“ Je ne vais pas empocher un centime des indemnités mensuelles prévues pour les fonctions de président de la fecafoot... Celles - ci seront affectées au développement du football amateur selon un mécanisme adopté par les membres de l’Assemblée générale…
Je viens dans l’administration du football Camerounais pour attirer les financements extérieurs et non pour amenuiser par des charges inutiles, des recettes déjà très chétives”.
Une annonce qui occupe une place de choix dans ce qui est considéré comme sa profession de foi, et qui vient mettre terme aux débats qui se déroulent sous les chaumières depuis quelques semaines.
La décision de l’ancien capitaine de l’équipe nationale de football du Cameroun a été rendue publique ce mardi:
“ J’ai le plaisir et l’honneur de vous annoncer ma candidature à la présidence de la Fédération Camerounaise de Football…”.
Ses motivations
“J’ai pris cette liberté par amour du Cameroun et par passion pour notre football. Pour moi, ce serait un privilège de servir la maison qui m’a donné tous mes titres de gloire et tous les honneurs dont la vie m’a gratifié... “.
Autres raisons
“ Nous ne pouvons plus nous permettre d’attendre. Il est temps de lancer le chantier de la reconstruction de notre football. Nous ne pouvons plus différer la modernisation de notre sport - roi car le reste du monde ne nous attend pas, il avance sans nous…”.
Cette décision, selon le “ pichichi” est encore plus urgente parce que le Cameroun accueille dans quelques mois la Coupe d’Afrique des Nations...Nous avons l’occasion de montrer à la face du monde le gigantesque gisement de talents qu’à toujours été notre pays et la solidité de la grande famille de notre football…”.
La relance du “ sport roi” de son point de vue passe par le dépassement “ des intérêts égoïstes"
“ A moyen terme, notre peuple souhaite que nous dépassions nos intérêts égoïstes pour relancer nos championnats locaux en leur assurant régularité, attractivité et visibilité; il est tout aussi urgent de restaurer l’esprit de conquête au sein de nos sélections nationales, de redonner de la confiance à nos ressources humaines pour que talents et encadreurs aient une croissance simultanée et pérenne”.
Pour se montrer plus convaincant, le n°9 fait part de son programme qu’il qualifie de “ futuriste et novateur”
“ Cette réforme devrait également moderniser notre fédération en y instaurant les bonnes pratiques de gouvernance...C’est pourquoi je prends aujourd’hui, devant vous, l’engagement de présenter à l’approbation des délégués que vous avez élus, un projet futuriste et novateur…”.
Les principaux acteurs du football doivent désormais prendre le relai
“ Je suis mû par la conviction que ceux qui ont les moyens et les outils susceptibles de développer notre football doivent quitter l’ombre et la casquette de faiseurs de rois pour devenir les acteurs de son développement….
Si j’ai l’intention de rester fidèle aux grandes orientations du programme que je vous présenterai, je tiens néanmoins à jouer collectif car j’ai conçu ce projet dans un esprit participatif et d’ouverture à l’égard des élus de nos instances et de tous les Camerounais de bonne volonté. Nous l’affinerons ensemble…".
Thérapie de choc
“ Si le football en lui - même nécessite une thérapie de choc, ses dérives, qui sont de la responsabilité de notre fédération, en ont tout aussi besoin…
Un projet et une vision de cette envergure ont besoin d’hommes dévoués, engagés, appliqués. C’est pourquoi je me présente à vous avec un engagement révolutionnaire de ne pas empocher un centime des indemnités mensuelles prévues pour les fonctions de président de la fecafoot..”.
Nicole Ricci Minyem
Selon le confrère Journal du Cameroun, les deux anciens Lions indomptables Samuel Eto’o Fils et Geremi Sorel Njitap affûtent leurs armes, pour l’élection du prochain président de la Fédération camerounaise de football.
Samuel Eto’o Fils envisage-t-il se présenter à la prochaine élection du président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) ? C’est ce qu’affirme le confrère Journal du Cameroun. Il fait savoir qu’il n’y a pas que Samuel Eto’o qui travaille pour être le prochain président de la FECAFOOT. Il y a aussi Geremi Njitap et Seidou Mbombo Njoya qui assure l’intérim en attendant l’élection.
«Dans les états-majors de ces potentiels candidats, tous travaillent d’arrache-pied pour s’accorder les faveurs des membres de l’Assemblée générale de la Fecafoot, le jour dit».
Journal du Cameroun parle de manœuvres et stratégies qui sont déjà mises sur pied. Pour Samuel Eto’o, le journal évoque sa tournée en début de cette année.
«Il n’a échappé à personne que lors de sa tournée nationale en début d’année 2021, Samuel Eto’o, rusé qu’il est, a surtout rencontré les personnalités issues du monde du football. Seidou Mbombo Njoya, dont Samuel Eto’o ne s’est pas caché pour financer son « élection » a vu d’un mauvais œil la pré-campagne de son parrain d’hier. Comme en politique, les basses manœuvres ont alors commencé. Il a notamment été demandé au Comité d’éthique de la Fécafoot d’introduire un amendement sur les conditions d’éligibilité qui écarterait tous candidats ayant une double nationalité. Samuel Eto’o qui possède également un passeport espagnol est particulièrement visé. Soupçonnant son secrétaire général Benjamin Didier Banlock d’être de connivence avec le goaleador camerounais, le comité d’urgence de la fédération s’est récemment réuni pour statuer sur son cas. La très probable candidature de Samuel Eto’o a créé une friction au sein de l’instance faitière du football camerounais, pour le dire le moins. Les plus hauts responsables et surtout les membres du Comité exécutif ne se regardent plus qu’en chien de faïence», rapporte Journal du Cameroun.
Pour ce qui est de Seidou Mbombo Njoya, le confrère indique qu’il est en quête de parrainages.
«Il y a quelques jours, Seidou Mbombo Njoya, à la recherche des parrainages au sommet de l’Etat, a demandé à être reçu en audience par Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre d’Etat secrétaire général à la présidence de la République», écrit Journal du Cameroun.
Il faut rappeler que l’élection du président de la FECAFOOT est prévue pour octobre 2021.
Liliane N.
Jeune Afrique affirme qu’Ahmad Ahmad savait qu’il allait être suspendu.
Jeune Afrique le journal de Bechir Ben Yahmed a parlé de l’actualité autour d’Ahmad Ahmad : sa suspension à la tête de la Confédération africaine de football (CAF), prononcée par le Comité d’éthique de la FIFA. Le journal dit savoir qu’Ahmad savait déjà qu’il allait être suspendu et c’est ce qui justifierait le fait que jusqu’ici, il n’ait fait aucune sortie.
« Pour Ahmad Ahmad, cette sanction est tout sauf une surprise. Selon nos informations, le patron de la Confédération africaine de football avait été informé dès le mois d’octobre du fait que le rapport interne de la Fifa ne lui était pas favorable. Il a alors su qu’il ne pourrait pas prétendre à sa réélection, en mars 2021, d’autant que Gianni Infantino lui cherchait déjà un successeur. Les deux hommes sont en délicatesse depuis l’arrestation d’Ahmad Ahmad en juin 2019, lors d’un congrès de la Fifa organisé en marge de la Coupe du monde féminine », a écrit Jeune Afrique.
Le journal de Bechir Ben Yahmed affirme même que l’arrivée de Fatma Samoura pour un audit de la CAF n’était pas le fruit du hasard. Il s’agissait d’une manœuvre de Gianni Infantino pour remplacer le malgache Ahmad Ahmad à la tête de la CAF. Cependant, « le mandat de cette dernière a été abrégé au bout de six mois, en raison de la dégradation des relations entre Infantino et Ahmad », peut-on lire dans le magazine.
Jeune Afrique ajoute « Samoura, qui manquait de soutien dans le monde du football, n’aurait de toute façon pas obtenu celui du président sénégalais Macky Sall, qui appuie son compatriote Augustin Senghor. Infantino a alors jeté son dévolu sur le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, qui est immédiatement entré en campagne », ont poursuivi nos confrères.
Pour essayer donc de contrecarrer les plans du président de la FIFA, Jeune Afrique affirme qu’Ahmad Ahmad a voulu placer la candidature de Samuel Eto’o Fils, sachant que la sienne n’aboutirait pas en raison de la suspension qui arrivait.
Liliane N.
Le pichichi Samuel Eto’o Fils en visite d’affaires au Sénégal, n’a pas souhaité se prononcer sur une préférence qu’il aurait par rapport à une équipe du continent, pour ce qui est du grand rendez-vous continental du football, que le Cameroun va organiser en 2022.
Samuel Eto’o Fils en visite de travail au Sénégal, a été amené à s’exprimer sur l’équipe des Lions de la Teranga et la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022. Le pichichi n’a pas tari d’éloge pour cette équipe. Cependant, se considérant comme un fils de l’Afrique, le conseiller d’Ahmad Ahmad le président de la Confédération africaine de football a refusé d’exprimer une préférence d’une équipe en ce qui concerne la prochaine CAN.
«Je suis heureux de constater qu’il y a encore beaucoup de pression autour de notre belle équipe sénégalaise et beaucoup d’intérêts. Mais je vous rappelle que le Sénégal a joué la dernière finale de la Coupe d’Afrique. Il manquait de peu pour être champion d’Afrique. Et il faut reconnaître ça. C’est que cette belle équipe avec à sa tête son sélectionneur frère et ami, elle a bien fait. Maintenant je ne peux pas prendre position par rapport à un tel ou tel pays d’Afrique. Parce que je suis africain», a déclaré Samuel Eto’o Fils l’ancien capitaine des Lions indomptables du football.
A titre de rappel, Samuel Eto’o est allé au Sénégal pour une opération de promotion de la société Holding Bag’O. Elle est basée à Dakar et elle évolue dans l’industrie du transport aérien. L’ancien capitaine des Lions indomptables est l’ambassadeur de ladite société. En marge de l’opération qui l’a conduit au Sénégal, le Pichichi a été reçu en audience par le Président Macky Sall.
Il faut par ailleurs rappeler que le mois dernier, Samuel Eto’o Fils était au Tchad où il a également été reçu en audience par le Maréchal Idriss Deby Itno, qui a fait de lui, l’ambassadeur itinérant de son pays.
Liliane N.
Samuel Eto’o Fils l’ancien capitaine des Lions indomptables s’est entretenu avec le Président tchadien le 15 octobre 2020,
Samuel Eto’o Fils est en ce moment au Tchad pays voisin et ami du Cameroun. Le pichichi a été reçu en audience par le Chef de l’Etat tchadien Idriss Deby Itno. Selon nos sources, l’ancien capitaine des Lions indomptables a parlé avec le Maréchal Deby, du développement du football au Tchad. Il a aussi été question de la construction d’une école de football qui sera dans la capitale tchadienne Djamena. Elle sera en fait le fruit d’un partenariat entre l’Etat tchadien et la Fondation Samuel Eto’o.
Après son audience avec le Maréchal Idriss Deby Itno, Samuel Eto’o s’est entretenu avec Hinda Deby Itno la Première Dame du Tchad. Ils ont parlé d’un partenariat possible entre l’organisation du pichichi et la Fondation «Grand Cœur» de la Première dame tchadienne.
Il convient de noter que Samuel Eto’o Fils est allé au Tchad pour présider la finale du tournoi «L’Ecole des Champions», organisé par le Tchadien Naïr Abakar, le conseiller Jeunesse de l’Union Africaine (UA). Le pichichi quadruple ballon d’or africain a saisi l’occasion pour prodiguer des conseils aux jeunes footballeurs tchadiens qui rêvent de faire carrière dans le football et qui souhaitent tutoyer les sommets du football mondial.
La cérémonie a permis à Samuel Eto’o de choisir 15 jeunes tchadiens, qui bénéficieront d’une bourse de deux ans de formation au sein de la Kadji Sports Academy (KSA) à Douala, au Cameroun.
Liliane N.