Du 30 au 31 août dernier, les responsables de l’Office du baccalauréat du Cameroun se sont réunis dans la ville de Kribi pour dresser le bilan de la session 2019 des examens officiels.
C’est une note satisfaisante que récoltent l’organisation et le déroulement des examens officiels 2019, conduits par l’Office du baccalauréat du Cameroun (Obc). A kribi à la date suscitée, les responsables de l’Obc ont procédé à une évaluation de ce qui s’est passé. «Nous voulons dresser l'état des lieux de ce qui n'a pas marché dans le déroulement des examens de l'année scolaire qui vient de s'achever. Nous devons être une force de propositions et non de constats parce que les examens officiels sont une bombe permanente qui peut exploser à tout moment. L'information doit circuler dans le bon sens», a expliqué Etienne Roger Minkoulou le Directeur de l’Obc qui a conduit ces assises.
Il n’aura pas été uniquement question d’évaluer la dernière session des examens officiels. Il aura été question aussi de se lancer dans les préparatifs des examens 2020. La division des examens, a donc été convié faire des propositions pour résoudre les dysfonctionnements relevés. «Ces échanges nous ont permis de voir là où nous avons trébuché afin de nous relever. Nous savons désormais sur quelles balises insister en ce qui concerne les innovations technologiques axées sur les inscriptions des candidats aux fichiers numériques. Ceci parce que ceux-ci permettent de diligenter et de sécuriser le système de gestion des examens», a déclaré Cyriaque Djassi, sous-directeur des examens, des concours et de la certification de la région de l'Ouest.
A titre de rappel, l’Obc s’est lancé dans la digitalisation de l’ensemble des procédures d'examen. Le Dr Georges Bell Bitjoka, expert en question de sécurité des systèmes numériques à qui l’Obc a fait appel, saluant l’initiative, a indiqué que le fait d’automatiser tous les processus grâce aux applications permet de gagner en temps et de limiter de ce fait le temps des délibérations.
Il a souligné que la digitalisation permet par ailleurs de résoudre l’équation du facteur humain.
Liliane N.