La maladie d’Alzheimer est une pathologie responsable de troubles cognitifs évolutifs.
Même si pour l’heure on ne dispose d'aucun traitement permettant de guérir cette affection neurodégénérative, il est possible de ralentir son développement. C’est pourquoi il est important de détecter rapidement les premiers symptômes. Voici cinq signaux qui peuvent alerter le patient et/ou son entourage sur l’arrivée de la maladie.
Les troubles de la mémoire
Ne plus se rappeler d’un rendez-vous, d’un endroit où on a posé un objet ou encore d’un numéro de téléphone, ça peut arriver à tout le monde. Mais quand ces oublis se rapportent à des événements récents, se répètent et affectent la vie quotidienne, ce n’est peut-être pas si anodin.
Les troubles du langage
Dès les premiers stades de la maladie, le patient peut également avoir du mal à s’exprimer. Il a tendance à chercher ses mots et à compenser cette difficulté en utilisant des «mots valises», comme par exemple «truc», «chose», ou «machin», mais aussi à substituer un mot par un autre, rendant ainsi ses propos incompréhensibles.
L’altération des fonctions cognitives
Selon la Fondation Recherche Alzheimer, les malades rapportent généralement des difficultés à accomplir des tâches demandant de l’attention et de la concentration, comme suivre une recette, s'occuper des démarches administratives, organiser un voyage ou un repas. Ils prennent beaucoup plus de temps qu’avant pour faire certaines choses, et sont plus facilement distraits.
L’apraxie
Il s’agit d’un trouble qui se traduit par l'incapacité d'exécuter des mouvements intentionnels et acquis. Les personnes atteintes par cette affection ne parviennent plus à effectuer certains gestes nécessitant une certaine coordination et de la dextérité, comme par exemple l'écriture, les tâches ménagères, ou encore l’utilisation des appareils électroménagers.
Les troubles émotionnels et affectifs
Des changements d’humeur peuvent également survenir. Il est possible que le sujet se montre particulièrement impatient, irritable, anxieux, se mette en colère, ou profère des insultes, et ce, sans raison apparente. De plus, il peut soudainement paraître excessivement jovial, en riant sottement et en ayant un sens de l’humour puéril.
L’indifférence (il ne se préoccupe plus de la vie de ses proches par exemple), et la perte de motivation (il reste assis durant des heures sans rien faire), sont également des signes qu’il ne faut pas négliger.