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Il s’agit des lamibé et sultans de Banyo, Tibati, Tignère, Ngaounderé, Demsa, Guider, Mokolo, Kousseri et Logone Birni.

 

La cérémonie qui avait pour cadre le Hilton hôtel de Yaoundé mercredi dernier, était riche en sons et en couleurs, en plus des allocutions dont celle dite par sa Majesté le Lamido Mohaman Gabdo Yahya de Banyo qui s’est exprimé aux noms de ses pairs.

 

Les avancées de la scolarisation enregistrées dans les sociétés traditionnelles camerounaises ont largement contribué  à l’incorporation des femmes des terroirs comme notables de plein droit et à part entière dans ce monde très masculin et assez ésotérique. Aujourd’hui, les différents lamibé comportent plus de cent vingt trois (123) notables femmes qui œuvrent activement à la promotion et la défense de leurs congénères. Leurs actions portent d’ores et déjà des fruits en particulier dans le secteur socio-économique, sanitaire et scolaire. 

 

C’est ainsi que dans le domaine socio-économique, elles organisent des séminaires pour apprendre aux femmes des petits métiers telles que la fabrication artisanale et la commercialisation des savons de ménage. 

 

Dans le domaine sanitaire, elles facilitent la promotion de l’entraide des femmes nécessiteuses dans les accouchements multiples ou des personnes vulnérables, la détection et l’assistance aux femmes porteuses de fistules obstétricales, la collecte et la remise de dons aux femmes du 3ème âge, le dépistage et l’opération du cancer de l’utérus ou du sein, la sensibilisation des femmes sur diverses maladies à l'instar du choléra, et l’intégration des femmes dans les commissions de gestion des centres de formation agropastoraux.

 

Des actions qui n’auraient pu exister, sans la détermination de l'Association des Femmes et Filles de l'Adamaoua (AFFADA), qui ont finalement convaincu leurs époux, frères et pères.

 

Et, pour sa Majesté le Lamido Mohaman Gabdo Yahya, accepter a présence des dames au sein des chefferies est un grand pas en avant puisque : « La place de la femme dans nos sociétés traditionnelles mérite plus que jamais d’être valorisée. Elles sont nos mères, nos épouses, nos sœurs, nos filles, nos nièces, nos petites filles, nos conseillères et surtout plus nombreuses… ».

 

Le porte parole des Lamibé et chefs traditionnels affirment que la présence des dames notables leur a permis d’évoquer des préoccupations plus délicates : « Elles nous ont permis de nous attaquer à la sensibilisation sur les problèmes délicats des mariages forcés ou précoces, et au phénomène de déscolarisation de la jeune fille… ».

 

Cependant, beaucoup reste à faire

 

« Certes certains diront que ne n'est pas encore assez, mais nous devons avoir l'honnêteté de reconnaitre au vu des pesanteurs socioculturelles qui structurent le fonctionnement de nos communautés, que beaucoup a déjà été fait, et que la dynamique actuelle autorise à avoir foi en l'avenir pour un plus grand essor des femmes… ».

 

La cérémonie de ce mercredi a connu la présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles la Coordinatrice Résidente des Nations Unies, le Haut Commissaire du Canada, la Présidente de l'Association des Femmes et Filles de l'Adamaoua (AFFADA) et le ministre de l’Administration Territoriale. Des personnalités qui se sont toujours tenues à côté des chefferies traditionnelles et parrainé les innovations qui avaient opportunément été introduites. Même si chaque Lamidat a ses propres réformes et ses préoccupations.

 

Une présence très appréciée par les Chefs Traditionnels : « Sans mépriser nos valeurs traditionnelles, ni leur tourner complètement le dos, nous pensons qu’il est de notre devoir en tant que gardiens de la tradition, d’amorcer avec prudence et clairvoyance, le virage qui permettrait de moderniser nos institutions traditionnelles tout en conservant jalousement ce qui font leur essence, leur extraordinaire charme et leur légende… ».

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in Société

C'est dans le cadre de la célébration de la première édition de la journée des Rois et Chefs traditionnels du continent africain. 

 

Dans le cadre des efforts de valorisation des traditions africaines, la première édition de la journée des Rois et Chefs traditionnels d'Afrique va avoir lieu au Cameroun le 30 juillet 2019. C'est ce qu'a rapporté le 26 juin, Le quotidien La Nouvelle Expression. Pour mieux préparer cet événement, Sa majesté Emmanuel Ndoumbe, président du comité d'organisation, ainsi que d'autres membres de l'organisation, se sont retrouvés à Douala le week-end dernier pour opérer le choix de la thématique qui va sous-tendre la journée du 30 juillet attendue, mais aussi les sujets sur lesquels les différents invités vont débattre. 

 

 

"La reviviscence des royautés et des chefferies traditionnelles en Afrique : menace ou opportunités pour l'émergence de l'Afrique". C'est le principal thème retenu pour cette première édition de la journée des Rois et Chefs traditionnels d'Afrique. 

 

Les participants vont échanger autour des questions sur, "la gouvernance traditionnelle dans une Afrique en mutations : enjeux et perspectives ; La consolidation de la paix en Afrique : quel rôle pour les chefferies traditionnelles ? Organisation administrative et organisation traditionnelle : quelle collaboration pour un développement paisible ? Émancipation des chefferies traditionnelles à l'heure de la mondialisation : enjeux, tradition et Droits de l'Homme en Afrique : le regard des monarques ; La place de la femme dans la royauté en Afrique : enjeux ; Le développement de nos cultures : enjeux".

 

L'idée d'institution d'une journée dédiée aux Rois et Chefs traditionnels d'Afrique, est née lors du second sommet sur l'acculturation, qui a eu lieu du 28 au 05 août 2018 aux États-Unis. 

 

Innocent D H

 

Published in Politique

Ils sont allés témoigner leur soutien à Joseph Dion Ngute, le Premier Ministre.

 

Deux choses sont à retenir de la visite du 13 juin dernier des chefs traditionnels de la région du Centre à l’Immeuble étoile. La première, ces autorités traditionnelles sont prêtes à apporter leur effort dans la mise en place d’un cadre de dialogue dont a chargé de faire le Président de la République à Joseph Dion Ngute le chef du gouvernement.

 

Conduits ce jour-là par leur président régional, le Pr Guy Tsala Ndzomo chef de 1er degré de la localité d’Edinding dans le département de la Lékié, ils ont indiqué qu’il tenait à rassurer le Premier Ministre sur leur disponibilité à l’accompagner dans cette tâche. « Nous pouvons participer au dialogue qui a été annoncé par le Président de la République, si nous sommes conviés. Mais le chef du gouvernement doit savoir qu’il peut compter sur notre soutien au quotidien dans l’accomplissement de sa tâche », a déclaré le Pr Guy Tsala Ndzomo. Ce dernier a aussi précisé qu’au mois d’avril 2019, la structure dont il a la charge a convié les chefs traditionnels des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à un repas d’accueil organisé pour eux. Il précise que lesdits chefs traditionnels sont ceux « qui avaient été obligés de quitter leurs chefferies pour s’installer momentanément à Yaoundé ».   

 

La deuxième chose à retenir de cette visite, c’est la joie qu’ont déclaré éprouver ces autorités traditionnelles du Centre du fait de la nomination de Joseph Dion Ngute à la tête du gouvernement. Rappelons que celui-ci est aussi chef traditionnel dans sa région d’origine le Nord-Ouest. « C’était l’occasion pour nous de venir présenter nos félicitations à Monsieur le Premier Ministre, chef du gouvernement pour sa nomination à cette prestigieuse fonction par le Président de la République », a déclaré le chef de la délégation qui était composée d’une trentaine d’autorités.

 

Tout comme les chefs traditionnels Sawa, ceux du Centre ont également indiqué à Joseph Dion Ngute, qu’ils sont pour la promotion du vivre-ensemble.

 

Liliane N.

 

Published in Politique

Ils étaient réunis avec les chefs de communauté qui restent aussi dans la capitale.

Le 10 octobre 2018, le département du Mfoundi a abrité les assises à huis clos, des chefs traditionnels et des communautés de Yaoundé. Sans avoir à prononcer le nom d’un candidat à l’élection présidentielle 2018, ils ont parlé des dernières actualités du Cameroun. Leur principal message était que le pays doit rester calme. Ils ont déclaré qu’ils étaient réunis pour la paix et pour le vivre-ensemble. Ils ont de ce fait affirmé qu’ils ne veulent pas du désordre. Parce qu’il n’est pas possible d’évoluer dans le désordre.

Les assises de ces chefs traditionnels ont fait suite à la conférence de presse au cours de laquelle Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a déclaré avoir marqué le penalty, le 7 octobre 2018, jour du vote de la présidentielle 2018. «J’ai reçu mission de tirer le penalty, je l’ai tiré et je l’ai marqué. J’ai reçu du peuple un mandat clair que j’entends défendre jusqu’au bout. J’exhorte le président sortant à œuvrer pour une transition pacifique du pouvoir», a-t-il déclaré lundi dernier.

Cette sortie de celui qui a été investi par le MRC pour être candidat à la présidentielle 2018, a eu de nombreuses analyses. Celle-ci a divisé la classe des avocats. Car si pour certains Maurice Kamto n’a pas enfreint la loi, d’autres pensent qu’il a fait parce que d’après l’article 113 du Code électoral, le Conseil constitutionnel est la seule instance habileté à proclamer les résultats de l’élection présidentielle au Cameroun.

Des diverses réactions enregistrées de part et d’autre, on observe que la plupart de leurs auteurs s’entendent sur un seul point, qui est celui de la préservation de la paix. Aussi dans son communiqué du 8 octobre 2018, le Conseil camerounais des imans, des mosquées et des affaires islamiques (Cocima) a appelé les uns et les autres au respect de la loi. Le Cocima a demandé à tout le monde de tenir compte de la situation fragile dans laquelle se trouve actuellement le Cameroun. Pour cela il a convié les camerounais à faire preuve de plus de maturité pour ne pas mettre en mal la cohésion sociale et la paix du Cameroun.

Le 9 octobre 2018, la Conférence épiscopale du Cameroun dans sa sortie a de son côté appelé les partis politiques à faire preuve de mesure à la publication des résultats officiels. Elle a invité celui qui sera déclaré vainqueur de cette élection par les instances compétentes à ne pas provoquer ses adversaires. Ils invitent les éventuels perdants à reconnaître leur défaite en félicitant le gagnant. A titre de rappel dans une précédente déclaration publiée le 24 août, la Conférence épiscopale camerounaise s’était inquiétée du contexte assez tendu dans lequel devait se dérouler l’élection. Elle avait aussi rappelé que seul un vote libre et transparent pouvait «garantir la paix, la stabilité et la justice» et avait invité les Camerounais à choisir des candidats capables de faire face à la crise sociale, économique et politique du pays, de lutter contre les inégalités, corruption, le chômage et la secte Boko Haram.

Liliane N.

Published in Politique
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Sunday, 05 June 2022 11:01