Les élections législatives et municipales de 2020 ne seront pas reportées. Comme annoncées par Paul Biya le Président de la République, ces élections vont se dérouler le 09 février 2020.
En conviant les partis politiques à venir faire le choix de la couleur de leurs bulletins de vote, Elections Cameroon a mis fin aux supputations. Les élections législatives et municipales ne seront pas reportées. Les partis politiques ayant déposé des dossiers de candidature pour lesdites élections doivent continuer de se préparer pour la date du 9 février prochain, représentant le jour du vote.
Le Président de la République n’a donc pas entendu la demande de certains hommes politiques et de certaines Organisations non gouvernementales (Ong). Pour ce qui est des politiciens ayant requis un report des élections, on peut citer Jean Patrice Etonde Etonde ancien candidat recalé de la Présidentielle de 2018. Dans une sortie épistolaire rendue publique, il indique que les conditions ne sont pas réunies pour l’organisation des élections législatives et municipales.
« Les conditions déterminantes pour des élections crédibles et acceptées par tous ne sont pas encore réunies, l’Etat d’urgence dans les régions séparatistes, le couvre-feu à l’extrême Nord et à L’Est… Division, de violentes contestations sociales depuis des décennies. Le divorce entre le peuple Camerounais et ses dirigeants est prononcé. Emeutes, le Cameroun vit l’une des plus violentes contestations sociales que le pays ait connues depuis des décennies », a-t-il écrit. Le candidat recalé à l’élection présidentielle de 2018 évoque aussi le contexte sécuritaire dans les régions du septentrion.
Au rang des Ong ayant demandé un report des élections suscitées, on peut citer Mandela Center. L’Ong justifier cette requête par plusieurs éléments. Parmi ces éléments, on retrouve la crise anglophone dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mandela Center affirme qu’à l’état actuel, le Cameroun ne peut pas organiser des élections libres, transparentes. Pour lui, si ces élections ont lieu, le pays risque de se retrouver dans une autre crise post-électorale.
Liliane N.