Revendiquant désormais un leadership de près de 48% de parts du marché des télécommunications dans le pays, l’opérateur de télécommunication MTN a affirmé lundi dans un communiqué avoir consolidé le redressement de sa courbe de performance, amorcé en fin 2018. Année pendant laquelle, selon des données officielles, son chiffre d’affaires avait chuté de 16 milliards FCFA.
Il a noté par ailleurs que, c’est la première fois depuis 4 ans, que le revenu de l’entreprise connaît un 2ème trimestre consécutif de croissance, portée par la forte accélération des ventes de data (accès à internet depuis le téléphone mobile) et par les rentrées du Mobile Money, dont le moyen de paiement électronique poursuit son développement exponentiel avec près de 500.000 nouveaux comptes ouverts au premier trimestre 2019. Ainsi qu’un réseau de distribution dynamique reposant désormais sur plus de 30.000 points de vente à travers le Cameroun.
Ce retour de croissance se justifie par « une stratégie plus centrée sur la satisfaction de la clientèle, une nette amélioration de la qualité du réseau ainsi qu’un environnement règlementaire plus stable. » A souligné l’opérateur.
Malgré cet « exploit », MTN a avoué être encore affecté par la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où règne une crise séparatiste depuis octobre 2016 et où, selon des données internes, elle détient 60 % des parts de marché du secteur national des télécommunications.
MTN Cameroun est une filiale camerounaise de télécommunication qui a obtenu sa licence 3G/4G en mars 2015. Elle est née le 15 février 2000, du rachat par le groupe Sud-africain MTN de la licence de CAMTEL Mobile. Son capital de 200 millions de FCFA est détenu à 70 pourcents par MTN international et à 30 pourcent par la société camerounaise Broadband Telecom. En 2018, MTN a remporté l’édition 2015 des « 21 days of y’ello care », organisée par la maison mère pour récompenser l’engagement social des employés des entreprises MTN.
Danielle Ngono Efondo
Au nom de la vision intégrale et inclusive de l'humanité, et sur la base de l'écoute et de l'acceptation de l'autre, le ciel de la résidence de Mme Achidi Achu, nommée récemment par décret présidentiel Directeur général de Camtel, a accueilli l'Amicale des anciens élèves du Collège d’enseignement général (CEG) de Batcham devenu à la faveur des évolutions harmonieuses, CES, lycée, et aujourd'hui Lycée Bilingue.
Il est exactement 19h, ce vendredi 15 Mars 2019 quand la forte délégation conduite par Pauline Lambou, experte en genre et développement durable et par ailleurs Founder & Ceo de Wowen Coalition for Agenda 2030 est accueillie par celle qu'on appelait Sunday Judith, Cette dernière a chauffé les bancs du CEG de Batcham vers les années 1980 et semble visiblement heureuse en revoyant certains visages (déjà ridés) avec qui elle a passé une partie de son enfance dans cet arrondissement de Batcham où son père officiait pour de « nobles missions sécuritaires ».
Après les effusions de circonstances, l'installation majestueuse des visiteurs, l'évocation des souvenirs parfois cocasses, d'autres fois douloureux, le souvenir des enseignants encore vivants ou déjà décédés, des interrogations au sujet des autres camarades de classe "Que sont -ils devenus", la présentation des membres de L'Amicale Présents , Marcel Kayo Fouagam, président en exercice prend solennellement la parole pour réitérer les félicitations de L'Amicale à l'endroit de Mme le Directeur général au regard du travail qu'elle a toujours abattu et qui lui a valu cette nomination qui interroge l'Homme dans ce qu'il a de plus essentiel : sa dignité. Une valeur qui ne connait ni frontière, ni nationalité, ni appartenance ethnique, ni classe sociale chez cette dame d'honneur.
Le président de l'Amicale a également dressé la genèse de l'association, en passant par ses objectifs, en brossant un bilan des activités non sans évoquer les difficultés et les actions en perspective notamment la multiplicité des forages d'eau et l'exploitation des foyers agricoles au profit du développement du CEG, lycée Bilingue de Batcham.
Au nom de L'Amicale, la Dg a reçu également quelques présents symboliques : tenue traditionnelle, ensemble sportif estampillé au graphisme de L'Amicale, tout ceci accompagné par le règlement intérieur et le statut de L'Amicale des anciens élèves du CEG de Batcham qui compte aujourd'hui plusieurs antennes tant sur l'ensemble du territoire qu'à l'international.
Fort du caractère noble et persuasif de ses principes, de ses valeurs, de son éthique, de sa philosophie ,de sa vision sur la société en particulier et de l'humanité en général, Mme le Directeur général avec ce large sourire qui la caractérise a à son tour apprécié l'initiative de la création d'une telle Amicale, qui au delà de d'établir un lien entre les générations passées, présentes et futures du CEG, représente une voie royale pour un meilleur vivre ensemble en éloignant dans les consciences chaque jour un peu plus loin, les barrières en faveur de la paix, de la justice, du dialogue, de la liberté, de la dignité, du développement humain et durable.
A ce titre, la Dg a promis sa disponibilité et sa contribution pour bâtir avec L'Amicale cet héritage pour l'éternité. Ce ne sera ni plus, ni moins que des réflexions et des actions concrètes au bénéfice des générations futures, d’une humanité moins cloisonnée et une nation plus forte tant il est vrai que la "nation commence à l'école" comme déclarait un célèbre auteur.
Avant de prendre chacun de l'autre le plus amical congé ici à la résidence de Mme le Directeur général à une heure bien avancée de la nuit,les papilles gustatives des visiteurs ont apprécié et dégusté avec volupté du bon vin,bon champagne et tous les raffinements culinaires prévus à cet effet.
Messieurs, Mbou Tchinda Fulbert, officier de gendarmerie en service à la Présidence, Prince Tatsitsa Gah Théophile , éditeur, Moise Vokeng, Ceo Voks international Sarl, Marcel Yonta, opérateur économique, Merimé Césaire Ngoumtsop (invité spécial), Jeanine Tenda epse Kenne et Maman Viviane qui prenaient également part à ce moment intense ont reconnu cette attraction irrésistible ,cette force légendaire et immortelle, qui font de cette étoile du leadership féminin un partenaire sûr cordial, simple et digne de recevoir toutes les bénédictions et le soutien de tous les fils et filles de l'arrondissement de Batcham.
Ces trois nouveaux cadres recrutés par Camtel, ne sont pas à proprement parler, des transfuges de Mtn Cameroon car installés à leurs propres comptes depuis quelques années. Ils sont : Ngono Onguene Christian Gilbert, ancien directeur technique de MTN Cameroon, qui devient directeur des infrastructures chez Camtel ; Ottou Bounougou Léon Jean Blaise, ancien responsable au service commercial de MTN dans la région du Sud-Ouest qui devient le nouveau directeur commercial de l’opérateur public des télécoms ; et Mpoudi Ngollé Georges, ancien directeur des systèmes d’information chez MTN, qui rejoint Camtel en qualité de directeur des réseaux IP, du multimédia et des services.
C’est un secret de polichinelle, Camtel sur le marché camerounais des télécommunications est largué par ses concurrents qui sont MTN, Orange et Nextell. Par ces recrutements dont la qualité est appréciée par nombre d’experts dans le domaine, la Camtel entend sans doute se repositionner favorablement sur un marché local où elle est malmenée. Une situation des plus ubuesque lorsqu’on sait que la Camtel est le gérant exclusif de la fibre optique qu’elle loue aux autres opérateurs. Un avantage certain dont la sous-capitalisation n’a pas toujours manquée d’étonner plus d’un.
Souvent en proie à des difficultés financières, la gestion de cette entreprise parapublique a à maintes reprises été décriée. Mise sous la sellette, des recrutements pléthoriques dont la qualité, selon certaines indiscrétions, n’obéissait à aucun critère visant la performance, l’efficacité. Etat de chose qui aurait régulièrement conduit l’opérateur public des télécommunications à solliciter des perfusions financières de l’Etat pour payer les salaires de ses employés. Selon toute vraisemblance, par ces recrutements, cette époque semble révolue. La pertinence de ces recrutements sera jugée à l’aune des résultats de l’entreprise en fin d’année. Vivement que les fruits tiennent la promesse des fleurs.
Pour rappel, ces recrutements d’anciens cadres de MTN Cameroon surviennent quelques mois seulement après la nomination d’un nouveau top management à la Camtel. A la faveur du décret présidentiel du 14 décembre 2018, madame Judith Yah Sunday épouse Achidi Achu remplaçait David Nkotto Emane qui totalisait 14 ans de direction de cette structure et dont la gestion de l’entreprise a plusieurs fois été questionnée.
L’infrastructure devrait être disponible au début du mois de décembre 2018.
Les travaux de construction du Data Center de la Cameroon Telecommunications (CAMTEL) vont bon train. Jean-Michel Masso Ntonga le chef de ce projet à CAMTEL, approché par notre confrère Cameroon Business Today indique que lesdits travaux sont rendus à 65% au niveau du bâtiment physique et des systèmes annexes. Cela concerne plus l’énergie, la climatisation et l’environnement. A l’heure actuelle on procède sur le chantier à l’installation des appareils d’énergie électrique qui sont les batteries et les armoires de coffrets électriques. Il y a aussi les travaux de revêtement, d’enduit, de plomberie et de câblage qui sont en train d’être faits. Pour ce qui est de la salle des serveurs présentée comme étant le point crucial du Data Center de la CAMTEL, les ouvriers ont déjà débuté avec les travaux sur les châssis des modules de baies. Et on apprend que chacun desdits modules a au moins huit unités de climatisation. Il est prévu au moins 200 baies.
Pour mieux comprendre la portée et l’importance de cette infrastructure, il faut noter que le Data Center permet une optimisation de la capacité de stockage et de référencement des données à travers la pose du SAIL. C’est une infrastructure qui positionne le Cameroun au rang des pays qui connaissent une certaine avancée dans le domaine des Télécommunications. D’ailleurs CAMTEL affirme que le pays fait désormais partie des grands acteurs des télécommunications en Afrique et dans le monde. «En termes de services, les retombées de ce câble sous-marin seront manifestes sur le quotidien des populations. Celles-ci expérimenteront désormais une amélioration de la qualité du débit, une disponibilité permanente de l’internet, une fluidité des communications électroniques et certainement une baisse de tarifs», rapporte notre confrère.
D’après Eric Prosper Pela Ondobo, chef du département communication à CAMTEL, même les banques pourront bénéficier de l’infrastructure. «Les banques génèrent une masse importante de données qu’elles sont souvent obligées d’héberges dans des serveurs dont les capacités sont insuffisantes. Avec ce Data Center, toutes leurs données y seront stockées et elles pourront les gérer à partir de leur plateforme, avec efficacité et davantage de fluidité. Même les opérateurs du Mobile Money pourront stocker leurs données et les gérer à leur guise sans qu’il y ait un bug ou une rupture de service», explique-t-il.
Outre les populations, les banques et les opérateurs de Mobile Money, les propriétaires des Start-up spécialisés dans les domaines de la santé, l’éducation et l’agriculture tireront aussi profit du Data Center. Il leur sera utile en ce sens qu’il leur permettra d’avoir une certaine visibilité et de développer plus de services et de se valoriser à grande échelle. Quitté le niveau national, le Data Center sera bénéfique sur le plan international, aux firmes à l’instar de Google, You Tube ou Amazon. Ils «trouveront un intérêt à venir stocker les données destinées à leur auditoire d’Afrique», au siège du Data Center de CAMTEL.
Avec les problèmes de cyberattaque, le Data Center permettra au-delà de tout, de sécuriser les données. Il faut noter que cette infrastructure se trouve dans la localité de Zamengoé, située près de Yaoundé. Elle est construite par Huawei Technologies.
Liliane N.