Le Ministre de l’Administration territoriale a indiqué qu’en plus du fait que les électeurs ont répondu présent, il y a eu plus d’une centaine de journalistes qui ont été accrédités pour couvrir les élections dans les deux régions anglophones.
La tenue et le déroulement des élections législatives et municipales du 9 février 2020 avaient rendu plus d’un camerounais perplexe.
Du fait de la crise anglophone, on se demandait même jusqu’à la veille du jour du vote, si les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso) pourraient se rendre dans les bureaux de vote, pour accomplir leur devoir civique.
En dépit des menaces des groupes séparatistes qui sévissent dans ces deux régions, les populations ont répondu présent à l’appel des urnes.
En sa qualité de Ministre de l’Administration territoriale (Minat) et d’autorité compétente pour affirmer ou infirmer qu’il n’y a pas eu ou qu’il y a eu élections au Noso, Paul Atanga Nji a rencontré la presse, juste quelques heures après la fin du vote. Dans son allocution, le Minat a déclaré que les élections se sont bel et bien déroulées au Noso.
“S’agissant des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les populations sont sorties massivement pour accomplir leur devoir civique dans toutes les circonscriptions administratives. Plus de 150 journalistes ont été accrédités pour couvrir les élections dans ces deux Régions. Les images diffusées dans les télévisions et les réseaux sociaux depuis ce matin sont le témoignage le plus éloquent de l’engouement et de l’enthousiasme des populations des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest”, a-t-il déclaré.
Pour Paul Atanga Nji le fait qu’il y a eu élections au Noso, signifie que les populations de ces zones anglophones ont bravé le mot d’ordre des groupes séparatistes.
“Après la fermeture des bureaux de vote, il est évident que les appels au boycott lancé par des politiciens véreux et les terroristes en perte de vitesse, n’ont eu aucun écho auprès des Camerounais. Les terroristes n’ont désormais pour seule issue que les réseaux sociaux pour mentir et essayer de manipuler les consciences fragiles”, a-t-il ajouté.
Liliane N.