Et pour avoir eu le tort de prétendre à l’émancipation, en prenant des voies autres que celles tracées pour notre bien par d’anciennes suzerainetés, il convient pour nous de nous préparer à affronter les pires persécutions, et aucune ne nous sera épargnée.
Machine militaires, appareils judiciaires, conglomérats des affaires, système financier, lobbies de pression et sphère médiatique sont quelques-uns des moyens mis en œuvre par les nostalgiques d’un passé colonial désormais réémergent.
À la différence que le missionnaire et le commerçant étrangers auront été remplacés par le fondamentaliste et le séparatiste de couleur locale, l’un et l’autre se passant pour dépositaires et perpétuateurs de cultures héritées de la colonisation.
Ici se trouve la racine de nos malheurs, pendant que se révèle le secret du repli stratégique opéré par les puissances dominantes d’hier.Avant de partir, elles se seront assurées de laisser derrière elles des mentalités obséquieuses qui à force d’endoctrinement, auront perdu jusqu’à l’idée d’une personnalité qui leur soit propre. Ne parlons même pas du vol des intelligences pudiquement appelé fuite des cerveaux.
Toujours est-il que les racines ancestrales sont coupées, les histoires séculaires effacées le tout au profit de vaines et dégradantes allégeances à des lignées occidentales ou orientales.
Un regard sur les mobiles allégués des actuelles conflictualités dans nos pays, permet de se rendre compte de l’absence d’endogénéité, autant dans les récriminations que dans les solutions proposées par les instigateurs de la fracturation de nos sociétés et de nos États.
La porte est ainsi comme qui dirait ouverte à toutes les fenêtres, c'est-à-dire à toutes les intrusions. Du pain béni pour les compétiteurs majeurs de la scène mondiale, qui ne se privent guère d’accuser, d’imputer, de sanctionner et d’intervenir, dans le seul but de retrouver leur chasse gardée.
Mais l’erreur stratégique qu’ils ont commise tout ce temps, c’est de nous avoir enseigné leur manière à eux de lier le bois au bois.À nous de savoir l’intégrer dans nos propres ressorts culturels pour nous éviter de devenir des victimes consentantes du renouveau colonial”.
N.R.M
C’est ce que révèle la loi de finances de l’Etat du Cameroun pour l’exercice 2022. Selon le même texte, les conditions d’application de cette exonération feront l’objet de contrôles sur une base annuelle par les services de l’administration fiscale.
Des indications contenues dans l’article 225 de la loi de finances de 2022, l’on note : « Sont exonérés de la taxe spéciale sur les revenus, en phase de recherche et de développement, les titulaires de contrats pétroliers et leurs sous-traitants pour les rémunérations sur l’assistance, la location d’équipements, du matériel et toutes autres prestations de services qui leur sont rendues au titre des opérations pétrolières par des prestataires étrangers, à condition que ces derniers : ne disposent pas d’un établissement stable au Cameroun ».
La loi dispose que, si les titulaires de contrats pétroliers et leurs sous-traitants en phase de recherche et de développement ne remplissent les conditions sus-évoquées, ils peuvent opter pour le taux réduit de la taxe spéciale sur le revenu de 3%.
A titre de précision, les titulaires des contrats pétroliers en phase de recherche et de développement bénéficiaient des cadeaux fiscaux pour ce qui concerne la taxe spéciale sur les revenus. De sources crédibles, ceci faisait perdre au trésor public, d’importantes ressources.
Innocent D H
Cette juridiction obtient ainsi un rendement largement au-dessus de celui engrangé durant les années précédentes. C’est la principale information rendue publique à l’issue de la 2ème édition de la Réunion annuelle d’évaluation du Tribunal militaire de Garoua tenue du 14 au 16 décembre.
Durant l’exercice 2021 qui tire à sa fin, le Tribunal militaire de Garoua a connu une activité très dense. Il a battu le record des résultats enregistrés l’année dernière tant en nombre de jugements rendus qui est de 346, qu’en recouvrement des condamnations pécuniaires reversées au profit de l’Etat qui sont de l’ordre de plus d’un million 500 mille francs CFA. « Les résultats sont plus qu’élogieux. En terme de décisions rendues, nous sommes passés du simple à plus du double. Concernant l’exécution des décisions, nous avons vu que la plupart des décisions rendues par le Tribunal militaire de Garoua pour cette année ont connu une exécution à 97%, ce qui nous réjouit énormément parce que ce n’est pas seulement important de rendre des décisions, mais encore faut-il que ces décisions soient exécutées », apprécie le Lieutenant-Colonel Nzie Pierrot Narcisse, président du Tribunal militaire de Garoua.
Il s’agit d’un bilan satisfaisant apprécié à sa juste valeur par le Président de la Cour d’Appel du Nord qui appelle par ailleurs le tribunal à plus de discipline pour des résultats meilleurs lors de la prochaine année judiciaire. « Il y a eu une nette amélioration dans le rendement du Tribunal militaire de Garoua. Ce que nous pouvons encourager, c’est autant que possible augmenter le rendement. Ce qu’on décrie le plus, c’est la détention préventive qui est plus d’affaires jugées que d’affaires non jugées. C’est ça le rôle d’une juridiction », recommande Ibrahim Halidou Bouba, Président de la Cour d’Appel du Nord.
Il ressort également de cette réunion d’évaluation annuelle 2021 du Tribunal militaire de Garoua que les départements de la Bénoué et du Mayo-Rey sont les plus criminogènes. Les personnels de cette juridiction à compétence spéciale qui se sont distingués tout au long de l’année ont été primés, en présence du Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i.
Innocent D H
Le but de cette campagne nationale de vaccination contre le Covid-19, c’est pour être en phase avec le protocole sanitaire arrêté par la Confédération africaine de football, pour la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations.
La semaine dernière en conférence de presse, le Secrétaire général de la CAF a indiqué en ce qui concerne les personnes qu’elles doivent impérativement être vaccinées contre le coronavirus. S’alignant sur la prescription de la CAF, le ministère de la Santé a décidé de lancer une campagne nationale de vaccination contre le Coronavirus. Elle aura lieu dans :
- Les marchés ;
- les chefferies ;
- les églises et les mosquées ;
- les administrations publiques et les entreprises ;
- les formations sanitaires accrédités.
Le président de la Confédération Africaine de Football souhaite rencontrer le Chef de l’Etat Paul Biya et Secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh, pour faire le point sur les avancées et les difficultés liées aux préparatifs de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations.
C’est ce matin de lundi 20 décembre 2021, que le président de la Confédération Africaine de Football (CAF) est arrivé au Cameroun. Accompagné d’un membre du Comité exécutif de la CAF, il a été accueilli à l’aéroport de Yaoundé Nsimalen par les membres de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à savoir le président Samuel Eto’o Fils et la vice-présidente Céline Eko.
Dans la correspondance adressée à la Fecafoot, Véron Mosengo-Omba le Secrétaire général (SG) de la CAF indique que le président de l’instance faîtière du football africain souhaite être reçu en audience par le Chef de l’Etat Paul Biya et le ministre d’Etat Ferdinand Ngoh Ngoh. Il veut aussi rencontrer les membres de la Fecafoot récemment élus.
«Ce sera une occasion de faire avec eux le point sur les avancées et les difficultés liées aux préparatifs de notre magnifique fête de janvier 2022, qui verra le football africain célébré en grande pompe», a écrit Véron Mosengo-Omba.
Le SG de la CAF fait également savoir que Patrice Motsepe aimerait visiter le Stade Olembe sur lequel la Confédération avait exprimé quelques inquiétudes.
«Cette visite, que des circonstances indépendantes de notre volonté nous obligent à organiser à très court terme, renforcera encore notre motivation à continuer à travailler ensemble pour réaliser, malgré les doutes de certains, la plus belle CAN jamais organisée à ce jour», peut-on lire dans la correspondance du SG de la CAF.
Liliane N.
Un sacre obtenu à l’issue des travaux de la 39ème Session du Conseil d’Administration de cette Institution panafricaine basée à Lomé au Togo principalement tournée vers la construction et la modernisation des villes et territoires
Le mandat du ministre de l’Habitat et du Développement Urbain est de un an. L’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (Emau) est une institution multinationale constituée de 14 Etats africains et son Directeur Général est le malien Moussa Dembélé.
Accompagné d’une importante délégation, il a fait le déplacement pour le Cameroun en fin de semaine afin de remettre ses attributs à l’heureuse élue, ( cachets, livres d’or et tous les autres documents) dont la nouvelle Pca aura besoin, durant son mandat.
Une occasion pour lui de dire sa satisfaction ainsi que celle de ses pairs mais aussi de remercier le Président de la République pour sa contribution à la diplomatie gagnante entre Etat Africain:
Moussa Dembélé, directeur Général de l’Emau: “Nous sommes venus transmettre à madame le ministre de l’Habitat et du Développement Urbain du Cameroun, la décision qui a été prise à la fin des travaux de la 39ème Session de l’Emau.
Elle a été nommée au poste de Présidente du Conseil d’Administration de l’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme.
Nous avons également saisi cette occasion pour remercier et féliciter le Chef de l’Etat Camerounais, son Excellence Paul Biya, pour tous les efforts consentis au cours de l’année qui s’achève, pour la paiement d’une somme conséquente et qui nous a permis de fonctionner en toute quiétude. C’est l’Afrique à travers sa diplomatie qui gagne…”.
C’est la salle des conférences du ministère de l’Habitat et du Développement Rural qui a abrité la cérémonie de consécration de la nouvelle Présidente du Conseil d’Administration de (l’Emau) et, le Cameroun a saisi cette occasion pour éponger la totalité de ses arriérés qui s'élevaient à plus 930 millions de Fcfa.
La nouvelle promue n’a pas manqué elle non plus, de dire sa joie d’avoir été choisie pour ce poste, mais bien plus encore:
Célestine Ketcha Courtès : “C’est un sentiment de joie, mais surtout de reconnaissance à nos pères des 14 pays membres de l’Emau qui ont eu confiance à notre pays, pour présider pendant un an au conseil d’administration de cette prestigieuse institution, à l’heure où il est question d’organiser les villes africaines pour l’atteinte de Objectifs de Développement Durables…”
Les grands chantiers qui l’attendent
Le membre du Gouvernement Camerounais pense dans un premier temps, rendre visible l’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme; C’est de renforcer la capacité de cette Institution Régionale à former nos jeunes, pas seulement les architectes car, avec la démographie croissante, il faut organiser les villes;
Donc la gestion urbaine a sa place dans la recherche de l’atteinte des ODD, les urbanistes ont toutes leurs places auprès des maires, auprès des communes parce qu’avec l’avènement de la Décentralisation, le développement national partira des territoires…”.
En rappel, depuis la création de l’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme en 1975, au terme d’une résolution du Sommet des Chefs d’Etat de l'Organisation Commune Africaine et Malgache (Ocam), c’est la toute première fois que le Cameroun occupe un poste de haut niveau.
Ses principales fonctions
Moussa Dembélé : “Comme vous le savez certainement, nous formons les urbanistes, les architectes et des gestionnaires urbains. Nous nous attelons à former les jeunes, pour que les villes soient vivables et reflètent les modèles de développement”.
Nicole Ricci Minyem
Tel est le titre donné par les individus qui, du point de vue de nombreux Camerounais “ financent” la crise sécuritaire qui sévit dans les Régions Anglophones.
L’intégralité de de la lettre adressée à la Caf, Fifa et Total
“ la brigade anti sardinard tient à informer l’opinion Nationale et Internationale qu’elle s’oppose à la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations qui aura lieu du 9 Janvier au 6 Février 2022, pour cause de guerre et instabilité socio - politique au Cameroun.
En effet, depuis Novembre 2016 se déroule au Cameroun une guerre orchestrée par le gouvernement du Cameroun contre sa propre population. Cette guerre unilatéralement déclarée contre la population anglophone du Cameroun a déjà coûté la vie à près de 15 000 personnes.
Depuis bientôt un mois, il y’a eu une escalade inquiétante dudit conflit avec des engins explosifs non identifiés déposés dans des écoles et universités, les marchés, véhicules et places publiques.
A l’heure où nous écrivons cette lettre, les ambazoniens menacent de s’en prendre aux équipes Nationales de tunisie, Mauritanie, Gambie et Mali qui joueront dans le groupe F à Limbé dans le Sud Ouest du Cameroun.
Par ailleurs, la détérioration du climat socio - économique actuel du Cameroun est une poudrière latente qui n’attend qu’une étincelle pour exploser.
En fait la mort d’une vingtaine de personnes dans les conflits intercommunautaires dans l’Extrême Nord du Cameroun n’augure aucun espoir et en fait n’est que l’une des multiples fissurations de cette crise - là.
La Coupe d’Afrique des Nations est supposée être une célébration du football entre plusieurs nations. Comment donc expliquer que l’édition 2021 se joue dans un pays en guerre?
La brigade antisardinard appelle la Confédération Africaine de Football (CAF), la Fédération Internationale de football et Association ( FIFA) ET Total Energie de prendre leurs responsabilités en main et d’empêcher que ce tournoi ait lieu.
Le monde a en face de lui, un gouvernement irresponsable qui essaie de puiser dans le prestige international que confère l’organisation d’un pareil tournoi pour continuer à s’accrocher au pouvoir”.
Dans le cadre de leur campagne, les ambazoniens ont fait de l’éducation un champ de bataille et du point de vue de Ilaria Allegrozzi - chercheuse senior à Human Rights Watch sur l’Afrique de l’Ouest et le Cameroun, ces individus sont convaincus que “ Le gouvernement central tente de marginaliser et d’assimiler leur système éducatif anglophone…”;
C’est l’une des principales raisons pour laquelle “ils ont pris les écoles pour cible. Ils tuent, kidnappent, agressent et menacent des élèves, des enseignants et d’autres professionnels de l’éducation qui ne se plient pas aux exigences du boycott scolaire qu’ils ont imposé”.
Dans son récent rapport, Human Rights Watch relève que “Dans les régions anglophones, des écoles ont été contraintes de fermer, des milliers d’enseignants ont abandonné leur travail ou se sont enfuis, et des centaines d’élèves ont été enlevés.
Ces attaques ont traumatisé les enseignants et les élèves, intimidé les parents pour qu’ils déscolarisent leurs enfants et privé environ 700 000 élèves d’une éducation”.
La chercheuse senior à Human Rights Watch sur l’Afrique de l’Ouest et le Cameroun relate des échanges qu’elle aurait eu avec quelques enseignants, qui lui ont entre autres fait savoir que: “ Leur culture, leur langue et leur identité ont été assimilées dans le système francophone…C’est un problème récurrent qui remonte à l’indépendance”.
Les personnes interviewées, dans leur quasi majorité semblent s’accorder sur le fait que “tous les habitants, y compris les enseignants, devraient avoir le droit d’exprimer leurs griefs de manière pacifique, et que la réponse brutale du gouvernement était injustifiée”.
Ce qu’elles n’approuvent pas en revanche ce sont les attaques des terroristes contre le corps enseignant et les élèves: “C’est déplorable de voir les amba boys agir de la sorte. J’ai honte. Je ne comprends pas comment on peut s’attaquer à des enfants pour atteindre des objectifs politiques”.
Avec la fuite des familles des zones rurales vers la relative sécurité urbaine à Buea, l’effectif au sein des établissements scolaires dans la capitale - chef lieu de la Région du Sud Ouest doublent.
Au regard de ce qui précède, le rapport de Hrw renseigne que: “L’enseignement devient de plus en plus difficile, marqué par la pénurie d’enseignants, de bureaux et de matériel pédagogique. Il est arrivé que six élèves soient obligés de partager le même petit banc”.
Des enfants traumatisés
En se basant sur les témoignages recueillis, le document informe que: “Certains élèves sont tellement traumatisés qu’ils fondent en larmes dès qu’un enseignant élève la voix. Beaucoup ne savent pas où sont leurs parents, ni même s’ils sont encore en vie, alors qu’ils ont eux-mêmes survécu aux attaques des soldats ou des combattants séparatistes contre leurs villages…
Au nombre de ces derniers, se comptent en dizaines de milliers,
“ Les enfants qui ont fui dans la brousse, où ils se sont réfugiés pendant des semaines, voire des mois. L’on craint que la plupart de ces enfants ne mettent beaucoup de temps à se reconstruire, surtout ceux dont les parents ont été tués sous leurs yeux…
Ces scènes horribles sont gravées dans leur esprit. Il faut écouter leurs douleurs et être compréhensif, même si leur comportement est parfois problématique”.
Si les établissements scolaires sont sécurisés grâce à la présence des Forces de Défense et de Sécurité, le chemin de l’école en revanche, est loin d’être sûr: “Les ambazoniens rôdent aux abords de la ville et la plupart des élèves ne portent plus leur uniforme scolaire sur le chemin de l’école.
Beaucoup d’entre eux laissent même leurs livres et leurs cahiers derrière eux, ou les cachent dans des sacs à provisions de peur d’être repérés et arrêtés – ou même enlevés – par des terroristes, comme c’est arrivé à de nombreux enfants scolarisés depuis le début de la crise”.
Une expérience vécue et racontée par une enseignante
“Ils ont débarqué de nulle part. C’était un jeudi, trois jours après qu’on ait demandé à quelques enseignants de venir à l’école pour rattraper quelques heures de cours.
Ils sont arrivés en moto; Ils étaient trois, mal vêtus et armés de fusils et de machettes. Ils sont entrés de force chez moi et m’ont avertie de ne plus jamais enseigner le lundi.
Puis, sans doute pour illustrer leur avertissement, ils ont tiré sur mes chats devant mes enfants. Mes enfants criaient, c’était effrayant. Je n’ai jamais réussi à me débarrasser du souvenir des voix des intrus et j'ai demandé à l’école de ne plus jamais faire appel à moi un lundi”.
Nicole Ricci Minyem
En plus de soutenir matériellement et financièrement les ambazoniens et autres groupes terroristes qui sévissent dans les Régions du Nord et du Sud Ouest, ceux qui, pour des raisons obscures sont déterminés à mettre le Cameroun à feu et à sang, ont adressé une lettre aux officiels de la Confédération Africaine de Football.
Affiliés dans un cercle vicieux, dans lequel ils prônent les meurtres, les assassinats et autres brutalités contre les Camerounais qui, dans leur quasi majorité ne partagent pas leurs points de vue, ces individus qui, depuis des lustres, n’ont eu de cesse d’accumuler de retentissantes défaites, déclarent qu’ils vont, cette fois s’en prendre aux équipes nationales de la Tunisie, de la Mauritanie, de la Gambie et du Mali dont les rencontres, dans un premier temps, vont se jouer au stade de Limbé.
Quelques bribes de leur lettre
“ Au moment de la rédaction, les ambassadeurs menacent d’attaquer les équipes nationales de Tunisie, de Mauritanie, de Gambie et du Mali qui joueront dans le groupe F à Limbé, dans le Sud Ouest du Cameroun…
La brigade anti sardinard convoque la Confédération Africaine de Football, l'International, la Fédération des associations de football et Total Energies prennent leurs responsabilités et empêchent le tournoi d’avoir lieu…
Le monde est confronté à un gouvernement irresponsable qui essaie de profiter du prestige international créé par l’organisation d’un tel tournoi pour maintenir le pouvoir”.
La compétition va se dérouler du 9 Janvier au - Février 2022, en terre Camerounaise.
N.R.M
Ou alors d’un TDR anti - génétique négatif de moins de 24 heures en plus des preuves qu’ils sont bel et bien vaccinés. Telle est la quintessence du communiqué conjoint signé ce Jeudi par le ministère du Sport et de l’Education Civique, la Fédération Camerounaise de Football et la Confédération Camerounaise de Football.
Autres éléments
“ Le football organisé est un levier important d’intégration, de paix et d’unité entre les peuples. Il est aussi un catalyseur d’espoir, un vecteur de valeurs communes et un porteur de joie de vivre qui transcende les difficultés et les différences.
Ainsi, malgré le défi supplémentaire que constitue cette pandémie, la Coupe d’Afrique des Nations doit maintenant se jouer…Son organisation doit évidemment éviter que cette compétition constitue en soi une mise en danger supplémentaire tant de la population résidant au Cameroun que des participants et spectateurs venus d’ailleurs…
La Can peut et doit favoriser l’adhésion rigoureuse des participants et sympathisants à l’ensemble des mesures barrières connues et développées à ce jour pour lutter contre lesdits virus: le lavage et la désinfection des mains, la distanciation physique, le port correct du masque et la vaccination”.
Par conséquent,
“ Les supporters ne pourront accéder aux stades dans lesquels se joueront les matches de la Can 2021 que s’ils sont entièrement vaccinés et présentent un test PCR négatif de moins de 72 heures ou d’un TDR anti - génétique négatif de moins de 24 heures.
Les autorités sanitaires compétentes prendront toutes les mesures nécessaires pour faciliter la vaccination et la réalisation des tests Covid - 19 sur l’ensemble des sites de la compétition.
Par ailleurs, pour un souci d’objectivité et de neutralité et en vue de garantir les mesures de confiance de part et d’autre, la Confédération Africaine de Football va faire appel à un laboratoire indépendant internationalement reconnu pour tester les joueurs des équipes nationales qualifiées et leur encadrement”.
Nicole Ricci Minyem
L’ancien Lion indomptable Joseph Antoine Bell trouve incongru le refus de l’Association des clubs européens de libérer les footballeurs africains, pour une compétition qui se joue dans un continent où le Coronavirus ne fait vraiment pas de morts.
Le refus de l’Association des clubs européens (Eca) de libérer les joueurs africains pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), fait partie des sujets commentés en ce moment dans le milieu sportif. Joseph Antoine Bell Lion indomptable de l’épopée du Mondial de 90 n’est pas passé par quatre chemins pour condamner cette posture de l’Eca. Pour lui, cette position est paradoxale.
«Le virus est arrivé pas par l’Afrique mais alors que les stades sont déjà pleins en Europe, la FIFA organisait ses matches de football en Afrique sans public et sans que les Africains ne relèvent l’incongruité. Aujourd’hui, il y a un nouveau variant et mais comme les précédents, il tue beaucoup plus ailleurs qu’en Afrique. Simplement ce qu’on entend, c’est qu’on ne va pas envoyer nos joueurs en Afrique, c’est-à-dire là où on ne meurt presque pas», a-t-il déclaré au cours d’un gala de football organisé par le président de la République du Niger.
A titre de rappel, l’Eca a par voie de correspondance fait savoir à la Confédération Africaine de Football qu’elle n’était pas disposée à laisser les footballeurs africains attendus à la CAN qui va se dérouler du 9 janvier au 6 février 2022. Elle présente comme motif, l’aggravation de la pandémie du Coronavirus
Liliane N.
L’Association des clubs européens refuse de libérer les footballeurs africains au motif d’aggravation de la pandémie du Coronavirus.
L’Association des clubs européens (ECA) a adressé une lettre, à la Confédération africaine de football (CAF) pour signifier son refus de libérer les joueurs africains, sélectionnés pour la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Elle a de ce fait adressé une correspondance à la CAF. Et dans ladite correspondance, elle parle de la pandémie du Coronavirus qui s’est aggravée et la mise en œuvre de nouvelles restrictions par diverses autorités gouvernementales, qui justifient ce refus.
Seulement, il faut indiquer que la CAN revêt une grande importance dans la carrière de tout footballeur africain. L’ancien Lion indomptable Bernard Tchoutang a indiqué que cette compétition est comme la Coupe du monde pour eux les africains.
« Le problème des joueurs africains et des clubs européens est une situation qui date. Aujourd’hui ils veulent trouver la raison en évoquant le Covid-19. Je me rappelle en 1998 lorsque j’évoluais en Hollande on m’a fait le chantage plusieurs fois. J’étais champion d’Afrique en 2000 je suis rentré après la CAN je suis resté au banc de touche pendant un mois parce que tout simplement on avait estimé que j’étais resté très longtemps. En Hollande, ils ne le cachent pas, ils le disent d’une manière masquée. On m’avait dit si tu vas pour la coupe d’Afrique tu vas être absent longtemps, les autres vont rester jouer et quand tu vas rentrer tu n’es pas sûr de redevenir titulaire, tu risques d’être au banc de touche. Voilà un peu les messages qu’ils font passer pour que toi-même tu prennes conscience et que tu saisisses ta sélection nationale aux fins de faire savoir au staff technique tu n’es pas disponible. Ils ne vont le dire directement mais indirectement ils vont te le faire savoir. Cette fois-ci, ils sont en train de vouloir prendre pour prétexte le Covid-19 pour empêcher les joueurs africains de prendre part à la CAN. Une Coupe d’Afrique des Nations pour un footballeur africain c’est une coupe du Monde», a-t-il déclaré l’ancien Lion Indomptable à l’émission After Foot de RMC.
Hier 16 décembre 2021, la CAF par la voix de son Secrétaire général d’un conjoint accord avec le ministère des Sports et de l’Education physique et le ministère de la Santé, a rendu public le protocole sanitaire arrêté pour la CAN.
«Les supporters ne pourront accéder aux stades […] que s’ils sont entièrement vaccinés et présentent un test PCR négatif de moins de 72 heures ou un TDR antigénique négatif de moins de 24 heures », a-t-il fait savoir.
Liliane N.
Une situation qui prévaut depuis l’avènement du covid - 19 et dans le rapport mondial 2021 sur la tuberculose de cet organisme, ces décès n’ont pas été aussi importants depuis un peu plus de dix ans.
Ce rapport confirme nos craintes selon lesquelles la perturbation des services de santé essentiels due à la pandémie ne commence à réduire à néant des années de progrès accomplis dans la lutte contre la tuberculose”, a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.
D’après son analyse, “Ces nouvelles sont très préoccupantes et doivent servir de signal d’alarme au monde face au besoin urgent d’investissements et d’innovation pour combler les lacunes en matière de diagnostic, de traitement et de soins pour les millions de personnes touchées par cette maladie ancienne qui est toutefois évitable et traitable”.
Les services de lutte contre la tuberculose figurent parmi de nombreux autres services, ayant subi des perturbations du fait de la pandémie de Covid -19 en 2020, mais l’impact sur les efforts de lutte contre la tuberculose a été particulièrement grave.
Par exemple, environ 1,5 million de personnes sont mortes de la tuberculose en 2020 (dont 214 000 parmi les VIH-positifs)...
Du fait des difficultés rencontrées dans la prestation de services essentiels de lutte contre la tuberculose et d’accès à ceux-ci, de nombreuses personnes atteintes de la maladie n’ont pas été diagnostiquées en 2020.
Le nombre de personnes nouvellement diagnostiquées et les cas notifiés aux gouvernements nationaux ont connu une baisse, passant de 7,1 millions en 2019 à 5,8 millions en 2020.
Selon les estimations de l’OMS, environ 4,1 millions de personnes souffrent actuellement de tuberculose mais n’ont pas été diagnostiquées ou n’ont pas été officiellement notifiées aux autorités nationales. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 2,9 millions de cas signalés en 2019.
Les pays qui ont le plus contribué à la réduction mondiale des notifications de cas de tuberculose entre 2019 et 2020 sont l’Inde (41 %), l’Indonésie (14 %), les Philippines (12 %) et la Chine (8 %). Ces pays et 12 autres ont représenté 93 % de la baisse mondiale totale des notifications.
On a également constaté une réduction de la fourniture de traitement de prévention contre la tuberculose. Quelque 2,8 millions de personnes y ont eu accès en 2020, soit une réduction de 21 % depuis 2019. En outre, le nombre de personnes traitées contre la tuberculose pharmacorésistante a diminué de 15 %, passant de 177 000 en 2019 à 150 000 en 2020, ce qui équivaut à seulement environ 1 personne qui en a besoin sur 3.
N.R.M
L’ambassadeur Itinérant dans une lettre affiche sa disponibilité à travailler avec le nouveau président de la Fédération Camerounaise de Football par le canal de la Fondation Coeur d’Afrique
Une missive rédigée le 13 Décembre dernier et qui commence par des félicitations adressées au footballeur “ J’ai l’honneur de vous adresser mes vives et sincères félicitations suite à votre brillante élection au poste, ô combien important et stratégique de président de la Fédération Camerounaise de Football…
Votre élection à cette fonction est la reconnaissance de vos qualités, compétences et mérites, mais aussi et surtout la démonstration de l’esprit Lion Indomptable, fait de patriotisme, combativité, courage et intrépidité…
Vous êtes la fierté du footballeur et du football Camerounais…Vous incarnez le lion Indomptable d’hier, d’aujourd’hui et de demain…
C’est le lieu de vous renouveler ici, mon attachement aux valeurs de travail et d’excellence, valeurs que vous avez toujours su promouvoir et que nous avons toujours partagées".
Futures coopérations?
La question se pose au regard de l’attitude que Eto’o Fils Samuel a toujours affiché, vis-à-vis de ses “ pères”, une attitude teintée de mépris, avec un zeste de commisération.
Néanmoins, Albert Roger Milla, après ses paroles d’encouragements à la veille du processus électoral au sein de l’instance faîtière du football Camerounais, à l’endroit de celui qui a été présenté comme le meilleur risque pour les pratiquants de ce sport, lui tend cette fois encore, une main ferme:
“ Je suis entièrement disposé à vous accompagner personnellement et à travers la Fondation Coeur d’Afrique - Fondation Roger Milla pour la réalisation de cette importante mission qui vous a été confiée par la Grande famille du football avec le soutien de l’ensemble du Peuple Camerounais…”.
Nicole Ricci Minyem