Le Collectif des Syndicats des Enseignants du Cameroun a adressé une correspondance au président de la République, pour exprimer son mécontentement.
Les enseignants du Cameroun disent non à la vaccination obligatoire anti-coronavirus. Et ils n’acceptent pas qu’ils soient mis sous pression à cet effet. Dans la correspondance adressée au Chef de l’Etat, ils mentionnent le fait certaines autorités administratives aient pris des mesures pour rendre obligatoire la vaccination. Le Collectif des Syndicats des Enseignants du Cameroun auteur de la correspondance transmise au président de la République cite l’exemple du ministre de la Santé Publique, le gouverneur de la région de l’Est, et le préfet du département de la Kadey. Il dénonce le fait que des enseignants se voient interdire l’accès aux locaux abritant leurs services à toute personne non vaccinée.
« Les Responsables des syndicats des enseignants du Cameroun marquent leur opposition claire et nette à toute forme d’obligation vaccinale contre la Covid-19 ciblant des agents de l’Etat relevant des Ministères en charge de l’éducation (…). Insistent sur le fait que la vaccination, à l’heure où non seulement de nombreuses solutions curatives contre la CoVID-19 issues de la phytothérapie et de la médecine moderne sont largement connues, mais aussi où l’école républicaine est en proie à de multiples maux plus graves et pernicieux, maux dont la résolution a été orientée vers l’organisation d’un Forum National de l’Education promis mais constamment différé, n’est pas la priorité des priorités pour les syndicats d’enseignants », peut-on lire dans la correspondance du Collectif.
Dans le cas où rien n’est fait, le Collectif des Syndicats des Enseignants du Cameroun envisage avoir recours à une manifestation. Se réservent « le droit de lancer une grève nationale pour contester une éventuelle campagne de vaccination qui userait effectivement de contraintes quelles qu’elles soient envers les enseignants et assimilés».
Liliane N.