Reconnu coupable de nombreuses filouteries, la Commission d’Ethique de la Fédération camerounaise de football, a suspendu à vie l’ancien président de la Fecafoot, Tombi A Roko, de toute activité relative au football.
C’est au terme d’une procédure disciplinaire que la Commission d’Ethique de l’instance qu’a dirigée Tombi à Roko de 2015 à 2017 (Fécafoot), a décidé de son sort. En effet, la commission d’éthique l’a reconnu coupable de plusieurs malversations financières, notamment la mise à disposition de fonds aux personnels et à certains individus sans justificatifs, l’octroi d’avantages aux membres de son comité, ou encore le non-remboursement de crédits, a-t-on appris des médias locaux.
l’ancien président de la Fecafoot est aussi pointé du doigt dans les projets de constructions de stades dans quatre localités au Cameroun (Bafia, Sangmelima, Bangangté et Bamenda), et est accusé de conflit d’intérêts et d’avoir transformé un don de 6.000 ballons offerts par l’ancien équipementier allemand Puma en commande de ballons pour un montant de 79 millions de francs CFA (plus de 120.000 euros).
En plus de la suspension à vie de toute activité liée au football, Tombi A Roko Sidiki écope également d’une amende de 10 millions de francs CFA. Celle-ci doit être réglée dans un délai de 6 mois à compter du 1er juillet 2019. Il pourrait également faire l’objet de poursuite judiciaire devant les juridictions de Droit commun, car la Commission en a donné quitus à l’actuel président de la fédération, Seidou Mbombo Njoya.
Notons aussi que d’autres anciens responsables de la Fécafoot sont également visés par les mêmes sanctions. Il s’agit de : Gilles Abega Nguini, qui écope de 5 ans de suspension, outre une amende de 10 millions de FCFA.
Mbida Mbida Faustin Blaise, coupable d’avoir bénéficié d’un crédit scolaire de 5 millions encore non remboursé(…) est suspendu pour deux ans et devra payer une amende d’un million FCFA pour réparation.
Abousalam Mahaman : coupable de manquements graves aux dispositions du code d’éthique de la Fécafoot. Il est suspendu pour cinq ans et doit payer une amende de deux millions de Fcfa.
Ayagma Hector, reconnu coupable pour manquements graves aux dispositions du code d’éthique de la Fécafoot relatives à la justification de dépenses par une facture sans preuve de livraison, d’un montant de deux millions de Fcfa. Il est de ce fait suspendu de toute activité relative au football pour une durée d’un an et doit payer une amende de deux millions de Fcfa.
Danielle Ngono Efondo
La guillotine est à l’œuvre au sein de la fédération camerounaise de football. Le clan à la tête de la fecafoot a réussi à sortir Tombi A Roko du milieu du football camerounais. Même s’il faut relativiser cette décision en disant que cette radiation à vie prononcée par le comité d’éthique de la fecafoot en reconnaissant qu’il s’agit ni plus ni moins que d’une tempête dans un verre d’eau. Le jour où l’arme changera d’épaule, Tombi A Roko sera tout simplement blanchi des accusations portées à son égard en ce moment et réhabilité dans le milieu du football.
Après Tombi, à qui le tour ?
De toute évidence, au Général d’armée Pierre Semengue. La manœuvre est connue. Il faut faire le ménage de l’ancienne équipe et installer ses affidés partout où de besoin. De pus, la situation du Général au sein de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun n’est pas des plus confortables. Pierre Semengue est comme sur une chaise éjectable depuis quelques mois maintenant. Il fait fasse depuis près de trois ans à une bourrasque conduite par ses lieutenants du Conseil d’Administration de la LFPC. Hier, il bénéficiait encore de l’instabilité au sein de la direction de la FECAFOOT pour surfer sur des décisions qui repoussaient chaque jour l’échéance de sa mise à l’écart. Le général de 2e section semble être pris entre deux feux.
Après avoir donné du sang aux footeux en mettant Tombi A Roko Sidiki et compagnie sur la potence publique, serait ce le tour du général Pierre Semengue et ses pairs du conseil d'administration de la LFPC de monter sur l'échafaud? Personne ne saurait le confirmer avec certitude...Mais des indiscrétions des plus crédibles font état de plusieurs réunions made in fecafoot qui se sont tenues, en prévision de l'AG extraordinaire du 26 juillet prochain, et durant lesquelles la mise en place d'un Conseil Provisoire de Gestion à la tête de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun a été fortement évoquée, en présence de quelques caciques de l'instance faîtière du football professionnel, eux-mêmes pressentis pour faire partie du fameux comité provisoire de gestion. On évoque les noms de Faustin Domkeu et de Saint Fabien Mvogo parmi les heureux bénéficiaires de ce "coup d'État" en gestation, en attendant sa matérialisation le 26 juillet prochain. A moins qu'entre temps le général d'armée en deuxième section enraye cet assaut. Affaire à suivre !
Stéphane NZESSEU
Après une enquête menée par le magazine Jeune Afrique, Parfait Siki, le Chef du département de Communication de la Fédération Camerounaise de Football, est monté au créneau pour démentir les chiffres effarants du salaire de Clarence Seedorf. Ce démenti comme une routine, ne s’accompagne d’aucun chiffre, ni d'éléments de preuve matérielle. Selon nos informations puisées à bonne source, la fédération n’aurait aucunement pris part à la négociation salariale.
Les choses sont claires, la Fédération ne sert que d’agent de gage face aux instances internationales qui pilotent le football mondial à savoir : la CAF et la FIFA. Et ce n’est qu’en cela que s’est engagée cette Fédération camerounaise de football. Les discussions contractuelles, comme dans la plupart des pays africains, se négocient directement entre les agents de joueurs et les représentants des gouvernements.
Pour ce qui est du cas de Clarence Seedorf, cette négociation a été ardue. Et selon nos sources, le Néerlandais a fini par obtenir ce qu’il souhaitait. Jeune Afrique a dévoilé les chiffres du salaire de Seedorf qui sont pour le moins que l'on puisse dire d’une grossièreté crasse.
Que dit Parfait Siki ?
« Le salaire de Seedorf rapporté par Jeune Afrique est faux. Même les salaires réunis de Clarence Seedorf et Patrick Kluivert ne font pas 62 millions », a laissé entendre le chef du département de communication de la Fécafoot.
Selon les évidences, nul doute, cette Fécafoot dirigée par Seidou Mbombo Njoya brille par sa non transparence. Depuis les années 2000 avec Iya Mohammed les montants des contrats et leur périodicité avec les sponsors étaient connus avant même la signature des contrats. Sans surprise, Mbombo Njoya refuse également systématiquement de révéler tout montant que glane la fédération au nom des Lions Indomptables. Ce fut le cas avec Le Coq Sportif, le nouvel équipementier des Lions, avec le renouvellement de Orange Cameroun et des autres tops sponsors.
C'est ce qui pourrait justifier qu'il y ait eu un mouvement de contestation des Lions Indomptables avant leur départ pour l’Égypte. Ils exigeaient de voir tous les contrats des sponsors signés par la fédération.
Innocent D H
Depuis 1960, ils sont environ 33 sélectionneurs à avoir dirigé l’équipe nationale de football du Cameroun. Le plus souvent le Cameroun a contribué à faire éclore sur la scène internationale des coaches qui étaient de parfaits no name à leur arrivée à Yaoundé. Et le hollandais Clarence Seedorf s’inscrit sur la même voie.
Pour qu’on se comprenne, nous avons fouillé pour vous la liste de tous ceux qui ont dirigé l’équipe nationale de football du Cameroun depuis 1960. En fait, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) est créée en 1959 en remplacement de la ligue de football du Cameroun. Le Cameroun a joué son premier match officiel en tant qu’Etat le 13 avril 1960 contre la Somalie française. Les joueurs camerounais vont l’emporter par 9 contre 2. Il n'y avait pas de coach mais une commission technique mis en place pour la cause. Rappelons que la Cameroun avait déjà une longue tradition de football.
Le premier sélectionneur de l’équipe du Cameroun et le français Dominique Colonna. Il prend la tête de l’équipe nationale (qui ne s’appelle pas encore lions indomptables) en 1963. Il va conduire l’équipe jusqu’en 1970. A son arrivé, il n’avait pour seul palmarès que son statut d’ancien international français. Et il aura à conduire le pays d’Emmanuel Koum, Jean-Baptiste Tsébo à sa toute première compétition continentale (la phase des qualifications pour la coupe d’Afrique des Nations) en 1968. Dominique Colonna quitte le Cameroun après sa brillante participation à la première phase finale de la CAN de son Histoire en 1970.
1972, c’est le Cameroun qui organise la compétition. Et saisira l’occasion pour faire éclore un autre « no name » l’allemand Schnitter. Cela se poursuivra avec l’arrivée des russes Beara (1973 – 1975), Ridanoic (1976 – 1979), et le Yougoslave Branco Zutic (1980 – 1982). Après une CAN mal gérée Zutic sera viré. Le français Jean Vincent prendra les rênes de 1982 pour un bref séjour sur le banc camerounais. C’est ce dernier qui conduira les lions indomptables à leur toute première coupe du monde en Espagne. Jean Vincent n’avait jamais entraîné une équipe nationale. Il venait d’avoir un succès relatif avec Nantes en France.
Le Cameroun va continuer à alterner entre les écoles yougoslaves et françaises. Vont se succéder à la tête des lions, Ognjjanovic (1982 -1984), Claude le Roy (1985 – 1988), Valeri Nepomniachi (1988 – 1990) qui récoltera lui aussi la gloire du glorieux mondial des lions indomptables. Philippe Redon remplace Nepmniachi en 1990 et ce pour trois ans. Puis quelques camerounais prendront la tête de l’équipe dont Jean Manga Onguene, Léonard Nseke pour laisser le français Henri Michel conduire les lions à la coupe du monde aux Etats Unis. Lui au moins aura été sélectionneur de l’équipe de France avant son arrivée sur le banc Camerounais.
Après la Coupe du monde ratée et ses affaires de coup de cœur, la « NAT » sera confiée à Jules Frédéric Nyongha qui conduit l’équipe en Afrique du Sud pour la CAN. Il est remplacé par Henri Depiereux qui ne fait pas long feu (1996 – 1997). Jean manga Onguéné qui fait un résultat acceptable lors de la CAN de 1998 avec les lions. Qualifié pour sa 3e coupe du monde d’affilée le complexe du sorcier blanc fait que les dirigeants camerounais fassent une fois de plus appelle au français Claude Le Roy. De retour de la Coupe du Monde, l’équipe est remise entre les mains du technicien français Pierre LECHANTRE (dont beaucoup de camerounais regrettent encore aujourd’hui le départ). Il donnera au Cameroun l’une des plus belles équipes de son histoire. En 2001, Jean Paul AKONO prend la tête des lions indomptables pour très peu de temps seulement.
Puis suivront, le portugais Arthur George (204 – 2006), Arie HAAN en 2006, pour quelques mois, le camerounais Jules Nyongha revient jouer les sapeurs-pompiers durant moins d’un an. L’allemand Otto PFISTER (2007 – 2009), Thomas Nkono en intérim, le français PAUL LEGUEN qui viendra jouer la coupe du monde 2010, l’espagnol Javier CLEMENTE (2010 – 2011), le coach de coton sport de Garoua Denis LAVAGNE pour un an, Puis à nouveau Jean Paul AKONO de 2012 à 2013. EN 2013 Volke FINKE, en 2015 Hugo BROOS qui offrira au Cameroun son 5e trophée continental. Et depuis la fin de l’année 2018, le hollandais Clarence SEEDORF.
Stéphane NZESSEU
Les lions indomptables devraient prendre le vol dans les tours de 14h – 15h à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen. De bonne source, les lions ont quitté le Mont Febe hôtel un peu avant la mi-journée. Bien avant, les délégués qui ont passés la nuit au ministère des sports ont eu un échange avec les autres joueurs. Au terme de cette discussion, les lions ont balayé du revers de la main les propositions faites par le ministre et le président de la Fecafoot.
En rappel, durant toute la nuit de jeudi à vendredi, une importante concertation a mis aux prises Ministère des Sports et de l’Education physique avec la présence du Ministre Narcisse Mouelle KOMBI et ses proches collaborateurs, la fédération camerounaise de football, représenté par son président et son secrétaire général et une délégation des lions indomptables composée d’Idris Carlos KAMENI, CHOUPO MOTING, Fabrice ONDOA, NGADEU Michael, MANDJECK George et BONG Gaëtan en plus des deux entraîneurs de la sélection camerounaise.
Les discussions qui commencent à 02h10 vont prendre fins vers 5h du matin. Soit Près de trois heures de discussions autour de la question des primes. Au sortir des bureaux du ministre des sports, « le Président de la FECAFOOT au titre de sa contribution en plus des primes payées ou déjà prévues par l'Etat, propose l'octroi à chaque joueur d'une prime de performance de 5.000.000 FCFA net à percevoir, pour le 1er match qui sera remporté pendant le 1er tour de la CAN. Elle sera versée au plus tard avant la fin du 1er tour », précise le communiqué rendu public par le ministère au terme de cette entrevue.
« Les joueurs de l'équipe nationale présents à la concertation demandent quelques heures pour transmettre cette proposition à leurs coéquipiers. Ils réaffirment par ailleurs leur souhait à procurer du Bonheur au Peuple Camerounais lors de cette compétition. » Nous apprendrons donc qu’ils ont tout simplement refusé cette manne du président de la Fecafoot. Les lions ont décidé de prendre la route sans en avoir terminé avec ces questions de primes. Ils annoncent dans les prochaines heures un communiqué qu’ils adresseront au ministre des sports et au peuple camerounais.
Stéphane NZESSEU
Même pas commencée, la CAN 2019 faisait face jeudi soir, à deux polémiques liées à des primes non-versées aux joueurs camerounais et zimbabwéens. Le match d'ouverture Égypte-Zimbabwe prévu vendredi était cependant menacé.
Le site zimbabwéen Newsday rapporte que les joueurs du Zimbabwe ont menacé de boycotter le match d'ouverture qui a lieu ce vendredi contre l'Egypte. Au cœur de l'affaire, une nouvelle histoire de primes non-versées. Les Zimbabwéens auraient refusé de s'entraîner hier jeudi. Certains joueurs ont décidé d’acheter leur billet pour rentrer au pays. Et, c’est une rencontre avec des représentants de la Fédération zimbabwéenne de football (ZIFA), plusieurs heures après le refus de s’entraîner qui a permis de déboucher sur un accord. Le match d'ouverture de la CAN 2019 aura bien lieu, vendredi soir (22h) entre l'Egypte et le Zimbabwe.
Les Lions indomptables du Cameroun, tenants du titre, ont par ailleurs refusé d'embarquer depuis Yaoundé pour l’Égypte exigeant une réévaluation de leurs primes. Éric Maxim Choupo-Moting et ses coéquipiers seraient restés à leur hôtel Mont Fébé à Yaoundé en attendant un engagement ferme de leur Fédération. Ils devaient pourtant quitter Yaoundé hier à 18h45, mais ils s'y trouvaient toujours au-delà de 22h00. « Ils ne veulent pas bouger », a affirmé un responsable de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) aux médias, confirmant une information obtenue auprès de sources proches de l'équipe. « La situation est compliquée en raison des exigences des joueurs », a-t-il concédé, sans rentrer dans les détails. Les joueurs camerounais refusent de se rendre en Égypte tant que leur prime de participation ne leur sera pas versée. Très proche du staff actuel, Samuel Eto'o a été appelé pour jouer les médiateurs a-t-on appris du site d’information Cnews. En tout cas, les poulains de Clarence Seedorf doivent arriver dans le pays hôte d’ici à ce samedi 19 heures (soit 72 heures avant leur entrée en lice), sous peine d’être en infraction avec le règlement de la compétition.
Rappelons que, les Lions Indomptables doivent jouer leur premier match mardi. Ils font partie du groupe F dans lequel se trouvent également la Guinée-Bissau, le Ghana et le Bénin. Dans le groupe A, les Warriors du Zimbabwe doivent affronter le pays hôte (Égypte) aujourd’hui, mais aussi l’Ouganda et la République démocratique du Congo. Classé 109e nation au classement FIFA, le Zimbabwe doit participer à sa quatrième phase finale d’une CAN. Il n’a jamais dépassé le premier tour.
Danielle Ngono Efondo
Eding sport de la Lekié, ne défendra pas son titre de champion de la Coupe du Cameroun. Le tenant du titre a été éliminé dimanche 16 juin dernier, à l’étape des quarts de finale par la formation d’AS Etoa Meki de Yaoundé, un club de deuxième division du championnat camerounais, sur un score étriqué d’un but à zéro. Un échec qui a expulsé directement le club de la Lékié de la 59e édition de la Coupe du Cameroun. Tout comme cette équipe, le finaliste, Lions blessé de Fotouni est également hors course. Cette équipe a été éliminée aux huitièmes de finale par Coton Sport de Garoua.
C’est finalement sans les finalistes de la dernière édition, que le challenge pour le trophée se poursuivra. Les demi-finales opposeront AS Etoa Meki à AS Fap de Yaoundé et Dragon de Yaoundé à Stade renard de Melong. Soit deux clubs du championnat national de deuxième division, et autant du championnat d’élite. La région du Centre présente trois candidats à cette étape de la compétition, tandis que le Littoral sera représenté uniquement par Stade Renard de Melong. La Fédération camerounaise de football (Fecafoot), n’a pas encore déterminé les dates et les sites d’accueil de ces demi-finales. Le vainqueur de la Coupe du Cameroun, représentera le Cameroun à la Coupe de la Confédération de la Caf.
Certaines meilleures équipes camerounaises attendues à cette étape de la compétition sont sorties précocement de la compétition. A l’instar du champion de l’édition 2019 du championnat national de Ligue 1, Ums de Loum, son dauphin Coton sport de Garoua, Feutcheu Fc, Yong Sport Academy.
Marie MGUE
Les faits, tout le monde peut bien le constater. Jusqu’à ce jeudi matin encore à Doha où ils poursuivent leur mise aux vraies en vue de la CAN Égyptienne, les lions indomptables du Cameroun arborent encore des maillots estampillés PUMA. Or, c’est depuis décembre 2018 que le contrat avec l’équipementier allemand est arrivé à son terme. Malgré cet arrêt des rapports contractuels, on a continué de voir les différentes équipes nationales de football évoluer avec des équipements confectionnés par PUMA. A l’époque, la nouvelle équipe dirigeante de la fédération nous avait parlé d’un « arrangement » avec PUMA qui permettrait aux équipes du Cameroun d’utiliser ses équipements en attendant que le pays de Roger Milla et de Samuel Eto’o trouve un autre équipementier. Un « arrangement » dont on n’a aucune connaissance des clauses contractuelles. Puisqu’il est difficile de croire que le Cameroun puisse faire de la publicité gratuite à la firme allemande. Ce qui serait une incompétence notoire de la part des dirigeants du football camerounais.
C’est au cours du mois de Mai 2019, soit près de cinq mois après la rupture du contrat avec PUMA que le Cameroun réussit à nouveau à s’offrir les services d’un équipementier. Cette fois, c’est le français COQ SPORTIF qui va habiller les footballeurs en vert rouge et jaune. Malheureusement, le COQ SPORTIF semble ne pas être à la hauteur.
Le nouvel équipementier de la Fécafoot, le coq sportif est incapable de fournir le nombre suffisant de vêtements sportifs aux différentes sélections camerounaises actuellement en compétition. Si les lionnes ont pu démarrer la coupe du monde de football féminin en France avec les maillots le coq sportif, il faut rappeler qu’elles ont procéder à toute la phase de préparation habillée en PUMA. Et visiblement, c’est ce qui semble se préparer avec les lions seniors. Peut-être c’est au coup d’envoi de la CAN que les coéquipiers de Choupo Moting goûteront aux spécificités des vêtements estampillés le coq sportif.
Autre incongruité, comment comprendre qu’un contrat est mis en application avant sa signature par les deux parties ? En effet, la cérémonie de signature de contrat annoncé pour le 7 juin a été reportée. Les deux parties ont donné rendez-vous par deux fois, et à chaque fois, échec. Des désaccords à l’origine des renvois. Des bruits de couloirs font état de ce que la cagnotte initialement proposé par le coq sportif a été jugé minable par certains acteurs et serait en cours de renégociation. Il ne serait pas exclut que la piste coq sportif soit abandonnée après les compétitions en cours.
Stéphane Nzesseu