Panthère du Nde et Coton Sport de Garoua doivent expliquer à la Fédération camerounaise de football, la raison de leur participation au lancement de la Ligue 1, sans son aval.
C’est un fait inédit au Cameroun et dans le secteur du football local. Seidou Mbombo Njoya le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) requiert des explications de la part des clubs Panthère du Nde et Coton Sport de Garoua, avec qui la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) a ouvert le championnat dimanche dernier. La FECAFOOT semble reprocher à ces deux clubs d’avoir participé à l’ouverture de la Ligue 1 sans son autorisation. On verra donc dans les prochains jours, quelle sera la réaction desdits clubs. Mais pour l’instant, on sait que pour mener une telle action, Seidou Mbombo Njoya a reçu le quitus pour agir de la sorte du Comité exécutif de la FECAFOOT.
Le communiqué qui sanctionne les assises du Comité exécutif de la FECAFOOT indique par ailleurs que Seidou Mbombo Njoya a eu le mandat pour rencontrer les parties en conflit pour une ouverture harmonieuse du championnat. Y aura-t-il deux ouvertures du championnat ? Les jours prochains nous le diront. Pour l’instant, le Général Pierre Semengue président de la LFPC doit être auditionné par la FECAFOOT pour qu’une piste de sortie de crise soit arrêtée en vue du démarrage du championnat.
Réagissant à la crise entre la FECAFOOT et la LFPC, Roger Milla invité dimanche dernier à l’ouverture du championnat par le Général Semengue, a demandé à Seidou Mbombo Njoya de se soumettre à la sentence du Tribunal arbitral du sport (TAS), qui a réhabilité la Ligue dans ses fonctions.
« Je crois qu’une affaire a été portée au TAS. Le TAS a rendu une sentence. Maintenant, la fédération doit se plier. Elle doit permettre à la Ligue d’organiser son championnat. Si la Fédération a signé ses contrats avec d’autres personnes là-bas et elle veut arracher le football camerounais, il faut qu’elle arrête ; nous voulons le football tel qu’on a vu ce soir (dimanche 1er novembre 2020, NDLR). Nous sommes fiers de ce que ces enfants ont présenté comme spectacle sur le terrain. Il faut les respecter ; les laisser jouer, les honorer ; ils méritent », a-t-il déclaré.
Il faut préciser que Panthère du Nde et Coton Sport de Garoua se sont séparés sur un score de 0 but contre 2.
Liliane N.
Ben Decca le président du club Léopard sportif de Douala pense que la Fédération camerounaise de football doit se plier au verdict du Tribunal arbitral du sport, qui réhabilite la Ligue de football professionnel du Cameroun dans ses fonctions.
En sa qualité de président du club Léopard sportif de Douala, l’artiste Ben Decca dans les colonnes du quotidien Le Messager a réagi au conflit qui persiste entre la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) et la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC). Il pense qu’il revient à la FECAFOOT de Seidou Mbombo Njoya de se plier au verdict rendu le 19 septembre 2020 par le Tribunal arbitral du sport (TAS). Ce verdict faut-il le rappeler, a annulé la suspension de la LFPC prononcée par la FECAFOOT. Aussi il a réhabilité la Ligue du Général Pierre Semengue dans ses fonctions.
Se définissant donc comme un républicain, Ben Decca appelle au respect de cette sentence et précise également que la question de la dissolution de la LFPC ne peut pas être à l’ordre du jour.
«Je ne pense pas qu’il faille parler de la dissolution de la Ligue. Il y a eu un procès auprès de la haute juridiction du sport qui est le TAS. Si on va à l’encontre d’une décision du TAS, c’est qu’il y a un problème. Je suis républicain, je respecte l’ordre établi, et rien ne pourra me faire changer de cap. Moi, je suis fin prêt. La ligue a décidé, nous on suit», a déclaré le frère aîné de l’artiste Grace Decca.
Ne voulant pas que sa position prête à confusion une fois rendue publique, Ben Decca dit nourrir des ambitions pour son club.
«Mon but c’est que mon équipe accède en Ligue 1 et il faut que toutes les conditions soient réunies pour cet objectif. Je ne suis pas un politicien, ce qui m’intéresse c’est le sport», soutient-il.
Il faut préciser que Léopard sportif de Douala, évolue depuis plusieurs années en deuxième division.
Liliane N.
Seidou Mbombo Njoya le président de la Fédération camerounaise de football perçoit les problèmes rencontrés avec la Ligue de football professionnel du Cameroun, comme des signes annonciateurs de la réussite.
Le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) n’entend visiblement pas céder à la pression, dans l’affaire qui l’oppose à la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC). Dans une publication faite sur sa page Facebook, il essaie d’expliquer la situation conflictuelle qui contrairement à ce qu’on pensait, n’a pas pris fin même avec la sentence que le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rendu le 19 septembre dernier. Seidou Mbombo Njoya fait par ailleurs savoir que la FECAFOOT ne se désengagera jamais des responsabilités qui sont les siennes. Il entend mettre un terme à ladite situation. Cependant il maintient qu’il revient à l’instance dont il a la charge d’organiser et de développer le football de notre pays.
Retrouvez ci-dessous des morceaux choisis de cette publication de Seidou Mbombo Njoya
S’agissant de l’examen de l'accord avec la LFPC, celui-ci avait été adopté comme vous le savez pour donner suite à la sentence rendu par le TAS le 14 septembre dernier. Afin de mettre en application cette Résolution, nous avons procédé à la nomination du secrétaire général de la LFPC qui a été contesté par la LFPC. Pour sa part, la LFPC n’a pas observé la mise en œuvre du point 3 de l'accord qui lui demandait de convoquer dans les 30 jours suivant l’Assemblée Générale du 25 septembre, une Assemblée Générale élective en vue du remplacement pour la durée du mandat restant des membres du Conseil d’Administration de la Ligue ayant perdu leur qualité. L’Assemblée Générale de la FECAFOOT du 25 septembre 2020 avait prévenu que « la remise en cause de tout ou partie des résolutions prises tant par elle que par le Comité Exécutif constituera une violation de l’accord conclu entre la FECAFOOT et la LFPC et donne mandat au Comité Exécutif d’en tirer toutes les conséquences ».
Le moment est venu pour le Comité Exécutif de prendre ses responsabilités. Cette question est un défi et déterminera les relations futures entre la FECAFOOT et ses membres. Nous avons le devoir de mettre un terme à cette situation qui a déjà trop duré. Je voudrais, avant de conclure sur cette affaire, vous rendre compte de ce que j’ai expliqué la situation et la position de la FECAFOOT aux autorités de la République lors des assises organisées autour de cette question. La FECAFOOT reste l’unique Institution qui a la charge d’organiser et de développer le football dans notre pays. Il n’est pas question de nous désengager de cette responsabilité.
Je reste convaincu que les difficultés que nous traversons depuis le début de notre mandat sont des signes annonciateurs de la réussite. Continuons à œuvrer pour l’atteinte de nos objectifs et ne nous laissons pas divertir par des questions périphériques. Restons concentrer et notre passage à la tête de l’Exécutif de la FECAFOOT restera graver dans les mémoires et les annales du football camerounais.
Liliane N.
Emmanuel Maboang Kessack dénonce la faible représentation des footballeurs locaux à l’équipe nationale des Lions indomptables et la non-organisation du championnat local.
Pour Emmanuel Maboang Kessack ancien Lion indomptable, il y a des personnes qui ne nomment pas dans sa sortie, mais qui doivent s’éloigner de la gestion du football local. Il s’offusque de noter que les joueurs locaux ne sont pas nombreux dans la liste des Lions indomptables présélectionnés pour la double confrontation face au Mozambique les 12 et 16 novembre 2020. Cette liste a été récemment publiée par la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT).
«Le bilan de la FECAFOOT est très négatif à partir du moment où si vous demandez à un joueur camerounais s’il a joué 100 matchs en deux ans, la réponse sera non. Je pense que le football c’est d’abord le nombre de match joué. C’est le nombre de match qui vous amène en sélection et qui rend notre équipe nationale forte. Quand vous regardez les dernières listes de Conceicao. On ne retrouve pas 3 ou 4 joueurs locaux parce qu’il n’y a pas de championnat », critique-t-il.
Emmanuel Maboang Kessack est aussi remonté à cause de la non-organisation du championnat local. « Au regard de l’environnement sportif, on aurait déjà eu de bonnes réserves. Même le championnat amateur ne se joue pas. Moi je suis Président de vipère de Njiki dans la ligue du Mbam. J’ai affilié mon équipe. Pour le moment, on nous dit que le système de licence est fermé. Nous sommes affiliés mais je ne sais même pas si on va jouer », fait-il savoir.
Pourtant il note que des championnats de vacance dont les organisateurs n’ont pas le même standing comme la FECAFOOT se déroulent de part et d’autres du Cameroun.
« Si je suis médiateur, je vais convoquer toutes les parties et je vais demander à certaines personnes bien connues du football de se retirer et de laisser les jeunes Présidents et les acteurs du football organiser. J’étais à Douala il y a une semaine, j’ai vu des championnats de vacances qui dépassent même notre championnat. Nous avons un championnat à Mimetala bien organisé. Alors, comment se fait-il que tout un pays n’arrive pas à organiser un championnat national ? Donc c’est pourquoi je dis qu’on s’est loupé quelque part et ceux qui ont été la cause depuis 20 ans doivent se retirer et laisser les acteurs du football travailler », ajoute l’ancien Lion indomptable.
Liliane N.
Contre toute attente, le président de la Ligue de Football professionnel (LFPC) appelle les présidents des ligues 1 et 2 à une Assemblée générale (AG) extraordinaire à Yaoundé dans les prochains jours. Un contrepied du général Pierre Semengue aux présidents de clubs qui projettent d’organiser une Assemblée générale le 29 octobre 2020 pour prononcer la dissolution de la LFPC.
Le Président de la LFPC fixe trois points à l’ordre de l’Assemblée générale convoquée pour le 27 octobre prochain. S’agissant du premier point, il porte sur l’examen de la proposition de modification du délai de candidature pour être membre du Conseil d’Administration de la Ligue de Football professionnelle.
Le deuxième point concerne, la validation des résultats de la saison 2019-2020 organisée par la Fédération camerounaise de Football (Fecafoot) lors de la suspension illégale de la LFPC confirmée par le Tribunal arbitral sportif (TAS). Quant au troisième point à l’ordre du jour, il sera question de l’examen et l’adoption du calendrier de la saison 2020-2021, dont le général Pierre Semengue annonce le lancement pour le 31 octobre prochain.
De sources bien introduites, l’ordre du jour fixé par le général Pierre Semengue ne prend pas en compte le mécontentement au sein de l’institution en charge du football professionnel au Cameroun. L’on se rappelle encore de l’opposition du général de laisser la Fecafoot nommer le secrétaire et le directeur des affaires financières de la LFPC.
Un bras de fer dont semble désapprouver certains présidents de clubs alors que 25 d’entre eux, ont décidé de se retirer de la ligue. Dans le même temps, plusieurs présidents de clubs ont démissionné du Conseil d’Administration de la Ligue de Football professionnel du Cameroun. Selon certaines indiscrétions, l’Assemblée générale du 27 octobre prochain s’annonce houleuse. L’on apprend que ces dirigeants de clubs qui ambitionnent dissoudre la Ligue le 29 octobre 2020, viendront à l’AG convoqué par le général Pierre Semengue avec leur ordre du jour arrêté.
Innocent D H
La Ligue de football professionnel du Cameroun annonce par ailleurs, qu’elle va tenir son assemblée générale extraordinaire, le 19 décembre 2020.
En dépit des tensions qui persistent avec la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) a décidé de lancer le championnat Elite 1 le 31 octobre prochain. Un communiqué a de ce fait été rendu public. Il est signé par le Général Pierre Semengue.
Le document annonce aussi la tenue de l’assemblée générale extraordinaire de la Ligue pour le 19 décembre 2020. Il sera question au cours de ladite assemblée générale de «repourvoir les postes vacants au sein du conseil d’administration de la LFPC». En fait, il faut préciser que la semaine dernière, les présidents du Dragon club de Yaoundé, de Feutcheu FC de Bandjoun et de Renaissance de Ngounou, ont annoncé leur démission du conseil d’administration de la LFPC. Ceux-ci reprochaient au Général Pierre Semengue de ne pas se conformer aux résolutions prises par l’Assemblée générale de la (Fecafoot), tenue le 24 septembre 2020.
L’une de ces résolutions était que la Fecafoot de Seidou Mbombo Njoya avait à nommer le Secrétaire général de Ligue. Ce qui a été fait et le choix a été porté sur Paul Mebizo’o, l’ancien chef du département des compétitions à la fédération. Le Général Pierre Semengue n’est pas d’accord avec cette nomination qu’il trouve anti-statutaire. Il précise que cela a été fait sans qu’il ne soit consulté. Pourtant c’est ce que les textes de la Fecafoot prévoient.
Certains responsables de clubs ne sont pas d’accord avec la position du président de la Lfpc. Ils ont même parlé de la possibilité de dissoudre la Lfpc si et seulement si elle ne respecte pas les résolutions sus mentionnées. Et c’est dans ce contexte, que la Ligue entreprend de reprendre avec ses activités.
Liliane N.
Franck Happi le président de l’Union Sportive de Douala affirme qu’il est bien beau que la Ligue de football professionnel du Cameroun réclame son indépendance. Cependant, la réalité est qu’elle n’a pas les moyens de sa politique.
Franck Happi a donné son point de vue sur le malaise qui règne actuellement entre la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Le président de l’union Sportive de Douala sur les antennes de Radio Sport Info (Rsi) a semblé être en désaccord avec les positions de la Lfpc. D’abord sur le fait que la Fecafoot ait prolongé le mandat du Général Pierre Semengue jusqu’en juin 2021, Franck Happi trouve qu’il n’y avait pas meilleur moyen pour sauver la face du président de la Ligue. Aussi, pour ce qui est de la nomination du Secrétaire général de la Lfpc faite par la Fecafoot, il trouve que la Fédération a procédé selon ses textes.
«J’ai été touché par ce communiqué du secrétaire par intérim de la LFPC du 30 septembre qui intervient alors que la Fecafoot vient de nommer, conformément à nos résolutions de l’Assemblée Générale (AG Ndlr), un secrétaire à la ligue. Nous pouvons effectivement dire que nous sommes partis encore pour durer dans la crise. Je dois rappeler que les résolutions de l’AG indiquaient qu’à titre exceptionnel le président de la Ligue donc le mandat est échu depuis Juillet 2020, reste en fonction jusqu’au 30 juin 2021. Ces résolutions indiquaient aussi que le verrou de la limite d’âge qui frappait le Général Semengue saute ; Que les membres qui ont perdu qualité pour siéger au conseil d’administration de la Ligue soient remplacés et enfin que le Président de la Fecafoot nomme un Secrétaire Général à la Ligue de football professionnel. Je puis vous assurer qu’il n’y avait pas mieux en termes de résolutions pour sauver l’honneur du Général Semengue et relancer la saison sur des bases sereines», a-t-il déclaré.
Franck Happi affirme que la Ligue qui réclame son indépendance n’a pas les moyens pour organiser tout seul même un championnat de vacance. Dans son état actuel, il aura toujours besoin de l’aide soit de l’Etat, soit de la Fecafoot.
«Bref, on est allé d’évolution en évolution dans la pensée du président de la Ligue(…) Néanmoins, ce qu’il est important de dire à tous ceux qui aiment le foot, c’est que la Ligue aujourd’hui n’a pas les moyens de sa politique. C’est bien beau de clamer son autonomie et son indépendance mais après il faut assumer sauf qu’à ce jour la ligue de football professionnel du Cameroun n’a même pas les moyens d’organiser un championnat de vacances ! La ligue n’a pas d’argent », a affirmé le président de l’union Sportive de Douala.
Liliane N.
Le Général Pierre Semengue dénonce une nomination «anti-statutaire».
Décidément la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) n’ont pas encore fini avec les désaccords. Alors qu’on pensait que le verdict prononcé par la Tribunal arbitral du sport (Tas) allait mettre fin au conflit, une nouvelle affaire vient de surgir. Elle porte sur la nomination du Secrétaire général (Sg) de la Lfpc. La Fecafoot a décidé de nommer Paul Mebizo’o, l’ex-responsable du département des compétitions de la Fédération. Seulement, le Général Pierre Semengue parle d’une «nomination anti-statutaire». Le président de la Lfpc ne réfute pas à la Fecafoot le droit de procéder à cette nomination. Cependant elle relève qu’il y a eu non-respect d’un point.
«La procédure de nomination du Secrétaire général de la LFPC est régie par l’article 40 alinéa 9 des statuts de la FECAFOOT qui dispose que le comité exécutif de la FECAFOOT a le pouvoir *de nommer ou de révoquer les secrétaires généraux des Ligues de football professionnel, de football féminin, de football des jeunes, régionales et départementales sur proposition de leurs conseils d’administration respectifs», souligne Pierre Semengue dans le communiqué qu’il a sorti à cet effet.
Il en est donc que si on s’en tient à la sortie du Général Pierre Semengue que le conseil de la Lfpc ne s’est pas réuni, et n’a pas émis de proposition dans ce sens. Pour le Général, la Fecafoot qui est la tutelle de la Ligue cherche à fouler au pied la sentence du Tas du 14 septembre 2020. Et il n’envisage pas de se laisser faire. Il entend faire respecter ladite sentence «tous les moyens de droit en sa possession».
Liliane N.
Le groupe de travail est composé des représentants de la Fédération camerounaise de football, de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun, du Comité national olympique et sportif et du Comité local d’organisation du prochain championnat d’Afrique des nations.
Le Ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep) dirigé par Narcisse Mouelle Kombi, a décidé d’intervenir dans l’affaire qui oppose la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (Lfpc). En réalité on ne devrait plus parler d’affaire étant donné que le Tribunal arbitral du sport (Tas) le 18 septembre 2020 a sorti son verdict qui donne gain de cause à la Lfpc dont le président est le Général Pierre Semengue. Et le verdict du Tas réhabilite la Lfpc dans ses fonctions qui avait été suspendue par la Fécafoot.
La décision du Tas jusqu’ici semble ne pas être appliquée par la Fecafoot. Lors de son assemblée générale qui a eu lieu le 25 septembre dernier, a certes réhabilité la Lfpc, cependant en y mettant d’autres points qui enlisent le conflit. Ces points sont par exemple, que la Fécafoot affirme qu’elle accorde une dérogation de huit mois au président de la Lfpc le Général Pierre Semengue pour qu’il achève son mandat. Au motif que son âge (85 ans) a dépassé les 75 ans requis pour être président de la LFPC, suivant le nouveau règlement que la Fécafoot a arrêté en 2019. En déphasage avec celui de la FIFA auquel sont soumis toutes les Fédérations, qui interdit toute exclusion dans le football pour des raisons d’âge, de sexe, de religion ou de race.
Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique a donc décidé de mettre sur pied un groupe de travail qui va se charger d’appliquer la sentence du Tas. Ce groupe de travail sera piloté par Joseph Yerima le Secrétaire général du Minsep. Pour le membre du gouvernement, le principal enjeu ici est de sauver le Chan. Raison pour laquelle il prescrit le lancement rapide du championnat en vue de préparer les footballeurs pour cette compétition qui se jouera à domicile entre janvier et février 2021.
Liliane N.
L’annonce est du président de la Fédération camerounaise de Football (Fécafoot), Seidou Mbombo Njoya. C’était ce jeudi, 24 septembre 2020 au cours de la réunion du Comité exécutif de la Fécafoot qui vient de se tenir à Yaoundé. Une désignation décidée par la Confédération africaine de Football (CAF), apprend-on.
Pour le patron de l’instance faîtière du football camerounais, « cette concession arrive au moment où nous allons débuter les travaux de modernisation du Centre technique d’Odza qui sera utile pour nos activités : ce qui nous permettra de réduire les charges liées à l’hébergement mais aussi d’avoir des revenus supplémentaires », se rejouit Seidou Mbombo Njoya.
Cette concession de la gestion du Centre d’excellence de la CAF à la Fécafoot intervient quelques semaines après la descente du ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi sur le site de cette infrastructure multisport en vue des actions à mener pour sa réhabilitation. L’on se rappelle d’ailleurs, le Chef de l’Etat Paul Biya avait fait la promesse au président de la CAF, Ahmad Ahmad, de l’acheter comme « cadeau à la jeunesse camerounaise ».
Pour certains observateurs, il s’agit certainement une manière pour la Confédération africaine de Football, de mettre plus de pression sur le Gouvernement camerounais pour l’acquisition et la pleine jouissance de cette infrastructure. Une telle lecture trouve sa résonnance après que le Gouvernement Camerounais ait pris la décision de procéder à la réhabilitation de ce centre où les Lions indomptables A’ effectuent en ce moment leur stage.
A l’ouverture de la réunion du Comité exécutif de la Fécafoot, Seidou Mbombo Njoya a également précisé, « En ce qui concerne le projet de rénovation et de la modernisation du Centre Technique d’Odza, une dernière réunion est prévue avec la FIFA le 28 septembre prochain. C’est à l’issue de ladite réunion que nous serons fixés sur la date effective du lancement des travaux. Pour ce qui est du parachèvement de l’immeuble siège de la Fécafoot sis à Warda, un plan de financement vous sera soumis. Il s’agit ici de trouver des ressources supplémentaires pour nous permettre de finaliser cet important ouvrage. La réalisation de ces deux infrastructures constituera pour la Fécafoot des sources de revenus supplémentaires ».
Innocent D H