron de la télévision de Nsam à Yaoundé. Au point où ce dernier a orchestré une arrestation digne des films hollywoodiens, dans les rues de Yaoundé. Un « film » qui sera diffusé en prime time au cours du journal télévisé de 20 heures de la chaîne. Des évènements qui avaient scandalisés les professionnels des médias. Tous les camerounais se surprenaient que pour une affaire de « diffamation » on procède à l’arrestation d’un homme connu de cette manière, c’était un peu trop.
Maintenant, avec un Georges Gilbert Baongla libre, à quoi peut-on s’attendre ?
On se demande bien s’il va continuer dans la même lancée, celle de la dénonciation des actions répréhensibles de son ancien ami, Jean Pierre Amougou Belinga, ou alors il fera profil bas et se contentera de la gestion de ses nombreuses affaires qui ont malheureusement pris du plomb dans l’aile.
Dans un contexte où le PDG de Vision 4 est acculé par J. Point Remy Ngono, qui dans une enquête à charge accuse ce dernier d’être impliqué dans le meurtre du jeune Jet-Seteur camerounais, Bryan FOMBOR, on se demande si Georges Gilbert Baongla ne prendra pas la balle au bond comme pour régler son compte au patron de l’Anecdote. De toutes façons, on s’attend à ce que Georges Gilbert Baongla prenne des congés loin du Cameroun.
Stéphane NZESSEU
Le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale Cabral Libii adresse à Espoir Biyong une vive gratitude au nom de sa formation politique.
Dans sa posture de président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), Cabral Libii a adressé un message à Espoir Biyong qui a récemment décide de quitter les rangs de sa formation politique.
«Je viens d'apprendre par reportage télévisé la démission de BIYONG J. Espoir, Adjoint au Maire de Douala 5ème, des rangs du PCRN. Je lui adresse au nom du parti, notre vive gratitude pour son inoubliable engagement, certes parfois tumultueux... Que Dieu le bénisse toujours», a écrit Cabral Libii.
A titre de rappel, c’est le lundi 3 mai 2021, que Espoir Biyong à travers sa page Facebook, a fait savoir à toute la communauté nationale, qu’il démissionnait du PCRN.
« A partir de ce lundi 03 Mai 2021, je démissionne définitivement du PCRN (Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale)», a-t-il écrit.
La démission de l’adjoint au Maire de Douala 5ème ne surprend pas vraiment. Parce qu’il s’était à plusieurs reprises montré opposé à certaines prises de positions de son parti politique. Il avait vivement critiqué la participation de son parti aux élections régionales de décembre 2020. Dans ses prises de parole, il avait donné raison à Maurice Kamto dont le parti politique pratique depuis les dernières élections législatives et municipales, la politique du boycott.
Liliane N.
Meka Bami élève au lycée technique d’Ebolowa est décédé ce mercredi 5 mai 2021.
Le décès de Meka Bami élève inscrit au lycée technique d’Ebolowa est rendu public par la Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC). Il se trouve que l’enfant a trouvé la mort après l’effondrement d’un des murs du centre de distribution de la SABC au quartier Nkovos. Le communiqué des Brasseries ne donne pas des précisions sur les causes de l’effondrement de son mur.
«Notre direction sécurité est déjà mobilisée pour analyser, en relation avec les autorités compétentes locales, les circonstances qui ont conduit à cet accident tragique que nous déplorons. Le Directeur général du Groupe SABC exprime sa douleur et sa compassion face à cet accident malheureux et adresse les sincères condoléances du comité de direction de l’entreprise à la famille du défunt que nous soutiendrons dans cette épreuve», indique le Groupe SABC dans son communiqué.
Une source s’étant confiée à Cameroon info net, affirme que le mur qui s’est effondré, présentait déjà depuis quelques temps des signes de défection.
«La clôture du Centre de distribution des Brasseries du Cameroun à Ebolowa ne répond pas aux normes. Nous avons averti depuis longtemps. C’est un mur fait avec des parpaings de 15, avec un fer non approprié. Inadmissible pour un mur de 8 mètres de hauteur. L’exécution des travaux avait été bâclée, mais comme les Brasseries du Cameroun sont toutes puissantes, personne ne pouvait nous entendre», déclare la source de Cameroon info net.
Selon des sources médiatiques, l’incident a également fait un blessé.
Liliane N.
Mireille Bisseck Eyouck, a été suspendue par Charles Ndongo le Directeur général de la CRTV, de ses fonctions de cheffe de la division des nouveaux médias.
Pour mieux comprendre ce qui se passe, il convient d’indiquer qu’en date du 30 avril 2021, la CRTV Web a publié sur sa plateforme un message en rapport avec la fête du travail.
«Nous sommes le vendredi 30 avril. Bonne fête du travail à tous. Et pour illustrer nos souhaits… juste un clin d’œil d’un de nos followers. Surtout n’oubliez pas notre rendez-vous demain à 10h, ici même. Merci pour votre fidélité», pouvait-on lire dans ledit message.
Seulement, ce message ci-haut rapporté, qui n’a rien de particulier au fond, a été l’objet de nombreuses polémiques sur la toile. La raison étant qu’il a été accompagné d’une image de Franck Biya, le fils aîné du président de la République. Pour certains internautes, ça été suffisant pour affirmer que pour ce qui est de la succession dynastique, la CRTV a déjà intronisé le premier enfant du Chef de l’Etat.
Toutefois, il faut souligner que le message en question a été supprimé par la CRTV Web. Visiblement, sa suppression n’a pas été suffisante. Car en date du 4 mai 2021, Charles Ndongo le Directeur général de la chaîne publique a décidé de suspendre Mireille Bisseck Eyouck de ses fonctions de cheffe de la division des nouveaux médias. De façon officielle, il n’est pas dit que c’est à cause de cette publication, que Mireille a perdu son poste au profit d’Elvis Mbimba. Cependant des sources indiquent que le message n’a pas plu, surtout en ce moment où les rumeurs sur une candidature de Franck Biya pour l’élection présidentielle de 2025 meublent les commentaires.
Liliane N.
Les joutes verbales sont rudes entre Christian Penda EKOKA et les membres du MRC. De toute évidence, l’allié de Maurice Kamto est vomi par les caciques du parti de la renaissance.
C’est par une réaction via son compte Facebook que le patriarche Ewondo va redresser les bretelles au Président du Mouvement AGIR et ancien coordonnateur du projet SCSI Cameroun, Christian Penda EKOKA.
« Cher grand frère PENDA EKOKA.
C'est ainsi que je t'ai toujours appelé car, tu l'es. Mais à t'entendre parler, non seulement je te découvre dans une cape qui certainement est d'emprunt mais, peut-être bien la tienne. Au final, j'en suis malade de douleur. Je m'interdis d'emprunter les sentiers de l'indécence pour dire que tu mens mais, ma posture et mon honnêteté intellectuelle me contraignent de te dire que ce que tu dis n'est pas vrai. Dis-toi bien que tu te trompes et de combat et d'adversaire. En revanche, revenir aux meilleurs sentiments est honneur, persister dans la scabreuse activité qui participe de la déconstruction d'une noble activité naissante est diabolique.
Le 5è de la dynastie D'OMGBA BISSOGO Sa Majesté BILOA EFFA »
Pour le Conseiller de Maurice Kamto, Christian Penda EKOKA « ment ». Sans dire de manière précise et effective en quoi l’ancien conseiller du Chef de l’Etat serait un menteur. Le fait est qu’il a bel et bien existé un écart entre les données visibles à partir de la plate-forme de collecte de fonds de l’initiative SCSI et le montant réel annoncé par les cadres du MRC en charge de la gestion au quotidien de la collecte. 300.000 euros sont portés disparus. Et au terme des explications du Président du MRC, Christian Penda EKOKA estime que les arguments énoncés ne sont pas de nature à rassurer les donateurs. En somme, Christian Penda EKOKA dénonce un certain nombre de flous qui ont entourés la clôture de cette initiative de collecte de dons pour accompagner la lutte contre le Covid 19 au Cameroun.
Il est vilipendé, insulté, brocardé par les militants du MRC depuis qu’il demande à voir plus clair dans cette affaire de gestion des fonds du projet SCSI. Christian Penda EKOKA dit avoir tout fait pour aider le MRC dans cette initiative et qu’il est surpris par l’attitude des membres de ce parti qui le traitent de tous les noms aujourd’hui. Christian Penda EKOKA s’offusque également de ce qu’à chaque fois qu’il est ainsi accusé, Maurice KAMTO ne fait rien pour sa défense.
Stéphane NZESSEU
Dans une vidéo qui circule depuis quelques heures sur les réseaux sociaux, le correspondant de divers médias indique avoir été kidnappé début avril à Gao par des djihadistes affiliés à Al-Qaïda. Pendant 20 secondes, Olivier Dubois déclare qu’il s’adresser à sa famille, à ses amis et aux autorités françaises « pour qu’elles fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour le faire libérer ».
L’information passe en boucle dans les médias européens. Olivier Dubois, vêtu d’un costume traditionnel rose clair, la barbe bien taillée, est assis par terre, les jambes croisées sur une toile de couleur verte, dans ce qui semble être une tente.
Il regarde fixement la caméra et s’exprime d’une voix ferme même si les mouvements de ses doigts et de l’une de ses jambes semblent traduire une certaine nervosité.
Le quai d'Orsay confirme sa disparition
« Nous confirmons la disparition au Mali d'Olivier Dubois. Nous sommes en contact avec sa famille ainsi qu’avec les autorités maliennes. Nous procédons aux vérifications techniques d’usage », a assuré un responsable du ministère français des Affaires étrangères. Le quotidien Libération, pour lequel il travaillait régulièrement depuis avril 2020, a pour sa part indiqué ne pas souhaiter faire de commentaire dans l’immédiat.
Une missionnaire évangélique suisse exécutée en octobre
Sophie Pétronin avait été libérée en même temps que l’homme politique malien Soumaïla Cissé, décédé depuis, et que deux Italiens, Nicola Chiacchio et Pier Luigi Maccalli, également enlevés par des djihadistes. Malgré des conjectures persistantes, le gouvernement malien n’a jamais confirmé le paiement d’une rançon, en plus de la libération de 200 prisonniers, dont un certain nombre de djihadistes, contre la liberté de ces quatre otages.
En octobre 2020, la Suisse avait été informée que le GSIM avait exécuté Béatrice Stöckli, une missionnaire évangélique, qui avait été enlevée en janvier 2016 à Tombouctou. En mars dernier, le ministère suisse des Affaires étrangères avait indiqué que son corps avait pu être retrouvé et formellement identifié.
Le Mali est en proie depuis 2012 à une poussée djihadiste partie du Nord, qui a plongé le pays dans une crise sécuritaire et s’est étendue au centre du pays. Les violences se sont également propagées au Burkina Faso et au Niger voisins. Les violences – djihadistes, intercommunautaires ou autres – ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés, malgré l’intervention des forces de l’ONU, française et africaines.
N.R.M
La décision a été prise ce Mardi, à l’issue d’une session extraordinaire de l’assemblée générale de la Fédération Camerounaise de Football convoquée par les membres du Comité Exécutif Provisoire avec à leur tête le Sénateur Albert Mbida
La décision prise ce Mardi, selon les membres du Comité Exécutif Provisoire l’a été conformément à l’Article 76 alinéa 2(f) des Statuts de la Fecafoot.
En plus de Seydou Mbombo Njoya - président par intérim de la Fecafoot, elle concerne les membres du Comité Exécutif suivants: Aboubakar Alim Konaté – l’honorable Joshua Oshi – Mme Eko Mendomo Céline – Abba Mohamadou – Kadji Gilbert – Balock John – Mvogo Fabien – Mme Yvonne Asta – Boubakary Bello – Nsangou Nkoma Mahamma – Andjanda Saha Flagelle – Akini Benoît – Yakam Gilbert – Kouedem François – Banlock Benjamin Didier.
Ils sont suspendus de toute activité en relation avec le football pour une période de cinq (5) ans à compter du 16 Février 2021.
Autre ordonnance : Le mandat du Comité Exécutif Provisoire de la Fédération Camerounaise de Football est prolongé de six mois.
Les travaux de ce 4 Mai avaient six points à l’ordre du jour, notamment :
La vérification de la conformité de la convocation et de la composition de l’Assemblée Générale avec Statuts de la Fédération Camerounaise de Football ;
L’allocution du président du Comité Exécutif Provisoire de la Fecafoot ;
Le vote sur confirmation des suspensions provisoires prononcées par le Comité Exécutif Provisoire lors de sa séance du 16 Février 2021, précédé par la prise de parole de chacune des personnes suspendues ;
L’approbation du procès – verbal de la session extraordinaire de l’Assemblée Générale tenue le 2 Février 2021 ;
La présentation du rapport d’activités du président du Comité Exécutif provisoire de la Fecafoot ;
L’examen de la proposition de prolongation du mandat du Comité Exécutif Provisoire élu le 2 Février 2021.
Un nouveau cirque en vue ?
Depuis quelques mois, la gestion de la Fédération Camerounaise de Football ressemble à une comédie mal montée dans laquelle des acteurs s’adonnent à un jeu sordide. Les nombreux rebondissements servis aux amoureux du Sport roi ont lassé plus d’un et, après la décision prise par la Fédération Internationale de football association (FIFA) de maintenir une équipe qui va assurer une continuité de service jusqu’aux nouvelles élections ; « ces dernières doivent être organisée dans les plus brefs délais », avait écrit le Secrétaire général de la Fifa.
Nul ne s’attendait à cette autre tournure ; mais, le Professeur Albert Mbida et son équipe disent qu’ils s’appuient sur la décision prise par le Tribunal Arbitral du Sport (Tas) le 15 janvier 2021 qui annulait l’ensemble du dernier processus électoral de la Fecafoot. Que réserve l’avenir ?
Nicole Ricci Minyem
C’est ce que révèle Me Christian Ntimbane Bomo qui a commis une publication dans laquelle il accuse sans ambages un haut cadre du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun « Très proche de Maurice Kamto » qui donne l’ordre aux militants et sympathisants de cette formation politique de s’en prendre verbalement le responsable de la plateforme « Survie Cameroun »
La publication
« Terrible : Un haut cadre du mrc, conseiller très proche de Maurice Kamto instruit des injures publiques contre monsieur Penda Ekoka…
Il est obligatoire de Dénoncer, pour sauver la République et ses valeurs, les termes d'un échange choquant, en circulation sur watsapp, datant du 02 mai 2021.
On y lit, un haut cadre du Mrc, au centre des décisions de ce parti du nom de Djiogue qui demande aux cadres de ce parti de faire des posts d'injures publiques contre Monsieur Christian Penda Ekoka.
Il cite en exemple Lebon Datchoua qui a fait un post de légère facture sur Monsieur Penda Ekoka.
Il menace d'ailleurs de représailles et de suspicion tout cadre qui ne participera pas publiquement à cette campagne d'insultes et de diffamation.
Je remercie et félicite ces autres cadres du parti qui ont refusé de suivre ces basses consignes, prouvant ainsi que tout n'est pas perdu dans notre pays.
Tout ceci parce que Monsieur Penda Ekoka demande plus de transparence dans la gestion des fonds collectés dans le cadre de Scsi !
La République que nous voulons construire doit se débarrasser totalement des éliminations d'adversaires politiques par de telles méthodes.
Qu'est ce qui prouve désormais qu'avec de telles initiatives, qu'arrivés au pouvoir, qu'il ne sera pas procédé aux éliminations physiques des opposants et de tous ceux qui dérangent ?
J'en appelle donc citoyennement au respect des valeurs républicaines de liberté d'expression, de dignité dans le débat politique public de notre pays.
La culture des tontons macoutes, loubards et des nervis accomplissant ses sales besognes contre les citoyens qui ne partagent pas nos idées est révolue ».
Aucune surprise
Et nombreux sont les Camerounais qui le disent et l’écrivent depuis que le responsable de la plateforme Survie Cameroun a déclaré qu’il ne croit pas que l’argent ait disparu à cause d’un bug.
Toutefois, ils ne le plaignent pas, car, disent –ils, « Lorsque tu t’assois avec le diable, tu dois te rassurer que tu as une longue cuillère qui pourra t’éviter, le cas échéant d’être dévoré par ton vis-à-vis ».
Un groupe d’insulteurs publics, qui s’en prennent vertement à tous ceux qui osent porter critique au leader du Mrc, sans que ce dernier ne soit en mesure de mettre un terme à de telles pratiques !!! C’est l’unique legs du Mrc, présent sur la scène politique depuis 2013.
Pourrait – on se tromper si d’aventure on saluait la clairvoyance de Paul Atanga Nji – ministre de l’Administration Territoriale ? La suite des évènements semble pourtant lui donner raison, du moins, par rapport à Survie Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
Le quai pétrolier du port de Douala-Bonabéri a été officiellement mis en service le 28 avril dernier. Parmi les avantages qu'offre ce dispositif déjà fonctionnel, la réduction de près de 12 heures le temps de chargement des hydrocarbures.
« Le premier avantage ici c’est de sécuriser l’approvisionnement du pays en produits pétroliers. Nous sommes sur un quai dédié uniquement aux opérations sur les produits pétroliers. Le deuxième avantage, c’est la facilitation du déchargement des produits pétroliers. Cette infrastructure permet en réalité de réduire à peu près de 12 heures le temps que nous mettions avant, et nous comptons aller au-delà pour maximiser ce temps », a confié à la presse, Véronique Moampéa Mbio, directrice générale de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP),
Outre ces avantages spécifiques, Cyrus Ngo’o, le DG du Port autonome de Douala (PAD) souligne que l’entreprise publique chargée de la gestion du port de Douala, le nouveau quai pétrolier, d'un investissement de 10 milliards de FCFA vise plus globalement à arrimer la principale porte d’entrée du Cameroun aux standards internationaux en vigueur dans le secteur portuaire.
Après sa reconstruction, c'est le 11 avril dernier que le terminal pétrolier du PAD a un tanker. L'évènement marquait ainsi la reprise des activités sur cette infrastructure après 20 ans d’inactivités. Le tanker en escale à Douala a une longueur de 120 mètres et une largeur de 20 mètres. En provenance de Lomé, au Togo, il transporte à la fois des produits chimiques et pétroliers.
Depuis l’année 2001, le duc d’Albe pétrolier du port de Douala-Bonabéri avait été complètement détruit après deux accidents successifs de navires. Pour l’accueil provisoire des navires pétroliers, le quai n°1 du port conventionnel a été aménagé provisoirement pour les opérations de déchargement des cargaisons des produits pétroliers destinés au marché national et à certains pays de la sous-région.
Innocent D H