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Présidés par le premier ministre, chef du gouvernement, ils ont réuni un parterre de plusieurs personnalités, parmi lesquelles les membres du gouvernement, les parlementaires, les représentants du Conseil Economique et Social, les magistrats municipaux …    

 

Cinq points étaient inscrits à l’ordre du jour

Notamment les comptes rendus des activités du Secrétariat Permanent du Conseil National de la Décentralisation pendant par le Secrétaire Permanent dudit Conseil

L’exposé du ministre de la Décentralisation et du Développement Local : « La mise en œuvre des chantiers d’approfondissement et d’accélération de la décentralisation, au cours du premier semestre 2019 »

Celui du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire axé sur « l’exécution physico – financières, au 30 Juin 2019, des projets communaux fiancés par la Dotation Générale d’Investissement au titre de l’exercice budgétaire 2019 : Difficultés rencontrées et mesures correctives prescrites ou envisagées… ».

Le compte rendu du ministre de l’Education de Base de l‘exercice de la directive du premier ministre, issue de la session du CND du 20 Décembre 2018, relative à « la mise en place, en liaison avec le Minddevel, le Minmap et le Minfi, d’un mécanisme pérenne fiable de mise à disposition du paquet minimum dans toutes les écoles concernées avant les rentrées scolaires… ».

L’exposé du représentant de l’Association des Communes et Villes Unies du Cameroun, sur «  l’exercice des compétences transférées aux communes par la loi du 22 Juillet 2004, état des lieux.. ».

 

Implémentation du processus de Décentralisation à mi parcours

Lors des différentes allocutions, Louis Paul Motaze est par ailleurs revenu sur le nouveau mode opératoire de budgétisation, d’exécution et de suivi des ressources d’investissement public, transférées aux Collectivités Territoriales, mandants de la Décentralisation. Un point important dans le cadre de ces assises, qui ne manquera pas de faire l’objet d’une attention particulière au cours du dialogue national, annoncé par le Président de la République, lors de son dernier discours, en plus de la crise sécuritaire préoccupante dans les régions du Nord et du Sud Ouest.

Le membre du gouvernement a également présenté les prévisions favorables du Cadrage Budgétaire à moyen terme, qui ont permis de porter à 91,4 milliards de FCFA, le volume des ressources d’investissement public transférées aux collectivités territoriales décentralisées, au titre de l’exercice 2019, soit une augmentation de 53,4% par rapport à l’exercice 2018.

Ces ressources sont déclinées comme suit : 36 milliards de FCFA répartis à part égale à 360 communes, soit 100 millions de FCFA alloués à chaque commune, dans le cadre de la Dotation Générale à la Décentralisation, volet investissement

55,4 milliards de FCFA transférées sous forme de dotation aux Communes et aux Communautés Urbaines par les administrations sectorielles ayant transféré des compétences.  

Dans les différentes  prises de parole, chaque intervenant a tout mis en œuvre afin de rendre le plus clair possible, chaque point sur lequel il a été sollicité et, à la fin de la journée, des résolutions ont été prises.

Entre autres, l’Actualisation du projet de décret fixant les modalités de collaboration entre les collectivités territoriales décentralisées et les services déconcentrés de l’Etat – La poursuite de la mise en place des commissions régionales de maturation des projets d’investissements des CTD – la mise en synergie des différents acteurs, ainsi que des divers instruments de planification des projets d’investissements des CTD, en vue d’améliorer le taux d’exécution physico – financière desdits projets.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

 

Le Comité technique transitoire (CTT) qui bénéficie du soutien permanent du  Syndicat des clubs de l'Élite du Cameroun (Sycec) fait annoncer que le lancement du championnat de la ligue de football  professionnel est prévu pour le 16 octobre 2019. Pendant ce temps, Pierre Semengue, président de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) quant à lui parle plutôt d'une ouverture  imminente de la saison sportive.

 

Au vue des réalités qui prévalent actuellement, Pierre Semengue se voit peu à peu perdre la bataille face à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Le président de la Lfpc attend actuellement encore les décisions de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CCA/Cnosc) qu'il a saisi pour contester sa suspension et celle des activités de la Ligue de football qu’il dirigeait depuis longtemps. Une perte de repère qui se profile à l'horizon pour le général à la retraite, tant il est de plus connu  que Pierre Semengue ne bénéficie plus du soutien du syndicat des clubs d'Élite du Cameroun. 

Dirigée par Me Franck Happi, cette association vue sa position, est désormais rangée en faveur du CTT conduit par Alim Konaté. Comme on le sait aussi bien, le Sycec fait partie du bureau du CTT par l'entregent du président de la Colombe du Sud, André Noel Essiane. Le CTT s'attelle déjà au quotidien à élaborer ses stratégies devant conduire au lancement du championnat. Selon les informations reçues auprès de cet organe, la date du démarrage est fixée au 16 octobre 2019. Peu avant, les clubs ont eu jusqu’au vendredi 13 septembre 2019 pour peaufiner leur enregistrement. En ce qui concerne Le « mercato », il s'est refermé  le 15 septembre dernier.

Me Franck Happi, rencontré à Douala, rassure quant à l'évidence et l'imminence du lancement de la saison « Ici, les clubs sont en règle, il faut aller de l’avant. Le CTT nous propose meilleures options ». 

 

Ce que font la Fécafoot et la Lfpc

Pour sa part Seidou Mbombo Ndjoya manifeste davantage son désir de venir en soutien aux clubs qui ont  difficultés chaque saison. Le président de la Fécafoot vient de doter les clubs de 399 millions de FCFA pour amortir les masses salariales. Il rassure aussi les clubs de bénéficier en temps opportun des retombées de sponsors et droits télévision. 

Au niveau de la Lfpc, la nouvelle saison se prépare activement. A la cellule de communication, un cadre avoue que « le travail devient de plus en plus compliqué, pas un visage de président de clubs. Mais on travaille pour la nouvelle saison, conformément aux informations qui émanent de la hiérarchie ». 

 

Innocent D H

 

Suite aux nombreuses rumeurs annonçant sa suspension comme porte parole de Maurice Kamto et ses alliés, celui qui est présenté comme « l’homme au sourire inexistant » estime  qu’il s’agit d’un faux débat. Il apporte des précisions dans une interview accordée ce mardi à nos confrères de ABK radio. 

 

-         La polémique enfle  et les spéculations courent, au sujet d’une supposée suspension  de Olivier Bibou Nissack de toute prise de parole, au nom de Maurice Kamto. Qu’en est – il exactement ?

En m’interdisant de commenter plus que ça des propos qui sont des rumeurs, je dirais que je suis Bibou Nissack Olivier, porte parole de Maurice Kamto depuis quelques mois, le président élu et je suis également le coordonnateur de la plate forme communication du MRC et alliés qui est l’alliance dans le cadre de la résistance nationale qui milite en faveur de plus de démocratie et libertés individuelles dans ce pays.   

 

-         Quand avez-vous rencontré pour la dernière fois le professeur Maurice Kamto ?

Notre dernière rencontre remonte à quelques semaines, c’était à l’occasion d’une consultation que j’avais besoin de faire directement, plutôt que par les canaux communication par des intermédiaires lorsque ce n’est pas sensible

 

-         Mais, en tant que porte parole de Maurice Kamto, vous êtes sensé être avec lui tout le temps, pour pouvoir porter sa voix et dire sa parole sur des sujets qui intéressent

Ne vous inquiétez pas à cet égard. Ma proximité physique avec le président élu subit quelques difficultés ces derniers temps, du fait de quelques pesanteurs (disons ça comme ça) qui sont infligés par l’administration en charge de la délivrance des permis de communiquer. En ce moment, le mien n’est pas renouvelé. Voilà pourquoi depuis quelques semaines, c’est assez difficile pour moi.

 

-         Est-ce que vous voulez nous dire par là qu’il vous est interdit strictement d’aller rencontrer Maurice Kamto ?

Je ne suis pas loin de le penser, au regard des difficultés rencontrées pour l’obtention de mon permis de communiquer. Je ne comprends pas pourquoi il y’a ces pesanteurs, parce qu’il me semble que c’est un droit. Donc du coup, nous sommes obligés de communiquer par des intermédiaires. Et cela a quelques désavantages parce que s’agissant de certains aspects stratégiques, vous imaginez bien que c’est délicat et il peut y’avoir quelques zones d’ombre.  

Vous savez, lorsque vous êtes emprisonné, vous ne dépendez que dépendre des communications que vous établissez par des intermédiaires. Le but ici n’étant pas de vous voir pour vous voir mais plutôt de communiquer et de pouvoir travailler en temps réel et c’est notamment le cas, lorsqu’il s’agit de réagir à chaud ou sur l’actualité ou sur des éléments particuliers, alors il faut pouvoir mobiliser sa communication par les canaux qui eux, peuvent entrer à la prison, transmettre le message et vous rapporter la réponse.

 

-         Olivier Bibou Nissack, qu’en est –il de cette autre actualité, notamment la cacophonie au sein du MRC ?

Vous savez, je n’ai pas pour habitude de m’encombrer des états d’âme. Ce qui me préoccupe, ce sont les responsabilités qui sont les miennes. Il se trouve que sur le rempart qui entoure la forteresse que constitue la résistance, je suis un soldat qui a le devoir d’avoir l’œil perçant, qui doit être robuste et paré à toute éventualité. Qui doit conserver sa position, notamment dans l’hypothèse d’un siège et éventuellement conquérir de nouvelles positions pour aller au-delà des remparts.

Plus clairement, je voudrais dire qu’il n’y a pas de cacophonie. Il y’a ce qui existe dans toutes les organisations, c'est-à-dire que nous sommes dans un moment historique au Cameroun. Ce qui se passe au plan socio politique initiée par l’alliance MRC et alliés est sans précédent. Les mécanismes qui doivent être mis en place sont des mécanismes souvent pionniers dans leur domaine et en leur qualité ; il peut donc arriver qu’au niveau des réglages et des dégoupillages, qu’il y’ait quelques retards mais, dans l’ensemble, la résistance nationale répond présente sur tous les challenges qui lui sont posés.

 

-          Vous avez pris votre carte de militant depuis quelques mois. Vous faites parti de la branche des modérés ou alors celle des tribalistes ?

Ce que vous venez de décrire comme branche n’existe pas dans le MRC. Je ne vous permets pas de faire cette caricature, parce qu’elle pourrait donner à certains matière à relais. C’est une caricature grossière et déplacée parce que le MRC est un parti national, nationalement implanté et nationalement constitué. Alors, si on porte des œillères pour regarder le MRC, libre à soi mais au moins, dans le cadre journalistique, la moindre des choses c’est de faire preuve d’objectivité et vous ne pouvez pas dire que pour un parti qui est représenté sur l’ensemble du territoire, en l’état actuel de sa représentation sociologique et géographique, n’a qu’un seul alter égo, c’est le parti qui par usurpation préside et gouverne le Cameroun aujourd’hui. Vous ne pouvez pas dire d’un tel parti qu’il est un parti qui obéit à la configuration que vous venez de faire. Je m’offusque et je m’insurge contre cela… 

 

Retranscrit par Nicole Ricci Minyem

 
 
 

Le directeur général du Port autonome de Douala (PAD), Cyrus Ngo’o a annoncé lundi 16 septembre avoir attribué la concession provisoire du terminal à conteneurs de cette infrastructure portuaire à Terminal international Limited (TIL), une entreprise suisse, filiale de Mediterranean Shippig Company (Msc). Au-delà de la polémique qui a émaillé le processus, avec les revendications du consortium Bolloré-ATPM Terminals, qui a été écarté aux pré-qualifications, le choix des autorités camerounaises semble avoir été guidé par des propositions financières très alléchantes du nouveau concessionnaire. En effet, TIL compte verser 357 milliards de Fcfa de redevances au cours des 15 ans de concession.

 

L’opérateur suisse (TIL), choisi pour gérer l'infrastructure portuaire, fait des offres alléchantes en termes de redevances portuaires, de rentabilité du terminal et des investissements durant le contrat. Selon le PAD, les principaux résultats de l’analyse comparative de l’offre de TIL avec la concession actuelle de Douala International Terminal (DIT), filiale camerounaise de Bolloré, à l’issue du dialogue compétitif, montrent que l’offre du nouveau concessionnaire est largement avantageuse.

TIL propose des droits d’entrée de 24,3 milliards de FCFA payables une seule fois à la signature du contrat contre 600 millions de FCFA avec DIT (+4050%).Pour ce qui est de la redevance fixe annuelle, TIL propose de payer 9,2 milliards de FCFA au lieu de 3,1 milliards de FCFA pour DIT (+297%). Au final, le total de toutes les redevances de concession proposé par TIL, sur les 15 années de contrat de concession, est de 357 milliards de FCFA, contre 62 milliards de FCFA pour la concession de DIT. Pour l’exploitation technique du terminal à conteneurs, TIL envisage d’acheter 4 portiques de quai neufs et 20 portiques de parc, également neufs.

Le nouvel adjudicataire de la concession du terminal à conteneurs du Pad entend aussi rentabiliser l’infrastructure. Ses projections tablent sur un bénéfice net de 17% du chiffre d’affaires. Il est aussi prévu, dans l’offre de TIL, d’ouvrir la participation nationale au capital. Elle était jusqu’ici de 6 et 2,5% respectivement détenues par le Pad et des nationaux dans le capital de Douala International Terminal (DIT). Les possibilités envisagent 25% pour le Pad et 20% pour les investisseurs nationaux, soit un total de 45% du capital social et des dividendes réservés aux nationaux.

Lire aussi : Terminal Investment Ltd, nouvelle multinationale du Port autonome de Douala 

Pour rappel, la phase d’analyse des offres soumises au PAD par les sociétés Dubai Ports World (DPW) et TIL, deux des candidats admis à continuer la procédure de recrutement d’un nouvel opérateur pour l’exploitation du terminal à conteneurs du port de Douala-Bonabéri, a débuté le 12 janvier 2018 par appel public international à manifestation d’intérêt, et est arrivée à son terme le 5 septembre 2019.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Lundi 16 septembre 2019, les 10 finalistes du Prix Découverte RFI ont été dévoilés par le comité d’écoute. Parmi eux figure les artistes camerounais Lydol la slameuse et le jeune Fouda Etoundi Cyril alias Cysoul.

 

Ils sont deux camerounais en lices pour le prix découverte RFI 2019. Il s’agit de la slameuse Lydol et du jeune Cysoul. Qui sont-ils ? Voici leur bio-décalé.

Slameuse, poète et auteure, Nwafo Dolly Sorel AKA Lydol s’impose rapidement auprès du public en embrassant la prose. Son premier album Slamthérapie, riche de 14 titres, résume bien le rôle d’antidouleur que l’écriture a joué dans sa vie. Elle confie avoir soigné sa timidité et son introversion par la pratique de son art. Son passage dans l’émission « l’Afrique a un Incroyable Talent en 2016 » marquera les esprits. Artiste multifacettes, Lydol est aussi l’organisatrice du festival Slam’Up, mêlant slam et stand up (seul en scène) dans quatre villes camerounaises. Cette détentrice d’un Master 2 en sciences économiques a toujours soif d’apprendre, mais aussi de partage car elle compte mettre à profit son expérience auprès des jeunes générations. Lydol représente le Cameroun avec le titre Le Ndem.

 

Comme Lydol, le camerounais Fouda Etoundi Cyril alias Cysoul va aussi représenter le Cameroun à cette compétition. Né dans la ville de Mbalmayo, au centre du Cameroun, il chante dans différentes chorales dès l’âge de 9 ans avant de s’installer à Yaoundé avec sa famille. C’est en participant à un concours organisé par une célèbre marque de soda en 2011 que l’on découvre son talent de chanteur. Il s’installera à Douala en 2017 où il enregistrera plusieurs reprises dont celle de l’artiste KO-C qui obtiendra un succès d’estime et marquera le début de sa carrière professionnelle. En 2019, il sortira son premier album « Akiba », un opus de 12 titres qui passe du Bikutsi à la Nu-soul. Cysoul représente le Cameroun avec le titre « Emma ».

 

Notons que, le lauréat 2019 sera désigné le 07 novembre après le vote du jury professionnel composé d’artistes internationaux : A'Salfo, Charlotte Dipanda, Tiken Jah Fakoly, Fally Ipupa, Josey, Angélique Kidjo, Youssou N’Dour, Oumou Sangaré et Singuila. Ainsi que de journalistes de RFI et de France 24, et de représentants des organismes partenaires. Mais également à celui du public. Le public peut voter dès aujourd’hui, et jusqu’au 16 octobre sur www.prixdecouvertes.com.

Depuis 1981, le Prix Découvertes RFI met en avant les nouveaux talents musicaux du continent africain. Au cours des années, ce Prix a contribué au lancement de nombreux artistes qui ont depuis conquis un public international : Tiken Jah Fakoly (Côte d’Ivoire), Amadou et Mariam (Mali), Rokia Traoré (Mali), Didier Awadi (Sénégal), Soul Bang’s (Guinée), M’Bouillé Koité (Mali) … Le chanteur rwandais Yvan Buravan a remporté l’édition 2018 du Prix Découvertes RFI.

Son Jury, composé de professionnels, est chaque année présidé par une personnalité. De Fally Ipupa à Jacob Desvarieux, Youssou N’Dour, Angélique Kidjo, Richard Bona, Kery James ou Asalfo, les présidents du Prix Découvertes RFI apportent leur caution et leur expérience à son rayonnement.  Le lauréat bénéficie de 10 000 euros, d’une tournée en Afrique et d’un concert à Paris. RFI et ses partenaires sont des acteurs  engagés auprès du lauréat, ils lui offrent un soutien professionnel et une exposition médiatique.

Le Prix Découvertes RFI est organisé en partenariat avec L’Institut français, l’Organisation Internationale de la Francophonie, la Sacem et Ubiznews.

 

Les dix finalistes de l’édition 2019 du Prix découvertes RFI

Anycris (Côte d’Ivoire)

Bebe Baya (Guinée)

Celine Banza (RDC)

Cysoul (Cameroun)

Lydol (Cameroun)

Nasty Nesta (Bénin)

NG Bling (Gabon)

Social Mula (Rwanda)

Yann’Sine (Maroc)

Zonatan (Île Maurice)

Bonne Chance aux camerounais Cysoul et Lydol

 

Danielle Ngono Efondo

 

Les deux nourrissons ont été enlevés aux quartiers Baschéoré et Bibémiré à Garoua il y a quelques jours. Ils viennent d'être retrouvés et les suspects ont été interpellés grâce à une opération diligentée par les éléments de la Compagnie de gendarmerie de Garoua 1er. 

 

Ils sont deux nourrissons de quatre mois Raoubil Mamadou et Soumaya Yaya qui avaient brusquement été sevrés de la chaleur parentale suite à leur enlèvement il y a quelques jours aux quartiers Baschéoré et Bibémiré à Garoua. Leur retour entre les bras de leurs mères traduit à n'en point finir une joie retrouvée par les parents. "Nous étions entrain de dormir, elle est venue nous réveiller. Elle a dit que c'est Samira. Je suis allé à la douche pour me laver et me changer. A mon retour, je n'ai plus trouvé mon enfant et Samira", confie à la presse la mère de Soumaya qui se rappelle encore avec émotion les circonstances de la disparition de son bébé. 

Dans sa folle course, c'est à Badjengo dans l'arrondissement de Pitoa que la "présumée voleuse de bébé" a été rattrapée. Ceci grâce à la diligence des éléments de la Compagnie de gendarmerie de Garoua 1er. Le Commandant de la compagnie, Housseini Hamadou explique comment l'appréhension de la présumée voleuse a été rendue possible : "Nous avons été alertés qu'il y aurait une dame qui détient deux bébés et qui serait hébergée au domicile du nommé Chetima Paul. Nous avons effectué une descente sur les lieux et effectivement, nous avons retrouvé la nommée Samira qui portait les deux bébés recherchés".

Selon les informations glanées, la suspecte voleuse est âgée de 21 ans. Elle et son amant sont en cours d'exploitation par la police judiciaire. L'enquête qui suit son cours va permettre de faire la lumière sur les causes et circonstances réelles de ces enlèvements. 

 

Innocent D H

 

Nommé pour un mandat de trois ans, Didier Six succède au belge Paul Put, limogé en juillet après l'élimination de la Guinée par l'Algérie en huitièmes de finale de la Coupe d'Afrique des nations.

 

Après le Togo et l’Ile Maurice, le Français Didier Six prend désormais les rênes de la sélection guinéenne de football. La Fédération guinéenne a officialisé sa nomination  vendredi 13 septembre dernier, selon Cafonline. Âgé de 65 ans, ce technicien français qui était en chômage depuis 4 ans, s’est s'engagé  pour trois ans, avec pour mission de qualifier la Guinée pour la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2021 au Cameroun et la Coupe du monde au Qatar en 2022. « J’ai eu dans ma famille un moment où je ne pouvais pas entraîner, encore moins me déplacer. Dès que tout cela a été résolu, j’ai eu  la possibilité de postuler pour la Syli National. Je suis content aujourd’hui d’avoir été retenu. J’ai refusé deux sélections parce que le challenge ne correspondait pas », confie ce technicien français sur le site foot224.  

Ancien ailier gauche vedette de la sélection française dans les années 1970-80,  cet entraîneur est déjà familier au football africain, après son passage entre 2011 et 2013 au Togo et à l’Île Maurice  en 2015.

Selon Mamadou Antonio Souaré, le président de la Fédération guinéenne de football, sa candidature a été retenue parmi celles de plusieurs techniciens qui avaient postulé pour ce poste.

Didier Six succède au belge Paul Put limogé au mois de juillet dernier, après l'élimination de la Guinée par l'Algérie en huitièmes de finale de la dernière édition de la Coupe d'Afrique des nations  qui s’est déroulée en Egypte. L’entraîneur belge nommé un an plus tôt, a réalisé  un bilan mitigé de cinq défaites, quatre nuls et seulement trois victoires en douze matches.

 

Marie MGUE 

 

Ils l’on réitéré quelques jours après le discours dans lequel le Président de la République invitait les fils et filles du Cameroun, à s’asseoir ensembles pour ramener la paix dans ce pays et le reconstruire.

 

« Nous, Camerounais vivant en Belgique, membres du Collectif des citoyens engagés de notre territoire de résidence, 

Avons suivi avec intérêt, enthousiasme et admiration le discours prononcé par S.E. Paul BIYA, Président de la République du Cameroun, le soir du 10 septembre 2019, au sujet de la situation qui prévaut dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de notre pays le Cameroun, berceau de nos ancêtres.

Notons avec grande satisfaction que l’intervention du Président de la République, agissant comme père de la nation, a comblé les attentes et aspirations profondes des Camerounais, attachés à la paix, à la cohésion nationale, et déterminés à l’accompagner dans la lutte contre la pauvreté.

Notons également que cette adresse du Président de la République a connu un accueil chaleureux et positif de la part des amis du Cameroun, des partenaires bilatéraux et multilatéraux, qui ont salué la sagesse du Président de la République, la pertinence de ses propos et la justesse des mesures préconisées.

Nous nous réjouissons à notre tour de la décision du Président de la République de lancer un dialogue national, sous la houlette du Premier Ministre, qui impliquera toutes les composantes de la nation.

Nous nous réjouissons particulièrement de la décision de prendre en compte la diaspora responsable dans ce processus, et de l’associer, comme cela a toujours été le cas par le passé, à cette phase importante du renforcement du vivre ensemble dans notre pays.

Au regard de ce qui précède, et prenant en compte l’ensemble des actions précédentes du Président de la République en vue de mettre fin à la crise qui sévit dans les Régions ci-dessus mentionnées, et de ses inlassables efforts pour faire de notre pays un havre de paix et de prospérité, où toutes les communautés vivent ensemble, 

Nous lui adressons cette sincère et vibrante motion de soutien.

Nous nous engageons à le soutenir dans tous ces chantiers, en particulier dans la conduite de ce dialogue, en jouant notre rôle de diaspora responsable, vecteur de développement, acteurs du vivre ensemble.

Nous exhortons nos compatriotes établis en Belgique à soutenir cette initiative, à se démarquer des actions négatives qui mettent à mal l’unité nationale, et de s’inscrire résolument, sans réserve, dans une démarche de retour à la paix dans les régions concernées.

Nous nous engageons solennellement à jouer un rôle actif dans ce sens, de manière inclusive et désintéressée, en rapport avec tous les autres groupes ou organisations poursuivant les mêmes objectifs. /-

 

 

Le Cameroun comme les sept autres sélections africaines qualifiées, connaîtra  ses  adversaires de la phase finale de la Can U23 prévue  en Egypte  au terme du tirage au sort annoncé le 3 octobre 2019 au complexe Montaza.

 

Les Lions Indomptables U-23 de football  seront  fixés sur leurs adversaires de la phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 de leur catégorie, le 03 octobre 2019. Cette date a été publiée ce mardi 17 septembre 2019 par la Confédération africaine de football (Caf). La cérémonie du tirage au sort de la Can  U-23 Total 2019 aura lieu au Palais Haramlek dans la ville d’Alexandrie en Egypte.

Les huit équipes que sont l’Égypte, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Nigéria, l’Afrique du Sud et la Zambie connaîtront l’identité de leurs adversaires  du premier tour à l’issue   de ce tirage au sort. Les  représentants de ces  nations  sont attendus  à cette cérémonie.

La phase finale de cette Can se déroulera du 08 au 22 novembre 2019. La capitale égyptienne accueillera tous les matchs qui se disputeront au stade international du Caire et au stade Al Salam.

Les trois premiers à l’issue de cette compétition, représentation  l’Afrique au tournoi final de cette catégorie des  prochains Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo au Japon.

Le Cameroun a décroché son ticket de qualification, après avoir dominé la Tunisie dans une double confrontation lors des éliminatoires. Vainqueurs à domicile sur le score étriqué d’un but à zéro,  les Camerounais ont enregistré un nul vierge au match retour en Tunisie, qui leur permettait de se qualifier.

 

Marie MGUE 

 

Ces vendeurs qui sont très souvent présents dans les carrefours et près des feux de signalisation se font la recette. Ils tirent avantage de leur activité grâce aux embouteillages tout au long de la semaine avec l’arrêt forcé de nombreux véhicules.

Pour reconnaître ces vendeurs  pas question de faire l'impossible. Ils investissent des carrefours dans la ville aux sept collines munis de seaux, de plateaux et selon les cas, d’emballages plastiques pas toujours biodégradables. Si certains sont installés sur la chaussée ou non loin des trottoirs pour vendre leurs marchandises, d'autres qui sont ambulants font la chasse à la clientèle profitant des embouteillages pour faire écouler leurs produits auprès des automobilistes qui roulent au ralenti. Ces vendeurs singuliers proposent des mouchoirs, des fruits, de l’eau, des friandises, de la pâtisserie, ou des crudités (Bitter cola, arachides…). 

Franck Abéga est l’un d’eux. Tous les jours, au même endroit, à la montée Sni, il vend des beignets soufflés aux conducteurs taxi et à leurs passagers. Il révèle : « il y a des jours où je peux vendre pour 16 000 F cfa, parfois pour 20 000 F cfa. A la différence de mes camarades qui restent assis et attendent qu’on fasse appel à eux, moi je suis offensif. Je ne reste ici que jusqu’à 10 heures. Si je reste au-delà de cette heure, c’est-à-dire, jusqu’à 14 heures, c’est rare, mais cela signifie que je n’ai pas encore vendu le contenu de mes deux seaux », nous confie à cœur joie Franck Abéga.

 

Maximiser son gain à tout prix

Comme dans toute activité économique, pour faire le maximum de profits, certains vendeurs ambulants en l'occurrence ont cependant, choisi de se diversifier leurs offres et de diversifier leur clientèle. S'agissant précisément des clients, Saliou, vendeur de bonbons et de mouchoirs, lui, reste sur place: «je compte énormément  sur les véhicules personnels, sur les nombreux passants de la Poste centrale, ainsi que sur les travailleurs et fonctionnaires dont les lieux de service se trouvent non loin de là ». Selon les confidences de ce vendeur : « en fin de journée, je n’ai comme bénéfice que 1700 Fcfa, soit environ 12 000 Fcfa par semaine ». Parallèlement si Franck Abéga quant à lui reste dans la peau d’un vendeur ambulant, il change très souvent de produits et de lieu : « il m’arrive après 10 heures, d’aller vendre des ananas et même des oranges à Mvog-Ada, j’y reste jusqu’à 16 heures. Mais le 1er et le 20 mai prochains, je vendrai de l’eau ici à la Poste centrale », confie-t-il

 

Ce que pensent les usagers 

Souvent aucun bras de fer n'est possible avec les embouteillages quand ils s'imposent. Même étant stressé pour le retard au lieu de service, les offres de ces vendeurs trouvent toutes leurs raisons d'être. Ils viennent en sapeurs-pompiers pour au secours des usagers. D’après   Jean Bernard Olomo, propriétaire d’automobile: « on y peut rien pour ce qui est des embouteillages. Et parlant de ces vendeurs que nous côtoyons par circonstance de la nature, je dirais que ces gars nous facilitent les choses. Non seulement ils facilitent, mais aussi résolvent certains problèmes liés à ce bouchon. On peut par exemple payer les bonbons afin de calmer les esprits avec », souligne-t-il     

Certainement, ces vendeurs à la sauvette sont  l’une des seules catégories de la population de Yaoundé que les embouteillages arrangent et procurent des gains importants au regard de leur engagement à continuer à investir les lieux avec leurs marchandises.

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01