Du 30 au 31 août dernier, les responsables de l’Office du baccalauréat du Cameroun se sont réunis dans la ville de Kribi pour dresser le bilan de la session 2019 des examens officiels.
C’est une note satisfaisante que récoltent l’organisation et le déroulement des examens officiels 2019, conduits par l’Office du baccalauréat du Cameroun (Obc). A kribi à la date suscitée, les responsables de l’Obc ont procédé à une évaluation de ce qui s’est passé. «Nous voulons dresser l'état des lieux de ce qui n'a pas marché dans le déroulement des examens de l'année scolaire qui vient de s'achever. Nous devons être une force de propositions et non de constats parce que les examens officiels sont une bombe permanente qui peut exploser à tout moment. L'information doit circuler dans le bon sens», a expliqué Etienne Roger Minkoulou le Directeur de l’Obc qui a conduit ces assises.
Il n’aura pas été uniquement question d’évaluer la dernière session des examens officiels. Il aura été question aussi de se lancer dans les préparatifs des examens 2020. La division des examens, a donc été convié faire des propositions pour résoudre les dysfonctionnements relevés. «Ces échanges nous ont permis de voir là où nous avons trébuché afin de nous relever. Nous savons désormais sur quelles balises insister en ce qui concerne les innovations technologiques axées sur les inscriptions des candidats aux fichiers numériques. Ceci parce que ceux-ci permettent de diligenter et de sécuriser le système de gestion des examens», a déclaré Cyriaque Djassi, sous-directeur des examens, des concours et de la certification de la région de l'Ouest.
A titre de rappel, l’Obc s’est lancé dans la digitalisation de l’ensemble des procédures d'examen. Le Dr Georges Bell Bitjoka, expert en question de sécurité des systèmes numériques à qui l’Obc a fait appel, saluant l’initiative, a indiqué que le fait d’automatiser tous les processus grâce aux applications permet de gagner en temps et de limiter de ce fait le temps des délibérations.
Il a souligné que la digitalisation permet par ailleurs de résoudre l’équation du facteur humain.
Liliane N.
Depuis le 1er septembre, les villes de Johannesburg et Pretoria sont en proie à d’importantes violences dites xénophobes. Cinq personnes ont été tuées et Cent quatre-vingt-neuf ont par ailleurs été arrêtées, a annoncé mardi 3 septembre la police locale.
Des magasins pillés, des bâtiments brûlés, des commerçants attaqués, des personnes brûlées… ce sont là des images qui circulent sur les réseaux sociaux depuis dimanche 01er septembre.
Cinq personnes ont été tuées dans la région de Johannesburg, épicentre des violences, a annoncé mardi 03 septembre la police, qui a fait état de 189 arrestations et indiqué avoir déployé des renforts dans les points chauds de la capitale économique. La police a tiré des balles en caoutchouc dans le centre de Johannesburg, la principale ville du pays, pour disperser des centaines de personnes, certaines armées de machettes et de haches. « Le plus grand nombre des victimes sont des Sud-Africains », a précisé le ministre sud-africain de la police, Bheki Cele.
« Les gars sont arrivés en trombe et ont vandalisé les magasins », explique un témoin, Gavin Booldchand, à Coronationville, une banlieue pauvre de Johannesburg où deux personnes ont été tuées mardi. « Le propriétaire d'un magasin est sorti et a tiré dans la foule […]. Il a tiré sur un Noir en plein visage », ajoute-t-il, accusant les étrangers de « prendre » les emplois des Sud-Africains.
Jusque-là silencieux, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a pris la parole mardi après-midi pour condamner les violences xénophobes. « Les attaques visant des commerçants étrangers sont totalement inacceptables », a-t-il déclaré dans une vidéo postée sur Twitter. « Je veux que cela cesse immédiatement. Il ne peut y avoir aucune justification pour qu’un Sud-Africain s’en prenne à des gens d’autres pays », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, au Nigeria, la riposte est de taille. Depuis la journée de mardi, des actes de vandalisme ont été enregistrés contre des entreprises sud-africaines. Parmi les plus visées, le géant de la télécommunication, MTN, ainsi que le distributeur de chaînes télévisées, DSTV. Des supermarchés appartenant à des Sud-Africains ont également été pris pour cible, notamment dans la localité de Lekki, dans l’Etat de Lagos. A-t-on appris des médias locaux.
En Zambie, selon un communiqué, la riposte s’annonce non-violente. Un groupe de citoyens engagés a décidé d’organiser une marche de protestation ce mercredi 04 septembre, devant les locaux de l’ambassade sud-africaine à Lusaka, la capitale zambienne. « Cette marche n’est en aucun cas pour causer des dommages, mais simplement pour communiquer nos préoccupations et nos observations », indique le communiqué du mouvement qui reste en attente de l’autorisation des autorités zambiennes.
Pour rappel, l'Afrique du Sud, première puissance industrielle du continent, est le théâtre régulier de violences xénophobes, nourries par le fort taux de chômage et la pauvreté. Cette nouvelle vague de xénophobie rappelle donc les crises de 2008 et 2015 en Afrique du Sud où, les migrants africains avaient été pris pour cible.
Danielle Ngono Efondo
Ce mardi, une cour d'appel tunisienne a rejeté de facto la demande de libération de Nabil Karoui candidat à l'élection présidentielle. Des soupçons de fraude fiscale et blanchiment d'argent pèsent sur celui qui est présenté comme le magnat des médias.
Candidat à l'élection présidentielle tunisienne, Nabil Karoui se voit désormais dans l'obligation de continuer sa campagne depuis sa cellule. Sa défense a fait une annonce selon laquelle une cour d'appel avait rejeté la demande introduite sollicitant la libération du magnat des médias par ailleurs homme d'affaires.
Nabil Karoui a été placé en détention le 23 août dernier sur ordre de la justice. Il est soupçonné de fraude fiscale et de blanchiment d'argent.
La défense opte pour un pourvoi en cassation
Ne pouvant rester insensible après le rejet de la demande en appel, Me Mohamed Zaanouni de la défense de Nabil Karoui a rappelé qu'un pourvoi en cassation avait été introduit dès le 23 août. Qualifiant son client de "prisonnier politique", Me Zaanouni a quant à lui indiqué à l'AFP : "Nous espérons avoir une audience rapidement, afin que les droits de M. Karoui en tant que candidat soient respectés".
L'arrestation est entachée d'irrégularités pensent les membres du parti de l'homme politique. Ce dernier est considéré par plusieurs comme l'un des favoris du scrutin. Pour ses partisans la détention intervenue à quelques semaines du premier tour de l'élection présidentielle prévue le 15 septembre, est entachée d'irrégularités. Les mêmes partisans accusent par ailleurs le chef du gouvernement, Youssef Chahed, qui, selon eux est l'un de ses rivaux et pourrait en être l'instigateur.
A en croire la lecture de nombreux observateurs, y compris des adversaires de Nabil Karoui, la justice aurait été instrumentalisée dans cette affaire tant il est vrai que Le gouvernement tunisien avait déjà présenté une loi permettant d'éliminer l'homme d'affaires de la course, mais cet amendement, quoique voté, n'a pas été promulgué. Toutefois, la candidature de Nabil Karoui a été confirmée par l'instance chargée des élections en dépit de son incarcération, et la campagne électorale a débuté lundi 02 septembre dans une grande incertitude.
Innocent D H
Il l’a martelé ce mardi, lors de la conférence de presse donnée dans la salle des conférences de la Ligue de Football Professionnel
« Je reste président légitime de la Lfpc jusqu’au 27 juillet 2020, détruire ce mandat équivaut a un coup d’Etat. Je n’entends pas du tout dire des choses que je ne peux pas faire. Je vais défendre mon mandat par tous les moyens ».
L’homme qui a dirigé l’armée camerounaise pendant plus d’un demi-siècle refuse qu’on lui impute quelque détournement que ce soit et, il a décidé de prendre des mesures afin de rétablir son honneur : « Pendant 50 ans, j’ai conduit l’armée camerounaise mais cependant, je suis le militaire le plus pauvre pour n’avoir rien volé… ».
Alors que les joutes oratoires font feu de tous bois dans la capitale politique camerounaise, entre l’équipe de Seydou Mbombo Njoya, président de la Fédération Camerounaise de Football et Pierre Semengue, président démis de ses fonctions, chaque acteur du football, défendant son « champion ». C’est le cas avec certains présidents de club dans la ville économique camerounaise, comme nous révèle Daniel Ateba, l’un de nos confrères : « C’est chaud ici. Les présidents des clubs professionnels restent fermes et signent une pétition : Tous derrière Pierre Semengue, pour la défense du football professionnel… ».
Par rapport à la nomination d’Alim Konate Aboubacar en qualité de président du Comité technique transitoire de la Lfpc, le General Semengue a tenue à indiquer que ce « dernier va attendre la fin de son mandat, au soir du 27 Juillet 2020, en espérant qu’entre temps, de nouvelles dispositions n’aient été prises au niveau du Tribunal Criminel Spécial… ».
Lire aussi : Crise dans le football : La Fecafoot suspend la Ligue de football professionnel du Cameroun
Pierre Semengue qui réclame la somme de 450 millions à la Fédération Camerounaise de Football s’est arrogé le droit de quérir l’arbitrage du Tribunal Criminel Spécial, afin de trancher définitivement cette affaire.
Par ailleurs, nommé par la Fecafoot comme président d’honneur de ladite instance, à l’issue d’une réunion du comité exécutif, Pierre Semengue dit niet. Et, c’était l’une des annonces fortes de cette rencontre avec les journalistes sportifs, ce Mardi.
La crise actuelle entre les deux instances dirigeantes du football peut –elle entraver l’organisation du Chan dans quelques mois ?
Ils sont nombreux à répondre par l’affirmative, à l’instar de Tekeng Magloire qui joue dans un club de la place et que nous avons eu au téléphone ce matin : « Ce n’est même pas une question à poser. Les choses de ce pays, notamment celle de notre football ne doivent même plus vous surprendre. Le général Pierre Semengue est toujours apparu pour certains comme un empêcheur de voler en rond, permettez moi cette expression. Tout est mis depuis sa nomination à la LFPC pour lui mettre les bâtons dans les roues, pour ceux qui ont décidé de faire mourir notre football. Nous ne pourrons organiser ni le Chan, ni la Can, tant que le football ne sera pas remis entre les mains des amoureux et des professionnels… ».
Nicole Ricci Minyem
La salle de conférence de la délégation régionale de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable du Nord a abrité ce mardi 03 septembre 2019, la cérémonie de présentation du charbon fabriqué à base des déchets organiques aux partenaires et aux populations du Nord.
Dans la région du Nord, la coupe anarchique du bois porte un sérieux coup à l’écologie et à la stabilité de l’écosystème. C'est donc pour trouver des réponses à cette menace environnementale que les étudiants en stage à la délégation régionale de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable du Nord ont mis sur pieds une technique de fabrication de charbon bio. « Je suis très content d’avoir contribué à la fabrication de ces produits qui sont très bénéfiques non seulement pour la population mais aussi qui lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement », souligne Mohamed Ali, étudiant à l’école supérieure des sciences agro industrielles de Yaoundé.
Le processus de fabrication
Sous la conduite des responsables de la délégation régionale de l’environnement et de ses partenaires dont la Giz et la Sodecoton, ces étudiants ont reçu des connaissances sur la fabrication des charbons écologiques suivant un processus bien déterminé. Selon Serge Moumani Emou chef de brigade régionale des inspections environnementales du Nord : « pour fabriquer le charbon à base des déchets, il faut d’abord collecter ces déchets qui seront déchiquetés en petits morceaux puis séchés. Après séchage, on passe par la carbonisation et après quelques temps, on referme toutes les ouvertures du carbonisateur qu’on laisse pendant 30 minutes. Après combustion, ce déchet est récupéré puis séché. Et on passe au pilage. Après avoir pilé, on tamise. Et ensuite le mélanger avec de l’eau pour qu’on puisse fabriquer les boules », explique le chef de brigade régionale des inspections environnementales du Nord.
La vulgarisation de l'usage de ces charbons bio contribuerait donc à intensifier la lutte contre la désertification. Les acteurs qui ont pris part à cette cérémonie ont été interpellés à faire large écho de l’information afin que la forêt ne se vide pas de ses bois.
Innocent D H
Des hommes armés soupçonnés d'être des combattants séparatistes auraient pris d'assaut la radio communautaire Bonakanda dans la banlieue de la ville de Buea, le mardi 03 septembre 2019.
De sources médiatiques, les hommes armés ont menacé d'incendier la station de radio avant de saisir Mary Namondo, une animatrice de la chaîne locale qui est actuellement en captivité.
"Un canal de communication véritable et fiable qui a été rénové par l'UNESCO en 2016 a été attaqué aujourd'hui 3 septembre 2019 par des hommes armés non identifiés vers 10h00 du matin avec une tentative d'incendie de la structure, y compris le matériel de diffusion et de production. D'un autre côté, l'une des animatrices engagées de la radio, Mary Namondo, a été prise en otage", peut-on lire sur Facebook dans un communiqué publié par la radio Bonakanda.
Le directeur de la station de radio Bonakanda, Amos Evande, dit qu'il a appelé la journaliste par téléphone, et une voix masculine a répondu qu'ils la retenaient. Interrogés sur la raison pour laquelle ils la retiennent, ils ont promis de le rappeler et ont raccroché. "C'était il y a environ deux heures. Jusqu'à présent, on n'a rien entendu à son sujet. Nous ne sommes pas du tout en sécurité.
Le révérend Geraldine Fobang, président du Réseau camerounais des médias communautaires, a condamné l'attaque contre la radio et exigé la libération immédiate et sans condition du journaliste enlevé.
"Les journalistes et les organes de presse ne sont pas une menace pour la paix publique. Malheureusement, ils sont toujours attaqués. Nous condamnons avec véhémence de tels actes et appelons à la libération immédiate de Mary Namondo", a-t-il déclaré.
Le Syndicat des journalistes camerounais (SNJC) a condamné les attaques et les enlèvements, les qualifiant d'affront à la presse.
Rappellons que la journaliste Ambe Macmillan Awa a été enlevée par des séparatistes le 21 février 2019. Le secrétaire général de la section nord-ouest du syndicat des journalistes camerounais et président de la section de Bamenda de l'Association camerounaise des journalistes anglophones (CAMASEJ) a été emmené en captivité par des inconnus armés à Nkwen, Bamenda. Il a été libéré par la suite.
Le CAMASEJ et le SNJC appellent les séparatistes à libérer Mary Namondo. "Nous leur rappelons que ce qu'ils ont kidnappé ici, c'est la liberté de la presse, et que les deux parties dans la situation actuelle dans les régions agitées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest doivent cesser d'attaquer les journalistes", ont déclaré les associations de journalistes.
CAMASEJ Buea soutient que la libre circulation des journalistes et leur liberté d'exercice ne peuvent être soumises aux conditions politiques du pays ou à l'interprétation que chaque faction. Ils ont demandé à ceux qui gardent Mary Namondo de la libérer immédiatement.
Otric N.
Le nouveau consul général du Nigeria dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, Ibrahim Mohammed Bashir, a promis de renforcer les relations bilatérales entre le Cameroun et le Nigeria.
Il s'est également engagé à veiller à ce que les Nigérians résidant dans les deux régions placées sous son commandement restent respectueux des lois. Il a fait cette promesse, le 29 août, au bureau du gouverneur du Sud-Ouest à Buea, où il a présenté son exequatur au Bernard Okalia Bilai.
Au cours de cette brève cérémonie, le gouverneur Okalia Bilai a invité le nouveau consul général à s'acquitter de ses fonctions dans le strict respect des lois camerounaises et, par conséquent, à faire preuve de prudence dans l'exercice de ses fonctions afin de maintenir les relations existantes entre les deux pays voisins.
Il a également prié le nouveau Consul général de faire preuve d'un sens aigu des responsabilités dans sa collaboration avec les autorités locales et tous les acteurs sur le terrain... "D'autant plus que nous partageons une longue frontière commune avec notre amie République fédérale du Nigeria", a dit Bernard Okalia Bilai.
Dans une interview à la presse, le nouveau consul général a déclaré : "Je suis si heureux pour ce jour, et je vais prendre mes responsabilités".
Sur la manière dont il s'acquittera de ses responsabilités, il a déclaré : "Je vais tendre la main à mon peuple et l'encourager à respecter la loi, je respecterai également les lois du pays hôte, je resterai respectueux des lois avec mes officiers, afin que nous puissions renforcer les relations cordiales existantes entre le Cameroun et le Nigeria".
Interrogé sur ce que son bureau fera pour aider à mettre fin à la crise dans les régions anglophones où se trouve la majorité de sa population, Ibrahim Mohammed Bashir a déclaré : "Nous offrons de l'aide à notre peuple. Tout Nigérian en détresse, nous offrirons de l'aide, et c'est pourquoi on l'appelle consulat, nous offrons des services consulaires à notre peuple."
La communauté nigériane au Cameroun a rehaussé l’éclat de cette cérémonie par sa présence. Etaient également présents, les autorités administratives du département du Fako, les chef des unités militaires dans la région, entre autres.
Otric N.
Les boutiques du marché principal de Kumba qui sont restées fermées depuis le lundi 02 septembre 2019 à la suite des villes mortes d'une semaine ordonnées par les séparatistes ont été scellées par les autorités municipales.
Accompagné par les forces de sécurité, Victor Nkelle Ngoh, délégué du gouvernement au conseil municipal de Kumba, a supervisé la fermeture de tous les magasins du marché principal de Kumba le mardi 03 septembre 2019.
S'adressant aux journalistes peu après avoir apposé les scellés sur les magasins, Victor Nkelle Ngoh a déclaré que la décision de sceller les magasins est destinée à punir les commerçants qui respectent un verrouillage imposé par les combattants séparatistes et leurs promoteurs. Il s'attend à ce que cette action ait un effet dissuasif sur les autres opérateurs économiques.
Pour le délégué du gouvernement, la situation sociopolitique des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun n'a rien à voir avec les commerçants et rien n'explique donc leur décision de garder leurs magasins fermés pendant une journée de travail normale.
Victor Nkelle Ngoh indique que tous ceux dont les locaux commerciaux et les magasins ont été scellés doivent payer une amende de 25.000 FCFA avant de pouvoir reprendre l'accès à leurs magasins.
Sur la raison pour laquelle l'action arrive si tard et si la sécurité des commerçants et de leurs entreprises peut être garantie, le délégué du gouvernement de Kumba a déclaré que l'Etat a pris des mesures pour assurer la sécurité. Il a regretté que le respect continu de la fermeture et des appels des villes fantômes ait été un énorme revers pour le potentiel de génération de revenus du conseil municipal.
On ne sait pas si le délégué du gouvernement et son équipe de responsables de la sécurité, de l'administration et de la municipalité entreprendront une mission similaire dans d'autres marchés et locaux commerciaux à Kumba. Le marché Fiango et d'autres centres d'affaires de la ville sont restés fermés, car les opérateurs économiques ont depuis lors fait état de problèmes de sécurité suite aux menaces des séparatistes.
Kumba est la capitale économique de la région du Sud-Ouest du Cameroun et aussi la capitale administrative du département de la Meme. Les responsables de l'administration et de l'éducation se sont battus pour donner le coup d'envoi de la rentrée scolaire pour le premier trimestre de l'année scolaire 2019/2020.
Otric N.
4500 de ces poteaux étant au stade critique sont en cours de changement.
Certaines personnes s’interrogent sur la persistance des coupures électriques dans la ville de Yaoundé. On pensait qu’avec la réhabilitation du poste électrique de l’ancienne Brigade de renseignements géologiques et miniers (Brgm) de Melen, les délestages ne seront plus qu’une histoire ancienne. Oh que non ! Car le weekend dernier, et même quelques jours avant, certains quartiers de Yaoundé ont encore passé de longues heures sans énergie électrique.
Il s’agit précisément des quartiers alimentés à partir du poste transformateur de Ngousso. Une source en service au Ministère de l’Eau et de l’Energie ayant requis l’anonymat tente d’apporter une explication à ce qui se passe. «Le poste de Ngousso a été surexploité pendant plusieurs semaines pour relayer Melen. Il était donc question d’effectuer des travaux de grosse maintenance sur cet équipement, lui-même déjà amorti, pour éviter un autre incident», déclare-t-elle dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Cependant, il convient de souligner que les problèmes de fourniture d’énergie électrique à Yaoundé ont bel et bien débuté avant l’incendie survenu au poste Brgm de Melen. Il y a de cela quelques mois encore, Gaston Eloundou Essomba le Ministre de l’Eau et de l’Energie, en faisant un état de la fourniture de l’énergie électrique à Yaoundé faisait savoir que 10.000 poteaux sont défectueux. Et parmi lesdits poteaux, il y en a 4500 en stade critique qui sont en cours de changement.
Ces travaux de changement sont cependant négativement impactés à cause de l’insécurité. L’entreprise en charge de la distribution rencontre des difficultés d’approvisionnement. A cela il faut ajouter, les pluies accompagnées de vents violents qui font tomber des arbres ou renversent des poteaux, entraînant des coupures dans la fourniture de l’énergie.
S’il faut revenir aux travaux relatifs à la réhabilitation du poste de Melen, il faut quand même rappeler que Nana Kontchou le Directeur général d’Eneo avait laissé entendre qu’ils s’étendront sur une période de trois et six mois. L’objectif étant de construire un poste complètement moderne.
Liliane N.
Les Lionnes U-18 ont battu en amical lundi dernier, la formation de Shooting club, une équipe de première division du championnat égyptien dans le cadre de son stage d’acclimatation en prélude au Championnat du monde de volley-ball dames prévu du 5 au 14 septembre prochain en Egypte.
L’équipe nationale cadette de volley-ball féminin a bouclé son stage d’acclimatation en vue de sa participation au Championnat du monde de volleyball féminin U-18, qui se déroulera en Egypte, sur une victoire. Les Lionnes U-18 se sont imposées lundi 2 septembre 2019 au complexe sportif international du Caire sur le score de 3 sets à 2 (25-20, 21-25,23-25, 25-12, 27-25) face à la formation de Shooting club, une équipe de première division du championnat égyptien. Les volleyeuses camerounaises ont ainsi bouclé leur préparation sur une note encourageante, à deux jours de leur premier match au Championnat du monde de volley-ball qui se déroulera du 5 au 14 septembre 2019.
En trois matchs disputés, les pouliches de Rose Beleng ont enregistré une victoire, un match nul et une défaite. Confiantes, les camerounaises quittent le Caire, en principe ce mardi 3 septembre 2019 à destination de Ismaïlia, ville dans laquelle elle disputera ses matchs de poule. Le Cameroun est logé dans le groupe A, en compagnie de la Chine, du Brésil, de l'Egypte et de Porto Rico. Les coéquipières de Manuella Bibinbe seront aux prises avec la Chine le 5 septembre prochain dans le cadre de leur premier match du tournoi. Au cours de leur dernière préparation, Rose Beleng et ses coéquipières ont peaufiné leur maîtrise de la technique et tactique de jeu. « Ce sont des jeunes. Elles sont très réceptives. Nous allons tout mettre en œuvre pour jouer notre carte à fond durant cette prestigieuse compétition », a déclaré Rose Beleng, le sélectionneur national à la Fédération camerounaise de volley-ball (Fecavolley).
La délégation camerounaise constituée de 10 joueuses, 10 encadreurs et un représentant de la Fédération camerounaise de volleyball, est arrivée au Caire dans la nuit de jeudi à vendredi 30 août 2019. Elle a été rejointe dimanche 1erseptembre 2019 par la capitaine de l’équipe, Manuella Bibinbe et sa coéquipière Davina Ngameni. Ces deux joueuses ont participé aux 12èmes Jeux africains avec l’équipe nationale seniors dames, classée deuxième après leur défaite en finale 1 set contre 3 (25-12, 15-25, 24-26, 21-25) face au Kenya.
Marie MGUE
Les échanges ont entre autres porté sur la carte sanitaire, la lutte contre les faux médicaments, la sécurité et la qualité des soins.
Le 30 août 2019, le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsanté) s’est réuni à Yaoundé avec les membres des ordres professionnels. Ces ordres professionnels qui ont répondu à l’appel du Minsanté étaient ceux des médecins, des pharmaciens, des chirurgiens, des dentistes, des réseaux et associations des professionnels de santé. Le principal sujet au centre des échanges était la question relative à l’assainissement du secteur sanitaire au Cameroun. C’est une question qui préoccupe au plus haut point le Dr Malachie Manaouda. Il s’est donc s’agi pour lui de partager avec ses interlocuteurs suscités, la démarche devant conduire à l’assainissement voulu.
« Avant de pouvoir dire ma vision, ma démarche, je me suis dit qu'il faudrait d'abord que je les comprenne. Vous savez très bien que je ne suis pas médecin. D'où mes descentes sur le terrain. Je me suis entretenu avec des partenaires, avec des praticiens, des patients, des acteurs et j'ai commencé des descentes sur le terrain pour regarder l'adéquation entre ce qu'on me dit et la réalité sur le terrain », a déclaré le Minsanté.
Le 30 août dernier, le Dr Malachie Manaouda a naturellement parlé de la carte sanitaire, la lutte contre les faux médicaments, la sécurité et la qualité des soins avec ses hôtes. Séance tenante, un groupe de travail a été créé sur instruction du Ministre. On retient qu’il n’y a pas eu de sons discordants ni divergents.
« Il y avait une attente de la part de la tutelle. Parce que tous les corps médicaux et professionnels souhaitaient rencontrer le Ministre pour échanger. Et il était tout à fait normal que ses collaborateurs e rencontrent pour lever les malentendus. Lui, il avait déjà un agenda, comme il l'a dit tout à l'heure. Il voulait d'abord s'imprégner avant de nous inviter. Il nous a invités, il a répondu à toutes nos questions. Nous avons échangé en toute honnêteté et nous sommes très contents des échanges », a assuré le Dr Guy Sandjon, président de l'Ordre national des médecins du Cameroun.
Liliane N.
Dix dirigeants du pseudo gouvernement des séparatistes ont interjeté appel le 26 août 2019 contre leurs condamnations et peines à perpétuité prononcées le 20 août par un tribunal militaire. L’ONG international soulève de « graves préoccupations quant au respect d'une procédure équitable et aux violations des droits du procès », dans un rapport publié le 3 septembre 2019.
L'ONG internationale des droits de l'homme affirme que « bien que le procès, pour des chefs d'accusation tels que terrorisme, rébellion et sécession, ait débuté en décembre 2018, toutes les preuves alléguées contre les hommes n'ont été présentées à la défense qu'au cours d'une seule audience de 17 heures qui a débuté le 19 août dernier ».
L’on apprend que le tribunal a admis des milliers de pages de déclarations et de documents comme éléments de preuve contre l'accusé et plus de 1 000 éléments de preuve médico-légale, tels que des armes à feu, des lances et des ordinateurs portables. Les avocats de la défense ont dit à Human Rights Watch qu'ils n'étaient pas au courant et qu'ils ne pouvaient les examiner, en discuter avec leurs clients ou contester efficacement.
« Il semble que le tribunal militaire ait rendu un verdict et une sentence hâtive sans donner aux accusés la possibilité de se défendre eux-mêmes », a déclaré Lewis Mudge, directeur pour l'Afrique centrale de Human Rights Watch. « Ce processus a été entaché d'abus avant le procès et d'allégations graves de violations du droit à un procès équitable qui justifient un contrôle judiciaire indépendant et impartial, qui, nous l'espérons, fera l'objet d'un appel ».
Le rapport de mardi se lit comme suit : « Le procès, qui s'est déroulé en français sans traduction adéquate alors que les accusés avaient droit à un procès en anglais, leur langue maternelle et une langue officielle au Cameroun, a eu lieu après de graves violations des droits des accusés en détention. Les avocats de la défense ont accusé les juges de partialité et se sont retirés de la procédure après que le juge militaire principal les ait menacés d'arrestation pour avoir soulevé des objections ».
Sisiku Julius Ayuk Tabe, président du gouvernement intérimaire de l’ "Ambazonie" et neuf autres dirigeants avaient été arrêtés le 5 janvier 2018 à Abuja, capitale du Nigeria, et « renvoyés de force au Cameroun, lors d'un transfert extrajudiciaire dénoncé par le HCR comme violant le principe fondamental du non-refoulement - la pratique consistant à ne pas contraindre les réfugiés ou demandeurs d'asile à retourner dans un pays où ils risquent la persécution, la torture ou autres peines, peines, traitements ou peines cruelles, inhumaines, dégradants ».
Human Rights Watch affirme que le retour forcé des dix dirigeants a également été déclaré illégal par un tribunal nigérian en mars 2019. « Les hommes ont ensuite été détenus au secret dans le centre de détention du Secrétariat d'État à la défense (SED) pendant six mois, pendant lesquels ils n'ont pas eu accès à leurs avocats et à leur famille. Human Rights Watch a documenté que la torture et d'autres abus sont endémiques au SED ».
Otric N.
Mgr Athanase Bala n’est plus
Il est né le 02 mars 1927 à Nlong dans la Région du Centre, est un prélat catholique camerounais de la Congrégation du Saint-Esprit, qui fut, après André Loucheur, le deuxième évêque de Bafia, de 1977 à 2003.
Mgr Athanase Bala a été ordonné prêtre le 03 juillet 1955, puis évêque coadjuteur de Bafia et titulaire de Gegi (Gegitanus) le 31 mai 1976. Il est ordonné évêque le 26 septembre 1976 et nommé évêque du chef lieur du département du Mbam et Inoubou le 21 décembre 1977.
L’homme de Dieu qui meurt à l’âge de 92 ans avait dispensé des cours de français, de mathématiques et de latin. En 2019, il était avant son décès ce jour, le spiritain le plus âgé en vie au Cameroun. 92 ans
Son successeur est Mgr Jean-Marie Benoît Balla, mort dans des circonstances non encore élucidées.
Le 31 août dernier dans sa note de conjoncture sur le marché international du bois, l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) a fait mention de ce que le Gouvernement camerounais prépare l’instauration d’une redevance. Une taxation qui viendrait permettre de garantir la maintenance des ponts-bascules.
La motivation qui sous-tend le projet d'instauration de la redevance est celle d'assurer convenablement la maintenance des ponts-bascules au Cameroun. Selon des sources bien informées, cette redevance est à payer par les exploitants forestiers en activité sur le territoire national ou alors en transit dans le pays. Elle devrait avoir pour valeur pécuniaire 15 000 Fcfa par m3 de bois transporté sur les routes appartenant au Cameroun. " Des fonds qui reviendront à l’entreprise privée en charge de l’exploitation des ponts-bascules dans le pays ", peut-on lire sur la note de conjoncture de l’OIBT.
Le cas des grumiers
Pour le cas précis des grumiers, à cause de leurs charges énormes, elles sont considérés comme de grands destructeurs des infrastructures routières. C'est ce qui justifie d'ailleurs la décision le Gouvernement de limiter le poids des cargaisons de bois transportées, avec pour objectif de protéger les routes camerounaises. C'est donc garantir le contrôle et le respect de cette limitation des charges que des ponts-bascules ont été installés dans le pays, pour traquer les contrevenants à cette mesure. L'instauration probable de cette redevance est projetée donc comme un autre élément qui pourrait contribuer à coup sûr à la maintenance des ponts-bascules sur l'ensemble du territoire national et partant protéger les routes.
Innocent D H