La cérémonie présidée par Philemon Yang le Premier Ministre a été suivie par Peter Henry Balerin, l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun.
Depuis le 3 décembre 2018, le Centre national des opérations des urgences de santé est opérationnel. La cérémonie d’inauguration courue par les Ministres de la Santé publique, de la Communication et du Travail et de la Sécurité sociale entre autres. L’hôte de marque a été S.E Peter Henry Balerin, l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun. Sa présence se justifie par le fait que son pays à travers l’Agence de réduction des menaces de défenses du gouvernement américain, a contribué hauteur de 2 milliards de FCFA dans la construction de ce Centre.
Dans son discours de circonstance le Diplomate américain a indiqué que le Centre national des opérations des urgences de santé qui est une structure de veille, pourra permettre de «pouvoir mieux et vite agir aux menaces des épidémies et toute autre catastrophe». Des catastrophes comme le choléra qui donne du fil à retordre aux autorités. Il faut rappeler qu’en ce qui concerne l’épidémie de choléra, c’est au mois de juillet 2018 que les premiers cas ont été déclarés. Le 31 octobre 2018 au cours de la réunion d’évaluation de la stratégie mise en place pour barrer la voie à l’épidémie, André Mama Fouda le Ministre de la Santé avait déclaré «634 cas suspects de choléra, c’est trop !». Les données reçues révélaient qu’entre le 23 et le 29 octobre derniers, 36 nouveaux cas ont été enregistrés dans la région du Nord, et 8 à l’Extrême-Nord. Il y a eu 43 décès.
Pour revenir donc au Centre national des opérations des urgences de santé, il servira également pour entre autres des catastrophes naturelles ou des accidents ferroviaires comme celui d’Eséka survenu le 21 octobre 2016. Ce Centre est doté des systèmes logistiques et de communication, qui permettent d’analyser en urgence les drames et disposer d’informations fiables. Ce qui fera que, si toutefois, il y a un risque de santé publique au Cameroun, il pourra être détecté à temps et mieux géré.
Liliane N.