Les femmes se donnent de plus à l'utilisation de ces types de foyers traditionnels pour faire la cuisine. Elles voient en cela, une astuce pour faire échapper moins de fumée et surtout les acquièrent très facilement car elles-mêmes pouvant en fabriquer.
Dans la ville de Garoua, l'usage des foyers traditionnels améliorés est devenu monnaie courante pour les dames. Si certaines en disposent déjà chacune, d'autres ne lésinent sur aucun moyen pour s'en procurer. Yasmine Aïcha, ménagère au quartier Camp Chinois à Garoua est un exemple vivant d'une femme au foyer qui ne quitte pas un seul instant cette forme de fourneau. Selon elle, l'utilisation de ce dernier, lui facilite la vaisselle et assure sa santé plutôt que d'autres foyers traditionnels.
"L'un des atouts majeurs des foyers améliorés pour moi, c'est la possibilité d'avoir un contrôle visuel de la puissance du feu et de l'adapter facilement. Cela m'épargne également en tant que maman, de la fumée. Les problèmes de brûlures sont aussi moins fréquents. Il faut également préciser qu'ils ne noircissent pas trop les marmites, mêmes les couvercles", nous confie Yasmine Aïcha. Au même titre que cette dame, plusieurs autres femmes au foyer à Garoua jettent leur dévolu sur le foyer amélioré pour un mode cuisson d'aliments qui leur permet de gagner en temps et en énergie. C'est le cas de Rebecca Maïgonwa habitante du quartier Ngalbidjé : "j'utilise le foyer amélioré car ça me permet de me reposer et de m'occuper plus de mes enfants. En plus, justes quelques petits bois me permettent de faire le feu pendant plusieurs mois", explique-t-elle.
La promotion de l'usage du foyer amélioré par les pouvoirs publics
Dans leurs efforts de lutte contre la coupe anarchique des bois dans la région du Nord, les pouvoirs publics encouragent l'utilisation des foyers améliorés. "Pour promouvoir cette initiative, le Ministère de l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable avec certains chefs traditionnels ont eu à former certaines femmes sur la fabrication de ces foyers améliorés traditionnels. C'est une opportunité non seulement pour elles de ne pas dépenser des moyens pour pouvoir acquérir ces foyers, mais elles-mêmes peuvent en fabriquer pour combattre le phénomène de coupe anarchique des bois. Et avec cette méthode, la consommation des bois est réduite, ce qui permet aussi de réduire la pression sur nos forêts", explique Presly Ngah, le Délégué régional de l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable pour le Nord.
Les foyers améliorés, au delà de leurs bénéfices pratiques, sanitaires et économiques, contribuent efficacement dans la lutte contre la désertification dans le Nord considéré par les experts comme zone à écologie fragile.
Innocent D H
Le Président de la République, Paul BIYA, a reçu au Palais de l’Unité, les lettres de créance de l’Ambassadeur de la République Française, Christophe Guilhou ce mercredi 24 septembre 2019.
Le Président de la République du Cameroun, Paul Biya a reçu ce mercredi 24 septembre 2019 au Palais de l’Unité à Yaoundé, les lettres de créance du nouvel Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de France au Cameroun, Christophe Guilhou. Conseiller des affaires étrangères hors classe, Christophe Guilhou est un diplômé de l’Institut d’études politiques et titulaire des diplômes supérieurs de l’Institut des Langues et Civilisations orientales (arabe et swahili) rapporte le site de la Présidence.
Le diplomate français est un polyglotte, qui s’exprime couramment en français et en anglais, en espagnol, en arabe et en swahili, une langue de l’Afrique orientale. Avant son arrivée au Cameroun, il était Ambassadeur à Djibouti. Son premier contact avec le Président Paul BIYA lui a permis de prendre le pouls de sa mission au Cameroun. Le nouvel Ambassadeur devra apporter sa contribution au renforcement des relations de coopération qui existent entre Yaoundé et Paris.
En effet, le nouvel ambassadeur de France au Cameroun, est le premier des trois nouveaux diplomates que le Président Camerounais a accrédité ce jour. Le Président de la République a également reçu les ambassadeurs du Royaume d’Arabie Saoudite, Abdalelah Mohammed A. Alsheaiby et du Haut-commissaire de l’Inde, Rakesh Malhotra. Le nouveau diplomate du Royaume d’Arabie Saoudite, est un diplômé de l’université Roi Saoud et de l’Institut des études diplomatiques du ministère des Affaires étrangères de son pays. La coopération entre Yaoundé et Ryad est ancienne. Elle est fondée selon la présidence sur des liens culturels et économiques solides. L’Arabie Saoudite a financé plusieurs infrastructures dans les domaines de l’énergie et des transports au Cameroun. Elle a également financé la construction des mosquées, notamment à Yaoundé, à Garoua et à Maroua.
Le nouveau Haut-commissaire de l’Inde au Cameroun, Rakesh Malhotra, qui a clôturé la cérémonie, est le tout premier Haut-commissaire de l’Inde au Cameroun avec résidence à Yaoundé. Jusque-là, les diplomates indiens accrédités au Cameroun avaient résidence à Abuja au Nigeria. L’ouverture d’un Haut-commissariat de l’inde à Yaoundé, explique la présidence, traduit la volonté des autorités de New Delhi à renforcer la coopération avec le Cameroun, surtout au plan économique. Jusqu’ici, cette coopération se limitait au financement des projets agricoles et à la formation dans les domaines de pointe.
Diplômé en économie, Rakesh Malhotra, était avant sa nomination au Cameroun, Consul général de l’Inde à Melbourne en Australie. Il lui revient désormais la mission d’impulser une nouvelle dynamique à la coopération entre le Cameroun et l’Inde, comme l’a indiqué le Ministre d’Etat indien des Affaires étrangères et des Affaires parlementaires lors de sa récente visite à Yaoundé.
Marie MGUE
Les Etats membres des Nations Unies ont pris un tournant important pour le développement de la santé en adoptant, lundi dernier à New York, une déclaration politique sur la Santé pour Tous.
Les États membres des Nations Unies (Onu) se sont engagés à progresser vers la couverture sanitaire universelle (CSU) en investissant dans quatre grands domaines liés aux soins de santé primaires. Il s’agit notamment de mécanismes visant à garantir que personne n’éprouve de difficultés financières pour avoir à payer soi-même les soins de santé et mettre en œuvre des interventions sanitaires à fort impact pour lutter contre les maladies et protéger la santé des femmes et des enfants.
A cet effet, ces Etats ont adopté le 22 septembre 2019 à New York aux Etats-Unis d’Amérique, une déclaration politique sur la santé pour tous. « Cette déclaration représente un tournant pour la santé et le développement dans le monde. Il reste 11 ans pour que le monde atteigne ses Objectifs de développement durable (ODD). La couverture santé universelle est essentielle pour que cela se produise. La couverture sanitaire universelle est un choix politique. Aujourd'hui, les dirigeants du monde se sont déclarés prêts à faire ce choix », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms).
Cet engagement implique également les pays signataires, à renforcer les effectifs et les infrastructures de santé ainsi que les capacités de gouvernance. Ils rendront compte de leurs progrès à l'Assemblée générale des Nations Unies en 2023.
L’adoption de cette déclaration intervient au lendemain de l’appel de l’OMS et de ses partenaires sur la nécessité de doubler la couverture des soins de santé d’ici 2030 et d’empêcher que près de 5 milliards de personnes soient privées de soins de santé. L’Onu avait alors indiqué que près de la moitié des habitants de la planète ne peuvent toujours pas accéder aux services de santé. Une situation qui avait des conséquences graves pour l’humanité tout entière. Chaque année, environ 100 millions de personnes plongent dans la pauvreté à cause de dépenses de santé exorbitantes. Selon le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, même lorsque des services de santé existent, ils sont souvent inadaptés pour répondre à l’étendue des souffrances humaines. « Les conditions de santé mentale en particulier, négligées et stigmatisées depuis bien trop longtemps, sont un facteur d’angoisse indescriptible pour celles et ceux qui en souffrent et pour leurs proches. Cette injustice doit cesser », a-t-il souhaité.
Marie MGUE
Selon l’Organisation mondiale de la santé, un deuxième vaccin expérimental contre le virus Ebola sera introduit en République Démocratique du Congo en mi-octobre avec l’accord des autorités congolaises.
A partir de mi-octobre 2019, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) introduira un deuxième vaccin expérimental contre le virus Ebola en République Démocratique du Congo (Rdc). Cette institution des Nations Unies l’a annoncé lundi 22 septembre dernier. Le nouveau vaccin, fabriqué par la compagnie pharmaceutique Johnson & Johnson, explique l’Oms, sera administré à des populations à risque ciblées dans des régions où il n’y a pas de transmission active du virus Ebola. « Les autorités de République démocratique du Congo, en décidant de déployer le deuxième vaccin expérimental pour étendre la protection contre ce virus mortel, ont une fois de plus fait preuve de leadership et de détermination afin de mettre fin à cette épidémie dès que possible », a souligné le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un communiqué.
Jusqu’à présent, seul le vaccin expérimental fabriqué par la compagnie pharmaceutique Merck avait été utilisé par la RDC. Selon l’OMS, le vaccin Johnson & Johnson complétera le vaccin actuel qui a aidé à protéger des milliers de vies. A ce jour, plus de 223.000 personnes ont reçu ce vaccin Merck au cours de l’épidémie actuelle. Il continuera d’être administré à toutes les personnes à risque élevé d’infection à Ebola, dont celles qui ont été en contact avec une personne dont il a été confirmé qu’elle est atteinte d’Ebola.
De nouveaux traitements thérapeutiques et une meilleure utilisation des protocoles de traitement ont également sauvé de nombreuses vies selon l’Oms. « Jusqu’à présent, 973 personnes ont été traitées avec succès et libérées des centres de traitement Ebola, et nous nous attendons à ce que le 1000e survivant retourne dans sa communauté dans les semaines à venir », indique cette organisation.
En mai 2019, le Groupe stratégique consultatif d’experts de l’OMS avait publié de nouvelles recommandations pour faire face aux difficultés liées à la mise en œuvre de la vaccination anti-Ebola en RDC, suggérant notamment « d’ajuster la dose du vaccin Merck » et d’introduire le vaccin développé par Johnson & Johnson. Il s’agit d’évaluer ce deuxième vaccin « selon des protocoles appropriés, de modifier les stratégies lorsque l’insécurité rend difficile l’accès à la population et d’augmenter le nombre de personnes vaccinées dans les communautés avec transmission continue, parfois en vaccinant des villages entiers ».
Le dernier bilan en date du 17 septembre fait état de 2.103 décès dus à Ebola pour 3.145 cas, dont 3.034 cas confirmés et 111 probables.
Marie MGUE
Dès les premières heures de ce mardi, les employés de la Société Hygiène et Salubrité du Cameroun ont engagé un sit-in devant les locaux de la direction générale à Yaoundé. Ils réclamaient le paiement de leurs arriérés de salaire.
Habillés en combinaisons orange, certains étaient assis à même le sol, sans tenir compte des gouttelettes de pluie qui arrosaient la ville aux sept collines. D’autres, se tenaient appuyés contre le mur de la canalisation de la rivière Mfoundi, qui ondoie derrière la clôture de la direction générale.
Aucune pancarte, aucun bruit, juste le silence. Mais, celui-ci était encore plus parlant, que tout autre bruit qui aurait été fait, par ces parents, responsables de familles qui n’ont pu envoyer leurs enfants à l’école alors que nous sommes rendus à la troisième semaine des classes maintenant. La raison principale de ce mouvement d’humeur, comme le révèlent ces quelques témoignages recueillis de façon anonyme : « Ce n’est plus supportable. Trois mois sans le moindre salaire, est ce que ces gens se préoccupent de savoir comment nous vivons, nous et nos familles ? Mes enfants, comme la plupart des enfants de mes collègues, sont encore à la maison ».
Un autre se pose lui aussi des questions : « Comment pouvons-nous nous les envoyer à l’école ? Avec quels moyens pouvons-nous les inscrire, alors que nous sortons chaque jour et leur disons que nous nous rendons au travail et pourtant, nous rentrons chaque jour, la queue entre les jambes ? »
En face d’eux, les responsables de cette entreprise se tiennent coït. Dans les deux camps, on se regarde avec méfiance. Devant ce qui ressemble à un garage, l’on note la présence d’une dizaine de camions garés sans aucun conducteur dans les cabines. Un peu plus loin, ce sont les bacs à ordures et des balaies jetés de manière éparse.
Des fonds déboursés pour l’achat du matériel
C’est ce que croient savoir ces employés qui ont résolu ce jour de faire part de leur colère à la direction générale de la société Hygiène et Salubrité du Cameroun, puisque de ce côté, « ils n’ont pas trouvé opportun d’apporter une solution après avoir été saisi par, la plateforme des syndicats départementaux du secteur de l’assainissement du Mfoundi.
« Ils n’hésitent pas à débourser 150.000.000 Fcfa pour l’achat d’un simple camion et, sans tenir compte de la situation traumatisante que le chauffeur traverse, on le lui confie. Et lorsque surviennent les accidents, les gens sont surpris. Ce n’est pas pour justifier quoi que ce soit, mais, je veux expliquer qu’un chauffeur ne peut avoir l’esprit tranquille, lorsque chez lui, il ne peut pas assurer… ».
Du côté du staff administratif, on veut présenter les employés comme des menteurs. Le responsable de la communication Joel Olomo Ndo assure que « les salaires sont payés chaque 25 du mois. Mais par souci d’humanisme, le top management a promis à ses collaborateurs de payer le salaire du mois d’août, courant semaine du 23 septembre. Mais il se trouve malheureusement que beaucoup n’ont pas bien saisi la nuance et ont cru qu’ils recevront leurs le 23 septembre. Quelques heures après, ils se sont mis à manifester. Toutefois, la situation sera régularisée dans les prochaines heures… ».
Nicole Ricci Minyem
Ils pensent en majorité, que c’est un cadre qui doit permettre aux populations de participer au développement de la nation.
Si pour certains magistrats le grand dialogue national convoqué par Paul Biya le Président de la République, doit répondre à ses attentes, il y en a qui pensent que cet important rendez-vous doit satisfaire les populations. C’est un moment qui doit permettre aux populations de se sentir impliquées dans la construction de leur avenir. « Ce qui est important, c'est que le Chef de l'Etat a élargi le dialogue à d'autres questions qui gênent l'évolution harmonieuse de notre pays. Les consultations menées dans les deux régions (Nord-Ouest et Sud-Ouest Ndlr) que nous avons citées peuvent l'être également dans le Sud ou ailleurs, parce que les populations veulent sentir la prospérité dans leur vécu », indique Elise Meko, le Maire de la commune d'Akom II.
A titre de rappel, le Chef de l’Etat s’est adressé le 09 septembre 2019, à la nation toute entière. Il a indiqué que les sujets qui seront abordés, traiteront des questions d’intérêt national, telles que l’unité nationale, l’intégration nationale, le vivre-ensemble. Francis Zibi Samba, le Maire d’Ayos pense qu’il serait important que les personnes qui prendront part au grand dialogue national soient sincères.
Lire aussi : Grand dialogue national : Le regard croisé des magistrats municipaux de la Bénoué pour la réussite de l'Événement
« Le grand dialogue national convoqué par le Président de la République est une formidable opportunité de paix… En tant qu'élu local, on ne peut qu'être heureux de constater que l'un des volets abordés par le Président de la République concerne la décentralisation. Mon souhait est que tous les acteurs qui prendront part à ces assises soient sincères et que nous parvenions à la fin de la situation actuelle dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Notre souhait est que les élections régionales annoncées par le Chef de l'Etat se tiennent très vite. Que des ressources conséquentes soient allouées aux collectivités territoriales décentralisées afin que les populations s'impliquent directement dans la gestion de leur vécu quotidien » déclare-t-il.
Liliane N.
Après son passage dans les services du premier ministère afin de déposer leurs propositions en vue du grand dialogue national, le MRC s’évertue à se défendre quant à la nouvelle qui circule et fait savoir que les représentants du parti de Maurice Kamto ont reçu « un peu d’argent de taxi » au sortir de l’immeuble étoile.
C’est par un communiqué que le porte parole de Maurice Kamto fait savoir à l’opinion publique nationale et internationale que les membres du parti qui ont rencontrés le Premier Ministre Dion Nguté n’ont reçu aucun copeck du gouvernement.
De toute évidence, il y a de l’argent qui circule ans les couloirs du premier ministère, de grosses enveloppes sont remises aux consultés, question d’amortir les frais de déplacements pour l’immeuble étoile. C’est ce qui ressort des témoignages de plusieurs des personnalités qui ont fait un tour au premier ministère ces derniers jours. D’ailleurs, les membres du bureau du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun sont à couteaux tirés à cause du mauvais partage de 2 millions de fcfa reçu à l’immeuble étoile.
Mais selon Bibou Nissack, le MRC est le seul consulté à faire l’exception. D’après un communiqué rendu public pour se défendre, le porte parole de Maurice Kamto dit que le MRC n’a rien reçu. « Nous tenons à faire savoir à l’opinion publique que la délégation conduite par madame Tiriane Noah n’a reçu, ni demandé, le moindre paiement en nature ou en espèce suite à sa rencontre avec Monsieur Dion Nguté. Il est dès lors totalement mensonger de prétendre le contraire » dixit le porte parole du président Kamto.
Bibou Nissack va plus loin en détournant l’attention pour la porter sur les services du premier ministère : « il est donc attendu des services de l’immeuble étoile que des clarifications soient faites à très brève échéance, en vue de faire publiquement savoir qui a éventuellement été payé suite à ces consultations conduites à la primature, les montants payés, et la mention de la rubrique sous laquelle figure de tels paiements. » Un détournement d’attention qui peut s’assimiler à de la pure distraction de la part de a communication du MRC.
Mais pourquoi s’évertue-t-il tant à démontrer que son part n’a rien pris ? Tout simplement parce que si cela était avéré, ce serait le coup de grâce à ce parti en proie à de nombreux soubresauts internes et externes depuis l’arrestation de son directoire.
Stéphane NZESSEU
Ils doivent entre autres faire des tournées de mobilisation dans leurs circonscriptions politiques respectives.
Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) veut consolider sa place de leader des partis politiques. Le parti qui détient le pouvoir, se prépare déjà pour les échéances électorales de 2020. Ces échéances étant entre autres les élections municipales et législatives. En sa qualité de Secrétaire général (Sg) du Comité central du Rdpc, Jean Nkuete est allé à la rencontre des jeunes militants de sa formation politique basés dans la ville de Douala. Il a été question pour lui, de leur faire un certain nombre de recommandations. C’était le vendredi 20 septembre 2019.
Ces recommandations sont faire des tournées de mobilisation dans leurs circonscriptions politiques respectives, des descentes qui devront aboutir à l'organisation de conférences de section. Ces activités doivent être menées avec responsabilité, esprit de persuasion et lutte contre les divisions. « Parce que nous pouvons faire mieux, parce que notre parti attend encore mieux de nous, Jean Nkuete, secrétaire général du Comité central du Rdpc, et Auguste Essomba Asse, président du Bureau national de l'Ojrdpc, sont venus à notre rencontre pour nous encourager », a déclaré Laurent Esso le chef de la délégation permanente régionale du Comité central du Rdpc pour le Littoral.
Les assises ont regroupé les responsables des organes de base de l'Ojrdpc et le Sg du Comité central. Ils ont en outre accordé une attention particulière aux candidatures des jeunes aux prochaines élections. Les membres du Comité central ont profité pour sensibiliser les jeunes sur les exigences légales en matière de dossiers de candidatures. « Le Sg du Comité central a promis de veiller personnellement à ce que les jeunes soient représentés à au moins 30% dans les listes des candidatures. Nous sommes satisfaits de cette rencontre », a affirmé Moise Sigfried Pondi, secrétaire de la section Ojrdpc Sanaga-maritime centre 2.
« Les jeunes sont la clé de la victoire du Rdpc dans le Littoral. Si nous sommes la clé, nous devons ouvrir la bonne porte. Nous ne devons pas laisser le Littoral aux aventuriers », a déclaré Auguste Essomba Asse.
Liliane N.
Un atelier régional de restitution des résultats du suivi indépendant du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) pour l'exercice 2018 vient de se tenir à Garoua. Des assises, il ressort que les secteurs de l'Education, de la Pêche, de l'Agriculture entre autres ressentent l'impact positif des projets du C2D dans le Nord.
Depuis plusieurs années, le C2D s'attelle à l'amélioration de la vie associative dans les organisations opérant dans la région du Nord. C'est d'ailleurs l'un des objectifs phares du Programme dans cette partie du pays. C'est ainsi que sur le terrain, plusieurs activités sont menées notamment dans les domaines de l'Education, de la Pêche, de l'Agriculture etc. L'atelier que vient de présider à Garoua Simon Pierre Bakapa, le Coordonnateur technique national du Programme C2D s'est inscrit dans le souci de jeter un regard rétrospectif sur les actions entreprises en 2018. "Il était question aussi de renforcer les capacités des membres des comités de veille citoyenne, des enquêteurs et des superviseurs de la région pour les arrimer aux enjeux nouveaux", déclare Simon Pierre Bakapa.
Les atouts de l'atelier pour les participants
La rencontre a permis aux responsables de se féliciter de la réalisation des activités sur le terrain jusqu'ici, même si beaucoup reste encore à faire. "Il y a une partie des travaux qui ont connus un taux de réalisation satisfaisant, mais à l'intérieur, il y a des dysfonctionnements et des anomalies. Nous les avons relevé et les rapporterons pour y trouver des solutions", précise Simon Pierre Bakapa.
Côté participants, l'on salue l'initiative de l'atelier et promet une contribution plus accrue pour l'atteinte des meilleurs résultats. C'est du moins ce qu'affirme Jean Koué : "ces offres si elles sont bien menées, c'est une marche inéluctable vers l'émergence". Quant à Marie Louise Kono Bélibi : "l'atelier est très important, car il s'inscrit dans le cadre du développement de notre localité. Je voudrais vraiment que de telles initiatives soit continuelles", exprime cette participante.
L'un des fleurons du Programme C2D dans le Nord
En rappel, l'un des fleurons de la coopération France/Cameroun réalisé sur fonds du Programme C2D éducation, c'est l'École publique d'application Laïndé Groupe ll A et B réceptionnée en mai 2019 par le Ministre de l'Education de Base, le Professeur Laurent Serges Etoundi Ngoa, en présence de l'Ambassadeur France au Cameroun Gilles Thibault. Un investissement qui entre en droite ligne de la promotion de l'Education dans le Nord surtout celle de la jeune fille qui reste un défi à relever dans la région du Nord.
Innocent D H
Les autorités à l’occurrence du Ministre de l’Administration territoriale affirment que le bilan de cette opération est positif.
Rendu à ce jour, l’opération de distribution de denrées alimentaires et de produits de première nécessité aux victimes de la crise anglophone, comptabilise déjà 14 mois de travail non-stop sur le terrain. C’est une affirmation de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Pour parler en bref du bilan de cette opération, qui se fait dans le cadre du Plan d’assistance humanitaire d’urgence, de façon circonscrite, à Bafoussam dans la région de l’Ouest où on retrouve des déplacés, 4500 familles ont été assistées. A Bamenda dans la région du Nord-Ouest, près de 3000 déplacés ont reçu des matelas, des couvertures, des denrées alimentaires. Ces denrées étaient composées de riz, de farine, du sucre, d'Huile, des conserves, etc…sans oublier des kits sanitaires.
Approché par la presse pour avoir le ressenti des populations bénéficiaires de ces dons, Paul Atanga Nji en sa posture d’autorité en charge de la conduite de l’opération déclare en ce qui concerne les deux villes suscitées : « On a pu témoigner un engouement certain. A chaque fois, des familles ont été servies dans un premier temps mais la demande était forte. Nous étions obligés de repartir au magasin du Minat pour servir des déplacés jusqu'à pratiquement minuit. Ces populations déplacées m'ont demandé de transmettre au chef de l'Etat leur profonde gratitude pour ce don. C'est un plan qui se déroule normalement ».
Pour dresser le bilan de l’opération dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, le Ministère de l’Administration territoriale revendique respectivement six et sept départements touchés, à ce jour. « Nous avons déjà distribué plus de 100 000 matelas, 150 000 couvertures et des centaines de tonnes de denrées alimentaires à 150 000 familles destinataires de l'aide du président de la République. Dans certaines localités, nous avons remis du matériel pour reconstruire des maisons, des engrais pour la reprise des activités agricoles. Par ailleurs, nous sommes encore dans la phase d'assistance mais le président de la République songe déjà à la deuxième phase qui sera dédiée au développement. Celle-ci permettra à tout un chacun de s’autogérer », indique Paul Atanga Nji.
Liliane N.
La semaine dernière, les avocats du Cameroun ont observé une cessation d’activités. L’opération palais de justice sans robe noire a connu des plus et obtenus des résultats concrets pour le bien des justiciables inculpés au Cameroun.
Le premier fruit du débrayage des avocats du barreau du Cameroun est cette décision prise par le Secrétariat d’Etat à la Défense. Un train de mesure important dont le but est de faciliter le travail des avocats dans ses services.
La première mesure consiste en la mise en place d’une plateforme de concertation avec des points focaux pour connaître en temps réel les incidents dans les gendarmeries. Une plateforme qui permettra aux avocats de relever et de traduire auprès de la hiérarchie de la gendarmerie nationale. Le plus ici, c’est la création de points focaux qui seront chargés d’assurer le bon fonctionnement du service de la défense par les spécialistes du droit. Seulement, il faudra savoir si le point focal sera un gendarme au-dessus du commandant de la brigade. Question de ne pas tuer dans l’œuf l’idée de a plateforme.
La deuxième mesure prise par le Secrétaire d’Etat à la Défense est la décision de permettre la participation des avocats à la formation des gendarmes cat é et 3. Ce qui sera un plus dans les acquis intellectuels des gendarmes. Une garanti pour un meilleur rapport professionnel entre les gendarmes et les avocats. La présence des avocats dans le cursus de formation des gendarmes apportera également un supplément psychologique intéressant dans les relations entre les deux forces. Ceci contribuera à familiariser les gendarmes et les avocats, ce qui pourra simplifier et apaiser les tensions entre les différents corps.
Une autre décision importante, c’est l’instauration d’un numéro vert pour la dénonciation des exactions des officiers de gendarmeries sur le terrain. Un numéro qui est mis en service depuis quelques mois maintenant. Le numéro vert (le 1500) est accessible à tous pour la dénonciation des exactions des gendarmes sur l’ensemble du territoire national.
Llire aussi : Les avocats sont retournés dans les tribunaux ce lundi
Mais il faut encore progresser dans ces réformes en construction. Il faudrait qu’au niveau de la gendarmerie et des autres forces de l’ordre qu’on instaure une immunité particulière à l’endroit des avocats. Il faudrait interdire la possibilité d’arrêter les avocats dans l’exercice de leurs fonctions. Une mesure qui donnera plus de coudée franche aux défenseurs et gardiens du droit pour le meilleur exercice de leur métier.
Des mesures à saluer, même si tout le monde est d’accord qu’il y a encore beaucoup à faire pour assainir la procédure pénale au Cameroun.
Stéphane NZESSEU
C'est un secret de polichinelle, dans la région du Nord au Cameroun, le phénomène du changement climatique est une réalité avec un impact réel sur l'environnement. Pour lutter efficacement contre ce fléau, l'Etat en parfaite symbiose avec les partenaires au développement ne se lassent pas d'entreprendre des actions pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
C'est malheureusement regrettable de constater les actions quotidiennes de l'Homme dans la région du Nord concourant plutôt à favoriser le phénomène du changement climatique. Aux rangs des pressions menées sur l'environnement par l'Homme, l'on note la coupe anarchique du bois pour la fabrication du charbon, l'expansion des parcelles agricoles, les feux de brousse, le surpâturage et la transhumance. Et ce n'est pas tout, les activités d'extension des villes, la mise en œuvre des projets de développement constituent évidemment entre autres causes réelles du changement climatique dans le Nord, se traduisant très souvent par des sols arides et dégradés, une température de plus en plus élevée. Tout cela est favorisé par l'émission des gaz à effet de serre. Face à l'ampleur du changement climatique dans la région, les réponses concrètes des pouvoirs publics et de ses partenaires sont perceptibles.
Les actions conjuguées de l'Etat et des partenaires au développement
Se sont des actions fortes que mènent l'Etat et les partenaires au développement dans le sillage de la régénération des forêts et surtout de la reconstitution du couvert végétal de la région du Nord subissant ainsi de plein fouet les effets néfastes du changement climatique. C'est ainsi que des campagnes de plantation d'arbres sont engagées et permettent de reboiser les terres en situation de dégradation. Dans la conduite des opérations, le Ministère des Forêts et de la Faune (Minfof), le ministère de l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable (Minepded), ainsi que les actions des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) dans le suivi et la mise en terre des plants.
Le rôle des Chefferies traditionnelles
Dans la région du Nord, c'est un rôle indéniable que jouent les chefferies traditionnelles dans la lutte contre le changement climatique. Il y a par exemple, la mise sur pied des forêts communautaires. Le cas du Lamidat de Garoua en est une parfaite illustration avec le projet "Garoua : arbre de vie". Un projet qui a permis en 2018, de planter environ 500.000 arbres sur 3.500 hectares dans le Nord. Des actions de sensibilisation ont aussi cours pour assurer la préservation des massifs forestiers.
Toutefois, il reste à admettre en toute évidence que seules les actions des pouvoirs et de ses partenaires ne suffisent pas à tordre définitivement le coup au phénomène du changement climatique, c'est pourquoi la lutte doit concerner chaque citoyen pris individuellement avec l'adoption des comportements à valeur écologique vis-à-vis de la nature. Ce qui contribuerait d'ailleurs à confirmer l'adage indien qui dit : "pour vivre utile sur terre, il faut planter un arbre". Une formule qui trouve tout son sens au moment où se tiennent depuis ce lundi 23 septembre 2019 à New York aux Nations Unies, les discussions sur l'urgence climatique. Des assises devant déboucher sur des mesures fortes en matière d'engagement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Innocent D H
Depuis le 22 décembre 2018, le nombre de rapatriés augmente de jour en jour.
50 personnes, dont sept femmes, forment la colonie actuelle du Centre de Buea pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (DDR). Créés par décret présidentiel en 2018, les deux premiers combattants de retour ont déposé les armes et intégré le centre le 22 décembre 2018. Ils viennent du département du Ndian.
Depuis lors, leur nombre s'est accru de manière exponentielle avec l'arrivée récente de sept autres, le 17 septembre dernier, à la suite du discours du chef de l'État à la nation qui a institué un grand dialogue national.
C'est l'image du centre de Buea pour le DDR né de l'effort du gouvernement pour apaiser le bouleversement actuel qui déchire les deux régions anglophones du Cameroun depuis novembre 2016.
Mission, Contexte
Les groupes armés ont envahi les treize départements (sept dans le Nord-Ouest) et (six dans le Sud-Ouest). Surtout, la situation reste sombre avec l'imposition des villes mortes d'une semaine pendant lesquels des activités socio-économiques sont mises à mal. Les enseignants et les élèves sont pourchassés pour faire respecter les menaces de fermeture des écoles. Les conséquences sont considérables : des centaines de milliers de personnes fuient leurs maisons, les villages sont rasés et la vie devient insupportable.
Tout d'abord, les derniers stagiaires (rapatriés)
Le Centre régional de DDR de Buea fonctionne dans les locaux de l'Institut Borstal de Buea, qui est une institution de l'État qui s'acquitte de tâches similaires en matière de réinsertion pour le compte du Gouvernement sous la tutelle du Ministère des affaires sociales. Les deux (2) premiers stagiaires sont arrivés ici le 22 décembre 2018. Entre-temps, les derniers stagiaires, au nombre de sept, sont arrivés le 17 septembre 2019, après le discours du chef de l'État du 10 septembre 2019, instituant un grand dialogue national.
Capacité d'accueil
Le centre de Buea peut accueillir environ 120 stagiaires dans des conditions très décentes. Toutefois, ce chiffre peut atteindre 160. Mais en cas d'extrême nécessité, le centre peut accueillir quelque 200 personnes.
Activités
Comme dans la vie personnelle, la première chose est l'hygiène personnelle, un bain, une préparation normale pour commencer la journée. Mais officiellement, les activités de la journée commencent par une assemblée, le hissage du drapeau, le chant de l'hymne national, le petit-déjeuner et les cours qui portent sur l'éducation réelle, l'éducation civique et le réarmement moral. Les instructeurs sont des professionnels du ministère des Affaires sociales. Les cours théoriques se terminent à 11h et deux heures sont consacrées à des ateliers. Le temps de l'atelier est destiné à des leçons pratiques en conduite automobile, en élevage, en aviculture, en élevage de porcs et autres.
Perspectives
Le centre de Buea ne forme pas des fonctionnaires, mais des personnes à acquérir des compétences qui leur permettront de s'autonomiser. Selon Bernard Fonju, directeur du centre DDR de Buea, les activités du centre sont destinées à la réhabilitation et au développement personnel. Il dit que lorsque les stagiaires font de l'agriculture, ce n'est pas pour former des gens à aller au ministère de l'Agriculture et à chercher un emploi.
La formation au Centre est orientée vers l'acquisition de compétences qui peuvent permettre aux apprenants d'établir une ferme et d'exercer leurs activités personnelles rémunératrices dans la société. Ils conduisent parce que c'est un domaine où la demande est forte. On peut travailler comme chauffeur de taxi. Ils peuvent également travailler dans des agences de voyages. On peut être employé par une entreprise privée même par l'administration.
Exposition
Les visites sont généralement à sens unique, leurs proches et amis peuvent venir les voir. Des cas spécifiques de maladie peuvent être hospitalisés car le Centre n'a pas d'installations importantes et n'a pas la capacité de traiter toutes sortes de problèmes.
Des parents et des amis viennent rendre visite aux stagiaires, entre autres parce que lorsqu'ils retournent dans leur société, ils peuvent témoigner que les rapatriés sont vivants et non maltraités ; on s'occupe bien d'eux. Lorsque les gens entrent, il y a des fiches de renseignements personnels dans lesquelles ils fournissent le nom de leurs amis proches. Donc, quand ces amis proches se présentent, ils ont le droit de leur rendre visite.
Il y a une fiche de renseignements personnels qui est établie au niveau des services de sécurité afin que les gens ne viennent pas faire du mal aux stagiaires. Ces données permettent de vérifier qui est qui. Les contacts avec leurs proches et leurs amis proches permettent aux gens de confirmer que le gouvernement ne les a pas emmenés en prison, qu'ils n'ont pas disparu et qu'ils sont bien pris en charge, ce qui est assez rassurant pour dire à ceux qui sont encore dans les buissons que si vous décidez de déposer vos armes, vous n'avez rien à craindre.
Difficultés
C'est un défi majeur que de pouvoir leur assurer un suivi médical adéquat. C'est aussi un défi en termes de capacité à maintenir la discipline, à les rassembler pour comprendre et se concentrer sur les mêmes objectifs. Ils n'ont pas le même niveau d'éducation, mais ils doivent suivre une formation. Tous ces défis sont inhérents.
Otric N.
Lundi 23 septembre se tenait une réunion sur l'Amazonie organisée à l'ONU. Celle-ci a permis de débloquer 500 millions de dollars supplémentaires pour l'Amazonie et les autres forêts tropicales. A-t-on appris de plusieurs médias.
Il y a quelques semaines, l’Amazonie, le « poumon vert » de la planète était en feu. Pour trouver des solutions à cette situation, la Banque mondiale et la Banque interaméricaine de développement ou encore l'ONG Conservation International ont annoncé des programmes d'aide, avec le soutien financier de bailleurs comme l'Allemagne et la France.
En effet, l'Allemagne a promis 250 millions de dollars, et la France 100 millions. L'Union européenne quant à elle mettra à disposition 190 millions dans le cadre de ses programmes de coopération et de développement, tandis que Conservation International apportera 20 millions de dollars. L'objectif de cette cotisation est de financer des projets pour la préservation de la biodiversité, le développement d'une chaîne de valeur durable, la gestion durable des sols, la promotion des savoirs traditionnels et la coopération transfrontalière.
Tenu à l'Assemblée générale de l'ONU à New York, cette réunion a réuni plusieurs chefs d’État dont le Français Emmanuel Macron, à l’initiative de la réunion, et les présidents du Chili, de la Colombie et de la Bolivie.
Notons que, le Brésil, qui abrite les deux tiers de la forêt amazonienne a répondu aux abonnés absents. Ce qui a d’ailleurs fait réagir Emmanuel Macron lors de sa prise de parole. « Quels sont nos risques ? Le premier, l’éléphant dans la pièce, ou plutôt celui qui n’y est pas, le Brésil! Tout le monde se dit, comment allez-vous faire sans le Brésil? Le Brésil est le bienvenu… » A lâché le président français.
Des équipes chargées du suivi seront donc désignées pour qu’au moment de la réunion COP25 au Chili en décembre, soit défini le calendrier des premiers projets. Indiquent les médias internationaux
Danielle Ngono Efondo