Le coup de cette marche a été donné par Laurence Diyem Jam sous-préfet de l'arrondissement de Garoua Boulaï à l'esplanade de l'ancienne sous préfecture de la ville. Les femmes de toutes les couches sociales et de tous les âges. Les hommes n'ont pas boudé le plaisir d'accompagner leurs épouses. Sur les banderoles, des messages qui défendent les droits de la femme. L'implication des hommes durant cette marche se justifie via l'une des grandes banderoles sur laquelle on pouvait lire : « hommes et femmes égalité des chances » un engagement pour soutenir les femmes dans la promotion de leurs droits.
Pour la mairesse de Garoua Boulaï, le souhait est de : « Voir les femmes cheminer avec les hommes, les femmes gérer les postes de responsabilité. Nous voulons que d’ici 2025 que ce souhait soit une réalité. Que les femmes, ne soient plus complexées devant les hommes. Qu'elles Soient déterminées à devenir des acteurs du développement de notre ville nous sommes leurs mères, leurs soeurs... Retenez que nius sommes l'epaule du monde …» , exprime Esther Yaffo Ndoe, maire de ladite commune.
À ses côtés, le Délégué des affaires social et celle de la promotion de la femme et de la famille. Qui ont trouvé des mots juste pour féliciter l'ONG international medical corps pour cette initiative combien louable, qui a suscitée l'adhésion massive des femmes.
« Nous ne marchons pas seules aujourd’hui. Mais, nous marchons ensemble pour défendre une même cause. tout en souhaitant que l’égalité des droits entre les femmes et les hommes devienne une réalité», dixit Stéphanie Manga, responsable d'association. Les femmes dans leurs généralités souhaiterais obtenir l'égalité 50-50 d'ici 2025. Le responsable de cette organisme humanitaire est de voir les femmes devenir dynamiques au point d’accéder aux postes de commandement et de prise des décisions et a invité les femmes à faire du slogan un levier de transformation. « Faites de ce slogan une réalité vivante. Chacune de vous est utile à la societé; que vous soyez Bayam sellam, infirmières, enseignantes...
Le Cameroun compte et a besoin de vous, de nous tous.» En saluant la présence effective de tous les organismes internationaux partenaires œuvrant pour épanouissement et l'émancipation de la femme dans l'arrondissement de Garoua Boulaï, la magistrate municipale a reconnu la place de choix qu'à la femme rurale. Selon Mireille Adaré, Directrice de l'école publique de Garoua Boulaï et par ailleurs présidente de l'association des para juristes de l'arrondissement a, à travers cette marche, démontrée la force de la femme rurale dans le développement du pays. Pour faire valoir leurs talents, de nombreuses activités seront organisées dans la ville de Garoua Boulaï durant cette semaine dédiée à la femme et dont l'apothéose aura lieu le 08 mars prochain par une parade à la place des fêtes en présence des autorités administratives, municipales, traditionnelles et religieux.
Cette initiative interpelle la génération actuelle à consommer les produits africains. « Valorisons nos matières premières. », a souligné me responsable de l'ONG IMC. Avant d'enrichir en disant « La plupart de nos fournisseurs en denrées sont uniquement que des femmes de cette arrondissement. Nous avons du potentiel, tout ce qu’il faut pour le transformer. Ne soyons pas des femmes dépendantes mais nous devrions être indépendantes ce n’est pas de l’argent mais c’est le savoir.» conclut-elle.
Cette marche représente le lancement officiel du 08 mars 2019, il est prévue tout le long du week-end, un mini championnat de hand-ball au stade Golgotha de l'école Soudan; une foire d’exposition des produits naturels ( peau et cheveux, beurre de karité, cacao, l’huile de moringa, de safou, d’avocat, la citrouille, de la courge blanche, du savon à base de l’argile, du miel, de la persil, carotte, céleri, du café, des sacs faits à la main, des colliers… tels sont quelques produits qui seront présentés à l’exposition. L'art culinaires, gastronomiques et décoratives seront disponible dans différents stands, un concert des femmes Réfugiées centrafricaine, danse, interprétation musicale et théâtrale, une projection du filme documentaire ( la femme d'aujourd'hui moteur du développement) le 6 mars à l'esplanade de la mairie de Garoua Boulaï, une conférence débat sur le thème sera animée par les femmes.
L'autorité administrative de céans a présenté la femme rurale comme étant celle-là qui nous nourrit. Tout ce qui est production agricole vient d’elle mais souvent on ne pense pas directement à elle. C’est donc l’occasion pour nous de parler de cette femme rurale à coté d’autres femmes pour que chaque femme puisse à son niveau apporter quelque chose dans le développement du pays. Un message qui a convaincu Sandrine Yem's enseignante d'espagnol au lycée de Garoua Boulaï que la femme peuvent changer l’image du Cameroun par leur engagement.