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Les Lions U23 ont battu les Maliens sur le score d’un but à zéro,  ce lundi lors de la deuxième journée du Groupe A  de la Can Egypte U-23 2019 qui a débuté le 8 novembre dernier.

 

Franck Evina a délivré le Cameroun à la 75e minute de jeu ce lundi 11 novembre 2019, face à la sélection malienne. L’unique but de ce  duel de la deuxième journée de la Coupe  d’Afrique des nations (Can) des moins de 23 ans dans le groupe A, permet à la sélection camerounaise de maximiser ses chances de qualification pour les demi-finales.

Lors de leur première sortie, les hommes de Rigobert Song et les Ghanéens se sont séparés sur un score nul, 1-1. « Nous n’avons pas vu sur le terrain le match que nous espérions mais l’essentiel a été fait, c’est-à-dire gagner la rencontre contre le Mali. Une manche a été franchie mais le premier objectif de qualification en demi-finale n’est pas encore atteint, nous devons rester concentrer lors du prochain match contre l’Egypte quel que soit le résultat de son match contre le Ghana », a affirmé le sélectionneur national, Rigobert Song au terme du match.

Avec cette deuxième défaite, après celle concédée face au pays hôte, l’Egypte,  le Mali est éliminé de la compétition. « Il y a beaucoup de regrets quand les objectifs ne sont pas atteints comme c’est notre cas. Mais ce n’est pas la fin du monde surtout quand on voit le comportement des joueurs. Nous allons féliciter le vainqueur et aller travailler pour revenir plus forts lors des prochaines compétitions », confie le sélectionneur malien, Fanyéri Diarra.

L’unique buteur camerounais, Franck Evina  a été élu l’Homme du match. « Une grande fierté de se voir attribuer ce titre. C’est la première grande compétition avec le Cameroun et les ambitions, c’est d’aller au bout et de pouvoir intégrer l’équipe A », s’est réjoui le buteur.

Le Cameroun affrontera les Pharaons U-23 qui se sont qualifiés en décrochant leur  deuxième victoire face au Ghana (3-2), dans le cadre de la troisième journée de la phase de groupes le 14 novembre prochain. Une victoire sera nécessaire pour  permettre  aux Lions U-23, deuxième de leur groupe avec 4 points,  de se hisser aux demi-finales. Le Ghana est 3e du groupe avec 1 points. 

 

Marie MGUE 

 

Grâce à Maxwell Nana Njantou, le Cameroun a remporté  sa toute première médaille en argent, aux 43es Championnats du monde de sambo qui se sont déroulés du 07 au 11 novembre 2019 en Corée du Sud.

 

Le Cameroun a décroché sa toute première médaille en argent aux Championnat du monde seniors dames et messieurs de Sambo qui se sont déroulés à Séoul en Corée du Sud du 7 au 11 novembre 2019. Cette médaille historique de la délégation camerounaise est l’œuvre du sambiste, Maxwell Nana Njantou qui combat dans la catégorie des 100 kg messieurs. Un exploit qui permet au Cameroun de faire mieux qu’à Sotchi en Russie où il avait remporté trois médailles en bronze. C’est la toute première médaille d’argent africaine depuis 80 ans d’existence du Sambo. Un objectif atteint pour l’équipe camerounaise, qui espérait faire mieux que lors des éditions précédentes et améliorer les performances des athlètes nationaux du Sambo.

5 athlètes au total ont représenté le Cameroun à cette compétition mondiale. Seydou Njimoluh des – 100 kg en Sambo sportif est tombé face à André Kazuzonick de nationalité biélorusse. Gérard Vanlier Ndam des +100 kg Sambo sportif a dominé les sambiste du Japon et  du Honduras avant de tomber devant un Moldave. Le capitaine Raoul Njima Ehowa vainqueur de  son premier combat devant le Français Tom Peyrard dans les 90 kg sambo sportif, a été éliminé par un Biélorusse. La seule dame de la délégation, Danielle Mintom, pour sa première participation, a été éliminée par l’expérimentée Biélorusse Harelikava Vera.

A l’issue de ces 43es Championnats du Monde de Sambo, le Cameroun occupe la 12e place sur les 80 nations présentes, au classement général. La délégation camerounaise a également reçu le titre du  meilleur africain de cette édition. La première place mondiale est occupée  par la Russie qui a décroché 20 médailles en or.

 

Classement général des médailles

1er Russie : 20 or, 1 en Argent et 4 en Bronze
2eme Mongolie : 2 or, 1 en argent et 8 en Bronze
3eme Ukraine : 2 or et 4 en Bronze
4eme Georgia : 1 or, 5 en argent et 5 en Bronze.
5eme Uzbekistan : 1 en Or, 3 en Argent et 3 en Bronze.
6eme Bulgarie : 1 en Or et 2 en Bronze
7ème Biélorussie : 4 en Argent et 7 en Bronze
8ème Kazakhstan : 4en argent et 5 en Bronze
9ème France : 3 en Argent
10e Turkménistan : 1 en Argent et 3 en Bronze
11ème Kirghizistan : 1 en argent et 2 en Bronze
12e Cameroun : 1 en Argent.

 

Marie MGUE  

 

Le vainqueur de la rencontre retour du  4e Tour des Éliminatoires aux Jeux Olympiques Tokyo 2020  qui opposera les Lionnes Indomptables du Cameroun  aux Éléphantes de la Côte d’Ivoire, se hissera à la dernière  étape du tournoi.

 

L’un des deux  tickets qualificatifs pour la 5e et dernière étape des Éliminatoires  aux  Jeux Olympiques Tokyo 2020 sera décroché par le Cameroun ou la Côte d’Ivoire. Les deux sélections nationales  s’affronteront ce mardi 12 novembre 2019 au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé dans le cadre du match retour du 4e Tour des Éliminatoires aux Jeux Olympiques qui se dérouleront au Japon. Un duel déterminant pour ces deux formations qui rêvent d’une place au tournoi du football féminin olympique.

« Nous avons pu concéder un score vierge, nous souhaitons simplement développer tout ce que nous avons déjà fait depuis le début de ces qualifications. Nous devons être lucides devant les buts parce qu’il faudra que nous marquons des buts sans  en encaisser, sinon ce sera difficile pour notre  jeune équipe. Nous ne savons pas comment elle  réagira si nous encaissons. Nous devons éviter cela et essayer de marquer le plus tôt possible et empêcher à l’équipe adverse de croire qu’elle peut avoir des chances », a confié Aboudi Onguene à Press-sport.

Au match aller, le Cameroun et la Côte d’Ivoire se sont séparés  sur un score nul et vierge. Une contre-performance qui complique la tâche pour les camerounaises qui espèrent  faire leur retour aux Jeux Olympiques pour la première fois depuis Londres 2012. Les Ivoiriennes par contre, qui ont éliminé les Nigérianes, championnes d’Afrique en titre, au tour précédent,  visent leur première participation  à une phase finale du tournoi de football féminin olympique.

Déjà au Cameroun, la sélection ivoirienne a effectué sa séance de  reconnaissance du site ce lundi 11 novembre 2019 au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé.

Le vainqueur à l'issue de ce duel affrontera la Zambie ou le Kenya lors du tour final des éliminatoires en janvier 2020. Tout comme le Cameroun et la Côte d’Ivoire, ces deux équipes se sont séparées sur un score de deux buts partout en Nairobi au Kenya lors de la rencontre aller. Le  vainqueur de la 5e étape représentera l’Afrique aux Jeux Olympiques.

 

Marie MGUE 

 

Dans une réaction qui fait suite à la convocation du corps électoral des législatives et des municipales par le Chef de l’Etat, le patron politique du SDF dans la région du littoral dit les raisons pour lesquelles organiser une élection locale dans le contexte sécuritaire précaire des régions du Nord Ouest et du Sud Ouest serait un acte de scission du pays.

 

Pour l’honorable Jean Michel Nintcheu, « M. Biya vient d’acter la sécession à travers le décret portant convocation du corps électoral le 09 février prochain ». Selon le député SDF « cet acte malheureusement suicidaire pour le pays compte tenu du contexte socio-politique actuel achève de convaincre, même les plus sceptiques qui osaient encore croire en lui malgré les multiples signaux négatifs qu'il n'a eu de cesse de perpétrer durant son long et détestable règne, que M. Biya est l'acteur majeur de la sécession. Ce décret a définitivement fait tomber le masque du véritable pyromane en chef enfoui sous le boisseau. »

L’argumentaire du patron politique du SDF dans le littoral tient au fait qu’il soit quasi impossible de tenir sereinement des élections municipales ou législatives dans le contexte de crise sécuritaire actuel. En effet, dans un environnement où il y a eu beaucoup de mal à procéder à l’installation de plusieurs sous préfets, comment s’imaginer qu’il soit possible d’organiser des élections crédibles ?

Jean Michel Nintcheu estime que le Chef de l’Etat risque par cette élection conforter les séparatistes dans l’idée qu’il y a deux Cameroun. Effectivement, les risques de radicalisations sont grands. Les populations qui sont le soutien de l’armée dans cette lutte contre les séparatistes, si elles se sentent exclues, il y a de fortes chances qu’elles donnent raison au discours des adversaires de l’unité nationale et de l’intégrité du territoire. Et ce sont là des risques qu’il n’est pas préférable de courir à cette étape du conflit. Une étape où l’on observe une légère détente dans les relations, et où d’importantes négociations sont en cours avec des groupes sécessionnistes.

L’honorable a déjà trouvé le responsable en cas de dérive consécutive à la tenue forcée des élections dont le corps électoral vient d’être convoqué. Pour lui, « M. Biya sera tenu pour principal responsable de la très éventuelle déflagration qui surviendra à la suite de ce décret paranoïaque dont nul n'avait pourtant urgemment besoin en cette période extrêmement sensible de la vie de notre Nation. 

Biya vient de jeter de l'huile sur le feu de la tentative de sécession du pays. En cela, il n'y a plus de doute possible. L'inconséquent, l'autiste et le condescendant trentenaire assumera seul un éventuel effet domino de la déflagration de forte amplitude dans d'autres régions du pays. L'Histoire de notre pays retiendra qu'il a hérité d'un pays en paix et n'a lésiné sur aucun moyen pour le brûler au crépuscule de son règne. »

Croisons les doigts et espérons qu’il n’en sera rien.

 

Stéphane NZESSEU

 

Le calme a été observé le samedi 09 novembre 2019 décrété journée de deuil national en hommage aux 43 défunts de l’éboulement de terrain de Gouache.

 

Il n’y a pas que Bafoussam qui a pleuré les victimes de l’éboulement de terrain survenu à Gouache samedi dernier. Des villes comme Maroua, Garoua et Ebolowa pour ne citer qu’elles, ont aussi porté le deuil ce weekend. A Maroua par exemple, à l’esplanade des services du gouverneur de la région de l'Extrême-Nord, les populations ont observé une minute de silence. Cela a été fait après une marche sportive organisée par l'hôpital régional de Maroua. « Nous ne partageons pas seulement le bonheur, mais le malheur des uns crée la compassion et l'attention chez les autres et c'est ça la solidarité », a déclaré Roger Saffo, le secrétaire général des services du Gouverneur.

On a noté aussi qu’à travers la ville durant toute la journée du 09 novembre dernier, les drapeaux avaient été mis en berne. Devant les chefferies et autres lieux de service, l’image était la même. « C'est tout à fait normal, il faut que leurs âmes reposent en paix, et la seule manière pour nous de le démontrer c'est de laisser notre drapeau en berne », a déclaré Trumba Noël, employé d'une entreprise de gardiennage dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.

Dans la ville de Garoua, plusieurs administrations ont gardé leurs portes fermées. Les services du Gouverneur du Nord, les palais de justice, les postes de commandement militaire et les services de sécurité, ainsi que les administrations comprenant des effectifs paramilitaires comme les services des douanes du Nord, ont gardé pour l’occasion le drapeau en berne durant la journée. Ayant connu les inondations en 2012, la région qui avait également perdu ses fils, maîtrise la douleur causée par un drame comme celui de Gouache.

Dans le Sud, la ville d’Ebolowa a également observé la journée de deuil national. Comme à Maroua et à Garoua, les drapeaux ont été mis en berne. L’hommage aux morts de Gouache s’est poursuivi dimanche, dans les lieux de culte et célébrations eucharistiques.

Lire aussi : Cérémonie d'hommage à Bafoussam : Adieu aux 43 disparus

 

Liliane N.

 

Le 06 Novembre marque le premier anniversaire de la prestation de serment du Président Paul Biya. Mais aussi, le jour de la commémoration de l’accession au pouvoir du Chef de l’Etat actuel. Jour de bilan, et jour de projection. Dans les projections, plusieurs camerounais ont choisi de s’imaginer le portrait robot du Chef de l’Etat qu’ils désirent.

 

Le Cameroun est dans une phase de transition. De toute façon, le tenant du pouvoir actuel n’en a plus pour des décennies. Etant sur le déclin de la vie, il est évident qu’il est temps de penser à la succession du N’nom N’guii. Et sur la question de cette succession, le premier combat est d’éloigner les acteurs de l’ombre qui ont toujours participé jusqu’ici au choix, très souvent de manière officieuse, des Chefs d’Etat sur le continent. Par ailleurs, il faudra savoir exclure les logiques sectaires qui gouvernent parfois le choix des hommes ; en privilégiant les hommes et femmes appartenant au même réseau exotérique (rosicruciens, franc-maçon, …).

En parlant précisément de la main mise directe de la France, l'on évoque le coup d'Etat médical français ayant abouti à la démission d'Ahidjo. La main mise indirecte quant à elle fait état du dessein paternaliste et d'endoctrinement des cercles  exotériques franc-maçon et rosicruciens dans la gouvernance actuelle de notre pays. Autrement dit, les affiliés de ces cercles exotériques occidentaux servent les intérêts du maître français et non ceux du peuple dont la souveraineté en l'état actuel d'éveil des consciences ne souffre d'aucune contestation.

Ainsi, d’après certains camerounais, dont le lanceur d'alerte Mephisto, pour que le Cameroun ait un Chef de l'État au service du peuple, voici le portrait-robot de l'homme qu'il faut :

- Avoir fait preuve de patriotisme, nationalisme et d'altruisme vis-à-vis des autres camerounais ;

- Être intelligent et cultivé avec une très forte personnalité ;

- N'avoir jamais et été affilié de près ou de loin aux cercles ésotériques occidentaux ;

- Comprendre la métaphysique des mœurs africaines ;

- N'avoir jamais servi dans la haute administration camerounaise ;

- Jouir d'une probité morale avérée ;

- Être un leader charismatique et démocratique capable de convaincre en cas de désaccord ;

- Être capable de diversifier les partenariats avec les grandes puissances ce, sans en faire d'une le chandelier de sa gouvernance ;

Ce n'est qu'un tel profil qui placera au dessus de tout, les intérêts supérieurs de la nation et du peuple camerounais dans le grand chantier qu'est notre pays. Sans oublier l’influence malicieuse des grandes puissances. Il sera donc possible pour l’ensemble des citoyens de se reconnaître dans un tel leader. Pour la prospérité de la nation.

 

Stéphane Nzesseu

 

Dès les premières heures de ce lundi, les membres du gouvernement turc ont commencé l’expulsion les étrangers du groupe Etat islamique (EI), annonçant le renvoi d’un djihadiste américain. La prochaine expulsion concerne 24 autres terroristes, dont 11 Français et 10 Allemands.

 

Ces renvois surviennent dans la foulée d'une offensive menée par la Turquie dans le nord-est de la Syrie, vivement critiquée par l'Occident car elle a visé les forces kurdes alliées de la Coalition internationale dans la lutte contre les djihadistes : « Un terroriste étranger américain a été déporté de Turquie après que toutes les démarches ont été complétées », a déclaré le porte-parole du ministère Ismail Catakli, sans préciser vers quelle destination. Selon lui deux autres djihadistes, l’un allemand et le second de nationalité danoise, devraient également être renvoyés ce lundi vers leur pays.

De nombreux autres sont en cours

Sept autres « terroristes étrangers d’origine allemande seront déportés jeudi », a-t-il ajouté, cité par l’agence étatique Anadolu. Des démarches sont en cours en vue du prochain renvoi de 15 autres djihadistes : 11 Français, deux Allemands et deux Irlandais, selon la même source.

A Paris, le Quai d'Orsay a rappelé que des djihadistes et leurs familles sont régulièrement renvoyés en France depuis la Turquie et arrêtés à leur descente d'avion : «La plupart du temps secrètement, l'information ne sort pas ou beaucoup plus tard», souligne-t-on au ministère.

Ces expulsions avaient été annoncées en fin de semaine dernière, par le ministre turc de l’intérieur, Süleyman Soylu : « Pas besoin de courir dans tous les sens. Nous allons renvoyer les membres de l’EI. Ils sont à vous, faites-en ce que vous voudrez », avait-il ajouté. Le ministre turc n’avait pas précisé quels étaient les pays concernés par cette mesure, mais s’était notamment adressé à l'« Europe » pendant son discours.

287 évadés capturés

Longtemps soupçonnée d’avoir laissé les djihadistes traverser sa frontière pour rejoindre la Syrie, après le début du conflit qui déchire ce pays depuis 2011, la Turquie, frappée par plusieurs attentats commis par l’EI, a rejoint en 2015 la coalition antidjihadiste. Mais Ankara a été accusée ces dernières semaines d’affaiblir la lutte contre les éléments dispersés de l’EI en lançant, le 9 octobre, une offensive contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), fer de lance du combat contre l’organisation djihadiste.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a indiqué en fin de semaine dernière que la Turquie avait capturé 287 personnes qui s’étaient échappées de prison pour membres de l’EI en Syrie après le déclenchement de l’offensive d’Ankara.

 

Nicole Ricci Minyem

 

L’accord de convention qui consacre cette collaboration a déjà été signé.

 

C’est désormais officiel. Le Cameroun va évoluer avec le Gabon pour la formation des jeunes. Armand Claude Abanda le Représentant-résident de l'IAI-Cameroun et président du Conseil d'administration de l'Iftic-Sup et Joël Lehman Sandougout le Directeur général de l'Agence nationale des bourses du Gabon ont apposé leur signature sur l’accord de convention, qui va régir cette coopération.

Pour le Gabon cette coopération présente un double avantage. Premièrement il y a que les relations entre les deux pays seront renforcées. Deuxièmement la mobilité des jeunes camerounais et gabonais sera facilitée dans la sous-région. Etant donné que les plus hautes autorités du pays d’Ali Bongo ont décidé de mettre l'accent sur la formation professionnelle des jeunes afin d'endiguer le chômage.

Du côté du Cameroun, c’est un accord qui paraît également d’une grande importance. La seule présence d’un parterre de Membres du gouvernement à la cérémonie de signature de l’accord de convention l’a suffisamment démontré. Les Ministres Célestine Ketcha Courtés de l’habitat et du développement urbain, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe des Transports, Marie Thérèse Abena Ondoua de la Promotion de la Femme et de la Famille et de Jean de Dieu Momo de la Justice ont été des témoins de la signature de l’accord susmentionné.

Précisant que grâce à cet accord, les étudiants gabonais peuvent venir se faire former au Cameroun, Armand Claude Abanda président du Conseil d'administration de l'Iftic-Sup a également saisi l'occasion pour exprimer sa satisfaction pour la reconnaissance de la qualité des enseignements dispensés dans la structure universitaire. De sa prise de parole, on a par ailleurs retenu que la signature de l’accord de coopération a été rendue possible grâce à la détermination des ambassadeurs des deux pays.

 

Liliane N.

 

Djoudi Teddy Martial, étudiant à l’Ecole Normale Supérieure a été kidnappé ainsi que certains de ses camarades, alors qu’ils étaient dans leurs chambres d’étudiants ce dimanche

 

Quelques heures plus tard, l’on a vu sur la toile, la photo du jeune homme dont le corps a été abandonné dans un carrefour de cette localité, située dans l'arrondissement de Tubah, le département du Mezam.

Un cadavre de plus, une autre victime qui vient s’ajouter à la liste déjà très longue de ces camerounais qui depuis un peu plus de trois ans maintenant, ont été pris en otage par des groupes armés dont les objectifs au fil des ans ont su se révéler funestes.

Quelques heures auparavant, c’est le corps sans vie de l’adjudant Ndongo, élément du 21ème Bim qui a été retrouvé et déterré par ses camarades, alors qu’il avait été mis en terre par des terroristes qui lui ont froidement ôté la vie. Le crime apprend – on, se déroule dans le département du Fako dans le Sud Ouest.

Même si les assassins ont été interpellés quelques heures plus tard par les Forces de Défense et de Sécurité, cela ne change strictement rien à la gravité de ces faits. Ces individus sans foi ni loi, continuent tranquillement d’assassiner de paisibles citoyens, des étudiants, des personnes qui se sont mises au service de l’Etat, sans qu’on ne lise, sans qu’on n’entende sonnés les clairons de ceux qui se présentent comme des « grands défenseurs des droits de l’Homme, des régulateurs de la morale de l’Etat Camerounais ».

Où sont –ils maintenant, pour venir expliquer à la famille du jeune  Djoudi Teddy Martial, que leur fils, leur soutien a été sorti de sa chambre d’étudiant pour finir abandonner dans un carrefour. Qu’ils viennent donc maintenant leur dire où se trouvent les droits de cet enfant qu’ils sont simplement envoyé fréquenter afin de leur assurer une vieillesse acceptable. Où sont donc ces organismes qui n’ont jamais manqué d’affirmer, en rendant le résultat de leurs supposées enquêtes menées dans les régions du Nord et du Sud Ouest, qu’ils sont des As en la matière et que leurs paroles sont Oui et Amen ?    

Mais peut – être que ces deux jeunes gens dont la vie a brutalement pris fin seront présentés comme des victimes du Président de la République.

N’est –il pas coupable de tout ? Un coupable parfait pour ceux qui sont restés sourds et indifférents alors qu’il n’a pas hésité à se positionner comme un « mendiant de la Paix ».

Et, c’est de cette paix qu’il va parler à Paris, dans le cadre du forum organisé dans la capitale française par le Chef de l’Etat français. A côté de ses pairs, Paul Biya va apporter sa contribution afin que soient résorbés les maux qui, partout dans le monde apportent des cris, des larmes, la désolation totale.

La recherche de cette paix qui a permis qu’au cours du Grand Dialogue National, organisé dans la capitale politique camerounaise, on accueille et pardonne aux  terroristes d’hier, parce qu’ils ont fait acte de contrition.

Sincères condoléances aux familles éprouvées.

Lire aussi : Insécurité urbaine : Qui sont les « assassins » de Cédric Momo ?

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le Chef de l’Etat a rendu public ce dimanche 10 novembre 2019, l’arrêté de convocation du corps électoral pour les législatives et les municipales de février 2020.

 

Alors que les acteurs de la scène politique camerounaise se préparaient pour un troisième renvoi des échéances, le Chef de l’Etat a fait le choix d’engager la classe politique dans les élections locales. Une décision légale, mais dont la faisabilité et les conséquences sont un pari qui s’annonce très difficile.

La convocation de la session parlementaire du mois de novembre, avec les sujets annoncés à l’ordre du jour, a donné de croire que ce serait difficile de programmer une élection en bonne et due forme sans avoir mis en application les résolutions du dernier Grand Dialogue National. La vérité c’est que la plus grande inquiétude pour la bonne tenue des élections locales, ce sont les régions du nord Ouest et du Sud Ouest. La crise sécuritaire qui y perdure est un frein au déploiement des administrateurs des élections dans les différentes circonscriptions. La mise en place du régime particulier des régions du Nord ouest et du Sud ouest sera-t-elle effective d’ici février ?

D’après les dispositions du calendrier électoral le mandat des députés et des conseillers municipaux devrait s’achever le 29 février 2020. Or le délai prescrit par la loi est de 90 jours. De ce fait, le Chef de l’Etat ne pouvait aller au-delà du 10 novembre 2019. Le Chef de l’Etat a donc choisi de rester légaliste. Le calendrier électoral pour les législatives et municipales de 2020 prévoit, comme cela vient d’être fait, le 10 novembre 2019, il y a eu convocation du corps électoral. Le 26 novembre 2019 les candidats aux différentes élections procéderont au dépôt des déclarations de candidature. Le 11 décembre 2019 le conseil constitutionnel aura validé les candidatures et procédera à la publication des listes des éligibles. Le 25 janvier 2020, ouverture de la campagne électorale. Ce sera l’occasion pour les partis politiques de se mouvoir et présenter les figures des candidats qui briguent les fonctions locales.

Le 09 février 2020, comme indiqué par le décret de convocation du corps électoral, c’est le jour des élections des députés et des Maires. Dans la foulée, les 17 et 18 février 2020 on procédera au décompte officiel des votes. Le 29 février 2020, proclamation des résultats par le conseil constitutionnel. Et enfin, le 10 mars 2020, session de plein droit.

Les candidats sont déjà sur les startings blocs.

 

Stéphane Nzesseu

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01