Le 06 Novembre marque le premier anniversaire de la prestation de serment du Président Paul Biya. Mais aussi, le jour de la commémoration de l’accession au pouvoir du Chef de l’Etat actuel. Jour de bilan, et jour de projection. Dans les projections, plusieurs camerounais ont choisi de s’imaginer le portrait robot du Chef de l’Etat qu’ils désirent.
Le Cameroun est dans une phase de transition. De toute façon, le tenant du pouvoir actuel n’en a plus pour des décennies. Etant sur le déclin de la vie, il est évident qu’il est temps de penser à la succession du N’nom N’guii. Et sur la question de cette succession, le premier combat est d’éloigner les acteurs de l’ombre qui ont toujours participé jusqu’ici au choix, très souvent de manière officieuse, des Chefs d’Etat sur le continent. Par ailleurs, il faudra savoir exclure les logiques sectaires qui gouvernent parfois le choix des hommes ; en privilégiant les hommes et femmes appartenant au même réseau exotérique (rosicruciens, franc-maçon, …).
En parlant précisément de la main mise directe de la France, l'on évoque le coup d'Etat médical français ayant abouti à la démission d'Ahidjo. La main mise indirecte quant à elle fait état du dessein paternaliste et d'endoctrinement des cercles exotériques franc-maçon et rosicruciens dans la gouvernance actuelle de notre pays. Autrement dit, les affiliés de ces cercles exotériques occidentaux servent les intérêts du maître français et non ceux du peuple dont la souveraineté en l'état actuel d'éveil des consciences ne souffre d'aucune contestation.
Ainsi, d’après certains camerounais, dont le lanceur d'alerte Mephisto, pour que le Cameroun ait un Chef de l'État au service du peuple, voici le portrait-robot de l'homme qu'il faut :
- Avoir fait preuve de patriotisme, nationalisme et d'altruisme vis-à-vis des autres camerounais ;
- Être intelligent et cultivé avec une très forte personnalité ;
- N'avoir jamais et été affilié de près ou de loin aux cercles ésotériques occidentaux ;
- Comprendre la métaphysique des mœurs africaines ;
- N'avoir jamais servi dans la haute administration camerounaise ;
- Jouir d'une probité morale avérée ;
- Être un leader charismatique et démocratique capable de convaincre en cas de désaccord ;
- Être capable de diversifier les partenariats avec les grandes puissances ce, sans en faire d'une le chandelier de sa gouvernance ;
Ce n'est qu'un tel profil qui placera au dessus de tout, les intérêts supérieurs de la nation et du peuple camerounais dans le grand chantier qu'est notre pays. Sans oublier l’influence malicieuse des grandes puissances. Il sera donc possible pour l’ensemble des citoyens de se reconnaître dans un tel leader. Pour la prospérité de la nation.
Stéphane Nzesseu