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Avec cette nouvelle station, le Centre hospitalier de recherche et d'application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya, va pouvoir résoudre des problèmes de stérilité dont la cause était masculine.

 

Depuis son entrée en service, le Centre hospitalier de recherche et d'application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh) ne disposait que d’une seule station Icsi. Entendez par Icsi, micro-injection intracytoplasmique de spermatozoïdes. Il s’agit en fait, selon le corps médical, de la technique de reproduction médicalement assistée la plus utilisée. Ici il est question d’introduire un seul spermatozoïde à l’intérieur d'un ovocyte mature pour obtenir sa fécondation. L’Icsi est présenté comme une véritable révolution dans la Fécondation in vitro (Fiv).

Avec l’acquisition d’une deuxième station Icsi, le Chracerh dont l’objectif premier est de redonner du sourire aux familles en quête de progéniture, va pouvoir non seulement répondre à la demande sans cesse croissante, mais aussi revoir à la hausse ses prétentions. Dans le circuit de la Fiv, 500 femmes supplémentaires bénéficieront d’une prise en charge. « Nous étions à la recherche de cet équipement depuis trois ans. Nous avons été très chanceux d'obtenir celui-ci en l'espace d'une semaine. Il a été installé par un ingénieur suisse de passage ici pour le Ghana», déclare le Pr. Jean Marie Kasia. Il convient de rappeler qu’il est le Directeur général du Chracerh.  

Le Chracerh s’était fixé un objectif de 150 bébés à faire naître en trois années d’existence. Et le 27 août dernier, le Centre a enregistré sa 148e naissance. «Nous partirons de 500 cycles de grossesses actuellement à 1000 par an parce que la demande a augmenté. Nous avons commencé petit à petit et au fil du temps, notre croissance est exponentielle : les sollicitations émanent de partout sur le continent et du monde entier…Nous étions déjà débordés avec 500 femmes en ligne par an pour une grossesse. On se marchait sur les pieds avec un seul poste. Avec ce nouvel équipement, nous pouvons maintenant plus et mieux travailler », soutient le Pr. Michel Toukam, en service au Chracerh », fait savoir le Pr. Jean Marie Kasia.

 

Liliane N.

 

 

Afin de mieux cerner les contours des différentes problématiques que pose leur implémentation réelle dans le processus de réhabilitation de l’identité socio culturel du Cameroun, L’Unesco a décidé d’accompagne le processus.  

 

C’est à travers un atelier ouvert ce Jeudi, dans la salle des Conférences de cet organisme. Un cadre d’échanges idoine pour les experts et praticiens qui, pendant deux jours, vont réfléchir sur les meilleures stratégies et options devant sous – tendre, l’élaboration et la mise en œuvre d’une pertinente politique du bilinguisme et du multiculturalisme au Cameroun.

Contexte

L'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture a à ce jour, recensé environ 3000 langues en danger, dont plusieurs en situation critique et 230 langues complètement éteintes depuis 1950. Et avec la perte de ces dernières, disparaissent des patrimoines inappréciables de l’humanité.

Le Cameroun, encore appelé Afrique en miniature, se caractérise par une grande diversité linguistique, constituée d’un enchevêtrement de langues des familles nigéro – congolaise, nilo – saharienne, bantoue et afro – asiatique (chamito – sémitique). Si tous les camerounais parlent l’une de très nombreuses langues nationales (239), selon Charles Binam Bikoî, Secrétaire Exécutif du Cerdotola, « Il n’est pas possible de s’adresser à tous dans l’une de ces langues. Dans une certaine mesure, cette lacune est comblée par quelques langues véhiculaires comme l’ewondo, le douala, le bassa, le bakweri, le bulu, le pidgin english… ».   

Et pourtant, l’Union Africaine n’a de cesse de recommander à ses membres, l’’élaboration et la mise en œuvre des politiques linguistiques. Ces dernières  visent à garantir l’utilisation des langues nationales dans le processus de développement de la nation, aux côtés des langues officielles. Tout en promouvant leur sauvegarde, car elles véhiculent et perpétuent les cultures de même que les identités des peuples.

Il est important de relever que les politiques linguistiques et pratiques éducatives, contribuent aussi à la réalisation des objectifs de développement durable, dont celui relatif à l’éducation (UN2030) et, l’Agenda 2063 de l’Union Africain : « L’Afrique que nous voulons » et, dans le cadre de l’atteinte des objectifs de développement national portés par le DSCE et le PND en vue de l’atteinte de l’émergence 2035.

Le Programme

Il est composé par des ateliers aux thématiques diverses portant notamment sur : Le Partage des Options de Politiques Linguistiques et Bonnes Pratiques en la Matière (Politique Linguistique du Cameroun : Etat des lieux, leçons, défis et perspectives – Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme : Situation et Stratégie…) - Partage sur les Choix et les Pratiques de Gestion des Langues au Cameroun – Partage sur une Ebauche des Axes stratégiques de la Politique Linguistique et du Cadre de Mise en Œuvre Inclusif – Les langues d’Instruction au Cameroun …

 

Nicole Ricci Minyem

 

L'Algérien a franchi le premier la ligne d'arrivée à la place des fêtes d'Abong-Mbang (109,9 km), au bout de 2 h 28 min 32s.

 

Il a été suivi par 19 coureurs parmi lesquels les Camerounais Kamzong Abossolo Clovis, Fozing Dassie Robert,  Tella Arthuce, Kamdem Jordan et Sikandi Ghislain tous classés à 8 min de retard sur le maillot jaune sur les 35 coureurs classés .

La 2e étape ce vendredi 18 octobre 2019 se fera entre Yaoundé et Ebolowa (150,6 km).

Rappelons que la 19e édition du Grand prix cycliste international Chantal Biya a débuté jeudi dans la ville camerounaise de Dimako, dans la région de l'Est.

Quatre étapes, avec une distance totale de 543 kilomètres, constituent le tour de quatre jours. La dernière et la plus longue étape, prévue dimanche prochain, couvrira une distance de 166,4 kilomètres entre la ville de Sangmelima (sud) jusqu'à la capitale Yaoundé.

Outre que les deux équipes du Cameroun, les cyclistes venant du Rwanda, de la France, des Pays-Bas et de la Slovaquie se disputeront à la compétition. Les équipes de Côte d'Ivoire et du Burkina Faso sont absentes.

Nommé en l'honneur de la première dame camerounaise Chantal Biya, le tour est organisé chaque année par la Fédération camerounaise du cyclisme sous la supervision de l'Union cycliste internationale.

 

Marcel Ndi

 

C’est une information sur laquelle est revenu cette semaine le journal L’Anecdote. En effet, après avoir salué l’initiative de la tenue du grand dialogue national à Yaoundé, on assiste à un changement de posture des Américains, exigeant à Paul Biya l’organisation d’un nouveau dialogue. 

 

Il s’agit d’un communiqué de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun qui fait mention de ce sujet. Cette sortie du diplomate étasunien est questionnable, selon le bihebdomadaire L’Anecdote. Ce journal souligne, « la complaisance qui entoure l’attitude de ce pays face aux exactions terroristes perpétrées en zones anglophones. Ceci par des individus circulant librement sur son sol ». 

On peut d’ailleurs lire clairement dans le journal, ce passage : « le gouvernement provisoire dirigé par Ayuk Tabe est remplacé par un gouvernement intérimaire quand ce dernier est arrêté au Nigéria. Puis extradé vers le Cameroun en janvier 2018. Ce gouvernement, a le soutien des Etats-Unis ». Ce qui fait penser au journal de Amougou Belinga que le pays de Donald Trump s’offre à un double jeu.

Lire aussi : Libération de 333 prisonniers anglophones : Pour les américains, c'est un pas encourageant vers le dialogue

« Comment comprendre que ce pays n’ait pas emboîté le pas au gouvernement britannique en juin dernier ? Il a mis hors d’état de nuire un membre de la nébuleuse séparatiste qui sème la mort et la désolation dans les régions anglophones sur son sol. Ceci pour apologie du terrorisme et incitation au saccage des ambassades du Cameroun à l’étranger », se questionne le bi-hebdomadaire pour conclure. Pour le journal, la situation montre sans équivoque que les américains ont des intérêts cachés. 

 

Innocent D H

 

Le Ministre demande que les autorités de cette ville se rassurent par ailleurs, que ceux qui rentrent sur le sol camerounais ont des vaccinations requises.

 

Malachie Manaouda poursuit avec ses visites inopinées dans les formations sanitaires du pays. Après les descentes effectuées dans des centres de santé de la capitale Yaoundé, le Ministre de la Santé (Minsante) s’est rendu à Kye-Ossi. Cette ville est située au niveau de la frontière que le Cameroun partage avec le Gabon, la Guinée équatoriale. Durant ces escales, l’attention du Dr Malachie Manaouda a été portée sur la maladie Ebola, même si rendu à ce jour, le Cameroun ne présente aucun cas.

Etant passé au Centre médical d’arrondissement (Cma) d’Ambam dans la Vallée du Ntem, ensuite au Cma de Kye-Ossi, puis à la formation sanitaire privée dénommée Clinique Yola, le Minsante a fait à chaque fois des recommandations, tout en indiquant l’objet de sa visite. « Nous sommes venus regarder la situation sur le terrain. Nous sommes dans une situation de surveillance épidémiologique. Et nous sommes aussi dans le cadre d’une urgence de santé publique, c’est un spectre international. Nous verrons avec les autorités administratives localement ce qu’il y a lieu de faire. Notre objectif n’est pas d’ajouter une sorte d’obstacles ou des tracasseries à la libre circulation dans le cadre de la sous-région. Mais c’est de nous rassurer que ceux qui rentrent sur le sol camerounais ont des vaccinations requises », a-t-il déclaré.

Durant ses descentes, le Minsante a tout de même noté qu’il y a lieu d’améliorer le plateau technique de ces formations sanitaires, pour que les patients bénéficient d’une bonne prise en charge. Il a aussi salué les efforts fournis par le corps médical. Il faut noter que le Ministre de la Santé a entrepris de se rendre à Kye-Ossi au moment où le virus Ebola a réapparu en République démocratique du Congo.

 

Liliane N.

 

Selon l’information rapporté par Actucameroun, une note du Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé de la Gendarmerie nationale, Galax Etoga, interdit à tout gendarme camerounais de s’afficher sur les réseaux sociaux. La mesure prendra effet à compter du 1er novembre.

 

À partir du 1er novembre prochain, aucun gendarme ne s’affichera sur les réseaux sociaux comme Twitter, Facebook, WhatsApp…Dès novembre, « tout groupe WhatsApp regroupant des gendarmes, créé sans autorisation de M. le Sed-Cgn doit être instamment dissout sous peine de mesures répressives contre tous ses membres.» ,aurait déclaré Gallax Yves Landry Etoga.

En en croire le site internet Actucameroun, cette nouvelle mesure serait la conséquence de plusieurs manquements d’ordre éthique et déontologique qu’auraient fait montre les gendarmes dans l’utilisation des réseaux sociaux ces derniers temps. « La sortie de Galax Etoga de ce 15 octobre n’est pas fortuite. C’est la suite logique d’un rappel à l’ordre de plusieurs gendarmes qui font étalage de leurs habillement, armement, caserne, opérations », rapporte le site internet.

L’armée camerounaise subit aujourd’hui une pression considérable, dans un contexte régional trouble. Les canons tonnent aux frontières du pays. Dans l’Extrême-Nord, les soldats doivent parer à l’infiltration des insurgés islamistes de Boko Haram, en guerre contre les forces nigérianes. Au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, la crise anglophone est encore plus préoccupante.

De fait, Les gendarmes ont deux semaines avant le 1er novembre pour se conformer. Les autorités camerounaises entendent donc rappeler aux militaires le sens du surnom la « grande muette », attribué à l’armée depuis la 3ème république (1870-1940) en France, comme pour rappeler la discrétion et le droit de réserve dont ils doivent faire preuve.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Le directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications, le Pr Philémon Zoo Zame, a fixé il y a quelques jours, de nouveaux montants des offres tarifaires pour la terminaison d’appels voix et SMS des principaux opérateurs de téléphonie présents au pays que sont : Camtel, MTN Cameroon, Orange Cameroun et Viettel Cameroun. Ils doivent prendre effet pour le compte des années budgétaires 2019 et 2020, rapporte digitalbusiness.africa.

 

L’Agence de régulation des télécommunications du Cameroun (ART) a signé le 02 octobre 2019, une décision fixant les tarifs plafonds (hors taxes) des offres tarifaires contenues dans le catalogue d’interconnexion et d’accès des SMS MT (Mobile Terminating) et bulk SMS à retrouver dans le catalogue d’interconnexion et d’accès des opérateurs CAMTEL, MTN Cameroun, ORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroun.

Comme pour le frais de raccordement à la plateforme SMS des quatre opérateurs, les frais de raccordement à la plateforme USSD sont fixés à 500 000 F.Cfa HT. Le tarif d’une transaction USSD est fixé à 10 Francs Cfa HT. Les quatre opérateurs sont tenus d’intégrer ces tarifs dans leur projet de catalogue d’interconnexion et d’accès des exercices 2019 et 2020 destinés aux fournisseurs de services de communications électroniques.

Par la suite, ces projets de catalogues révisés intégrant les tarifs fixés par l’ART doivent être soumis à l’Agence pour approbation, au plus tard vingt jours après signature de cette décision. Néanmoins, Philémon Zoo Zame relève que l’ART pourrait procéder à la révision de ces tarifs « en cas de modification dans la vie sociale de l’opérateur, de l’environnement technique, économique, réglementaire ou de dysfonctionnements concurrentiels ».

Il convient de rappeler que l’ART avait rejeté pour la seconde fois les offres techniques et tarifaires de MTN Cameroon et Orange Cameroun, respectivement le 10 avril 2019 et le 3 juin 2019. Après ce rejet, MTN Cameroon et Orange Cameroun avaient soumis au régulateur, le même mois, une autre offre. Pour MTN, l’on proposait 18 FCFA en heures pleines et 16 FCFA en heures creuses, soit une baisse de 18% pour la terminaison d’appels voix et 5 FCFA le SMS, soit une baisse de 12,5%. Chez Orange, les tarifs se présentaient ainsi : 17 FCFA en heures pleines et 15 FCFA en heures creuses, soit une baisse de 22% pour la terminaison d’appels voix, et 5 FCFA pour le SMS, soit une baisse de 12,5%.

Afin d’obtenir des clarifications sur les tarifs proposés, l’agence avait convié les opérateurs Camtel, MTN, Orange et Viettel les 11 et 12 juillet 2019 à des concertations. Lors de ces rencontres, rapporte Digital Business Africa, MTN et Orange ont justifié le maintien des tarifs proposés par des investissements à consentir pour assurer le développement de leurs réseaux et les déséquilibres financiers que pourraient engendrer une baisse des tarifs de terminaison d’appels de l’ordre de 45% sur une année. Toutefois MTN Cameroon et Orange Cameroun avaient fait savoir tout comme lors des précédentes réunions la possibilité d’appliquer la baisse exigée par l’ART pour l’exercice 2020.

Ci-dessous le tableau des nouveaux tarifs.

Danielle Ngono Efondo

 

A cet effet, Alamine Ousmane Mey, le Ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, a été autorisé le 11 octobre dernier par le Chef de l’Etat de procéder à la signature d’un accord de prêt, avec la Banque africaine de développement(BAD). 

 

Le crédit mis à la disposition du Cameroun par la BAD est un accord de prêt d’un montant de 17,96 millions d’euros soit environ 12 milliards de FCFA. Selon les informations officielles, le financement approuvé depuis un an est destiné à la réalisation des travaux de construction sur la Ring road, tronçon routier reliant la région du Nord-Ouest du Cameroun au Nigéria voisin. 

143 milliards de FCFA, c’est l’estimation du coût total des travaux. La Ring road à construire est longue de 37 kilomètres. Elle traverse au passage six chefs-lieux de départements sur les sept que compte la région du Nord-Ouest. 

Depuis 2016, la partie anglophone du pays connaît une crise sociopolitique à l’origine d’une insécurité galopante faisant ainsi bloquer l’exécution des grands travaux dans cette partie du Cameroun. Et à ce jour, l’on constate que seul le tronçon Ndop-Kumba, une linéaire longue de 60,5 kilomètres a vu ses travaux arrivés à bon terme. 

 

Innocent D H

 

Le 16 septembre 2019, le Président Paul Biya a, par décrets distincts, renouvelé le mandat de quatre de ses membres et nommé Njipendi Salifou comme nouveau membre.

 

Institution électorale camerounaise, Elections Cameroon dispose de tous les membres légaux de son Bureau électoral en fonction pour organiser et gérer les prochaines élections municipales, législatives et régionales dans le pays.

Le Président Paul Biya, par décret du 16 septembre 2019, a renouvelé pour quatre ans le mandat de quatre des membres du Bureau électoral. Parmi eux figuraient Tsanga Delphine, Pierre Titi Nwel, Christopher Tambe Tiku et Mohamadou Boubakar. Par un autre décret du même jour, le Président Paul Biya a nommé Njipendi Salifou comme nouveau membre du Bureau électoral d'ELECAM pour un mandat de quatre ans renouvelable.

Après leur nomination, l'histoire s'est faite le 17 octobre 2019, date à laquelle ils ont prêté serment devant le Conseil Constitutionnel, rituel nécessaire à leur entrée en fonction. Ce qu'il y a de plus mémorable à propos de la cérémonie de prestation de serment, c'est le fait qu'elle a été la première à avoir lieu au Conseil constitutionnel, puisque le Conseil n'est devenu effectivement opérationnel qu'en 2017. Des cérémonies similaires ont eu lieu jusqu'à présent à la Cour suprême, qui siégeait auparavant au Conseil constitutionnel.

A ce titre, le Président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana, a présidé l'événement dans la salle des séances du Conseil au Palais des Congrès de Yaoundé. Il a donné lecture des dispositions du paragraphe 6 de l'article 12 du Code électoral qui dispose que "avant d'entrer en fonction, les membres du Conseil électoral prêtent le serment suivant devant le Conseil constitutionnel".

Le serment que les cinq membres ont prêté devant le Conseil a été clairement énoncé. Il a également fait connaître les dispositions de l'article 15 du Code électoral relatives à la fin du mandat. Il peut y être mis fin dans les cas suivants : "incapacité physique ou mentale dûment constatée par le Conseil électoral ; faute grave, notamment manquement à l'obligation de prêter serment, dûment constatée par le Conseil électoral ; et peine prononcée pour un crime (emprisonnement à vie ou à durée déterminée accompagné d'un bannissement et d'une interdiction civique)".

Clément Atangana a également donné lecture des dispositions de l'article 10 du Code électoral relatives aux fonctions du Bureau électoral d'ELECAM. Le Président du Conseil constitutionnel, en présence de hauts responsables d'ELECAM tels que le Président du Bureau électoral, Enow Abrams Egbe et le Directeur général des élections, Erick Essousse, ainsi que d'autres dignitaires, ont brièvement présenté les portraits des quatre membres du Bureau électoral dont le mandat a été renouvelé et celui du nouveau membre Njipendi Salifou. A l'issue de la cérémonie, il les a félicités d'avoir mérité la confiance du chef de l'Etat et leur a souhaité plein succès dans l'exercice de leurs fonctions.

 

Otric N.

 

 

Les parents de la jeune dame sauvagement assassinée sont représentés par Me Dominique Fousse et un collectif.

 

Ils ont porté plainte mardi dernier, contre inconnu pour acte de terrorisme, torture et assassinat et, c’est le tribunal militaire qui a la charge de ce dossier. Les intérêts de la famille de la gardienne de prison sont également défendus par Universal Lawyers and Human Rights Defense. Cet organisme, de même que les avocats du barreau camerounais veulent qu’au terme de l’enquête, un procès soit ouvert et que les assassins répondent de leurs actes : « Nous voulons voir devant la barre, tous ceux qui ont été la vie à cette jeune dame, mère de quatre enfants. Qu’ils viennent assumer leurs actes devant la justice… », affirme Me Dominique Fousse.

 

Les séquences d’un film d’horreur  

C’est le 30 Septembre dernier que les vidéos ont envahi les réseaux sociaux, sans que ne soit apporté l’option « Attention aux âmes sensibles ». Les parties intimes de la jeune dame étaient exposées aux quatre vents, l’on voyait que des lambeaux de chair avaient été arrachés et, pour ceux qui ont eu le courage de regarder ces images jusqu’à la fin, l’on a aperçu deux individus s’acharner sur le cou de Florence Ayafor, avec des machettes mal aiguisées. L’Horreur.

Les personnes qui connaissent cette partie du Nord Ouest  affirment que le drame s’est déroulé dans un village appelé Pinyin, situé dans l’arrondissement de Santa. Quelques heures plus tard, ne pouvant supporter et intégrer dans son esprit les images de la souffrance endurée par sa sœur avant de rendre l’âme, le frère aîné de la jeune maman, issue de la promotion 2004, de l’Ecole nationale de l’administration pénitentiaire de Buea est lui aussi décédé, de suite, semble t–il  d’un arrêt cardiaque.

Lire aussi : Assassinat monstrueux de Florence Ayafor : Un citoyen camerounais dénonce le silence "complice" des ONG

 

A qui incombe la responsabilité de ces actes barbares ?

Cette semaine, l’on a vu dans les réseaux sociaux, les photos des individus aux mines patibulaires, présentés comme les assassins, les meurtriers de  Florence Ayafor. Ils n’ont pas hésité, quelques instants après avoir posé leur acte innommable, à présenter comme un trophée, la tête de la jeune dame en scandant des incantations maléfiques.

Tandis que le gouvernement camerounais multiplie les actions pour que la paix revienne dans ces deux régions, alors que quelques sécessionnistes déposent les armes et sont accueillis et traités comme des rois parce qu’ils ont choisi l’option du retour au respect des normes républicaines, quelques « détraqués mentaux », veulent maintenir un climat de terreur.

Il y a quelques heures encore, deux ambazoniens, se trouvant à bord d’une moto, ont tenté d’enlever le principal du lycée de Fiango. Malheureusement pour eux, les éléments des Forces de Défense et de Sécurité, habillés en civil leur ont empêché de mener à bien leurs sombres desseins. Le conducteur a réussi à prendre la fuite mais, son complice médite actuellement sur son sort.

Vivement que les enquêtes portent leurs fruits et que les assassins de Florence Ayafor payent lourdement avec toute la vigueur de la loi. Justice sera ainsi rendue pour elle mais aussi, pour toutes les autres victimes.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01