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Avocate au Barreau du Cameroun,  la présidente de  la Coalition camerounaise contre la peine de mort (Cocapem)  revient dans cet entretien, sur la lutte contre la  peine de mort au Cameroun et son impact sur les proches des victimes.

 

Vous êtes la porte-parole de la Cocapem. Quels sont les objectifs de cette Coalition ?

La Cocapem est  la mise en œuvre des résolutions arrêtées lors du dernier atelier de formation co-organisé par Droit et paix et ECPM (Ensemble Contre la peine de Mort) le 22 juin 2019 à Yaoundé après la présentation officielle du rapport intitulé « Condamnés à l’oubli » produit par ces deux organisations et le Racopem (Réseau des Avocats Camerounais contre la Peine de Mort). Nous avons pour objectif, entre autres, de fédérer les efforts nationaux et internationaux afin d’aboutir à l’abolition de la peine de Mort; de mobiliser les Organisations de la Société Civile engagées dans le combat abolitionniste afin de mieux structurer et concentrer les efforts de celles-ci pour un rendu efficace et efficient; d’établir un réseau de solidarité entre les Osc militant pour l’abolition de la Peine de Mort, d’apporter une aide juridique et psychologique aux personnes vulnérables à savoir non seulement les personnes condamnées à mort mais également leurs proches, leurs familles et même leurs Conseils.

Ce nouveau mouvement abolitionniste a-t-il vocation à agir sur le plan local, national ou international?

L’objectif étant l’abolition de la peine de Mort, notre mouvement en étroite ligne avec les objectifs communs partagées par ECPM, la Coalition Mondiale contre la Peine de Mort et toutes les autres organisations abolitionnistes, a vocation à agir tant à l’échelle local, national qu’international. Nous lançons  un vibrant appel aux coalitions nationales africaines et occidentales pour un partenariat effectif et productif. Notre jeune mouvement entend s’entourer des mouvements forts expérimentés pour porter son combat très haut.

Que pensez-vous de l’évolution de la lutte contre la peine de mort au Cameroun ?

Assez timide au début, je peux affirmer au regard des différents résultats obtenus depuis bientôt une dizaine d’années que le combat abolitionniste est sur la bonne voie. Beaucoup de choses changent, certes doucement mais sûrement. L’association Droit et Paix ainsi que bien d’autres associations n’ont ménagé aucun effort depuis ces dernières années pour faire bouger les lignes. Avec la naissance du Racopem, nous avons mené plusieurs actions tant juridiques que judiciaires contribuant à la consolidation du combat abolitionniste. Ces avancées sont d’autant remarquables avec la production du tout premier rapport sur la situation de la peine de mort dans notre pays depuis la période coloniale à cette date. C’est le seul document pour le moment au Cameroun qui renseigne suffisamment sur la question de la peine de Mort. La mise sur pied de la présente Cocapem  est également la preuve d’une avancée significative de la lutte contre la peine de mort. Par le passé, les OSC travaillaient de façon isolée, mais aujourd’hui elles ont décidé de fédérer leurs efforts pour avancer en rangs serrés dans ce combat.

Nous avons obtenu devant des juridictions tant militaires que civiles, plusieurs acquittements, plusieurs décisions reformées positivement. Nous avons réalisé de multiples interventions tant sur le plan national, régional qu’international avec nos diverses participations aux séminaires, congrès et ateliers de travail et/ou de formation sur la question de la peine de Mort. La relecture de la Loi de 2014 sur le terrorisme par les parlementaires, la manifestation de leur intérêt à la nécessité d’abolir la peine de mort et la franche collaboration des acteurs judiciaires sont autant de signes de l’évolution positive du combat que nous menons.

Est-il possible de penser que  le Cameroun pourra abandonner la Peine de mort au regard des lois pénales actuellement en vigueur et notamment l’application de la loi anti-terroriste du 23 décembre 2014 ?

Le Cameroun est un pays abolitionniste de fait, c’est à dire que les peines prononcées ne sont plus exécutées. Le Cameroun a également ratifié le premier protocole facultatif à la Convention contre la Torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. S’il est vrai que le législateur a durci le ton dans les lois pénales actuellement en vigueur et notamment celle de 2014 sur le terrorisme, il n’en demeure pas moins que l’acceptation par le gouvernement camerounais de procéder à la relecture de cette loi peut s’interpréter comme une flexibilité du Cameroun à passer, d’abolitionniste de fait à abolitionniste de droit.

Généralement une condamnation à mort à des répercussions sociales, principalement, sur les proches des  victimes. Quelles sont les dispositions qui peuvent être prises pour leur protection?

Cette question m’interpelle particulièrement car les proches des condamnés à mort et leurs conseils  sont les victimes invisibles de cette lourde peine. Stigmatisation, préjugés, rejet, dépression … sont autant de mots qui collent à la peau de ces victimes d’un genre nouveau. S’agissant des proches des condamnés à mort, notamment leurs progénitures, leur protection et leur réinsertion sociale sont possibles si des dispositions sont prises. Tant la société que le gouvernement ont des devoirs envers ces victimes invisibles. La société devra éviter de verser dans les préjugés, l’exploitation, la maltraitance et le rejet. Le gouvernement quant à lui doit aménager des cadres d’encadrement de ces victimes et assurer leur scolarité gratuitement et leur accompagnement dans la vie active jusqu’à insertion complète dans la société. Un accompagnement psychologique doit également être aménagé par le gouvernement.

Vous êtes par ailleurs, membre du Racopem qui a, dans un rapport publié en 2019,  décrié le fait que les condamnations à mort ont très souvent été prononcées à la suite d’aveux extorqués sous torture lors des enquêtes judiciaires. Que faut-il faire pour s’assurer que les peines de condamnation à mort prononcées sont une  « sanction juste » ?

Il y a beaucoup à faire car dans bon nombre de dossiers consultés, il ressort des cas d’erreurs judiciaires résultant pour la plupart des aveux extorqués aux condamnés par la torture. Pour éviter les cas d’erreurs judiciaires, il est impératif que les mécanismes de représentation et d’assistance des personnes poursuivies dès leur arrestation soient respectés. Le Gouvernement camerounais doit également mettre en place un mécanisme de prévention de la torture indépendant, car il est difficile de démontrer pendant un procès que l’accusé a fait des aveux sous le coup de la torture, les preuves physiques de cette torture disparaissant avec le temps et la longue durée entre l’instruction et le jugement.

Le combat  va s’intensifier alors…

Nous sommes plus que jamais résolus à nous battre sans relâche pour voir cette peine inconstitutionnelle, inhumaine, cruelle et dégradante être retirée de notre loi pénale. Nous avons dès lors besoin du soutien de chacun pour porter haut le flambeau de l’abolition. Si nous avons un message à passer aux autorités publiques, à la société civile et aux victimes de la condamnation à mort c’est bien celui de la considération de l’humanité, de la possibilité d’avoir une seconde chance dans la vie et du devoir de tous de protéger la vie humaine car elle est sacrée et est un don divin.

Lire aussi : Condamnation à Mort : Ces victimes « innocentes » qui souffrent dans l’ombre 

 

Réalisé par M.M. 

 

 

Le Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun et le ministre camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, ont conclu  mardi dernier, un accord de crédit à l’appui des politiques de développement de 200 millions de dollars pour soutenir une croissance inclusive et durable.

 

Dans un communiqué publié ce mercredi 16 octobre 2019, la Banque mondiale au Cameroun, a annoncé qu’elle a alloué  un crédit de près de 200 millions de dollars (environ 118 milliards F Cfa) au Cameroun. Cet accord a été conclu mardi 15 octobre dernier, entre le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, Abdoulaye Seck et le ministre camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey.

Selon cette institution, cet accord de crédit à l’appui des politiques de développement, vise à renforcer la viabilité des finances publiques, améliorer la compétitivité et protéger les populations pauvres et les plus vulnérables. « Les efforts ambitieux d’assainissement des finances publiques du Cameroun et les réformes structurelles engagées commencent à porter leurs fruits. Ce programme doit permettre au Cameroun d’éliminer des goulets d’étranglement majeurs et d’assurer une croissance inclusive pour veiller à ce que les ménages les plus pauvres ne soient pas laissés sur la touche », explique le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun.

Cette opération est la deuxième d’une série de trois. Elle entre dans le cadre  des priorités définies dans Vision 2035, qui est un programme de développement à long terme du pays, en matière de réforme, croissance économique et réduction de la pauvreté, mentionne le communiqué. Selon la Banque mondiale, le taux de croissance du PIB du Cameroun devrait s’établir à 4,2 % en 2019, contre 4,1 % en 2018. La hausse de la production de gaz, une contraction plus lente qu’attendu dans le secteur pétrolier, la bonne tenue du secteur de la construction et la solidité de celui des services alimentent cette dynamique.

Cette institution bancaire souligne que cette opération, va entre autres, rationaliser et réduire les dépenses fiscales ; élargir l’assiette fiscale hors recettes pétrolières ; accroître l’efficacité de la passation des marchés publics ; améliorer la gestion de la fonction publique ; accroître la viabilité financière du secteur de l’énergie ; améliorer l’entretien du réseau routier et renforcer sa résilience au climat ; améliorer les performances des plateformes logistiques et des chaînes d’approvisionnement dans le port de Douala ; et élargir l’accès des ménages les plus démunis aux services de santé et de protection sociale.

La Banque mondiale, souligne qu’elle accompagne le développement du Cameroun à travers 15 opérations financées par l’Ida, la Bird et différents fonds fiduciaires, pour un engagement net total de 1,81 milliard de dollars, auxquelles s’ajoute un programme étendu de services analytiques. Ce soutien contribue à assurer une croissance inclusive et durable dans le pays en appuyant la mise en œuvre de réformes économiques, l’optimisation des secteurs de l’agriculture et de l’élevage et des interventions dans les domaines de l’énergie et des transports, ainsi que dans les soins de santé, l’éducation et la protection sociale des plus vulnérables.

 

Marie MGUE 

 

Bock-Ryeol Rhyou l’Ambassadeur de Corée au Cameroun a parlé du Festival de la semaine culturelle de son pays avec le Ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures (Minrex).

 

Il n’y a pas que dans les domaines entre autres de la santé, de l’éducation que le Cameroun coopère avec la Corée du Sud. La culture fait aussi partie de ces secteurs sur lesquels les relations bilatérales des deux pays se fondent. Tout récemment, Adoum Gargoum le Ministre délégué auprès du Ministre des Relations extérieures s’est entretenu avec Bock-Ryeol Rhyou l’Ambassadeur de Corée au Cameroun. L’échange a porté sur le Festival de la semaine culturelle coréenne. Ledit Festival  s’est ouvert hier 15 octobre 2019. La cérémonie d’ouverture présidée par l’Ambassadeur a eu pour cadre le Musée national.

Il convient de souligner que durant sa semaine culturelle, la Corée du Sud présente le charme de son pays. Cela est facilité par les articulations telles que l’exposition dénommée «Fil et aiguille», qui a eu lieu dans l’après-midi d’hier. Cette exposition ouverte au public a connu la participation des brodeuses de la Divine Providence d’Ayos. Ce qui témoigne de l’excellente coopération entretenue par les deux pays. Ces brodeuses ont présenté au public 90 pièces de «Jogakbo». Le «Jogakbo» est en fait un tissu matelassé de forme carrée. En Corée du sud, il était utilisé pour fabriquer des emballages faits maison avec des chutes de tissu. Il était nécessaire dans les décorations intérieures. Aujourd’hui, il sert pour plusieurs choses, à l’instar de la fabrication d’objets d’usage courant comme les sacs, les pochettes, les emballages cadeaux pour des cérémonies de mariage.

A titre de rappel le Cameroun et la Corée du Sud entretiennent de longues années de coopération. Une coopération qui a débuté en 1961. Dans le secteur de l’éducation, les étudiants camerounais ont très souvent bénéficié de cette coopération. Ce pays au travers des bourses d’étude les a ouverts les portes de leurs écoles. La Corée du Sud se fait entendre aussi au pays du fait de son apport dans la promotion des formations professionnelles.     

 

Liliane N.

 

"Les normes vidéo créent une scène ouverte sur le monde", c'est sous ce thème que s'est célébré la 50e journée mondiale de la normalisation le 14 octobre dernier au Cameroun et dans le monde.

 

Axés sur les enjeux du développement par la transformation digitale, l'édition 2019 s'est célébré  à Douala notamment au groupe patronal du Cameroun (Gicam).

Une célébration marquée par des ateliers et la remise de trophées de normalisation à une cinquantaine de chefs d'entreprises.

En effet, le thème de cette édition cristallise l'attention sur les innovations techniques de ce secteur d'activité.

Dans un monde en plein mutation, la vidéo s'impose comme une opportunité pour le monde des affaires, l'éducation, la santé et bien d'autres.

Rappelons que le 14 octobre de chaque année, se déroule la journée mondiale de la normalisation, organisée par l'ISO (Organisation internationale de normalisation), la CEI (Commission électrotechnique internationale) et l'UIT (Union internationale des télécommunications). Cette journée est célébrée depuis 1970. Il s'agit de marquer le travail d'élaboration des normes et leur importance.

Sans norme internationale commune, établie et reconnue, pas d'échange possible, quel que soit le domaine : l'informatique, les technologies de l'information et des télécommunications (TIC) ou le vaste domaine non-électronique (l'alimentaire, les services, l'énergie, les transports,...).

Pour ce qui est des TIC, des informations produites par les logiciels ou des réseaux informatiques, les normes sont à la base des interconnexions et des échanges.

 
Marcel Ndi 
 

 

Au Cameroun, les familles et proches des condamnés à mort sont rejetés et maltraités par leur entourage, a décrié les associations de la société civile qui plaident pour leur prise en charge psychologique et leur insertion sociale.

 

Près de 330 condamnés à mort, selon le Réseau des avocats camerounais contre la peine de mort (Racopem) croupissent dans les différentes prisons du Cameroun. Malgré les multiples plaidoyers  de la société civile, notamment le Racopem, pour une abolition de la peine de mort, le Cameroun figure toujours parmi les pays du monde qui continuent de prononcer cette sentence. « La peine de mort ne fera pas diminuer le taux de criminalité », a réitéré ces abolitionnistes lors de la Conférence nationale sur l’abolition de la Peine de mort organisé à Douala, le 10 octobre 2019 dans le cadre de la 17e journée mondiale contre la peine de mort.

Malheureusement, déplore t-ils, cette  décision judiciaire n’affecte pas seulement les détenus, mais également leurs proches et leurs familles, principalement les enfants. « J’avais 9 ans  quand ma mère a été condamnée à mort à Bangangté. Mes frères et moi  avons été abandonnés, j’ai été contrainte d’arrêter mes études  pour des raisons financières », témoigne Christelle N. Malgré son jeune âgé au moment des faits, la jeune fille a été  stigmatisée et rejetée par les siens. Un fardeau qu’elle continue de traîner avec qu’elle au quotidien. « Ceux qui me connaissent me qualifient de fille de criminel », déplore  Christelle. 

Ce châtiment psychologique, Henriette Beatrice G l’a également vécu depuis que sa mère et certains de ses frères ont écopé de la peine de mort. En plus des railleries sociales, cette mère, tout comme ses enfants, a été abandonnée  par son mari. « Nous sommes allés jusqu’à la Cour Suprême sans suite. Nous nous sommes battu pour prouver leur innocence, mais en vain. Mon mari m’a abandonnée, nous sommes rejetés par la société », regrette cette jeune mère.

Lire aussi : Interview exclusive de Me Sandrine Dacga : « Les proches des condamnés à mort sont des victimes invisibles » 

A en croire Me Sandrine Dacga, les proches des condamnés à mort et leurs conseils sont les victimes invisibles de cette lourde peine. La stigmatisation, préjugés, rejet, dépression … sont autant de mots qui collent à la peau de ces victimes d’un genre nouveau, dit-elle. « S’agissant des proches des condamnés à mort, notamment leurs progénitures, leur protection et leur réinsertion sociale sont possibles si des dispositions sont prises. Tant la société que le gouvernement ont des devoirs envers ces victimes invisibles. La société devra éviter de verser dans les préjugés, l’exploitation, la maltraitance et le rejet », souligne cette avocate. Le gouvernement quant à lui, dit-elle, doit aménager des cadres d’encadrement de ces victimes et assurer leur scolarité gratuitement et leur accompagnement dans la vie active jusqu’à insertion complète dans la société. Un accompagnement psychologique doit également être aménagé par le gouvernement.

 

Marie Mgue

 

Le cancer du sein est le plus fréquent et le plus mortel des cancers chez la femme. Cette année, Octobre rose est la 25ème campagne de sensibilisation annuelle du cancer du sein.

 

La sensibilisation au dépistage des cancers se fait à longueur d'année mais l'opération « Octobre rose » est dédiée à la lutte contre le cancer du sein. Comme chaque année, Octobre Rose est suivi par de nombreuses associations et centres de recherches et hospitaliers. En plus des dépistages et des sensibilisations, des marches et courses solidaires sont aussi organisées.

Au Cameroun, le cancer prend de plus en plus de l’ampleur, a indiqué la rencontre d’experts en soins d’Oncologie et de supports (RESOS), lors du lancement de la campagne Octobre Rose. Selon plusieurs études menées au Cameroun, le cancer du sein est le premier cancer le plus mortel chez la femme. Près de 2000 femmes en meurent chaque année. En 2012 au sein de la population de Yaoundé, le cancer du sein était le cancer le plus fréquent de la femme avec les taux brut d'incidence et standardisé sur l'âge respectivement de 25.89 et 35.25 selon Enow Orock G.

Les raisons

Toujours selon certaines études, 70 à 80% des patientes sont diagnostiquées à des stades très avancés. Le cout élevé du dépistage, la faiblesse des plateaux techniques, le cout élevé des molécules anticancéreuses et parfois l’éloignement des structures sanitaires pour les populations vivant en milieu rural, sont quelques causes de cette détection tardive.

Ainsi, pour contrecarrer cette maladie, la campagne de sensibilisation d’Octobre Rose 2019 encourageant le dépistage précoce et le suivi médical. A cet effet, le RESOS a initié une campagne de dépistage durant laquelle des examens se font à des prix bas. Cette campagne se déroule dans la ville de Yaoundé à la clinique de la cathédrale au quartier Fouda, au groupe médical Saint Hilaire à Emombo et bien d’autres formations hospitalières, apprend-on.  

Comment prévenir le cancer du sein ?

Il faut savoir qu’un cancer du sein détecté tôt est susceptible de guérison. La prévention apparaît ainsi comme étant l'arme efficace de lutte contre cette maladie. Selon les spécialistes, peu de femmes pensent aujourd’hui à se faire dépister du cancer du sein. D’où la campagne spécifique « Octobre rose » dédiée à la sensibilisation contre cette affection.

Comme le disent les cancérologues, il suffit de palper les seins pour détecter une simple anomalie mammaire et de se rendre à l’hôpital pour se faire diagnostiquer grâce à une mammographie qui permet de trouver des images typiques de cancer et de procéder à une prise en charge rapide, selon l’état d’avancement de la maladie, qu’elle soit précoce ou avancée.

Faites-vous dépister les femmes !

 

Danielle Ngono Efondo

 

Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun s’est exprimé ce matin sur les antennes de Radio France International (RFI). Le Pr Maurice Kamto a déclaré qu’il n’a jamais négocié sa sortie avec qui que ce soit.

 

C’est un autre magazine international qui a émis la rumeur au sein de l’opinion publique internationale. Jeune Afrique a publié dans ses colonnes des informations faisant état de ce que les membres du MRC qui ont été libérés à la suite de la décision d’arrêt de poursuites signée par le Chef de l’Etat, ont dû négocier leur sortie contre des contreparties de nature à discréditer leur  combat républicain. Cette position a été relayée sur des plateaux de débat télévisé par des responsables politiques de parti en vue. A l’instar de Armand OKOL qui a renchérit en disant avoir des preuves de ces allégations.

Seulement, il n’en est rien. Ce d’autant lus qu’à l’heure du numérique, et avec la volonté éprouvée de discréditer certains acteurs politiques, il aurait été très facile de montrer aux yeux du monde les preuves de ce que le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun et ses alliés ont effectivement discuté et obtenu leur libération à la suite d’accords passés avec le pouvoir qu’ils considèrent comme illégitime. Manifestement, Maurice Kamto et ses alliés ont été libérés sans avoir marchandé leur intégrité.

C’est ce que le leader du parti de la renaissance a dit à Carine Franck sur RFI ce matin. « Je suis formel, nous n’avons eu de pourparlers avec personnes pour notre libération ». Maurice Kamto a saisi l’occasion pour rappeler que le combat de la revendication d’un Etat de droit se poursuivra selon des modalités qu’il fera savoir dans les jours à venir. Maurice Kamto ne voit aucun acte de magnanimité dans l’acte du Chef de l’Etat. « Il devait le faire et il l’a fait ». Lorsque la journaliste lui fait remarquer que ceci pourrait constituer un geste d’apaisement, Maurice Kamto répond : « Tant mieux ».

Par ailleurs, il s’est exprimé sur d’autres sujets à l’instar du Grand Dialogue National qui s’est déroulé à Yaoundé. Pour Maurice Kamto il s’agissait d’une rencontre unicolore, dont les résultats ne peuvent apporter de solutions durables à la crise. Et pour résorber la crise en cours il faudrait libérer les principaux acteurs encore en prison, comme Sisiku Ayuk Tabe. Sur l’avenir politique du Cameroun Maurice Kamto est clair, il faut réformer la gouvernance actuelle au risque de sombrer dans des divisions comme ce que le Cameroun connaît en ce moment.

 

Stéphane NZESSEU

 

La pépite camerounaise a été sacré meilleur joueur de la dernière coupe d'Afrique des nations remportée par le Cameroun en Tanzanie, par le Gardian qui publie chaque année une liste de 60 joueurs depuis 2004.

 

Élément crucial du dispositif de Thomas Libiih avec l’équipe nationale du Cameroun U17, Steve Mvoue s’est révélé aux yeux du monde lors du sacre continental de la catégorie obtenu en avril 2019. Il sera sans aucun doute l’une des grandes attractions de la prochaine Coupe du Monde des moins de 17 ans qui se déroulera au Brésil du 26 octobre au 15 novembre prochain. Nul doute que le joueur d’Azur Star, courtisé par le Toulouse FC depuis plusieurs mois, aura à cœur de hisser le drapeau du Cameroun très haut dans cette compétition.

Dans cette sélection de 60 joueurs, on retrouve également Lucien Agoumé (17 ans, passé cet été de Sochaux à l’Inter Milan). Le natif de Yaounde, très en vue en Ligue 2 la saison dernière avec Sochaux, pourrait également être l’une des grandes stars du football dans les années à venir si son talent se confirme.

 

Liste des 60 meilleurs joueurs de 17 ans dans le monde :

‪- Steve Regis Mvoué (AS Azur Star de Yaoundé, Cameroun)‬

‪- Adel Belkacem Bouzida (AC Paradou, Algérie)‬

‪- Zito Luvumbo (C.D. Primeiro de Agosto, Angola)‬

‪- Bruno Amione (Club Atlético Belgrano, Argentine)‬

‪- Matias Palacios (San Lorenzo, Argentine)‬

‪- Alan Velasco (Independiente, Argentine)‬

‪- Noah Botic (Hoffenheim, Australie)‬

‪- Jérémy Doku (Anderlecht, Belgique)‬

‪- Marco Kana (Anderlecht, Belgique)‬

‪- Yan Couto (Coritiba, Brésil)‬

‪- Talles Magno (Vasco da Gama, Brésil)‬

‪- Reiner (Flamengo, Brésil)‬

‪- Camilo Mena (Tigres, Colombie)‬

‪- Josko Gvardiol (Dinamo Zagreb, Croatie)‬

‪- Adam Hlozek (Sparta Prague, République Tchèque)‬

‪- Mohammed Daramy (FC Copenhague, Danemark)‬

‪- Johan Mina (Emelec, Équateur)‬

‪- Taylor Harwood-Bellis (Manchester City, Angleterre)‬

‪- Yunus Musah (Valence CF, Angleterre)‬

‪- Lucien Agoumé (Inter Milan, France)‬

‪- Eduardo Camavinga (Rennes, France)‬

‪- Adil Aouchiche (Paris SG, France)‬

‪- Nianzou Tanguy Kouassi (Paris SG, France)‬

‪- Georginio Rutter (Rennes, France)‬

‪- Karim Adeyemi (FC Liefering, Allemagne)‬

‪- Lazar Samardzic ( Hertha Berlin, Allemagne)‬

‪- Malik Tillman (Bayern Munich, Allemagne)‬

‪- Ronaldo Shani (Atromitos, Grèce)‬

‪- Djibril Fandjé Toure (AS Roma, Mali)‬

‪- Andri Lucas Gudjohnsen (Real Madrid, Islande)‬

‪- Riccardo Calafiori (AS Roma, Italie)‬

‪- Sebastiano Esposito (Inter Milan, Italie)‬

‪- Manuel Gasparini (Udinese, Italie)‬

‪- Jun Nishikawa (Cerezo Osaka, Japon)‬

‪- Luqman Hakim (Courtrai en 2020, Malaisie)‬

‪- Efrain Alvarez (LA Galaxy, Mexique)‬

‪- Ryan Gravenberch (Ajax, Pays-Bas)‬

‪- Mohamed Ihattaren (PSV, Pays-Bas)‬

‪- Alessandro Burlamaqui (Espanyol, Pérou)‬

‪- Filip Marchwinski (Lech Poznan, Pologne)‬

‪- Tomas Esteves (FC Porto, Portugal)‬

‪- Fabio Silva (FC Porto, Portugal)‬

‪- Catalin Cirjan (Arsenal, Roumanie)‬

‪- Aaron Hickey (Hearts, Écosse)‬

‪- Aliou Badara Baldé (Diambars, Sénégal)‬

‪- Filip Stevanovic (Partizan, Serbe)‬

‪- Ansu Fati (FC Barcelone, Espagne)‬

‪- Pablo Moreno (Juventus Turin, Espagne)‬

‪- Pedri (Las Palmas prêté par le FC Barcelone, Espagne)‬

‪- German Valera (Atlético de Madrid, Espagne)‬

‪- Tim Prica (Malmö, Suède)‬

‪- Khasanov Mukhriddin (Parvodz, Tajikistan)‬

‪- Suphanat Mueanta (Buriram United, Thaïlande)‬

‪- Mustafa Kapi (Galatasaray, Turquie)‬

‪- Muhammed Emin Sarikaya (Basaksehir, Turquie)‬

‪- Gianluca Busio (Sporting Kansas City, États-Unis)‬

‪- Giovanni Reyna (Borussia Dortmund, États-Unis)‬

‪- Matías Arezo (River Plate de Montevideo, Uruguay)‬

‪- Juan Manuel Gutiérrez (Danubio, Uruguay)‬

‪- Jasurbek Jaloliddinov (Bunyodkor, Ouzbékistan)

 

Jeudi dernier, une soirée spectacle de levée de fonds a été organisée dans un cabaret de Yaoundé. A l’honneur, une vingtaine d’artistes de renom à l’instar de Coco Argentée, Krotal, le groupe Macase, Lydol, Sandrine Nnanga, Tenor, mais aussi des humoristes comme Moustik Karismatik et Ulrich Takam.

 

Selon Cameroon Tribune, les enveloppes distribuées aux mélomanes et curieux venus à cette soirée ont permis de récolter 2,275 millions de F. Cet argent s’ajoute aux 962 euros (environs 650 000 F) obtenus via la plateforme Gofundme et les 605 euros (environ 411 000 F) recueillis via la plateforme Leetchi.

« Les fonds collectés vont notamment servir à la construction et l’isolation du studio, de la salle de rédaction et de la cabine technique, ainsi que l’achat des équipements. Notamment, le studio On Air, le studio de production, le matériel de reportage et l’équipement de la rédaction. C’est en fait, le cœur de la radio », indique Marcel Amoko, promoteur de la radio. Via le mobile money, le promoteur fait état d’une collecte évaluée à 2 millions de F.

La radio urbaine émettant à Yaoundé a été embrasée par un incendie dans la nuit du 7 au 8 septembre 2019. Tout de suite, une initiative a été mise sur pied pour reconstruire la radio. Elle se traduit par des gestes de générosité sous plusieurs formes.

A l’initiative des amis et auditeurs de la radio, l’association « Rebuild Kalak FM Together » a été créée et vise la reconstruction intégrale de l’outil de production de la radio. Le plan de financement pour cette reconstruction est évalué à plus de 41,388 millions de F.

La première étape concerne les travaux de reconstruction de base. Il s’agit de la toiture, de la maçonnerie, de la menuiserie à refaire, ainsi que l’électricité, le câblage et autres peinture et réhabilitation et insonorisation du studio. Ensuite, la radio aura besoin des aménagements de studio, ainsi que des installations techniques (émetteur, matériel de diffusion et de reportage, informatique de diffusion et de production, etc).

Sur les ondes, le service minimum est assuré depuis le 23 septembre avec de la musique, les bandes annonces et les plages publicitaires. Créée en 2011, Kalak FM émet sur la fréquence 94.5.

 

Otric N.

 

Mardi 15 octobre 2019, Samuel Eto’o, sur son compte Facebook a annoncé l'arrivée au Cameroun d'un nouvel opérateur de Paris sportifs, nommé « Betoo ».

 

Près d’un mois après avoir mis un terme à sa carrière footballistique, l’ancien capitaine des Lions Indomptable, Samuel Eto’o, a annoncé, sur sa page Facebook le lancement de « Betoo », un pari sportif made in Cameroon. « Betoo, le meilleur du pari sportif arrive chez vous sur www.betoo.cm/100% Camer », a-t-il écrit. Et d’ajouter : « Tout simplement parce que ma vie est un ensemble de paris gagnés ».

La plateforme déjà fonctionnelle en ligne offre la possibilité aux joueurs de parier sur des matchs de football, handball, basketball et tennis. Le format du jeu est simple. Les paris s’articulent sur plusieurs choix: victoire à domicile, match nul et victoire de l’équipe visiteuse. Le gain final dépendra de la mise de départ et de la cote associée à la rencontre.

Notons que la mise minimale est de 100 CFA et la mise maximale est de 500.000 CFA. Le paiement maximum est de 5.000.000 CFA pour un coupon de pari. Dans le cas où un utilisateur place plusieurs paris identiques (combinaisons de paris uniques et multiples incluses) pour lesquels les gains totaux dépassent la limite de gains par coupon de pari alors « Betoo » a le droit de réduire la mise afin de respecter les limites de gains.

 

« Betoo », apprend-on, accepte les paris simples et multiples sans limitation sur le nombre d’événements sélectionnés.

C’est un nouveau pas pour le Grand 9 dans le monde des affaires. On se rappelle qu’en 2011, Eto’o avait lancé une compagnie de téléphonie « Samuel Eto’o Mobile ». Malheureusement deux ans plus tard (2013), Set Mobile s’était effondrée. On espère que cette fois-ci ce sera du lourd et du durable.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01