Le Chef de l'Etat a transmis le message du Cameroun aux dirigeants du monde en France sur la manière dont les défis actuels doivent être relevés.
La présence du chef de l'Etat camerounais parmi 32 autres dirigeants du monde pour parler de paix et de gouvernance mondiale à Paris du 11 au 13 novembre 2019 a été un événement marquant. Sur le plan diplomatique, le chef de l'Etat, arrivé à Paris le dimanche 10 novembre pour l'événement, a assisté à un banquet d'Etat au Palais de l'Elysée le lendemain avant de se préparer au Forum qui s'est officiellement ouvert le mardi 12 novembre 2019.
Le Forum pour la paix de Paris (FPP), initié en 2018 par le Président français Emmanuel Macron, est une rencontre annuelle de tous les acteurs de la gouvernance mondiale destinée à concevoir des solutions multilatérales aux problèmes actuels du monde. Conscient de l'importance des sujets abordés, le Président Paul Biya a mis à profit ses nombreuses années d'expérience en matière de leadership pour partager avec les nombreux participants au sommet.
L'état environnemental, géographique et sécuritaire de la zone a été examiné le 13 novembre 2019 au Ministère des Relations Extérieures pour l'adoption des mesures adéquates.
La sauvegarde des ressources naturelles, de l'eau et des terres autour et à l'intérieur du bassin du lac Tchad pour le bénéfice de l'humanité reste une priorité pour les quatre pays membres (Cameroun, Tchad, Niger et Nigeria) qui se partagent cette superficie. Au fil des ans, des raisons environnementales, démographiques et sécuritaires ont eu un impact négatif sur le bassin, entraînant sa dégradation, situation qui a contraint les pays membres à se réunir au Nigeria en juin 2016 dans le cadre du Dialogue régional sur la protection du bassin du lac Tchad et à discuter de la protection de la zone. Des recommandations ont été faites et compte tenu de l'enjeu actuel de la situation dans le bassin, un comité interministériel s'est réuni au ministère des Relations extérieures le 13 novembre 2019 pour évaluer les résolutions émises lors du deuxième dialogue régional sur la protection du bassin.
Cette organisation non gouvernementale informe que les groupes et autres jihadistes, viennent de trouver des mines d’or au Sahel. Pour eux, c’est une nouvelle source de revenus.
L’Ong International Crisis Group (Igg) tire la sonnette d’alarme. Dans un rapport publié ce mercredi, l’organisation non gouvernementale parle de la gravité de la situation. Selon elle, au Mali, au Burkina Faso, mais aussi au Niger, des groupes armés s’emparent depuis 2016 des sites d’orpaillage. Des ces différentes zones, l’Etat est soit faible ou absent. Plus loin, le boom du secteur aurifère artisanal attise leur convoitise.
Au quotidien, ces trois pays de l’Afrique de l’ouest payent le gros prix. Ils sont directement frappés par la propagation des activités jihadistes. La conséquence directe est que les conflits intercommunautaires doublent. Les violences dans ces cas font des milliers de morts. Combattants et civils tombent. Avec la précarité de ces Etats, elles peinent à faire face à tout cela.
La présence des forces de l’Onu et des pays étrangères, n’y est pas pour grand-chose. Dans la foulée, de vastes étendus de territoire sont livrés au brigandage. Dans ce tralala, les jishadistes puissent leur source de financement dans de multiples trafics. « Les groupes armés, y compris jihadistes, trouvent dans les mines d’or une nouvelle source de financement, voire un terrain de recrutement ». Ecrit International Crisis Group.
Les différents sites aurifères servent aussi de lieu de formation au maniement des explosifs. Au passage, l’Ong, évoque l’importance des enjeux sécuritaires et financiers. “La production artisanale (d’or) représenterait désormais près de 50% des volumes produits industriellement. Elle atteindrait chaque année 20 à 50 tonnes au Mali, 10 à 30 tonnes au Burkina Faso et 10 à 15 tonnes au Niger, soit une valeur monétaire globale située entre 1,9 et 4,5 milliards de dollars par an”, poursuit l’organisation non gouvernementale.
De source proche de l’Ong, plus de eux millions d’acteurs sont directement impliqués dans l’orpaillage artisanal. Il s’agit d’un million au Burkina Faso. 700.000 au Mali, et 300.000 au Niger”. Ici, le nombre d’emplois indirects est trois fois plus élevé.
Hama Amadou, présenté comme étant le principal opposant nigérian a rejoint Niamey ce jeudi, après le décès de sa mère. Candidat à l’élection présidentielle de 2020, il retourne au pays après avoir passé trois années en exil.
Selon les indications des militants cet homme politique sur les réseaux sociaux, « Son excellence Hama Amadou a regagné Niamey ce jeudi. Il s’est directement rendu au cimetière musulman de Yantala pour se recueillir sur la tombe de sa mère ». Ces militants ont diffusé des photos de Hama Amadou près de la tombe. L’on découvre aussi dans ces indications, le message selon lequel, « il portera son deuil comme cela convient en pareille circonstance (…) il est demandé à toutes les militantes et à tous les militants de respecter scrupuleusement cette période de recueillement de notre leader dans le calme, la discipline et l’humilité ».
Peut-on parler d’un apaisement politique ?
A son retour d’un premier exil en 2015, l’ex-président de l’Assemblée nationale avait été arrêté dès sa descente d’avion puis emprisonné. Ses partisans qui comptaient lui réserver un accueil triomphal, ont été heurtés aux forces de l’ordre aux environs de l’aéroport. Hama Amadou, l’ancien allié du Président Mohamadou Issoufou, avait quitté le Niger fin août 2014, après l’autorisation par les députés de son audition par la justice dans une affaire de trafic international de bébés. Il a toujours qualifié cette affaire de cabale politique.
Hama Amadou est âgé de 69 ans. Ex-Premier ministre, il était arrivé en deuxième position à la présidentielle de 2016, sans pouvoir faire campagne, étant emprisonné. Après le 1er tour, le principal opposant politique, avait été évacué d’urgence de sa cellule pour recevoir des soins médicaux en France. Depuis lors, il n’était plus rentré au Niger jusqu’à son retour ce jeudi. Il a été désigné en août candidat à l’élection présidentielle de décembre 2020 par son parti, le Mouvement démocratique nigérien (Modem). Celui-ci est le principal mouvement de l’opposition. Mais le fait pour lui d’avoir été condamné à un an d’emprisonnement dans l’affaire de trafic de bébés, il risque être mis hors course dans ce processus de la présidentielle nigérienne.
Innocent D H
Il y a quelques jours, Plusieurs journaux locaux annonçaient Jean Pierre Amougou Belinga, comme probable candidat aux législatives dans la Mefou et Akono. Une offre que le PDG de Vision 4 a décliné. Il ne veut pas entrer à l’Assemblée nationale.
Selon les faits, tout part des articles publiés par les journaux InfoMatin et la Météo. En effet, ceux-ci annonçaient la probable candidature du PDG de Vision 4. Il est indiqué dans ces tabloïdes qu’il s’agit d’un appel des populations de la Mefou et Akono, département d’origine de l’homme d‘affaires. « Comme un seul homme le département de la Mefou Akono attend avec impatience le « OUI » de Jean Pierre Amougou Belinga au terme de l’échange de ce jour (mercredi 13 novembre) entre les forces vives du département et le Zomlo Be Zomloa des Mvog Belinga », a écrit le journal InfoMatin dans sa parution du mercredi 13 novembre.
« Pressé par les populations qui appellent le PDG du groupe L’Anecdote à se présenter, le suspens sera levé aujourd’hui (mercredi 13 novembre) à Yaoundé au cours de la rencontre qui pourra contraindre le digne fils de Mefou Akono à répondre favorablement et enfin aux appels des siens », renchérissait pour sa part La météo.
Mais aux dernières nouvelles, Amougou Belinga aurait tourné le dos à l’appel de la Mefou Akono. Le journal InfoMatin du jeudi 14 novembre 2019, est revenu sur cette actualité. « Jean Pierre Amougou, pourquoi j’ai dit NON à la députation ? », a titré le journal de Dieudonné Nven à sa grande UNE. « Le digne fils de la Mefou Akono a déclaré hier à l’élite du département qu’il restait un indéfectible soutien à Paul Biya et a promis de financer la campagne électorale des candidats du RDPC de la circonscription y compris aux municipaux », précise le journal.
Lire aussi : Législatives 2020 : Amougou Belinga veut être député
Le PGD de vision 4 n’est donc pas candidat aux prochaines élections municipales et législatives.
Pour rappel, Le président Paul Biya a convoqué dimanche 10 novembre le corps électoral, en vue des prochaines élections locales fixées au 9 février 2020. Plus d'un an après la présidentielle, ces scrutins s'annoncent déterminants.
Après deux reports consécutifs, les élections locales devraient parachever le processus de renouvellement de la classe politique camerounaise engagé en octobre 2018 avec la présidentielle. Une élection à l’issue de laquelle le président Biya avait été donné vainqueur avec 71%, mais dont les résultats sont toujours contestés par Maurice Kamto, officiellement classé deuxième avec 14% des suffrages.
Danielle Ngono Efondo
Battus par l’Egypte jeudi dernier (2-1), les Lions Indomptables U-23 ont été éliminés au premier tour de la Can U-23 qui se déroule en Egypte, qualificative pour les prochains Jeux Olympiques.
Les Lions Indomptables U-23 ne font plus partie des candidats encore en lice pour les trois tickets de qualification pour les prochains Jeux Olympiques, Tokyo 2020. Le Cameroun a été précocement éliminé de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) U-23 au premier tour, ce jeudi 14 novembre 2019. Les hommes de Rigobert Song se sont inclinés dans leur duel décisif contre l’Egypte, sur le score de 2-1. Un score qui n’a pas joué en faveur de la sélection camerounaise dans le Groupe A, qui convoitait, tout comme le Ghana, la deuxième place. « Nous sommes certainement déçus, mais nous avons beaucoup appris de ce tournoi. L’Égypte est une grande équipe et je suis heureux de la façon dont nous avons joué contre eux », a déploré le sélectionneur national, Rigobert Song.
Avec le même le nombre de point, 4 points, l’avantage a été ghanéen, grâce à la différence de but. Battue par l’Egypte lors de la deuxième journée, la sélection olympique du Ghana a décroché son ticket qualificatif pour les demi-finales en s’imposant sur le score de 2-0 face au Mali, déjà éliminé après sa deuxième défaite du tournoi contre le Cameroun. « A l’issue des deux premiers matchs, peu croyait à notre qualification à l’exception du staff technique et des joueurs. Ce soir, ce fut un match difficile mais nous avons continué à y croire. Je tiens à féliciter les joueurs qui n’ont rien lâché et qui ont fait preuve d’une grande force de caractère en se focalisant sur notre match », confie le coach ghanéen Ibrahim Tanko.
L’Egypte, pays hôte de la compétition a terminé la phase de poule avec un troisième succès consécutif. Les Egyptiens occupent la première place de leur poule avec 9 points. « Je suis extrêmement heureux avec mes garçons et fier du formidable soutien que nous avons reçu aujourd'hui. Nous n’avons encore rien gagné et la demi-finale de mardi est le match le plus important de l’histoire de cette génération », se réjouit Shawky Gharib, le sélectionneur égyptien.
L’objectif du Cameroun de décrocher l’un des trois tickets qualificatifs pour les Jeux Olympiques 2020, n’a pas été atteint. Seules les trois premières sélections de cette Can U-23 représenteront l’Afrique au tournoi olympique.
Marie MGUE
Parmi les missions qui leurs sont assignées, notamment la sécurité des personnes et de leurs biens, les forces de maintien de l’ordre de la République Démocratique du Condo ont mis la main sur quatre individus spécialisés dans l’arnaque à travers les réseaux sociaux
C’est ainsi que Jeudi dernier, trois camerounais et un béninois sont tombés dans le piège qui leur a été tendu. Dans leur mode opératoire, ils utilisaient les cartes des Etats Unis, échangeant sans cesse leur profil et demandaient aux femmes, en quête d’un mari, de montrer leur nudité.
Ils emmenaient ces dernières à s’exposer à travers des photos et vidéos érotiques, qu’elles envoyaient via WhatsApp et Immo. Celles qui semblaient douter de leur existence ou de leur bonne foi se voyaient proposer un mariage, avec bagues et promesses d’une vie heureuse, dans un nirvana imaginaire.
Ayant réussi à mettre la main sur ces individus, le Colonel Jean Pierre Okiba, Directeur départementale de la police de Brazzaville en dit plus, au micro de nos confrères des médias de ce pays : « Il se développe dans notre pays, une forme d’escroquerie singulière, via les réseaux sociaux. L’exploitation de leurs téléphones androïdes a permis l’identification de leurs victimes, à la fois en puissance et factuelle de nationalité congolaise et bien d’autres… ».
Conscients qu’ils ne pouvaient échapper aux sanctions que dictent la loi en de telles circonstances, les quatre individus sont passés aux aveux complets et devant les caméras, ils ont expliqué leur mode opératoire.
Yannick Noujoumvi - cyber criminel : « Je fais des avances à la femme, en lui disant que je suis au Canada, je leur proposais souvent le visa canadien et celles qui acceptaient envoyaient de l’argent. Après, je supprimais le compte et, elles ne pouvaient pas mettre la main sur moi, puisque j’utilisais un faux profil… ».
Samuel Kindengue – cyber criminel : « La plupart des femmes qu’on ciblait tombaient dans le piège, parce qu’elles voulaient se marier avec un blanc, un américain. Lorsqu'elles sont bien ferrées, nous demandons de l’argent, tout simplement… ».
C’est l’une des escroqueries qui prolifèrent le plus sur Internet : l’arnaque aux sentiments. Chaque année, elle fait des dizaines de milliers de victimes, rapportent nos confrères de BFMTV, après des enquêtes menées sur le terrain. En général, disent – ils, ce sont des escrocs qui opèrent depuis l’Afrique et de bien d’autres pays, comme la France, les Etats Unis, la Suisse… On les appelle les brouteurs et leur cible principale sont les femmes. Elles sont âgées de 40 ans à 60 et sont célibataires, divorcées, veuves… Ces arnaques sont un marché très juteux. Elles rapporteraient chaque année près de 150 millions d’euros aux escrocs, concluent –ils.
Par rapport à la mise aux arrêts en RDC, un peu plus de trois cent personnes ont été escroquées par ces quatre arnaqueurs et, la police n’a pas manqué d’interpeller les populations, à plus de vigilance, alors qu’on se rapproche des fêtes de fin d’années.
Nicole Ricci Minyem
Hier jeudi 14 novembre, comme chaque année, a été célébré la journée mondiale du diabète. Organisée par la Fédération Internationale du Diabète (FID) et soutenue par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), c’est sous le thème « famille et diabète », que s’est articulé les différentes réflexions. Ainsi, pour prévenir la maladie et venir en aide aux malades, SOS Médecins Cameroun invite tous le grand public de Yaoundé à une importante présentation gratuite qui aura lieu lundi 18 novembre 2019.
L’annonce a été faite sur la page Facebook de cette association. En effet, SOS Médecins Cameroun invite tous le grand public de Yaoundé à une importante présentation gratuite qui aura lieu lundi 18 novembre 2019 à 16 heures précises.
C’est sur le thème : « Quelle alimentation idéale en cas de diabète ? Comment éviter le diabète par l'alimentation ? » Que s’articulera cette conférence. Le Dr Fernand Ombolo présidera ladite rencontre. Le dépistage gratuit du diabète sera également une articulation de cette rencontre.
Un seul lieu : Carrefour Hysacam vers total caveau au siège de SOS Médecins Cameroun à Yaoundé.
Notons que, le diabète est une maladie caractérisée par un taux de sucre trop élevé dans le sang, à cause d'une carence ou d'un mauvais fonctionnement de l'insuline, ou les deux mécanismes à la fois. Le surpoids/obésité résultant le plus souvent d'une alimentation trop riche en calories (sucres et graisses) et un mode de vie sédentaire, est un facteur de risque important d'avoir un diabète.
Selon des spécialistes, en Afrique, près de 500 millions de personnes seront attentes de diabète dans les deux prochaines décennies. Au Cameroun, la mortalité imputable au diabète représente la majorité de l'ensemble des causes de décès par maladie, avec une prévalence qui ne cesse de croître du fait de l'urbanisation du mode de vie des populations (sédentarité, alimentation trop riche en graisses, en sucrés, en produits transformés d'origine animale, etc.) Cette mortalité est surtout due aux complications du diabète : « cardiopathie, insuffisance rénale, amputation de pied, complications infectieuses, AVC, etc », comme l’indique SOS Médecins Cameroun.
Pour en savoir plus, rendez-vous Lundi 18 novembre à SOS Médecins Cameroun à Yaoundé.
SOS Médecins Cameroun est une association à but non lucratif, qui intervient en complément de l’activité hospitalière conventionnelle, en offrant en temps et en lieux voulus aux personnes qui le désirent des soins de santé de qualité divers. SOS Médecins Cameroun travaille en étroite collaboration avec les services d’urgence, les médecins traitants et les hôpitaux publics et privés.
Crée en 2015, cette association à but non lucratif s’adresse à tout public sans condition d’âge, à l’exception des patients souffrants de troubles mentaux, relevant d’établissement spécialisés et psychiatrie. SOS Médecins Cameroun met à votre disposition, une équipe de Médecins (Généralistes et Spécialistes), pour assurer vos Consultations et Vos Soins à Domicile, 24H/24, 7J/7 et sur rendez-vous.
Campagnes de Sensibilisations et de Dépistage • Conseils Gratuits en Ligne • Consultations et Soins à Domicile • Consultations sur Rendez-vous • Évacuations Sanitaires • Médecine de Proximité • Œuvres Sociales.
Take note and save the date…
Danielle Ngono Efondo
C’est le constat fait le 12 novembre dernier par une délégation du ministère congolais de l’Equipement et de l’Entretien routier. Elle venait d’effectuer une visite d’inspection des travaux sur cet axe (Ketta-N’Tam), reliant la République du Congo au Cameroun.
Le projet dont il est question est intégrateur. Financé par la Banque africaine de développement (BAD), il vise contribuer à l’amélioration des conditions de la circulation des personnes et des biens entre les deux pays de l’Afrique centrale (la République du Congo et le Cameroun). Au bout du compte, à travers cette infrastructure routière, il est question d’améliorer les conditions de vie des populations en rendant à celles-ci, accessibles les services sociaux de base, mais aussi réduire considérablement le niveau de pauvreté en procédant à la redynamisation des activités agricoles, minières et touristiques entre autres, dans les zones traversées par ce tronçon.
La route Ketta-N’Tam est longue de 312 km (côté congolais). Ce tronçon comprend une bretelle entre N’Tam et Alati, le long de la frontière commune. Sont pratiquement achevés, les travaux de construction du Poste de contrôle unique frontalier (PCUF). A en croire les explications de Michel Bakala, responsable à la Délégation générale des grands travaux (DGGT), l’ouvrage a été provisoirement réceptionné en date du 27 septembre 2019. Cependant, il reste « quelques petits défauts à corriger avant la réception finale prévue en 2020 », précise Michel Bakala.
Mentionnons que ce tronçon entre dans le cadre de la réalisation des travaux de l’axe Ketta-Djoum (Cameroun) d’une distance de 504,5 km. Le montant des travaux du chantier est estimé à 424 millions de dollars. C’est une route essentielle de la transnationale Cameroun-Congo qui devrait rallier Yaoundé à Brazzaville.
Innocent D H
Le 13 novembre 2019, les sœurs siamoises Bissie et Eyenga Merveille ont été opérées avec succès à l’hôpital Femme-Mère-Enfant des Hospices Civils de Bron, près de Lyon. Une prouesse médicale rendue possible grâce à la solidarité de plusieurs structures en France et au Cameroun. En effet, le ministre de la Santé publique du Cameroun a salué la réussite de cette intervention chirurgicale délicate. Le Dr Manaouda Malachie a ainsi affiché sa satisfaction.
« Très heureux d’apprendre que les bébés siamois évacués à Lyon il y a un instant, auront désormais, par la grâce de Dieu, une vie normale puisque l’opération de leur séparation s’est bien déroulée. Bravo à ce fantastique corps médical !!! », a-t-il écrit sur sa page Twitter hier jeudi 14 novembre 2019.
Le soulagement, la joie et l’émotion sont de mise depuis ce dénouement heureux salué par la classe nationale et internationale. Nées le 06 novembre 2018, dans un village du centre du Cameroun, Bissie et Eyenga peuvent désormais découvrir le monde individuellement comme tous les enfants de leur âge. En effet, siamoise à leur naissance, elles étaient reliées par l’abdomen avec une partie du foie en commun.
Amenées à Lyon le 01er novembre et prise en charge par l’association « la chaîne de l’espoir », les fillettes devaient être séparées le jeudi 07 novembre. Mais, l’opération avait dû être reportée en raison d’une infection respiratoire contractée par les enfants à leur arrivée en France. C’est finalement hier mercredi que l’intervention a eu lieu. Il a fallu cinq heures, une vingtaine de personnes (corps médical), pour que l’opération soit conduite à terme.
« Elles sont actuellement en réanimation dans un état stable. Les fillettes ont été vues, ainsi que leur maman, par un psychologue et leur devenir psychologique et psychomoteur sera surveillé », indique le communiqué de l'hôpital.
Les fillettes vont continuer leur hospitalisation pendant quelques jours. Après, elles passeront leur convalescence en familles d’accueil, avec un suivi médical pendant quatre à six semaines, apprend-on.
Danielle Ngono Efondo
Le Cameroun est de plus en plus confronté à de nombreux défis, notamment les crises climatique, énergétique, alimentaire, sanitaire, économique, financière …
Une situation qui interpelle toutes les couches de la société, invitées dès lors à mener des actions responsables, qui à plus ou moins long terme, vont changer la donne.
C’est sous ce prisme que l’on pourrait placer le Forum sur l’Economie Verte, organisé pendant deux jours, au palais polyvalent des sports de Yaoundé. Les participants, réunis sous l’égide du ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature, ont réfléchi à l’élaboration d’un modèle équitable, qui va répondre aux besoins urgents de développement (lutte contre la pauvreté et protection de l’environnement).
Les axes de réflexion soumis à leur attention portaient notamment sur : La mise en place d’un cadre réglementaire, qui va permettre d’orienter les investissements vers des activités soucieuses de l’environnement et socialement inclusive – l’Orientation des dépenses publiques afin que surviennent celles qui vont contribuer à booster le choix des populations vers une consommation plus saine. Des éléments qui ensembles, peuvent être un catalyseur pour une transition vers une économie verte.
Contexte
L’économie verte s’inscrit dans la logique des réflexions en cours sur les modèles « d’économies durables » qui se proposent de conjuguer à la fois croissance, développement sociétal et protection des ressources naturelles. Dans cette perspective, l’économie verte a été définie comme une nouvelle approche permettant de revisiter les modèles économiques traditionnels de croissance. Si sa définition a suscité des débats et controverses, cette nouvelle approche est affichée de plus en plus clairement comme une solution pertinente pour mobiliser le secteur privé dans l’atteinte des objectifs du développement durable. Alors que le continent africain se trouve à la croisée des défis et des potentiels d’actions, il est intéressant de s’interroger sur l’opportunité que représente l’économie verte pour cette région.
Partout dans le monde, elles sont nombreuses, les organisations qui se sont engagées dans la mise en œuvre de la Grande Transition, qu’il s’agisse de la transition énergétique, de la transition urbaine ou de la mise en mouvement d’une société plus humaine, plurielle et solidaire, porteuse de paix et respectueuse des biens communs de l’humanité.
L’engagement des autorités politiques camerounaises, à promouvoir le développement durable, dans une perspective d’éradication de la pauvreté et de l’émergence économique a conduit, faut–il le rappeler, à l’adhésion du pays au Partenariat pour l’Action en Faveur d’une Economie Verte il y a quelques années.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit de l’une des consignes de Oumarou Haman Wabi, Préfet du département de la Bénoué à l’exécutif municipal de la commune de Pitoa. C’est à la faveur de la session ordinaire du conseil de cette municipalité, consacrée au vote et à l’adoption du budget de l’exercice 2020, un budget qui se chiffre à plus d’un milliard 173 millions de FCFA.
La santé des populations, un pan important à prendre en compte par les pouvoirs publics afin de donner un coup d’accélérateur au développement local. C’est bien conscient de cette réalité que le Préfet de la Bénoué Oumarou Haman Wabi, a invité le maire de la commune de Pitoa, ainsi que l’ensemble des conseillers municipaux à une mutualisation des forces pour prévenir et lutter contre le choléra dont le spectre de la menace n’est pas complètement disparu. « Ce phénomène persiste dans notre département. J’ai tenu à demander à ces conseillers à faire en sorte que le phénomène soit éradiqué très rapidement car bientôt nous irons en campagne électoral et c’est le moment de grande mobilisation », martèle le Préfet de la Bénoué.
Session ordinaire du conseil municipal
L’exécutif municipal de cette commune, réuni dans le cadre de la session ordinaire de son conseil, vient d’adopter à l’unanimité son budget pour l’exercice 2020. Doté d’une enveloppe globale d’un montant estimé à plus d’un milliard 173 millions de FCFA, cette prévision budgétaire, selon le maire Ousmanou Aman Sa’aly va permettre la réalisation de plusieurs projets. « Les domaines prioritaires sont, la construction des écoles, des forages, et la réalisation des routes. Dans l’ensemble tout est mis en œuvre pour que Pitoa devienne une vraie ville », évoque le maire de la commune de Pitoa.
Le budget de l’exercice 2020 de la commune de Pitoa prend également en compte la question de l’emploi jeune. Elle consacre d’ailleurs pour cette cause, 04 millions de FCFA. Avec l’appui de ses partenaires, l’exécutif municipal entend accorder une attention particulière sur la protection de l’environnement en s’appuyant sur le reboisement pour impulser le développement durable dans la commune d’arrondissement de Pitoa.
Innocent D H
Le premier ministre Joseph Dion Ngute a reçu en audience le nouveau haut-commissaire du Canada au Cameroun, Richard Bale.
La proposition de loi est sur la table du parlement. Le code pénal sera enrichi de deux importantes dispositions qui visent à sanctionner toute atteinte aux races et aux religions, ainsi que les outrages à la tribu.
Les discours de haines et d’invectives des tribus sont de plus en plus fréquents sur la place publique camerounaise. Sur les réseaux sociaux, les discours aux relans de replis identitaires ont pris une telle ampleur que les observateurs craignent que ces tensions et insultent ne deviennent une réalité dans le quotidien des camerounais. Dans plusieurs chaînes de télévision, dont une particulièrement célèbre à Yaoundé, des personnalités ce sont régulièrement livrés à des propos à la limite de l’injure à l’endroit de certaines communautés et acteurs politiques camerounais. Des propos et des qualificatifs dont on craint que cela n’embrase l’ensemble des couches de la société. Même s’il faut reconnaître que l’actualité nous a servi quelques étincelles. Notamment du fait des accrochages observés dans les localités d’Obala, Sangmelima et puis Ebolowa il y a quelques jours.
Désormais, les propos outrageants à l’égard des religions, des races et à la tribu seront puni par la loi pénale. Dans l’exposé des motifs de cette loi, le rédacteur du projet de loi précise que « la modification de cette disposition est rendue actuellement nécessaire par le soucis de décourager la montée des discours haineux à caractère tribaliste et communautariste dans l’espace public, particulièrement dans les réseaux sociaux, qui mettent en péril la paix, la sécurité et la cohésion nationales. » Les sanctions sont doublées lorsqu’il ces propos sont tenues par un fonctionnaire, un patron de média, de parti politique ou un responsable d’une organisation non gouvernementale. Les peine de prisons vont jusqu’à six (06) mois, tandis que les peines pécuniaires sont plus dissuasives. La nouvelle loi fixe des montants de l’ordre de 20 millions de FCFA.
Maintenant, il est question que la loi soit adoptée par le parlement et intégré dans le corpus juridique camerounais. Mais le plus difficile sera son application. Plusieurs acteurs politiques se posent déjà la question de savoir si la mise en œuvre de cette loi ne sera pas à géométrie variable. Certains craignent que cette disposition connaisse la même exploitation que la loi antiterroriste qui a juste servi à museler l’expression démocratique de plusieurs.
En attendant, il faut saluer la venue de cette loi.
Stéphane NZESSEU