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C’est par voie de communiqué que l’information de cette institution universitaire a été rendue publique.

 

Dans la norme, le concours d’entrée à l’Ecole de Technologie de l'Université de Bamenda devait se dérouler du 14 septembre au 06 octobre 2019. Ledit concours n’aura plus lieu à cette période. Il est reporté à une date ultérieure. C’est la substance du communiqué de presse que vient de signer Tani Victor Banlilon, le Chef de service de l’administration centrale de l'Université de Bamenda.

Dans ledit communiqué cependant, l’autorité ne donne pas les raisons de ce report. Toutefois, des sources indiquent que cette décision de reporter à une date ultérieure le concours d’entrée à l’Ecole de Technologie de l'Université de Bamenda, est la conséquence de l’opération Lock down lancée par les groupes séparatistes. La date initiale de l’examen suscité  coïncide avec les périodes durant lesquelles les sécessionnistes veulent maintenir les villes des régions anglophones en mode paralysie. Ces régions étant bien évidemment le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Il faut noter que d’après certaines de nos sources, cette opération de Lock down a bel et bien débuté hier, mardi 27 août 2019 dans la ville de Bamenda. Il faut rappeler que ladite opération vise à perturber une fois de plus la rentrée scolaire qui aura lieu sur toute l’étendue du territoire camerounais, le 2 septembre prochain. Elle est prévue se tenir du 26 août au 16 septembre 2019.

Les populations ont été informées de sa tenue par un message qui a circulé sur la toile. Certains habitants des deux régions anglophones qui tiennent à scolariser leurs enfants, ont choisi de fuir leurs zones d’habitation. L’exode a eu lieu le weekend dernier. Avec donc ce Lock down le retour à l’école des enfants des zones anglophones reste hypothétique, malgré le fait que le gouvernement rassure. Il indique que des mesures sécuritaires vont être prises.

 

Liliane N. 

 

Pendant cette période marquée par le lancement et la tenue de plusieurs concours administratifs et d’entrée dans les grandes écoles, des jeunes gens munis de leurs ordinateurs ont pris leur quartier auprès des secrétariats bureautiques de la ville de Garoua. Objectif, offrir leur service aux candidats, mais surtout se faire quelques sous afin de joindre les deux bouts pendant ce temps. 

 

L’introduction du système numérique d’inscription des candidats  aux concours administratifs et d’entrée dans les grandes écoles a donné raison à certains jeunes de la ville de Garoua, région du Nord Cameroun, qui en ont fait une aubaine. Stéphane Yanda, étudiant, est engagé dans ce métier  quatre ans: « le gouvernement a modernisé les choses. Quand on avait lancé le concours de la police en 2015, je me suis dit qu’il faut que je vienne m’installer pour pointer de l’argent. Par jour je peux m’en sortir avec 3000, 5000 voire 10.000 FCFA ».

Installés sous des parasols dans le voisinage de plusieurs secrétariats bureautiques, non loin de la délégation régionale des postes et télécommunication du Nord, ces jeunes offrent leur service aux candidats qui se succèdent à tour de rôle à la quête d’une inscription en ligne : « après avoir versé le mandat à la banque, le candidat vient avec le reçu de payement et sa carte d’identité nationale et je l’inscrit. J’ai en moyenne 20 à 30 candidats par jour », nous dit une fois de plus Stéphane Yanda.

Une activité qui requiert des compétences particulières dans le domaine de l’informatique et qui connaît parfois des difficultés selon les dires de Lazare Abate: « si tu ne maitrise l’informatique tu ne peux pas faire ce travail. Si tu fais une petite erreur sur la fiche d’inscription d’un candidat, c’est grave. La difficulté la plus rentrée se trouve au niveau des perturbations sur le réseau ».

 

La satisfaction des usagers

Plusieurs usagers trouvent ce travail salutaire surtout pour ceux qui constituent pour la première fois un dossier. C’est le cas d’Abraham Ngandaf : « je suis bien accueilli par ces gens. Comme je n’ai pas d’ordinateur je suis obligé de venir me faire inscrire auprès d’eux. Ils sont très utiles. Je n’ai jamais fait le concours, je ne savais pas comment est-ce que ça marche. Le seul souci c’est le long moment d’attente. Parfois il y a les gens et on est obligé de faire un rang. Parfois le réseau est perturbé ce qui fait qu’on attende longtemps avant que ça valide ».

A Garoua, l’enregistrement en ligne reste donc très sollicité en cette période marquée par l’ouverture de plusieurs concours administrative et d’entrée dans les grandes écoles.

 

Innocent D H

 

Le fond spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (FEICOM) vient de primer à Yaoundé la Commune de Garoua IIème pour ses efforts incommensurables dans la promotion de l’épanouissement de la femme.

 

L’exécutif  municipal de la commune de Garoua IIème  œuvre au quotidien pour l’épanouissement de la femme. Une qualité qui lui est  reconnue au niveau national. La preuve, sur les projets présentés par 360 communes du Cameroun, celui portant sur l’autonomisation de la femme présenté par la commune d’arrondissement de Garoua IIème, a su magistralement décrocher le prix national Feicom de meilleures pratiques communales de développement local. Un projet mis en œuvre par l’exécutif  municipal et ses partenaires qui viennent de bénéficier de 50 000 000 de Fcfa. Pour Ibrahima Barkindo, maire de Garoua IIème : « c’est la création des associations de femmes pour l’épargne et le crédit, un fond propre », dit le magistrat municipal pour préciser la nature du fonds reçu.

 

Le fonctionnement de ce crédit 

Des mécanismes bien définis sous-tendent le fonctionnement du crédit : « Les femmes se recrutent entre elles cotisent chacune selon sa capacité financière et économique. Et après une période donnée, elles s’octroient des crédits entre elles selon le niveau d’épargne que chacune d’elles a fait », explique le Maire Ibrahima Barkindo.

L’objectif  final assigné à ce crédit étant celui de faire de la femme une véritable actrice de développement : « ces femmes ont été formées pour que cet argent soit destiné à la création d’une activité génératrice de revenus pour qu’elles puissent avoir une certaine autonomie financière afin de réduire la dépendance de la femme vis-à-vis de l’homme ». ajoute en substance l’élu local qui n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. « Nous allons utiliser la somme reçue pour créer une coopérative et ça sera l’apport personnel de ces femmes-là qui pourrait permettre à la commune de rechercher d’autres financements afin de pouvoir renforcer les épargnes des différentes femmes », a conclu le Maire de Garoua IIème. Un projet qui devra continuer au niveau international l’année prochaine et ce sera au Qatar.  

 

Innocent D H

L’ancien président du Conseil national de transition et opposant de l'actuel président centrafricain, n’a pu s’envoler dimanche dernier alors qu’il avait prévu d’effectuer un voyage pour la France.

 

Son épouse et lui devaient embarquer dans un vol de Royal Air Maroc et, c’est en voulant procéder à l‘enregistrement que le commissaire de la police des frontières lui a  opposé une fin de non recevoir : « Le fonctionnaire attaché à ce service m’a demandé de présenter une autorisation de sortie alors que je ne suis même pas placé sous contrôle judiciaire », a déclaré à nos confrères de  Jeune Afrique Alexandre-Ferdinand Nguendet.

Et d’ajouter que « Je sais juste que j’ai été entendu par la justice dans une affaire d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État qui remonte à 2017 et de l’audit de la gestion du CNT mais on ne m’a jamais notifié une interdiction de sortie ni un quelconque contrôle judiciaire… ».

 

Poursuivi pour détournement

Alexandre-Ferdinand Nguendet a dirigé le Conseil National de la Transition de 2013 à 2016. Suite au rapport de la Cour des comptes publié mi-août l’année suivante, il a été  épinglé dans un dossier concernant la gestion du parlement centrafricain.

« Il a fait l’objet d’une poursuite judiciaire pour un détournement de près de trois milliards de F CFA. Il le savait très bien mais il a voulu quitter le pays en douce. Son placement sous contrôle judiciaire lui a bien été notifié.

Du côté de l’opposition, cette interdiction de sortie passe très mal : « C’est une décision arbitraire. Alexandre-Ferdinand Nguendet n’est pas sous contrôle judiciaire, mais fait plutôt l’objet d’une information judiciaire ouverte à son encontre. Il jouit donc de toutes ses libertés », a dénoncé Gervais Lakosso, coordonnateur du Groupe de travail de la société civile et un des leaders du mouvement politique E zingo biani.

Pour lui, « c’est un abus d’autorité dont le but est de fragiliser un adversaire politique ».

Alexandre-Ferdinand Nguendet est membre du mouvement E zingo biani, une plateforme regroupant des leaders politiques et de la société civile, opposants au président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Mais pour le ministre centrafricain de la Justice, « cette affaire n’a rien de politique. C’est vraiment une affaire de droit commun ».

Réputé proche de l'ex-Séléka, Alexandre-Ferdinand Nguendet a été nommé président par intérim au Conseil National de Transition, au moment où le Président Michel Djotoda était poussé vers la sortie, accusé de ne pouvoir mettre fin au chaos que vivait la Centrafrique en 2015. Il avait été chargé de l’organisation des élections qui ont conduit à la prise de pouvoir de Catherine Samba Panza, à la tête de l’Etat.  

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Jean didier Ndo ingénieur électricien d’Eneo, par ailleurs chef de projet de réhabilitation du Poste transformateur de Melen, indique que l’apport du barrage de Memve’ele va permettre d’augmenter la puissance de l'énergie distribuée dans les ménages.

 

Pour achever les travaux de réhabilitation du courant électrique à Yaoundé et dans ses environs, les techniciens en charge de cette tâche avaient demandé un délai supplémentaire de 72 heures. Il faut rappeler que le délai préalablement donné à Eneo et à la Sonatrel par le gouvernement était de sept jours arrivé à expiration vendredi dernier. Toutefois, il convient de préciser que ce jour-là, il y a eu remplacement des 19 cellules du poste transformateur de Melen calcinées par le feu. Des tests ont même été réalisés.

Les travaux devraient donc en principe s’achever ce 28 août 2019. Yaoundé et ses environs devraient retrouver le cours normal dans l’alimentation en énergie électrique. Parlant donc de l’état d’avancement desdits travaux, Jean didier Ndo ingénieur électricien à Eneo, par ailleurs chef de projet de réhabilitation du Poste transformateur de Melen dans une interview accordée au quotidien gouvernemental, Cameroon tribune, a tenu à rassurer sur la qualité du service. A en croire celui-ci, les délestages ne seront plus que de l’histoire ancienne.

« Les travaux sont achevés. Le ministre nous a prescrit de respecter la réglementation. Nous allons donc partir graduellement et cette gradualité finira dès mardi, des essais peuvent ne pas être concluants et dans ce cas, il faudra reprendre les travaux sur ce matériel. Mais nous sommes sereins, tout ira bien. Il faut aussi dire que la puissance de l'énergie distribuée dans les ménages va augmenter parce que nous avons l'apport de Memve'ele qui est déjà là, à hauteur de 65 Mw. On va donc avoir une meilleure qualité de service dans la ville de Yaoundé et tout le monde va le ressentir. Ceux qui se plaignaient des chutes de tension ne les auront presque plus. Par ailleurs, il ne faudrait pas penser qu’un incident qui surviendra dans le réseau est nécessairement lié au problème que nous avions », a déclaré Jean didier Ndo.

 

Liliane N. 

 

Volcan du Noun, réhabilité comme champion de la Ligue régionale de l’Ouest  en défaveur de Rizière de Noun par le Cca/Cnosc, a remporté  ce mardi son premier match des interpoules  2019 contre  l’Olympique Biwong-Bane du Sud (2-0).

 

Volcan de Noun a livré ce lundi, son premier match au  tournoi d’accession au  championnat national de deuxième division. Le club sacré champion de la région de l’Ouest suite à une sentence  de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cca/Cnosc), a réussi son entrée ce mardi 27 août 2019 aux Interpoules 2019. Le champion de l’Ouest a battu dans le groupe A, le champion de la région du Sud,Olympique Biwong-Bane,  sur le score de 2-0. « C'est un bon retour,  bien que ça n'a pas été facile pour nous parce que le mental de mes poulains a été affecté durant quatre jours. On a suffisamment péché sur le plan de la finition et cela est logique. Lorsqu'une équipe est atteinte psychologiquement, il n'est plus possible de véritablement l'évaluer. Mais avec le travail que nous avons mis en place, les gars sont revenus à la deuxième partie parce qu'il fallait d'abord s'acclimater à la pelouse et dès qu'on a réussi on est entré dans le match », explique l’entraîneur de cette formation chez nos confrères de press-port.com  Et d’ajouter : « Je félicite mes joueurs car ils viennent de loin. La suite déterminera. Pour revenir à la rencontre, on a suffisamment péché sur le plan de la finition et cela est logique. Lorsqu'une équipe est atteinte psychologiquement, il n'est plus possible de véritablement l'évaluer. On va travailler sur cet aspect avant la prochaine rencontre. On va travailler sur cet aspect avant la prochaine rencontre.»

Cette victoire permet au club de l’Ouest,  de prendre une bonne option dans  ce tournoi qui permet de  déterminer les trois clubs qui accéderont au championnat national de deuxième division. Avant sa disqualification du tournoi, Rizière de Noun avait déjà entamé la compétition par une défaite. Les regards sont désormais tournés vers la Fédération Camerounaise de football (Fecafoot) qui décidera du sort de cette rencontre avec l’entrée en compétition de Volcan de Noun. En effet, en exécution de la sentence de la Cca/Cnosc, prise le 26 août 2019, Volcan du Noun a été réhabilité comme champion de la Ligue régionale de l’Ouest. En conséquence, ce club est devenu le nouveau  représentant de la Région de l’Ouest aux Interpoules à Bertoua, à la place de Rizière de Noun.

 

Marie MGUE 

 

Le dimanche 25 août dernier, un bateau battant pavillon camerounais s’est retourné non loin des côtes camerounaises. Un naufrage dont le bilan fait état de nombreux morts de suite de noyade.

 

Dans un communiqué signé du patron de la division communication du ministère de la défense, Cyrille ATONFACK, il n’est pas encore possible de savoir les causes réelles de ce naufrage. Mais selon les premières enquêtes, il s’agirait de la surcharge des passagers à bord qui aurait fait chavirer le navire. Le bateau prévu pour transporter à son bord 75 personnes, avait plus de 103 passagers. A cela, il faut ajouter les marchandises transportées par le même navire. Le poids et la panique à bord auraient suffit pour faire retourner un navire aussi lourdement chargé.

Il faudra saluer la prompte réaction des forces de défense du Cameroun et les entreprises pétrolières qui ont rapidement intervenues pour secourir ces passagers en détresse. Et grâce à cette intervention rapide, le bilan des sinistrés sera allégé.  

D'après le bilan officiel dressé par la communication de l’armée, ce naufrage n’aura fait que trois décès, et de nombreux blessés dont le pronostic vital n’est pas engagé.

 

Intégralité du communiqué de la division de la communication du ministère de la défense :

« Le 25 août 2019, le navire ‘’AUSTRHEIM’’, caboteur côtier battant pavillon camerounais et reconverti dans le transport de passagers qui assurait une opération de routine entre Calabar au Nigéria et Tiko au Cameroun, a lancé un appel de détresse aux environs de 15H20. Le bateau d’une capacité de 75 passagers se serait retourné selon le contenu de l’appel. Les stations radar le long de la côte camerounaise localisent le bateau infortuné au large d’Idabato, dans la péninsule de Bakassi, département du Ndian.

Le Commandant de la Deuxième Région Militaire Interarmées met aussitôt en branle le dispositif national de secours, et engage sur le plan d’eau l’ensemble des acteurs chargés des opérations de sauvetage (Marine Nationale, Marine Marchande, Force BIR Côte, Société PERENCO), chacune actionnée en fonction de sa proximité avec la zone indiquée du sinistre.

C’est ainsi que la force BIR Côte va déployer 02 unités avec 06 moyens rapides, rejoints par 3 bateaux en charge de la sécurité du champ pétrolifère RIO DEL REY. Ces vecteurs ont géré l’urgence et extrait du bateau retourné l’ensemble des naufragés accessibles. Les patrouilleurs P111 Ebodje et P106 Akwayafe de la Marine Nationale ont acheminé tous les rescapés vers le port de Limbe.

A la suspension des opérations autour de 21H00, le bilan était le suivant :

- 107 passagers rescapés dont ;
- 8 blessés graves (sans engagement du pronostic vital) ;
- 03 dépouilles repêchées.

Au total, ce sont 83 hommes, 13 femmes et 11 enfants qui ont été acheminés vers Limbe. Les blessés sont pris en charge par les structures sanitaires de la place, tandis que les dépouilles étaient confiées à la morgue de l’hôpital régional de la même ville.

Une cellule d’action psychologique et une unité d’information ont été activées pour l’aide médicale et psychologique d’urgence aux victimes, ainsi que l’information des familles.

Les recherches qui se poursuivent depuis sont menées par des équipes de plongée du BIR et de la Marine Nationale.

Selon les premières constatations, le bateau en surcharge aurait heurté un banc de sable avant de se retourner. L'enquête approfondie en cours déterminera les causes exactes de ce naufrage. »

 

Stéphane NZESSEU

 

L’ancien capitaine des Lions Indomptables a été interpellé par de nombreuses personnes ces dernières semaines, avec des prétextes plus ou moins fallacieux. C’est dans une logique ironique que cette camerounaise lui adresse cette correspondance, en lui rappelant « d’assumer toutes ses responsabilités, puisqu’il ne s’agit qu’une famille »

 

« Mon cher Samuel, voilà déjà plus de 8 mois que j’ai été victime d’un accident de voiture et souffre depuis lors de nombreuses blessures et marche même avec les béquilles.

Depuis mon accident, tu ne m’as même pas envoyé 5 FCFA. Je viens donc par cette lettre t’informer que j’ai besoin d’argent pour continuer mes soins. Je te préviens d’abord, si tu fais comme ça et je meurs sans que tu ne m’ai envoyé l’argent pour mes soins, il ne faut pas passer à mes funérailles.

Mon cher Pitchichi, comme ton cœur est seulement en Côte d’Ivoire maintenant, je ne sais même pas si tu as les nouvelles du pays.

En Octobre dernier, alors que nous disions qu’on a déjà trop « souffrance » dans ce pays, qu’on a déjà trop eu « la tore » et qu’il faille le changement pour une meilleure gouvernance et une meilleure répartition de nos richesses, tu as dis non et appeler le peuple camerounais à renouveler sa confiance à Paul Biya.

Voilà, on t’a écouté, Lopaire est toujours là, et comme c’était prévisible, « ON SOUFFRE »!

Pendant ce temps, nos frères continuent d’être assassinés dans le Southern Cameroon. On parle déjà de plus de 2000 morts et des centaines de milliers de déplacés.

Je ne sais pas si tu as vu les images de Bamenda aujourd’hui hein, c’est grave là bas. C’est toute la ville qui est entrain de déménager. En ce moment où nous parlons, ils sont des milliers à dormir à la gare routière espérant trouver un véhicule...Pour où? Eux-mêmes ne le savent, le plus important étant de fuir le plus loin possible de la zone de guerre. En plus des déplacés externes, voilà des milliers d’autres de nos compatriotes qui vont se retrouver partout dans nos grandes villes comme Bafoussam, Yaoundé, Douala dans des conditions d’indigence extrêmes. Je te laisse imaginer la suite...!!!

En outre, les crimes rituels ont droit de cité. On assassine désormais nos enfants comme on achète des jouets au marché.

Là bas de l’autre côté du Nord, quand on n’assassine pas les mamans avec leurs bébés au dos, c’est le manque d’eau qui tue. Dans la quête de cette denrée devenu très rare, un père de famille perdait quatre de ses enfants dernièrement.

Au même moment et en pleine capitale Yaoundé, ça fait des semaines que les populations n’ont pas de lumière. « Après on va dire que quoi » ?

Pa’a Popol avait l’habitude de dire que tant que Yaoundé respire, le Cameroun vit. Mon cher Samuel, en ce moment, Yaoundé sent le pourrie, on peut dont aisément et par analogie conclure que le Cameroun est entrain de se mourir.

Mon cher Pichichi, toi même tu sais que tu es le chouchou des camerounais. Seulement, nous avons vu la ruine de notre pays venir de loin si Lopaire continue de rester au pouvoir, mais toi, tu as dis qu’il peut et tu t’es porté garant pour lui. Maintenant qu’on souffre, on est obligé de venir vers toi pour résoudre nos problèmes champion. C’est un peu comme dans les affaires de tontine là, si tu te portes garant pour quelqu’un qui emprunte de l’argent et qu’il ne rembourse pas ensuite, c’est toi qu’on va arrêter pour payer la dette.

Tu as donc une dette à assumer envers le peuple camerounais. Il faut seulement payer les factures!

Voilà pourquoi j’attends et avec impatience de l’argent pour mes soins de santé.

Champion, désolée de te tutoyer, tu sais qu’on est en famille, et ça facilite l’échange.

 

Dr. Modestine Carole Tchatchouang Yonzou 

Fille de la république »!

 

Le procès de sept soldats accusés d'avoir tué deux femmes et deux enfants (une petite fille et un bébé), dans le village de Zelevet, dans le Nord du Cameroun, s'est ouvert mardi au tribunal de Yaoundé et a été renvoyé au 16 septembre.

 

L'affaire remonte en juillet 2018 lorsqu'une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, présente des hommes de l’armée camerounaise tirer à de nombreuses reprises sur deux femmes et leurs deux enfants. Pendant plusieurs mois, les autorités camerounaises ont dans un premier temps démenti que ces horribles actes aient été commis par l'armée, déclarant qu’il s’agissait d’une « fausse nouvelle ». Mais, très tenace, Amnesty International a révélé des éléments de preuve digne de foi mettant en cause la responsabilité de l’armée camerounaise, et les autorités ont par la suite annoncé que les sept soldats apparaissant dans la vidéo avaient été arrêtés et qu’ils seraient poursuivis en justice.

Leur procès s’ouvrait donc hier mardi 27 août. Une première victoire selon Samira Daoud, directrice régional adjointe d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique Centrale, joint au téléphone par RFI.

« C’est un pas très positif dans le sens de la justice le fait que des militaires, accusés d’actes que nous avions dénoncés déjà depuis plusieurs années, soient traduits devant les tribunaux et répondent de leurs actes. Nous attendons, évidemment, que ce procès soit un procès équitable, que justice soit rendue pour les victimes, qu’il y ait des réparations pour leurs proches ». A-t-elle déclaré.

« Ce que nous attendons aussi, c’est que ce procès serve un petit peu d’exemple et de signal fort en direction de l’ensemble des forces de sécurité. Beaucoup jouent un rôle absolument crucial, évidemment, dans la défense des populations qui sont menacées, soit par Boko Haram dans l’extrême-nord, soit aussi par les séparatistes armés dans le sud-ouest ou dans le nord-ouest. Mais il y a des éléments des forces de sécurité camerounaises qui procèdent à des actes d’une grande brutalité et qui tombent sous le coup de la loi », a-t-elle ajouté.

Pour conclure : « Il est très important qu’à l’avenir ces personnes qui commettent ces actes soient poursuivies et que l’on n’attende pas qu’une vidéo les montrant visage découvert, qui circule partout dans le monde, soit disponible. Il n’y a pas toujours des vidéos de ces actes-là et cela ne doit pas être le seul déclencheur de poursuites judiciaires ».

Ouvert donc hier, le procès a de nouveau été renvoyé. « Le tribunal militaire de Yaoundé a annoncé le renvoi d’office de toutes les affaires qui devaient être jugées mardi au 16 septembre pour cause d’indisponibilité de madame la présidente », selon un communiqué dont l’AFP dit avoir consulté.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Ce retour au pays natal du premier contingent a eu lieu en présence des autorités nigérianes, camerounaises et du HCR dans le cadre de l’accord tripartite qui les lie.

 

Le tout premier contingent des réfugiés nigérians constitué de 135 personnes, à bord d’un avion de la Nigeria Air Force (NAF) 917, a décollé de Maroua jeudi dernier à 16h pour le retour au pays natal, le Nigéria. C’était en présence d’une forte délégation d’autorités de la république fédérale du Nigéria, conduite par la ministre des Affaires humanitaires, de la gestion des catastrophes et du développement social, Hajia Sadiya Umar Faruk et des autorités camerounaises avec comme tête de file le gouverneur de la région de l’Extrême- Nord, Midjiyawa Bakari et bien évidement les responsables du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) dont Mylène Ahounou est chef de la sous-délégation de Maroua.

« Beaucoup d’émotion au cours de cette cérémonie d’au revoir. Entre la joie de retrouver leur terre natale et la douleur d’abandonner des personnes avec lesquelles l’on avait commencé à se familiariser, les sentiments étaient partagés chez ces 135 premiers volontaires », commente Cameroon Tribune. Certains n’ont du reste pas manqué d’écraser des larmes au cours de cette cérémonie. Cependant, chez les personnels chargés de procéder à cette opération, l’on veillait à ce que tout se passe très bien.

Ce voyage qui inaugure le retour des réfugiés nigérians en séjour au Cameroun depuis 2013 suite aux exactions de Boko Haram permet de constater le retour de l’accalmie dans certaines localités jadis sous le joug des terroristes. Ce premier départ, par voie aérienne, est la concrétisation de l’accord tripartite signé entre le Cameroun, le Nigeria et le HCR le 2 mars 2017.

Ce contingent est constitué de Nigérians originaires de l’Adamawa State qui vivaient dans l’Etat de Burnu à la naissance du conflit. Leur retour vers le Nigeria devait les mener vers Yola, capitale du Burnu State avant d’être acheminés vers leurs lieux de résidence définitive. « Tous ceux qui voudront repartir seront pris en charge progressivement jusqu’à rapatriement complet des volontaires », a indiqué l’émissaire du gouvernement nigérian.

En termes d’assurance et d’intégration de ces réfugiés, en dehors des conditions liées à l’accès aux services sociaux de base qui ont été prises. « Ils auront dès leur arrivée, des kits d’accueil, des appuis financiers et même des lots de terre pour redémarrer leur vie », a précisé la ministre Hajia Sadiya Umar Faruk. Voilà pourquoi elle a tenu à remercier l’Etat du Cameroun pour cette hospitalité remarquable et a souhaité que ce partenariat perdure.

 

Otric N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01