Le Collectif des Syndicats des Enseignants du Cameroun a adressé une correspondance au président de la République, pour exprimer son mécontentement.
Les enseignants du Cameroun disent non à la vaccination obligatoire anti-coronavirus. Et ils n’acceptent pas qu’ils soient mis sous pression à cet effet. Dans la correspondance adressée au Chef de l’Etat, ils mentionnent le fait certaines autorités administratives aient pris des mesures pour rendre obligatoire la vaccination. Le Collectif des Syndicats des Enseignants du Cameroun auteur de la correspondance transmise au président de la République cite l’exemple du ministre de la Santé Publique, le gouverneur de la région de l’Est, et le préfet du département de la Kadey. Il dénonce le fait que des enseignants se voient interdire l’accès aux locaux abritant leurs services à toute personne non vaccinée.
« Les Responsables des syndicats des enseignants du Cameroun marquent leur opposition claire et nette à toute forme d’obligation vaccinale contre la Covid-19 ciblant des agents de l’Etat relevant des Ministères en charge de l’éducation (…). Insistent sur le fait que la vaccination, à l’heure où non seulement de nombreuses solutions curatives contre la CoVID-19 issues de la phytothérapie et de la médecine moderne sont largement connues, mais aussi où l’école républicaine est en proie à de multiples maux plus graves et pernicieux, maux dont la résolution a été orientée vers l’organisation d’un Forum National de l’Education promis mais constamment différé, n’est pas la priorité des priorités pour les syndicats d’enseignants », peut-on lire dans la correspondance du Collectif.
Dans le cas où rien n’est fait, le Collectif des Syndicats des Enseignants du Cameroun envisage avoir recours à une manifestation. Se réservent « le droit de lancer une grève nationale pour contester une éventuelle campagne de vaccination qui userait effectivement de contraintes quelles qu’elles soient envers les enseignants et assimilés».
Liliane N.
Tel est le thème choisi lors du colloque dont les travaux ont eu lieu il y’a quelques jours, au palais des Congrès de Yaoundé; Des assises organisées par l’Ecole Internationale des Forces de Sécurité
Nombreux sont les pays Africains qui sont en proie à de nombreuses crises, attaqués par des bandes armées dont les motivations sont dans la quasi majorité des cas méconnus. A côté de cette menace, subsiste une autre, celle des relations qui existent entre les différentes entités qui interviennent sur le terrain; des relations qui quelquefois constituent de véritables blocages au regard des objectifs qu’ils visent.
Durant une semaine entière, des spécialistes en charge des questions de sécurité, des causes humanitaires, des diplomates et autres responsables se sont donc appesantis sur des thématiques précises, afin de répondre à cette question
Quelques thématiques
“Historique de l’action humanitaire et approche comparée de l’intervention des acteurs non étatiques en Afrique - Le nexus « humanitaire-développement sécurité » face aux crises en Afrique Subsaharienne - Mobilités humaines et mentalités des déplacés dans les crises au Cameroun : perceptions et représentations - La prépondérance des rôles et places des ONG dans la gestion des crises humanitaires en Afrique Subsaharienne face à la remise en cause de la souveraineté étatique - Droit, éthique et pratique de l’action humanitaire : le regard d’un praticien” sont les différentes thématiques sur lesquelles les participants ont été entretenu le premier jour, par différents experts.
Le lendemain, jour de la reprise des travaux, ils ont écouté des exposés portant sur des sujets tels que: “L’action humanitaire de l’Union Européenne et de ses Etats membres en Afrique - Les programmes de DDR : outil de politique publique humanitaire et action civilo-militaire en Afrique - La Force Multinationale Mixte et l’action humanitaire dans le Bassin du Lac Tchad - La gestion de l’état civil en situation de crise humanitaire en Afrique Centrale - La coordination onusienne de l’action humanitaire en Afrique Centrale - La participation de l’Union Africaine dans la coordination de l’action humanitaire en Afrique - Action humanitaire et règlement des crises en Afrique Centrale : quelles perspectives... ?”
C’est à ce rythme que tous les participants ont été astreints durant une semaine entière car, de leur point de vue les questions ayant trait à la gestion des crises humanitaires en Afrique surtout avec tous les acteurs qui interviennent méritent que les bases soient solidement implantées afin que les objectifs finaux soient atteints: Préserver la paix, assurer la cohésion, sécuriser les frontières des pays mais surtout, lutter contre les bandes armées qui affluent et attaquent de toutes parts.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit du tronçon Mengueme si Biba, plus précisément le pont sur Yembe qui a été détruit par un gros porteur et que les équipes mises sur pied par Pierre Georges Akamba Assembe - maire de la Commune d’Arrondissement d’Akonolinga ont tant bien que mal comblé
Il faut d’ailleurs dire que les populations d’un bord comme de l’autre, ont vu leurs activités limitées, notamment les commerçants qui pour certains, ont dû abandonner les sacs de vivres et des régimes de plantain au bord des champs puisqu’aucun véhicule ne pouvait franchir le trou béant, survenu après la rupture de la vieille buse;
Et pourtant, cette route est sous contrat et l'entreprise est “présente et mobilisée sur le terrain” selon certaines indiscrétions; Le maître d'ouvrage étant le Préfet du département du Nyong et Mfoumou.
Un travail de longue haleine
l'Honorable Pierre Georges Akamba Assembe - maire de la Commune d’Arrondissement d’Akonolinga et ses troupes ont dû batailler dur pendant de longues heures, pour répondre aux appels urgents des populations qui craignaient que la situation ne perdure.
Ils ont utilisé au passage des billes de bois sciés sur place et d’autres matériaux, afin de combler la fosse, permettant ainsi que le trafic reprenne sur cet axe.
Une solution provisoire
Car l’honorable Pierre Georges Akamba Assembe rassure que les travaux vont assurément reprendre dans les plus brefs délais; La société adjudicataire est entrain de se mobiliser et de se remettre du grave accident de route dont certains de ses employés ont été victimes la semaine dernière, l’on y déplore même la perte de trois employés, parmi lesquels deux de ses ingénieurs responsables dudit chantier.
Il faut aussi rappeler qu’en marge de la réunion entre le ministère des Finances, le ministère de la Décentralisation et du Développement Local et les mairies du Département du Nyong et Mfoumou, organisée dans la salle des actes de l'hôtel de ville d'Akonolinga le 19 septembre dernier, Pierre Georges Akamba Assembe - Maire de la Commune d'Akonolinga a reçu les responsables de la société sinistrée par l'incendie, de la citerne de bitume destinée à la viabilisation de certains axes routiers de ce chef - lieu.
Au terme des échanges, tous les participants à ces assises avaient convenu de la reprise dans les plus brefs délais, des travaux malgré cet incident.
En rappel,
Akonolinga est une petite ville située dans le centre du Cameroun, commençant par une forêt, très importante, elle est dotée d’une riche végétation, complètement verte et sauvage, d’une incroyable beauté, colorée et spectaculaire.
Malgré cet aspect assez pittoresque, Akonolinga est une bourgade assez pauvre, avec des rues pavées, et des maisons humbles construites par des populations qui vivent certes du commerce mais beaucoup plus des travaux champêtres.
Nicole Ricci Minyem
C’est dans cette optique que le ministère de la Santé Publique, en partenariat avec l’Union Européenne et la République Fédérale d’Allemagne ont remis des équipements de protection au personnel de santé et de prise en charge des cas sévères ce mardi
Le package était constitué de 924 000 masques chirurgicaux d’une valeur de plus de 165 millions remis par la République Fédérale d’Allemagne. 50 concentrateurs d’oxygène, 50 000 masques chirurgicaux, 03 ventilateurs avec accessoires, 03 moniteurs avec accessoires, 3 040 lunettes de protection, 3 120 visières qui représentent le don de l’Union Européenne. Des matériels destinés aux Régions du Centre, de l’Ouest et de l’Est.
Le Représentant-Résident de l’Organisation Mondiale de la Santé au Cameroun, dans son propos, va relever qu’à côté de ces équipements, il faut ajouter 40 laryngoscopes adultes, 45 laryngoscopes pédiatriques, 03 défibrillateurs semi-automatiques.
Profitant de la tribune qui lui est offerte, il va apprécier à sa juste valeur l’accompagnement de l’Union Européenne auparavant, a permis la construction de zones de traitement de déchets, au sein de 18 formations sanitaires dans cinq régions, en plus de la mise en service d’un forage d’une capacité de 40 000 litres à Limbé, et l’octroi de 150 Smartphones pour la surveillance épidémiologique.
Dans le régistre des discours, Phanuel Habimana - porte parole de l’Union Européenne va pour sa part, ajouter que le montant débloqué par l’Union Européenne pour cet appui de solidarité a coûté un peu plus de 179 millions de FCFA.
En prenant la parole, Philippe Van Damne - Chef de la mission Européenne au Cameroun va faire remarquer que : “Si en apparence, certains pays sont plus touchés que d’autres, aucun pays n’est cependant épargné…Il est donc primordial pour les uns et les autres pour se protéger, de recourir à la vaccination”.
C’est dans la même logique que s’est inscrite Corine Fricke - ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Cameroun, qui va affirmer que “ Ce geste est le signe de la solidarité mondiale contre la pandémie car c’est ensemble que nous vaincrons cette pandémie ou alors nous ne la vaincrons pas ».
En recevant ces équipements médicaux, Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique a tout d’abord exprimé sa gratitude aux donateurs accompagné de ce proverbe qui souligne que : « c’est pendant les moments difficiles que l’on reconnaît ses vrais amis »;
Il a par la suite indiqué que ce don arrive au moment où “Le Cameroun enregistre une poussée des cas de contamination, mais aussi au lendemain de la formation des personnels de santé pour la prise en charge des cas sévères…
Et parce que cette maladie affecte tous les pays du monde entier avec des incidences considérables, le Président de la République n’a cessé d’insister pour que le personnel de santé, en première ligne de cette lutte dans notre pays, soit prioritairement protégé…”.
Pour finir, le patron de la Santé Publique au Cameroun a repris à son compte les appels des populations à la vaccination pour une protection supplémentaire, renseignant au passage qu’une 3ème campagne intensive de vaccination est en gestation”.
“Les Camerounais ont le droit, la liberté de ne pas se faire vacciner, contrairement à ce qui est brandi par certains médias ou autres car, l’objectif final visé à travers les différentes actions convergent est d’encourager les populations à se protéger”.
Nicole Ricci Minyem
Après avoir visité quelques infrastructures sportives, l’ancien capitaine des Lions indomptables Samuel Eto’o Fils a tenu à saluer le président de la République et son gouvernement, pour les stades construits.
Samuel Eto’o Fils fait partie de la délégation qui fait depuis le 16 octobre 2021, une mission d’inspection des infrastructures sportives retenues pour la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Il faut souligner que cette délégation est conduite par Ferdinand Ngoh Ngoh le Secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh. Elle a pour but de rassurer l‘opinion sur la capacité du Cameroun à abriter la CAN 2021. Après avoir donc effectué la première étape de cette tournée d’information, l’ancien capitaine des Lions indomptables Samuel Eto’o a salué la qualité des infrastructures construites.
«Je suis très fier d’être Camerounais. On a eu la chance de jouer et de visiter de beaux stades, mais en voyant nos frères Africains qui arrivent et qui apprécient ce que nous avons chez nous au Cameroun me rend encore fier », a-t-il déclaré.
Pour Eto’o Fils, avoir aujourd’hui de si belles infrastructures, est une chose qui ne permettra plus qu’on trouve des excuses pour le développement du football local. Aussi, l’ancien Lion indomptable a remercié l’action portée par le Chef de l’Etat et son gouvernement.
«C’est aussi une responsabilité parce que nous n’avons plus d’excuses. Nous ne pouvons plus dire aujourd’hui que nous n’avons pas d’infrastructures pour développer notre football. Nous sommes au niveau où nous devrons être…Nous attendions tellement de notre gouvernement, alors nous sommes toujours portés par la critique. Mais quand c’est bien fait, il faut savoir dire « MERCI » (pour les infrastructures, NDLR). Alors je dis une fois de plus « Merci ». Tout ceci pour que nous ayons la meilleure CAN (…) pour que le Cameroun gagne avant même de rentrer sur le terrain. Merci, et grand merci encore à son excellence Paul Biya », a déclaré le meilleur buteur de l’histoire de la CAN.
Liliane N.
Dr. Mokube Mathias Itoe is the new Country Director of the International Institute of Certified Forensic Investigation Professionals USA Inc, (IICFIP) Cameroon branch.
He was commissioned into his functions Saturday October 16 at IICFIP Cameroon's Annual General Assembly in Yaounde, taking over from his predecessor, Prof Kelly K. Mua.
The finance expert will be assisted in his missions at IICFIP Cameroon top job by Ndangoh Calvin Tah, Chairman; Bushu Emmanuel, Secretary General and Francine Happi Afanji, Treasurer, all installed same Saturday.
As the new IICFIP Cameroon office Head, Dr. Mokube Mathias pledged to "work for an IICFIP Cameroon Country Office that strives to achieve the Institutions missions" that is bringing together forensic investigators and providing forensic investigation skills training to all that are interested in forensic investigation profession.
This he intends to go about by "applying modern forensic science and technology and adopt innovative approaches to forensics in a multitude of fields and disciplines."
He has declared his bureau's special interest in the youth, who are according to him "the future of this country, and a hope of a modern, thriving, developing, corruption-free and prosperous nation."
The new IICFIP Cameroon branch Head also has a lot in store for his staff.
IICFIP Cameroon Country Director, Dr Mokube Mathias Itoe
"As new Country Director, I plan to take necessary measures, to elevate staff morale, make IICFIP more dynamic and further increase the satisfaction of our members with our work and delivery. I strongly believe that this is achievable, by establishing dialogue, building trust, increasing efficiency, and focusing on accountability. My goal is to make this institution’s activities in Cameroon more dynamic, transparent, and inclusive in the coming three years.” Dr. Mokube Mathias said after his installation.
Dr. MOKUBE Mathias Itoe is an Administrative Officer with over fourteen years of working experience in the Cameroon Public service. He is currently a senior official in the Cabinet of the Prime Minister, Head of Government, Chief Dr Joseph Dion Ngute. He formally served in the Ministry of Finance (MINFI) for ten years where he gathered experience in Budgeting, finance management, salaries management, risk management, coordination, fraud and investigation, mail management.
In MINFI, he worked immensely in the computerization of the mails system where he occupied the functions of Head of the Mails and Liaison Service, the focal point for Fraud and investigation in the Minister’s Cabinet, and Bureau Head for Budget in the General Secretariat.
MOKUBE Mathias ITOE is holder of a PhD in Business Administration with concentration in Governance. He is equally holder of two Masters Degrees: Masters in Finance Management and Masters in Accounting, Control and Audit. He has a post Graduate Diploma in Management and Bachelors in Accounting, Control and Audit. He has over seven international certifications: Certified Professional Forensic Accountant, Certified Manager, certified Enterprise Resource Planner, certified archivist, certified Sig Sigma Greenbelt specialist, certified project manager. He has undergone training in close to 10 countries worldwide (China, Germany, Cape Verde, Senegal, Armenia, Nigeria, Ivory Coast, Uganda, Kenya, UAE…). He is a visiting lecturer of accounting, control, and audit in some Universities.
About the International Institute of Certified Forensic Investigation Professionals USA Inc, (IICFIP)
The International Institute of Certified Forensic Investigation Professionals USA, Inc. (IICFIP) is the professional membership organization that brings together forensic investigators and provides forensic investigation skills training to all that are interested.
IICFIP aims to be the leading forensic investigation accreditation training and standards setting body institute in the World by spreading its wings in all countries and enabling its members automatically bring to their clients global best practices in their performance of forensic investigation practice.
It seeks to promote excellence of forensic investigation skills globally by carrying out accreditation and other training in all countries across the globe evolving standards for forensic investigation processes and creating a process for validating new approaches to forensic investigation. It also aims to create a Common Body of Knowledge (CBK) for forensic investigation processes in forensic investigation profession.
IICFIP delivers the following professional accreditations:
CFIP – Certified Forensic Investigation Professional
CACC – Certified Anti-Corruption Consultant
CMIP – Certified Medical Investigation Professional
CDFP – Certified Digital Forensic Professional
Some of the disciplines of forensics include Forensic psychology, forensic accounting and audit, questioned documents, trace evidence, controlled substances, biological screening, fire debris/arson analysis, impression evidence, blood pattern analysis, crime scene investigation, medico legal death investigation, digital evidence, background checks and screening.
According to IICFIP African Continental Director, Dr. Linus Enobi, forensic training can provide the 21st century knowledge and analytical skills to personnel and staff that will enable them manage contemporary problems and challenges related to fraud or white-collar crimes, corruption, non-compliance with statutory provisions and ethical irregularities in corporate organizations and public institutions.
Ariane Foguem
Deux des quatre présumés voleurs ont été appréhendés en flagrant délit avec l’animal. Et les autres l’ont été quelques jours plus tard.
Quatre personnes méditent actuellement sur leur sort. Elles sont accusées d’avoir essayé de voler et tenter de vendre un chimpanzé enlevé dans un sanctuaire de primates. D’après des informations puisées à bonne source, l’interpellation des mis en cause s’est passé en deux temps. Il y a d’abord eu deux pris la main dans le sac avec l’animal en question dans un entrepôt non loin d’un magasin chinois de vente de carreaux au quartier Nkoulouloun, à Douala. Les deux autres ont été interpellés quelques jours plus tard dans ce magasin, lors d’une opération conjointe menée par la Délégation régionale des Forêts et de la Faune du Littoral et la police. Parmi les interpellés, il y a le propriétaire dudit magasin. On le soupçonne même d’être le « cerveau » de ce trafic.
«Des informations sur la disparition d’un bébé chimpanzé dans un sanctuaire à primates ont abouti à des investigations pour déterminer où se trouvait l’animal. Cela a conduit à la découverte d’un bébé chimpanzé dans ce magasin de Nkoulouloun », indique The Last Great Ape Organisation (LAGA), un organisme d’appui à l’application de la loi faunique.
« L’animal avait des blessures sur tout son corps et semblait sous-alimenté. Les enquêtes ont montré également que le chimpanzé était maltraité et recevait des coups de pied des gens qui étaient censés prendre soin de lui », indique la même source.
Il convient de préciser qu’au Cameroun, les chimpanzés sont protégés par la loi faunique de 1994. Elle dispose que toute personne trouvée en possession d’une espèce protégée est considérée comme ayant capturé l’animal et est passible d’une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu’à 3 ans et/ou d’une amende pouvant atteindre 10 millions de FCFA.
Les chimpanzés sont aussi protégés par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d’extinction (Cites) dont le Cameroun est signataire.
Liliane N.
Dans une tribune publiée sur sa page Facebook, le ministre délégué auprès du ministre de la Justice Jean De Dieu Momo démontre que l’alternance politique au sommet de l’Etat est un poison, qui constitue un frein pour le développement des pays africains.
Sa position concernant l’alternance politique au sommet de l‘Etat, paraît incroyable pour quelqu’un qui est à la tête d’un parti de l’opposition. D’ailleurs le ministre délégué auprès du ministre de la Justice Jean De Dieu Momo le dit lui-même dans sa nouvelle tribune traitant de cette question. En bref, il affirme que le Cameroun peut bien se développer sans avoir à passer par une quelconque alternance au sommet de l’Etat. Il faut juste que ses propres enfants qui lui mettent les bâtons dans les roues, arrête de le faire.
Retrouvez ci-dessous la tribune du ministre Jean De Dieu Momo
CE QUE JE PENSE DE L’ALTERNANCE POLITIQUE EN AFRIQUE??
Chaque fois que j’évoque ce sujet en public, j’ai le sentiment gêné que les intellectuels africains l’évitent, la tenant déjà pour acquise et insusceptible de remise en question: Le colon leur a dit que les monarchies africaines étaient des dictatures criminelles !
J’affirme pour ma part que cette assertion est fausse et que l’alternance politique au sommet de l’Etat est un poison violent pour freiner le développement des pays d’Afrique. Je sais que cette position est surprenante venant d’un président d’un parti politique de l’opposition et au regard des positions dominantes sur le sujet, mais après avoir mûrement réfléchi, je crois qu’il faut prendre un antidote au poison démocratique occidental pour la comprendre. Désapprendre pour réapprendre à nous connecter aux modes de gestions éprouvées par l’Afrique MÈRE de l’humanité.
Nous devons chercher autre chose et pourquoi pas, adopter la forme de gouvernance éprouvée par le peuple Bamoun depuis la nuit des temps ? Là-bas chez les Bamouns du Cameroun, c’est une monarchie démocratique qui est entrée dans l’histoire malgré les entraves coloniales pour son essor, et dans laquelle une fois par an le Roi est dépouillé de ses attributs royaux, mis en accusation et condamné s’il a commis une faute de gestion. L’année suivante, au prochain NGUON, il décline son bilan et démontre comment il a corrigé la faute pour laquelle il a été condamné l’année dernière : Le Palais du Sultan Bamoun Ibrahim Njoya, en voie d’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO et le Musée des Rois Bamoun, véritable joyau architectural qui fait pâlir de jalousie à la fois la Tour Eifel à Paris et la Statue de la liberté à New-York, construit par le peuple Bamoun sous le conduite éclairée du Sultan MBOMBO NJOYA Ibrahim, sont là pour témoigner de la vitalité de cette démocratie en monarchie.
La démocratie à mon sens devrait être une philosophie ou un instrument de la gouvernance pour la construction d’un pays dans l’intérêt du peuple tout entier. Ce doit être une philosophie de développement multiforme des populations pour leur opulence matérielle et pour la construction des infrastructures du pays dans l’intérêt bien compris et pour le bien-être des populations et leur confort. Est-ce le cas si nous nous inscrivons dans un éternel recommencement au prétexte dangereux et mensonger de l’alternance au nom de laquelle tous les dénigrements sont faits contre notre pays?
Voici pour caricaturer : Un président arrive au pouvoir par élection et construit la fondation d’un pays comme celle d’une maison à quatre chambres. Alors qu’il est encore attelé à monter les murs, on lui dit que ton mandat est terminé et qu’il faut passer le pouvoir à un autre. Le second président vient et détruit toute la fondation pour faire une nouvelle fondation à six chambres qui convient mieux à sa politique. Et au bout de cinq ans de mandat on lui dit qu’il faut l’alternance et qu’il doit passer au troisième qui recommencera aussi et ainsi de suite. Ça fait déjà quinze ans de perdu pour cause d’alternance !!! Est-ce que nous parviendrons à construire la maison avec cette alternance politique jusqu’à la toiture? Est-ce que les pays qui ont expérimenté l’alternance politique à l’occidentale ont changé les conditions de vie de leur peuple? Non.
En plus cette démocratie occidentale de l’alternance vise à diviser les peuples pour les opposer et les empêcher de s’unir dans la construction de leur pays puisqu’elle promeut la division des populations en partis au pouvoir et en partis d’oppositions. Les premiers essaient de construire et les opposants essaient de détruire ou de les dénigrer pour montrer au peuple qu’ils ne travaillent pas bien et qu’il faut les remplacer. Quand l’opposition arrivera à son tour au pouvoir, les autres feront pareil et tout cela entrave le développement de nos pays et ne profite pas aux populations. Et malgré toute la construction faite par ceux qui sont au pouvoir, l’opposition va toujours critiquer et entrainer les populations dans les violences et dans les troubles au motif que rien n’a été fait. Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Observons un peu les pays où l’alternance a eu lieu en Afrique, l’on s’aperçoit que rien de fondamental n’a changé pour leur peuple ou pour leur pays ! En outre cette démocratie électorale de l’alternance a tué plus nos populations que toutes les guerres en Afrique, et pour quel résultat ?
Le pire est que les gens qui exigent l’alternance politique comme une solution miracle qu’ils distillent tel un poison à notre jeunesse africaine, ONT CONSTRUIT TOUTES LEURS INSTITUTIONS ET LEURS PAYS AVEC UN POUVOIR CENTRAL FORT ET STABLE, PROPICE AUX INVESTISSEMENTS. Tous les pays d’Europe sont ou ont été des monarchies! D’accord nous ne retournerons peut-être pas à la monarchie, mais il faut trouver un système d’administration africain qui nous propulse vers l’avant dans la compétition mondiale du développement.
La Chine a compris et a levé le verrou de l’alternance dans sa Constitution. Et elle est en passe de devenir la première puissance mondiale. La Russie peut peser de tout son poids dans les affaires du monde grâce à la stabilité de son régime. L’Allemagne d’Angela Merkel a été d’autant plus prospère parmi tous les pays d’Europe qu’elle était stable autour d’un pouvoir central. La Corée du Nord est redoutée par les puissances occidentales. Tous les pays qui se développent rapidement ont tourné le dos à la démocratie électorale qui m’apparaît comme UNE ARME SOPHISTIQUÉE POUR ENTRAVER LE DÉCOLLAGE DE L’AFRIQUE.
LE CAMEROUN EST UN GRAND PAYS DE 475.650 Km2 QUI VA DEVENIR UNE GRANDE PUISSANCE MONDIALE SI NOS PROPRES ENFANTS NE NOUS METTENT PLUS LES BATONS DANS LES ROUES AU PRETEXTE DE L’ALTERNANCE POLITIQUE.
Une infrastructure qui va contribuer à renforcer la sécurité sur la frontière du Cameroun avec la République centrafricaine (RCA) où sévissent des groupes armés depuis 2013. L'inauguration de ce camp a eu lieu ce 18 octobre en présence des autorités administratives de la commune de Gari Gombo.
Le camp de cette unité de l'armée de terre camerounaise qui vient d'être inauguré permettra de soutenir les comités de vigilance qui se sont formés dans les villages pour protéger les populations contre les raids des groupes armés venus de Centrafrique.
Rappelons que ce nouveau camp du BIR vient s'ajouter à une liste déjà existante des camps similaires qui ont vu le jour dans des localités situées à la même frontière entre le Cameroun et la République centrafricaine. En effet, le Bataillon d’intervention rapide a inauguré le 17 avril 2021, une nouvelle base à Mbaïboum, localité de la région de l’Adamaoua non loin des frontières avec la RCA. « Mbaïboum représentait dans le temps un marché international, c’était le poumon économique de notre commune. Mais à cause des incursions des bandes armées, des prises d’otages et de l’incursion des groupes rebelles, les grands opérateurs économiques ont décidé de partir de Mbaïboum », avait fait observer Célestin Yandal, maire de Touboro. En juin dernier, l'unité de l'armée camerounaise installait un poste frontalier à Zamboï, dans la commune de Garoua-Boulaï, plus au nord de Gari-Gombo. A cette occasion, le colonel François Pelene, coordonnateur général des BIR, avait annoncé que des postes de ce genre vont se multiplier le long de la frontière avec la Centrafrique, mais aussi avec le Congo.
Innocent D H
Ce sont 100 logements sociaux qui sortiront bientôt des terres dans six villes et communes du Cameroun grâce au financement d’un milliard de FCFA du Crédit foncier du Cameroun. Un financement mis à disposition du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom).
Concrètement, il s’agit de 32 logements de plus de 500 millions de francs CFA pour la Communauté urbaine de Garoua (CUG), 8 logements à plus de 100 millions de FCFA pour la commune de Bikok, 20 habitations à plus de 300 millions à la commune Nkoteng, plus de 200 millions à la commune de Nitoukou pour son projet de 12 logements sociaux, plus de 300 millions à Nkongsamba II pour 20 logements ; et plus de 100 millions de FCFA pour le projet de 8 logements sociaux de la commune d’Idenau.
Le 5 août dernier a été approuvé le décaissement des fonds destinés à la matérialisation de ces projets. C’était au terme de la 2ème session du Comité de pilotage du Programme de de construction des cités municipales en abrégé PCCM, un programme présidé en alternance par le Directeur général du Feicom et celui du CFC.
Ces projets de cités municipales sont les deuxièmes du genre à être financés par du PCCM, qui dispose d’une ligne de crédit de 20 milliards de FCFA, confient de sources officielles.
Innocent D H
Il s’agit ainsi d’un document de 12 pages qui évalue la coopération entre les deux parties et donne les orientations stratégiques de cette coopération pour les trois prochaines années, ainsi que les esquisses de solutions pour une meilleure implémentation des projets et programmes des trois pôles prioritaires que sont l’environnement et les ressources naturelles, le développement rural, la bonne gouvernance et la décentralisation.
Le document en question, c’est le compte rendu issu des consultations intergouvernementales entre le Cameroun et l’Allemagne. Il a été signé ce 18 octobre par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minépat), Alamine Ousmane Mey et l’Ambassadeur de République fédérale d’Allemagne au Cameroun, Dr Corinna Fricke. Outre les trois pôles prioritaires sus-évoquées, l’on y retrouve aussi les aspects pratiques de cette coopération, ainsi que d’autres axes d’interventions relatifs à la santé, la jeunesse, les travaux publics et la diaspora. Ce compte rendu est le fruit des consultations intergouvernementales organisées en juin 2021 et des travaux d’experts des deux pays qui ont suivi par la suite.
L’on apprend qu’en marge de ces consultations, le ministre de l’Economie a signé deux contrats d’aide financière avec la KFW. L’un a pour but, l’appui au Programme sectoriel forêt environnement d’un montant de 6,5 milliards de F CFA et l’autre relatif aux infrastructures rurales d’un montant de 5,8 milliards de F CFA.
Il faut dire que, le volume des interventions allemandes au Cameroun s’élève à environ 215 milliards de F CFA constituées pour l’essentiel des dons. Dans les détails, 60 milliards F CFA seront alloués au développement rural, 39 milliards F CFA pour la bonne gouvernance et la décentralisation, 55,6 milliards de F CFA pour l’environnement et la gestion des ressources naturelles et 58 milliards pour les autres axes d’intervention.
Alamine Ousmane Mey a saisi l’opportunité pour exprimer la gratitude du gouvernement et a indiqué que les échanges riches et fructueux lors des consultations intergouvernementales, ont permis la mise sur pied d’un nouveau cadre qui s’alignent sur les objectifs de la SND30.
Innocent D H
Document juridique contenu dans le cahier de charges de la Confédération africaine de football (CAF), l’accord-cadre sera signé vendredi et non plus ce mardi. Selon de sources crédibles, le report serait dû à un problème de vol qu’aurait connu le secrétaire général de la Confédération africaine de football, le Congolais Veron Mosengo.
Autres raisons évoquées, à l’origine du report de la signature de l’accord-cadre de la CAN Total Energies 2021, la tournée spéciale d’inspection des infrastructures, que conduit en ce moment le ministre d’Etat, secrétaire général à la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Font également partie de la délégation que conduit le SGPR : le Ministre des Sports et de l’Education physique, le Pr. Narcisse Mouelle Kombi, président du comité local d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) ; Seïdou Mbombo Njoya, président par intérim de la Fécafoot, ainsi que des anciennes gloires du football africain tels que Roger Milla, Patcick Mboma, Samuel Eto’o Fils, El-Hadji Diouf, Geremi Njitap, Gaëlle Enganamouit, Rigobert Song. La première phase de cette tournée spéciale d’inspection vient de prendre fin ce mardi, 19 octobre. La délégation qui s’est rendue sur les sites de Douala et Bafoussam devant abriter les poules de la CAN 2021, a exprimé une grande satisfaction sur la capacité des infrastructures notamment les installations sportives et hôtelières dans les deux régions, à accueillir cette compétition dès janvier prochain.
A titre de précision, l’accord-cadre dont la signature vient d’être reportée au 22 octobre 2021, est un contrat qui lie juridiquement le propriétaire de la compétition au pays organisateur. Le document fixe les droits et obligations des parties, nous apprend-on.
Innocent D H
S’il ne peut pas être poursuivi, car couvert par son immunité présidentielle, Nicolas Sarkozy peut cependant être auditionné comme témoin au procès des sondages de l’Elysée.
Cité au procès par l’association Anticor, partie civile, l’ex-chef d’Etat avait indiqué dans une lettre qu’il n’entendait pas venir témoigner. Ce mardi, le tribunal judiciaire de Paris en a cependant décidé autrement et a « ordonné que ce témoin soit amené devant lui par la force publique pour qu’il soit entendu le 2 novembre ».
Le tribunal « considère qu’il résulte de l’ordonnance dont il est saisi que le témoignage de Nicolas Sarkozy est effectivement (…) nécessaire à la manifestation de la vérité » et qu’il est « susceptible d’avoir une influence sur les faits reprochés aux prévenus », a souligné le président.
Selon la Constitution, le président de la République est couvert par une immunité pour les actes accomplis au cours de son mandat, mais le texte suprême « ne fait nullement obstacle à ce qu’un ancien président soit entendu en qualité de témoin », a rappelé le magistrat, qui a aussi cité la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) concernant les droits de la défense des prévenus.
Interrogé sur cette décision, l’entourage de Nicolas Sarkozy n’a pas souhaité s’exprimer « à ce stade ». Déjà cité au cours de l’instruction en 2016 par Anticor, Nicolas Sarkozy avait refusé de venir et le juge d’instruction Serge Tournaire avait alors estimé que l’y contraindre serait « disproportionné ».
Lundi, le Parquet national financier (PNF) qui représente l’accusation à ce procès, avait estimé que « la position du juge d’instruction » était « une position de bon sens et de sagesse », ajoutant « s’en remettre » au tribunal concernant un éventuel recours à la force publique.
Le tribunal a par ailleurs refusé la transmission d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée par la défense de l’ancien secrétaire général de la présidence Claude Guéant.
Après ces décisions, le président a commencé à exposer, comme il est d’usage, le dossier que le tribunal va étudier pendant quatre semaines.
Cinq anciens proches de l’ex-président de la République, Nicolas Sarkozy, sont jugés à partir de ce lundi et pour quatre semaines dans l’affaire dite des « sondages de l’Elysée ». Ils sont soupçonnés d’avoir commandé de nombreuses enquêtes d’opinion sans respecter les règles des marchés publics entre 2007 et 2012.
Claude Guéant et l’ex-directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, Emmanuelle Mignon, doivent comparaître pour « favoritisme » et « détournement de fonds publics par négligence ». Patrick Buisson, ancien conseiller d’ex-chef d’Etat, est renvoyé pour « recel de favoritisme », « détournement de fonds publics » et « abus de biens sociaux ».
N.R.M