L’annonce a été faite le 26 novembre 2021 à Yaoundé par l’ambassadeur de la Corée du Sud au Cameroun, Jonghan Kim. C'était en marge du forum organisé sous le thème : « Gouvernance numérique en vue de la réforme administrative ». Il est ainsi question pour ce pays d'Asie de l'Est, de marquer ses 60 ans de la coopération avec le Cameroun.
Une autre retombée de la coopération avec la Corée du Sud au profit du Cameroun, c'est celui que va bénéficier le pays de Paul Biya dans le domaine du digital. La Corée compte débourser 4 milliards FCFA en 2022 pour la construction et l’équipement de trois campus numériques au Cameroun.
Selon les explications de l'Ambassadeur de la Corée du Sud au Cameroun, le projet qui sera financé à travers l’agence de coopération Koica a pour vocation de former 4000 jeunes camerounais par an. Ces campus numériques seront installés à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), à l’Ecole nationale supérieure des postes, des télécommunications et des technologies et de l’information et de la communication (Sup’Ptic) et à l’Institut supérieur de management public (ISMP), indique le diplomate.
Le projet constitue une étape fondamentale de la réforme administrative qui annonce « l’avènement de l’e-Government en vue d’assurer une transition vers une gouvernance digitale », fait savoir le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Le qui relève que cette vision passe par la formation des agents publics et des futurs fonctionnaires.
Innocent D H
L'interpellation est du président de la Chambre judiciaire de la plus haute juridiction, Fonkwe Joseph Fongang, au cours de l'audience de prestation de serment le 25 novembre dernier, de la quarantaine d’inspecteurs et de contrôleurs d’Etat, nommés par deux décrets du Président de la République.
Le président de la Chambre judiciaire de la Cour suprême après avoir bien observé les rapports de contrôle entre inspecteurs et contrôleurs d'Etat fait dégager un constat : « On est parfois étonné de voir au cours des débats d’un procès pénal les rapports des hauts experts publics être démontés point par point et s’effondrer comme un véritable château de cartes ». Par la suite, il relève pour le déplorer, « Il est souvent difficile d’expliquer pourquoi un rapport qui conclut à un détournement de milliards de FCFA est remis en question après des débats contradictoires et le montant réel ramené à des millions de FCFA ».
Il y a donc urgence pour ces acteurs de « redonner à l’expertise publique ses lettres de noblesse », recommande Fonkwe Joseph Fongang. Autant, le marteler dire aux rapports du Contrôle supérieur de l’Etat, la plus haute juridiction de contrôle des finances publiques.
Pour Luc Ndjodo, le procureur général près la Cour suprême dans ses réquisitions, l’audit interne et externe des services publics, des entreprises et établissements publics et parapublics, des collectivités territoriales décentralisées, des structures bénéficiant des concours financiers de l’Etat doit se réaliser en toute indépendance, avec compétence et diligence. Il reste à attendre que, ces recommandations puissent produire l'effet escompté à savoir, permettre à l'expertise publique camerounaise de se débarrasser des tares qui l'entoure du fait, du manque de probité, mais surtout de l’absence d’objectité de certains inspecteurs et contrôleurs d'Etat afin que la fortune publique ne prenne pas d'autres destinations à cause des audits biaisés.
Innocent D H
Pour la matérialisation de cette volonté, la Banque des États de l'Afrique centrale (Beac) vient de lancer le recrutement d’un consultant. En effet, cette plateforme numérique devra faciliter la collecte des données des sociétés d'assurance, notamment par le suivi des rapports de contrôle et de scoring, apprend-on de l'installation financière.
Selon la Beac, le consultant devra produire, entre autres modules, le positionnement des compagnies d'assurance sur la carte électronique, la lecture du résumé d'informations sur une compagnie d'assurance juste en survolant son icône sur la carte ; la consultation des indicateurs de contrôle ; le suivi de l'évolution des indicateurs de contrôle sur une période. Il devra également s'occuper des alertes sur des événements exceptionnels notamment le passage de la valeur d'un indicateur en deçà ou au-dessus d'un certain seuil, etc. L'institution de Bretton Woods précise que les expressions d'intérêt doivent être déposées au plus tard le 15 décembre 2021.
La banque centrale indique que, le suivi des sociétés, doit se faire dans l'optique d'une amélioration durable du profil de risque de la société ou, à l'inverse, d'une minimisation de la période pré liquidation pour éviter de laisser sur le marché des compagnies d'assurance insolvables qui plombent le mécanisme de compensation entre assureurs pour les sinistres et recours automobile par exemple.
Cette plateforme numérique vient renforcer l’outil existant, renseigne la Beac qui rappelle qu'une évaluation du dispositif de supervision de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima), réalisée en 2015, a recommandé des actions à mettre en œuvre en urgence pour se conformer aux exigences internationales, notamment le standard « 2.5 » de l'Association internationale des contrôleurs d'assurance. Celui-ci stipule que les exigences réglementaires et les procédures de contrôle doivent être transparentes et claires, et accessibles au public.
Innocent D H
Un soutien réitéré lors de la commémoration de la 31ème édition de la Journée Africaine de la Statistique car, du point de vue de cet Organisme, le Cameroun a fait ses preuves, au regard de son implication dans l’amélioration du Système Statistique national à travers le projet Women Count.
C’est d’ailleurs ce projet, mis en oeuvre par ONU Femmes qui a réuni les acteurs du Système Statistique Camerounais à Yaoundé autour d’une table ronde ayant pour thème: “Moderniser les Systèmes Statistiques Nationaux pour soutenir le développement socioculturel en Afrique : Enjeux et perspectives pour une meilleure intégration du genre dans cette dynamique”.
Il s’agissait pour l’Agence, à travers cette activité, d’apporter une contribution significative à la modernisation du système statistique camerounais, en favorisant une plateforme d’échanges, entre les producteurs de statistiques officielles, les acteurs impliqués dans les questions de genre et les utilisateurs, en vue de mieux satisfaire les différentes demandes.
Les travaux de ce café genre qui se sont déroulés il y’a quelques jours, ont été facilités par la Division de la Coordination de l’Institut National de la Statistique (INS), qui a assuré la cohérence méthodologique et programmatique des échanges, ainsi qu’une présentation de l’intégration du dialogue producteurs-utilisateurs de statistiques officielles dans la SNDS 30.
D’autres présentations autour du thème de la Journée, ont été faites par le Bureau Central des Recensements et des Etudes de Population (BUCREP), le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF) et le ministère des Arts et de la Culture (MINAC).
Ces travaux ont aussi connu la participation des Experts du ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (MINEFOP), du ministère de l’Education de Base (MINEDUB), du ministère de la Décentralisation et du Développement Local (MINDDEVEL), du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT) et du Recensement Général de l’Agriculture et de l’Elevage (RGAE).
Etaient aussi présents, les représentants de la Société Civile, à l’instar du Groupe de Travail sur le Genre et les Politiques Publiques au Cameroun (GTOG), du Groupe Consultatif de la Société Civile (CSAG), du Gender Data Journalists Network, de SDGs Winners ; et des établissements d’enseignement supérieur tels que l’Université de Yaoundé I, l’Institut de Formation et de Recherche Démographiques (IFORD) et l’Institut Sous-régional de Statistique et d’Economie Appliquée (ISSEA).
La table ronde s’est achevée par la remise officielle de l’appui d’ONU Femmes aux cellules des statistiques des structures membres du Comité Technique sur les Statistiques de Genre au Cameroun (CTSGC), appui constitué de matériel informatique visant à apporter une modeste contribution à l’amélioration des conditions de travail des point focaux des statistiques de genre, au sein de ces Cellules.
Parmi les recommandations formulées à l’issue de cette activité, il y’en a une qui a particulièrement suscité l’adhésion de tous: l’intensification de la collaboration entre les points focaux Genre et Statistiques des ministères techniques et les autres structures, en vue d’améliorer la capacité du Comité Technique à produire des données fiables pour orienter la prise de décision.
Nicole Ricci Minyem
Le ministre de la Communication Renée Emmanuel Sadi précise qu’il ne revient à aucun concitoyen de se substituer à la justice.
Les agressions sur les homosexuels deviennent de plus en plus récurrentes au Cameroun. Dans les rues, les personnes connues pour être les adeptes de l’homosexualité sont violenLa situation est telle que le gouvernement a fait une sortie à ce propos. A travers un communiqué signé par le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi, il condamne ces agressions. Cette condamnation ne signifie pas que cette pratique contre nature est admise dans notre pays. Le membre du gouvernement rappelle qu’elle est punie par la loi.
«Je veux attirer l’attention de l’opinion sur la récurrence des actes de violence perpétrées par certains de nos compatriotes à l’encontre des personnes soupçonnées à tort ou à raison de pratiques homosexuelles parmi nos populations. L’homosexualité, il faut de redire, demeure une orientation sexuelle réprimée par nos lois, parce que contraire à nos réalités, à nos convictions et à notre culture, ainsi qu’aux exigences de la procréation», a déclaré le ministre.
Le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi précise le sens du communiqué. Il est question d’indiquer aux populations, que nul n’a eu le droit de se substituer à la justice.
«…Il n’appartient pas à tout un chacun de ses substituer à la justice pour punir ceux ou celles qui pourraient en être convaincus». Il rappelle que ces actes constituent des voies de fait et sont punis eux aussi par la justice.
Liliane N.
Le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi indique que le gouvernement compte tout mettre en œuvre pour arrêter les auteurs de l’attaque meurtrière d’Ekondo Titi et les contraindre à répondre de leurs forfaits devant la justice.
Dans son communiqué qui dresse le bilan de l’attaque meurtrière survenue le 24 novembre 2021 au Lycée bilingue d’Ekondo Titi, le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi fait savoir à l’opinion, la détermination du gouvernement à amener ses auteurs à répondre de cet acte devant la justice.
«Face à ce drame, le Chef de l’Etat son Excellence Paul Biya, par ma voix adresse ses sincères condoléances aux familles si durement éprouvées, ainsi que la compassion émue du peuple camerounais tout entier. Par ailleurs le gouvernement tient à rassurer les populations, quant à sa détermination à tout mettre en œuvre, pour traquer ces horribles criminels, où qu’ils soient, les appréhender et les contraindre à répondre de leurs forfaits devant la justice», a écrit le ministre René Emmanuel Sadi.
Par le biais de son ministre de la Communication, le gouvernement affirme que tout sera aussi mis en œuvre pour que les victimes des attaques comme celle du lycée bilingue d’Ekondo Titi « puissent à nouveau vaquer à leurs occupations, dans la paix et sérénité».
Pour le gouvernement, les séparatistes sont les auteurs de l’attaque meurtrière d’Ekondo Titi et des autres.
«Cette bande armée, constituée d’une dizaine de personnes arborant des uniformes assimilables à ceux de nos Forces et de sécurité», peut-on lire dans le communiqué du ministre de la Communication.
Liliane N.
L’Union européenne, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le Canada condamnent les attaques contre les écoles désormais récurrentes.
Les officines qui coopèrent avec le Cameroun condamnent à l’unisson, les attaques contre les écoles devenues récurrentes en régions anglophones. La plus récente de ces attaques s’est produite le 24 novembre 2021, au Lycée bilingue d’Ekondo Titi dans la région du Sud-Ouest. Des hommes jusqu’ici non identifiés cependant soupçonnés d’être des séparatistes ont fait usage des engins explosifs improvisés et ont tué 3 élèves âgés de 12, 16 et 17 ans. Il y a aussi eu une enseignante tuée.
Les américains par le biais de leur Ambassade sise à Yaoundé ont condamné et indiqué que les attaques contre les écoles ne sont pas cautionnables.
«L’ambassade des États-Unis condamne l’horrible attaque de ce jour contre des enfants et des éducateurs innocents à Ekondo Titi. Les attaques contre les écoles sont inacceptables et doivent cesser. Nos plus sincères condoléances aux victimes et à leurs proches», a tweeté l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun.
«L'enfant a le droit d'aller à l'école et d'être enseigné par un enseignant. Ils ne doivent en aucun cas être ciblés », rappelle la mission diplomatique britannique au Cameroun.
Le Canada rappelle que le 29 octobre 2021, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté à l'unanimité la résolution 2601 sur la protection de l'éducation dans les conflits armés. Et que par conséquent, les parties belligérantes sont tenues de protéger l’école en tant qu’institution dans le cadre des conflits. L’attaque contre une école, contre des élèves ou des enseignants, est considérée comme un crime de guerre.
«C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris l’attaque ayant fait, ce 24/11, quatre (4) morts dont trois (3) élèves et une vingtaine de blessés au Lycée bilingue d’Ekondo-Titi (Sud-Ouest). L’Union européenne ?? condamne fermement ces violences perpétrées contre des établissements scolaires et des populations civiles », a écrit l’Union Européenne.
La représentation diplomatique européenne soutient que « fermeté contre les auteurs de ces atrocités et justice pour les victimes sont nécessaires, pour une paix durable dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays».
Liliane N.
Alors que les clairons de la catastrophe annoncée par ceux qui décidément ne veulent pas que la grande messe du football Africain se déroule au Cameroun rentre dans le régistre des faits divers, la Confédération Camerounaise de Football publie le prix des billets d’accès au stade.
La compétition, convient - il de le rappeler va se dérouler du 9 Janvier au 6 Février 2022. Le public est dès lors convié à assister à des rencontres de haute gamme qui vont se jouer dans six stades, répartis dans cinq villes: Stade Omnisports du Complexe sportif d’Olembe - Le Stade Omnisports de Mfandena - Le Stade Omnisports du Complexe sportif de Japoma - Limbe Omnisports Stadium - Stade Omnisports de Bafoussam Kouekong - Stade Omnisports de Roumdé Adia.
Deux conditions doivent au préalable être remplies: Avoir son pass sanitaire qui prouve qu’on n’est pas atteint par le Covid 19 et disposer des moyens qui donnent accès au stade. Pour chaque spectateur, les fonds vont de 3000 à 20000 FCFA.
Les équipes sont réparties dans six groupes pour six stades dont quatre flambants neufs.
Le Cameroun qui accueille la compétition, est logé dans le Groupe A avec le Burkina Faso - l’Ethiopie - le Cap - Vert et va évoluer au Stade Omnisports du Complexe sportif d’Olembe. Les équipes du Groupe B, dont le Sénégal - le Zimbabwe - la Guinée - le Malawi prendront leur quartier à Bafoussam; Celles du Groupe C avec le Maroc - le Ghana - Les Comores - le Gabon vont elles aussi jouer à Yaoundé, mais plutôt au Stade Ahmadou-Ahidjo.
Les équipes du Groupe D, à l’instar du Nigéria - de l’Egypte - du Soudan - de Guinée Bissau sont affectées au Stade Roumdé Adjia à Garoua.
Au complexe sportif du Stade Omnisports de Japoma, c’est le Groupe E avec les équipes comme l’Algérie - la Sierra Léone - la Guinée Equatoriale - la Côte d’Ivoire et enfin le Groupe F constitué de la Tunisie - du Mali - de la Mauritanie et enfin de la Gambie est envoyé au Limbe Omnisport Stadium.
Nicole Ricci Minyem
Telle est la quintessence de l’information donnée ce Samedi par le Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo - Chef de Division Communication - Mindef
“ Le malheur des uns fait le bonheur des autres. C’est un adage populaire qui le dit, et il convient de lui donner raison. En effet, il y’a qu’à voir l’agitation frénétique et compulsionnelle, la hargne névrotique avec laquelle le Cameroun est voué aux gémonies par certains, depuis que ce pays connaît des déboires à sa sécurité.
À peine si les atrocités perpétrées par les terroristes ne sont pas ouvertement jugées dignes de célébration. Au rang des ennemis avérés du Cameroun qui agissent sous fausse bannière humanitaire, l’on compte bon nombre d’organisations prétendument non gouvernementales.
Signalons d’emblée que la désignation Ong n’est ni une garantie d’indépendance, ni un label d’impartialité, encore moins un gage de désintéressement au plan pécuniaire.
Avec une régularité de métronome, c’est à tour de rôle que ces présomptueux parangons de la bien - pensance droit de l’hommiste se relaient,pour asséner des coups que chacun d’eux espèrent qu’ils seront fatal au Cameroun.
Dans un macabre déferlement de mensonges, ces usurpateurs de la qualité d’Ongs lancent de véritables appels au meurtre. Naturellement, les personnels de nos Forces de Défense et de Sécurité sont leur cible de choix.
Lorsqu’ils ne sont pas accusés de faire un usage excessif de la force, pour avoir employé un bulldozer dans le but de dégager les barricades, et refermer les tranchées creusées par les bandes armées à plusieurs endroits sur les routes, nos militaires, nos gendarmes, nos policiers se voient reprocher tantôt l’incendie des édifices, tantôt les enlèvements d’enfants, sans parler des massacres à répétition “ des personnes présentant des déficiences intellectuelles, psychosociales ou physiques”. Excusez du peu!
Les dernières offensives diffamatoires en date, qui ne sont certainement pas les dernières de la série, semblent démontrer que bien malgré eux, nos détracteurs seraient à court d’imagination.
Toutefois, cette énième série de calomnies arrive au moment où de plus en plus d’acteurs majeurs de l’opinion internationale se rallient aux positions du Cameroun, juste au moment où des signaux d’un prochain désamorçage des crispations se font de plus en plus perceptible, comme s’il fallait en remettre une, deux ou trois couches si nécessaires, pour torpiller cette initiative porteuse de tant d’espoirs. Est - ce un pur hasard? Allons donc savoir!
Toujours est - il qu’avec les développements présents et à venir de la situation sécuritaire, la plus grande vigilance est de mise, pour ne pas se laisser suspendre par les perfidies de l’ennemi qui va jouer son va - tout, furieux et désespéré de voir sa proie lui échapper. Car, armé de sa formidable résilience, fort de l’inébranlable”.
N.R.M
Du point de vue de Samuel Billong - président de cette formation politique, les Camerounais “ doivent œuvrer collectivement pour la fin de la guerre civile dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest…”.
Samuel Billong - président national du Mouvement Réformateur
“C’est avec beaucoup de tristesse et de regret que nous avons appris l’assassinat, le mercredi 24 novembre 2021, au Lycée bilingue d’Ekondo Titi de de trois élèves et d’une enseignante.
Un drame de plus en milieu scolaire qui rallonge la longue liste des horreurs dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest en proie à une guerre absurde qui oppose des groupes armés à l’armée nationale.
Le Mouvement Réformateur condamne fermement une telle barbarie et appelle une fois de plus à la fin de cette guerre inutile qui continue de faire des victimes aujourd’hui estimées à plusieurs milliers ; de nombreux déplacés qui vivent dans le désarroi et la douleur permanente depuis plus de quatre ans.
Le Mouvement Réformateur, en réitérant son appel à l’unité pour mettre un terme à la guerre dans les régions anglophones, relève pour le déplorer la grande indifférence dont fait preuve une partie de la société nationale, en particulier certains acteurs politiques qui s’illustrent par des actes de politique politicienne, au lieu de focaliser les efforts pour la résolution d’une crise qui déchire chaque jour un peu plus la Nation.
Querelles politiciennes au demeurant contre productives, dont la seule conséquence tangible est d’entretenir des tensions inutiles au sein de la Nation et d’accentuer la conflictualisation de la scène politique.
Le Mouvement Réformateur invite par conséquent les uns et les autres à un sursaut patriotique, pour mettre le Cameroun d’abord au centre des préoccupations, en œuvrant collectivement pour la fin de la guerre civile dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
La Nation dans son ensemble rendrait hommage aux élèves Emmanuel Orume, Joyceline Ikem, Emmanuel Kum et à l’enseignante Celestina Song en s’engageant véritablement pour la paix et la fin de la guerre dans les régions anglophones du pays. Puissent-ils reposer en paix.
Le Mouvement Réformateur présente ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes, ainsi qu’à la grande famille de l’Education nationale et souhaite prompte guérison aux nombreux blessés du drame d’Ekondo Titi”.
N.R.M
Le ministre de la Santé Publique a été interpellé par les représentants du Peuple sur les questions suivantes: Combien de types de vaccins existe t - il au Cameroun ? À quel taux ont -ils été acquis? Est ce que le Programme Elargi de Vaccination arrive à s’en sortir dans un contexte où le vaccin contre le Covid - 19 a pratiquement plombé toute la période de pré - campagne…?
La quintessence des réponses apportées par le ministre de la Santé Publique aux membres de la Chambre Basse du Parlement Camerounais:
"Nous leur avons dit qu’à ce moment au Cameroun, nous avons reçu un peu plus de deux millions cent quatre vingt onze mille doses de différents types de vaccins. En ce moment, nous attendons cent cinquante deux mille doses de Pfizer qui vont certainement arriver ce 29 Novembre 2021...”.
Les coûts:
“ Aujourd’hui, nous avons déboursé juste six millions de dollars plus un milliard cent quatre vingt douze mille francs Cfa pour ce qui est des coûts opérationnels transférés au Programme Elargi de Vaccination;
Ces six millions de dollars représentaient les 15% de notre fond de contrepartie, pour l’acquisition par l’Union Africaine de 5,3 millions de doses de Jonhson and Jonhson.
S’agissant du Programme Elargi de Vaccination, nous avons dit qu’il reste résilient et continue de s’occuper des autres aspects d’immunisation de nos enfants, de nos progénitures en contexte Covid - 19.
Les efforts du Gouvernement sont densifiés dans le cadre de l’intensification de la vaccination; Nous constatons d’ailleurs, parlant du Covid 19 que les Camerounais adhèrent de plus en plus à la vaccination, parce que les informations qui nous sont remontées aujourd’hui parlent de 5.4% du taux de la population ayant déjà reçu une première dose;
Et environ 4.1% sont ceux qui ont été complètement vaccinés. Il y’a donc comme un espoir que le vaccin puisse susciter plus d’intérêts, étant donné que nous avons d’autres inquiétudes qui nous viennent d'ailleurs.
L’épidémie est entrain de remonter que ce soit en Afrique, ou encore en Occident, il est donc bon que nous Camerounais, continuons à nous mobiliser afin de barrer complètement la route à ce virus”.
Nicole Ricci Minyem
Le président de la Confédération africaine de football Patrice Motsepe affirme que le Cameroun est prêt à 99%.
Sa déclaration fait sans nul doute assez de bien aux camerounais et autorités épris de football, qui attendent avec impatience, la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), qui va se jouer au pays. Patrice Motsepe le président de la Confédération africaine de football (CAF) a affirmé ce 26 novembre 2021, que le Cameroun était prêt à abriter la CAN.
«Le Cameroun est prêt à 99%. La passion que j'ai vue au Cameroun pour une CAN, je ne l'ai jamais vue auparavant. Je suis convaincu que nous allons avoir une merveilleuse Coupe d'Afrique des Nations au Cameroun en janvier», a déclaré le président de la CAF au cours de son discours d’ouverture de l’Assemblée générale extraordinaire de la Confédération.
La déclaration de Patrice Motsepe tombe comme un verdict du ping pong qui s’est joué ses dernières heures entre la CAF et le Cameroun. Il se trouve que dans la dernière correspondance de l’instance faîtière du football africain, il y avait une menace de disqualification du stade Olembe pour ce qui est de la cérémonie d’ouverture de la CAN 2021. La CAF s’est montrée inquiète de l’état d’avancement des travaux de ce stade, précisément l’état d’avancement des extérieurs d’Olembé, du programme de maintenance des pelouses, qui selon elle reste inconsistant à ce jour.
La CAF a par ailleurs exigé au Cameroun de mener en urgence les actions suivantes :
Répondant à la CAF, le ministère des Sports et de l’Education physique a indiqué que le stade Olembe est prêt. Et il a précisé qu’il n’était pas possible délocaliser la cérémonie d’ouverture de la CAN.
Liliane N.
Selon le Gouvernement camerounais la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a induit une perte au niveau national de 0,8 point de croissance du Produit intérieur brut (PIB) en 2019 et 0,3 point en 2020. Il s'agit d'une révélation faite par le Ministre délégué auprès du Ministre de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire (Minépat), Paul Tasong qui était face aux députés dans le cadre de la plénière sur la reconstruction des régions du Nord-ouest, du Sud-Ouest et de l'Extrême-Nord le 23 novembre dernier.
« Ces pertes de point de croissance correspondent à une perte réelle cumulée sur le PIB, au niveau national, de 421,3 milliards FCFA entre 2017 et 2020 », éclaire Paul Tasong.
Ce sont les baisses enregistrées dans plusieurs secteurs d’activité qui sont responsables de cette contre-performance, fait entendre le membre du gouvernement. Il fait noter que le secteur le plus paralysé est le secteur agricole, notamment pour ce qui est du riz paddy qui a connu une baisse moyenne annuelle de 14,5% entre 2017 et 2019, avant d’enregistrer une augmentation de près de 10% de la production en 2020, apprend-on.
S'agissant de l’huile de palme brute, la production a chuté de près de 90%, passant de 37 400 tonnes en 2016 à près de 4 300 tonnes en 2019, révèle Paul Tasong qui relève : « En 2020 cependant, on note une inversion de cette tendance avec une augmentation de 131% de la production d’huile de palme, qui a atteint 9 900 tonnes », fait remarquer Paul Tasong.
Quant à la filière banane, la production de la région Sud-Ouest est partie de 125 019 tonnes en 2016 pour s’établir à 16 897 tonnes en 2019, en raison de l’arrêt complet des activités de la Cameroon Development Corporation (CDC) au cours de l’année 2018. « Toutefois, la production a repris en 2020 pour atteindre 21 132 tonnes. Au premier semestre 2021, près de 16 272 tonnes avaient déjà été produites », révèle le Ministre délégué auprès du Minépat.
Concernant les produits de grande consommation, Paul Tasong déclare : « les approvisionnements des deux régions en poisson ont particulièrement baissé en 2019 avant de se stabiliser en 2020 : année durant laquelle l’on a noté une amélioration significative des approvisionnements de ce produit, de l’ordre de 14,6% dans le Nord-Ouest et de 25,3% dans le Sud-Ouest ».
Pendant cette période, le secteur industriel a également subi de plein fouet, les effets négatifs de la crise anglophone. « La sous-performance des industries manufacturières dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a entraîné une baisse de la consommation d’énergie “moyenne tension” de 19,5%, 6% et 25%, respectivement en 2017, 2018 et 2019. Cependant, la reprise des activités observée en 2020 s’est traduite par une augmentation de 7% de la consommation de ce type d’énergie », informe la même source. Les filières cacao, ou encore tourisme sont également impactées.
Dans le registre des dépenses publiques, elles ne sont pas en reste. Le ministre fait savoir que, « un nombre important de projets n’ont pas pu être exécutés au cours de la période 2017-2019 pour un montant total de 16,4 milliards de FCFA, malgré l’augmentation des dotations budgétaires au cours de ladite période. Dans cette optique, les taux d’exécution du BIP, base ordonnancement, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont restés relativement faibles (avec une moyenne estimée à 64,4% et 68,2 respectivement) entre 2017 et 2019 avant de connaître une hausse significative en 2020 (83,7 % et 89,9 % respectivement) ».
Innocent D H
C'est l'une des recommandations de l’Assemblée nationale au terme de la plénière spéciale du 23 novembre dernier sur le Plan présidentiel de reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, victimes des exactions perpétrées par les groupes armés séparatistes dans cette partie du pays.
Les élus du peuple saluent la politique de main tendue du Gouvernement de la République dans la guerre séparatiste qui secoue les régions du Nord-ouest. Dans cette optique, ils condamnent, « toute forme de violence, d’attaques armées, de bavures qui continuent à causer la mort et la désolation ».
Pour ces parlementaires, il s’agit d’actes terroristes, « leurs auteurs et leurs soutiens financiers doivent être considérés comme des terroristes et pris comme tels sur le plan national et international avec toutes les conséquences de droit », suggèrent-ils.
Moment tout aussi opportun pour les membres de la chambre basse du parlement de s'associer, « à l’appel du gouvernement à déposer les armes et à avoir le pardon de la nation et favoriser la reconstruction et l’impulsion du développement économique » de ces deux régions meurtries par la crise sociopolitique.
L’Assemblée nationale appelle par ailleurs, à une mise en œuvre effective des recommandations du Grand dialogue national que le Président de la République, Paul Biya a convoqué en septembre 2019 pour trouver des pistes de sortie de crise.
Dans le registre de ces recommandations, les députés se sont appesantis sur les volets structurel, financier, ou encore la communication pour la mise en œuvre efficace du plan de reconstruction de ces régions.
Innocent D H